27 novembre 2010

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TUNISNEWS    10 ème année, N° 3840 du 27.11.2010  archives :www.tunisnews.net 


AISPP: Procès du 26 novembre

Reuters: Tunisia sees GDP growth rising to 5.4 pct in 2011 AFP: Maghreb: très faible présence des femmes dans la direction des syndicats Kapitalis: En Tunisie, 44% des jeunes rêvent d’émigrer Magharebia: Les graffitis, un moyen d’expression très prisé par les jeunes de Tunisie Maghrebia: Opposition parties entice Tunisian youths Tunivisions: Une tunisienne torturée par son mