28 février 2009

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TUNISNEWS

8 ème année, N° 3203 du 28.02.2009

 archives : www.tunisnews.net  

Collectif nantais de soutien aux Tunisiens de Redeyef’: Communiqué de presse FTCR: Procès des 3  Policiers à Nantes dans l’affaire de Tawfick EL AMRI – NON AU DENI DE JUSTICE ET DE VERITE AP: Tunisie: un nouvel aéropport pour plus d’un demi-milliard d’euros Xinhua: Tunisie : signature des accords de financement du projet d’un nouvel aéroport Heikel Ben Mustapha : La crise syndicale de l’université tunisienne : quelles perspectives ?

Angola press: Al-Qaïda au Maghreb islamique revendique des attentats en Algérie


Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com


Collectif nantais de soutien aux Tunisiens de Redeyef

Communiqué de presse

La peur ne doit pas poursuivre les Tunisiens de Redeyef jusqu’en France

Le 27 février 2009

Les habitants de Redeyef, bassin minier-phosphate de Gafsa-sud-ouest de la Tunisie ont manifesté pacifiquement durant toute l’année 2008 contre le chômage, l’injustice et la vie chère. Le pouvoir tunisien a choisi une politique de répression aveugle et brutale. La ville de Redeyef subit un contrôle renforcé du déplacement des habitants aboutissant à un véritable état de siège avec perquisitions, pressions sur les familles, chasse aux jeunes… Il faut rappeler le bilan de la répression : trois personnes mortes dont deux manifestants tués par des balles policières en mai et juin derniers, de très nombreux blessés, plus de 200 habitant.e.s de Redeyef emprisonné.e.s, plusieurs d’entre eux torturés dans les prisons…

33 tunisiens, syndicalistes, enseignants, ouvriers, étudiants, jeunes chômeurs ont été, en appel le 3 février, une nouvelle fois concondamnés par le tribunal de Gafsa, à des peines allant de 1 an à… 8ans de prison. Les peines prononcées montrent une véritable volonté de la part des autorités de « châtier » les animateurs du mouvement de pro­testation dont les revendications ne dépassaient pas le droit au travail.  Le procès s’est affranchi du respect de la légalité. Le juge a refusé de prévoir une nouvelle audience pour permettre aux avocats de préparer leur plaidorie sur la base des nouveaux éléments apportés par les accusés. Il met en évidence l’in­gérence du pouvoir dans ce jugement.

Pour échapper à la répression, aux poursuites policières et pénales puisque la justice de leur pays n’est pas indépendante, des dizaines d’habitants de la région de Redeyef, les jeunes en particulier, se sauvent et demandent refuge à la France. Ils arrivent à Nantes naturellement, où ils ont parents et amis installés de longue date. On se rappelle que dans les années 70, les entreprises nantaises recrutaient à Redeyef ; ainsi, sensiblement 2 000 personnes originaires de Redeyef vivent à Nantes. 

Mais, plusieurs des habitants de la région de Redeyef arrivés ces dernières semaines à Nantes ont été arrêtés et enfermés au centre de rétention de Rennes (celui de Nantes étant fermé) pour être reconduits à la frontière.Ils seront pourchassés par les autorités de Tunisie s’ils y sont reconduits. Ces deux dernières semaines encore, une dizaine de jeunes Redeyefiens ont été placés aux centres de rétention du Mesnil-Amelot-région parisienne et de Rennes. Ainsi, la peur poursuit les habitants de Redeyef jusque dans notre pays. Cette situation n’est pas tolérable. Les habitants de Redeyef doivent pouvoir, vivre dignement aujourd’hui en France et dans la région nantaise et, demain rentrer au pays, s’ils le souhaitent, quand la politique de répression y aura cessé.

Le Collectif Nantais de Soutien aux Tunisiens de Redeyef demande la libération de tous les emprisonnés, justice et liberté pour les Tunisiens en Tunisie, la régularisation collective du droit au séjour pour tous les habitants de Redeyef qui arrivent en France et dans la région nantaise.

 

Collectif nantais de soutien aux Tunisiens de Redeyef

 

soutenu par : AC ! Nantes, Confédération Française Démocratique du Travail (CFDT), Confédération Générale du Travail (CGT), Confédération Nationale du Travail (CNT), Confédération Syndicale des Familles (CSF), Fédération Syndicale Unitaire (FSU), GASProm-ASTI de Nantes, Les Alternatifs, Les Verts, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Logis St Jean, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français (PCF), Parti Socialiste (PS), Union Nationale des Etudiants de France (UNEF), Union syndicale Solidaires, Washma , Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives – FTCR

Nantes le 27 Février 2009

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Invitation

Rencontre-débat

Restitution des procès des 11 décembre et 3 février à Gafsa-sud-ouest de la Tunisie et des conditions d’emprisonnement

pour 33 tunisiens, syndicalistes, enseignants, ouvriers, étudiants, jeunes chômeurs

qui ont manifesté pacifiquement pour le droit au travail dans la ville de Redeyef.

Mardi 3 mars à partir de 18h

Salle Jules Vallès, Médiathèque de Nantes (tram Médiathèque)

avec la participation de Cécile de Oliveira, avocate, conseillère municipale de Nantes déléguée aux droits de l’Homme qui a rencontré les avocats qui ont suivi les procès et faisait partie de la délégation-mission de personnalités nationales qui s’est rendue en Tunisie, à Gafsa et Redeyef, fin novembre dernier et de, Abdel Ghani Moussali, Philippe Legrand et Jean-Robert Pradier également présents dans cette délégation. 

 

 
 


 La Fédération des Tunisien pour une Citoyenneté des deux Rives 3, rue de Nantes – 75019 PARIS Tél. : 01.46.07.54.04 – Fax : 01.40.34.18.15 – E-mail : ftcr2@wanadoo.fr – www.ftcr.eu   

Procès des 3  Policiers à Nantes dans l’affaire de Tawfick EL AMRI

NON AU DENI DE JUSTICE ET DE VERITE

 

Le tribunal correctionnel de Nantes a condamné, le Jeudi 26 Février 2009, les trois policiers impliqués dans le décès du jeune tunisien résidant à Nantes, Tawfick EL AMRI, à 4 mois de prison avec sursis. Les policiers ont seulement été jugés coupables de « faux témoignages » et  » délaissement », faisant, ainsi fi de la non-assistance évidente à personne en danger, voire même de l’exposition délibéré à un danger de mort. La mort d’un jeune immigré, père de famille n’a manifestement pas de valeur aux yeux de la justice française; c’est plutôt la vie (et l’avenir professionnel) des trois policiers qui l’emporte. Ces derniers retrouveront la liberté d’action et poursuivront, sans doute, en toute impunité leurs méfaits xénophobes.

Il est à rappeler que dans la nuit du 23 au 24 novembre 2006, les trois policiers avaient contrôlé un ouvrier tunisien de 33 ans, (Tawfick EL AMRI, marié à une Française et père d’un enfant) en état d’ivresse avancé, avant qu’il ne disparaisse et que son corps ne soit découvert dans le canal Saint-Félix à Nantes le 12 décembre 2006.

Lors de l’enquête qui avait suivi la découverte du corps, les trois policiers avaient menti sur l’endroit où ils avaient relâché l’homme après le contrôle de police. Ils avaient dans un premier temps affirmé avoir relâché Tawfick EL AMRI dans une rue passante, au lieu d’avouer qu’il s’agissait d’une zone peu fréquentée située à plus de 600 mètres.

La Fédération des Tunisien pour une Citoyenneté des deux Rives qui a suivi l’affaire El AMRI* depuis le début rappelle que la mort de Tawfick EL AMRI est suspecte et que la décision rendue par la justice française ne répond nullement à l’attente de vérité et de justice de la famille de la victime; elle relève une fois de plus, tout en le dénonçant, « l’indulgence » extrême de la justice à l’égard des policiers impliqués dans le décès des immigrés ou de leurs familles (comme des jeunes des banlieues) et sa sévérité non moins exagérée lorsqu’il s’agit de « juger » (de refouler ou d’expulser) ces mêmes jeunes ou immigrés.

Cette mascarade judiciaire révèle, une fois de plus, une justice à double degré qui ne se soucie que peu (voire pas du tout !) des droits élémentaires des victimes et se fait quasiment protectrice des présumés coupables…

La FTCR poursuivra néanmoins son travail de mémoire et de dénonciation de la politique de « deux poids deux mesures » dont sont victimes les immigrés…

Elle s’associe au chagrin et à la déception de la famille EL AMRI tout en lui exprimant son entier soutien.

* (Voir PasseMuraille– Décembre 2006).

Paris le 28 février 2009

Pour le Bureau de la FTCR

Mouhieddine CHERBIB


Tunisie: un nouvel aéropport pour plus d’un demi-milliard d’euros

Par AP ven 27 fév, 19h29 Plusieurs institutions financières multilatérales sont engagées vendredi à financer la construction d’un nouvel aéroport international en Tunisie, pour un coût estimé à 560 millions d’euros. Sa capacité initiale est de sept millions de passagers par an, et devrait être portée à 20 millions en 2020. Première du genre dans la région du Maghreb, la concession remportée par TAV Airports Holding permettra à cet opérateur turc d’en assurer l’exploitation pendant 40 ans, ainsi que celui de Monastir, à 170 km de la capitale. Le futur aéroport est situé dans la zone d’Enfidha, à quelque 80 km au sud-est de Tunis, à proximité des principales zones touristiques du pays. Les accords de prêts à long terme, portant sur un total de quelque 400 millions d’euros, ont été signés au siège de la Banque africaine de développement (BAD) à Tunis, par le promoteur du projet et les représentants des bailleurs de fonds. La plus grosse participation provient de la Société financière internationale (SFI), à hauteur de 135 millions d’euros. La BAD et la Banque européenne d’investissement (BEI) fourniront chacune 70 millions, et la PROPARCO, une antenne de l’Agence française de développement (AFD), 30 millions. Le promoteur turc a mobilisé quant à lui 135 millions d’euros. Selon un communiqué de la BAD, les répercussions de la crise financière n’ont pas permis de lever le financement du projet comme initialement prévu auprès des banques commerciales. Entamés en juillet 2007, les travaux de réalisation sont achevés à hauteur de 70%. L’aéroport devrait être opérationnel en octobre prochain, selon le directeur général de TAV Tunisie, Haluk Bilgi. D’un style architectural qui allie le style moderne au traditionnel, il a été conçu selon une étude d’ADP (Paris: FR0010340141 – actualité) , gestionnaire des aéroports parisiens, Selon ses promoteurs, le projet a créé 2.200 emplois durant la phase de construction. En phase d’exploitation, il générera 1.200 emplois directs et 10.000 emplois indirects. AP

Tunisie : signature des accords de financement du projet d’un nouvel aéroport

 2009-02-28 09:26:32      TUNIS, 27 février (Xinhua) — La société « TAV Tunisie » (filiale de l’opérateur turc d’aé roports), a signé vendredi à Tunis des  accords de financement à long terme en devises avec les  institutions financières internationales partenaires du projet de  l’aéroport d’Enfidha, situé à 75 km de Tunis.       Le projet, d’un coût total de 560 millions d’Euros, dont la  Banque africaine de développement (BAD) finance 70 millions  d’euros, prévoit la construction, l’exploitation et l’entretien du nouvel aéroport international Zine EL-Abidine-Ben-Ali d’Enfidha,  pour une capacité initiale de 7 millions de passagers, ainsi que  l’exploitation et l’entretien de l’aéroport actuel de Monastir.       Les institutions de financement internationales partenaires du projet sont la société financière internationale (la Banque  mondiale), la BAD, la Banque européenne d’ investissement (BEI),  la PROPARCO (groupe agence française de développement) et le Fonds de l’OPEP pour le développement international.       La construction de l’aéroport d’Enfidha est bien avancée et  l’on s’attend à ce que les activités commerciales de l’aéroport  démarrent en octobre 2009.       Le projet représente la première concession dans le domaine du transport en Tunisie et la première concession d’aéroport dans la  région du Maghreb.       La capacité de l’aéroport est estimée, dans une première phase à 5 millions de voyageurs et dans une seconde à 20 millions de  voyageurs vers 2020.       L’aéroport, qui couvre une superficie globale de 5.700  hectares, comporte une aérogare dont la superficie couverte  s’étend sur 75.000 mètres2, une piste d’atterrissage de 3.600  mètres de long et de 60 mètres de large permettant d’accueillir  les gros avions.

La crise syndicale de l’université tunisienne : quelles perspectives ?

 
 TUNIS LE 28 FEVRIER 2009        Pour la première fois, la crise syndicale qui sévit à l’université, jouit d’un éclairage suffisant, loin des manipulations journalistiques. ‘Attariq al-­jadid’ dont l’objectivité est à saluer n’a pas misé sur les techniques journalistiques habituelles du pays consistant à synthétiser la situation sous forme de reportages brillamment liftés. Au contraire, ‘Attariq’ a donné la parole aux concernés, les universitaires en l’occurrence, pour provoquer le débat qu’il se doit sur une question des plus cruciales : quitter l’UGTT ou non ? Encore indécis, j’ai voulu chercher dans la sage expérience des collègues qui se sont donné la peine de réfléchir sur une question peu commode. En gros, j’ai retenu le poids du dégoût des défenseurs de la démission et le rêve d’une aventure, d’un côté, et l’appel à ne pas quitter l’UGTT ainsi qu’à un débat franc, libre et serein entre les collègues, de l’autre. C’est surtout la dernière position qui m’amène à m’exprimer, car elle propose des solutions. En voici les principales articulations : les détracteurs de la « désertion », pour reprendre le terme employé, commencent par rappeler le contexte de la situation critique des universitaires et de l’université, dans laquelle ils voient des « signes précurseurs d’une crise ». L’argumentaire déployé en faveur du « rester » repose sur cinq arguments : ·         le rappel de la crise de 99 et de son dépassement. ·         Le rappel de l’importance du « cadre organisationnel » qui, « malgré les défaillances et les intrigues », a appuyé les luttes légitimes des universitaires. ·         La sécurité que représente leur affiliation à l’UGTT. ·         Le rappel de l’apport qualitatif des universitaires au sein de l’UGTT. ·         La nature conflictuelle, habituelle ou peu s’en faut, des relations entre les universitaires et le BE de la centrale syndicale. Quant aux solutions proposées, les voici : –        Continuer sur la même lancée de 1999. –        Se ressouder moyennant le dépassement des erreurs passées pour conserver les acquis. –        Appuyer les positions de la FGESRS , pour qu’elle arrive à convaincre la centrale (de quoi?).   Les maîtres mots de ce raisonnement sont donc les acquis de nos luttes antérieures, qui sont à sauvegarder, et la (re)mobilisation. Certes, on détient un début de solution, mais cet argumentaire appelle beaucoup de remarques. Car, je vois que la vision est trop tournée vers la centrale syndicale et la FGESRS et qu’elle oublie un peu la base, donnée essentielle de la solution. D’abord, dans une vision tournée vers le terrain et vers les faits, il me semble que prétendre que la crise syndicale générée par la signature de l’accord de 99 a été dépassée est très discutable. Loin de mettre en doute le travail considérable et l’engagement salvateur de tous les collègues ayant œuvré pour dénouer la situation, je crois que les acquis qui en ont résulté ont été bafoués par la signature de la dernière convention d’augmentations spécifiques, perpétrée récemment contre les universitaires. Car, en plus du pseudo-pluralisme syndical qui a donné au ministère des prétextes d’atermoiement suffisants, par ses agissements la centrale syndicale n’a fait que désavouer le syndicat unifié (en signant à sa place, la centrale n’adopte-t-elle pas la même position des autorités ? reconnaît-elle la FGESRS  ?). Donc, avons-nous réellement dépassé l’an 1999 ? Et faut-il nous noyer dans le commémoratif, en oubliant la situation réelle? Or, de quelle mémoire voudrait-on maintenant ? 1-                 La mémoire d’une centrale syndicale qui « a su être aux côtés des universitaires » lorsque cela l’arrangeait ? nous savons tous qu’il existe une autre lecture plus objective de cette attitude : les intérêts du syndicalisme à la petite semaine ! 2-                 La mémoire de la sécurité que garantit l’UGTT ? Qu’a fait la centrale pour nous? Où sont parties les promesses du dernier congrès de Monastir, dans lequel M.Jrad criait haut et fort qu’il donnait aux autorités de tutelle pas plus de deux mois pour résoudre une crise, qui « n’a fait que trop durer », commentait-il? Où est l’engagement de la centrale à appeler à une commission administrative qui se pencherait sur la question (la crise de représentativité) et qui soutiendrait les universitaires sur cette question? Nous avons cru à de telles paroles, mais ce n’étaient que … PAROLE, PAROLE, PAROLE! (lire en Italien) Qu’a fait la centrale pour notre collègue Rachid Chemli, éminent pharmacologue, traduit devant un conseil de discipline et victime d’une mise à pied de quatre mois fermes. L’heure n’est, donc, plus à la rêverie des promeneurs solitaires, mais à une vision réaliste et lucide de la situation. De ce fait, cette sécurité est illusoire, car on nous a bien sécurisés en matière de négoce syndical ! Je voudrais rappeler que nos négociants syndicaux, professionnels en la matière, assuraient que personne ne signerait rien à notre place. J’aimerais également souligner que la sécurité, que devait nous assurer notre mère UGTT, aurait été plus sensible si elle avait rappelé aux autorités de tutelle que l’argument des « autres tiers syndicaux », qu’elles reconnaissent par malice, sont le signe d’une crise qui s’est déjà déclenchée depuis longtemps, et que la signature commise par le fameux trio du BE n’a fait qu’entériner. 3-                 La mémoire de nos apports qualitatifs à l’intérieur de l’UGTT, où nous ne sommes pas véritablement représentés. Les décennies écoulées, ne sont-elles pas suffisantes pour déceler l’échec de cette fuite en avant, de la désintégration progressive du noyau syndical où, même les plus aguerris jadis, se contentent désormais de payer leur redevance fiscale à MADAME CENTRALE ? 4-                 La mémoire de la nature conflictuelle de nos rapports avec la centrale, conflits que l’on veut normaliser ? Devrions-nous être, éternellement, les héros épiques d’une farce tragique où, plus que jamais, on constate la paradoxale faillite de l’association intello-universitaire ? 5-                 L’idée d’opposition de l’intérieur des structures, « légitimes » ou « légitimables », et des luttes, bien gros mot, n’est-elle pas une autre manière de consacrer la vision unique, le syndicat dictateur… le parti unique ? Les partis de l’opposition, ne devront-ils pas s’inscrire sur les listes du parti au pouvoir pour mieux s’y opposer… de l’intérieur ? A mon avis, ce qui est proposé n’est rien d’autre qu’une nouvelle fuite en avant qui ne peut que générer un leadership picaresque, dont nous n’avons pas besoin ! Ce qui est vital pour nous, c’est d’avoir un débat national (qui, heureusement, est en cours), entre univ0ersitaires, loin du passé et du commémoratif, en proposant, si on décide de rester/quitter, des stratégies fiables et non des solutions fondées sur l’idéalisme. Car, s’entêter à colmater des brèches et des fissures sans panser nos blessures peut nous achever dans la chute d’un cadavre qui pue …. Et qu’il est temps d’enterrer ! Je ne prétends pas détenir LA SOLUTION et je suis encore plus indécis, mais je pense que la question centrale maintenant n’est pas « rester/quitter », question à laquelle nous devrions répondre démocratiquement dans nos AG locales et nationales, mais comment rester/quitter et pourquoi. Il ne s’agit plus d’une affaire de principes (même si ceux-ci sont fondamentaux pour nous), mais une question de TACTIQUE EFFICACE!                   Heikel Ben Mustapha Enseignant-chercheur Militant syndicaliste au sein de la FGESRS

Al-Qaïda au Maghreb islamique revendique des attentats en Algérie

Angola press 27/02/09 10:43

ALGER –  Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI, ex-GSPC) a revendiqué jeudi soir l’attentat qui a tué neuf agents de sécurité dimanche soir, ainsi que huit autres attaques ayant fait des morts au cours de ce mois. L’attentat de dimanche dans la région de Jijel, à 350km à l’est d’Alger, visait des gardes travaillant pour le fournisseur national d’énergie Sonelgaz.. AQMI affirme dans un communiqué publié sur Internet que dix agents, et non neuf, y ont laissé la vie.

Le groupe estime ainsi avoir tué ou blessé 47 personnes dans ces diverses opérations, chiffre largement supérieur à ceux des autorités ou des médias.

 

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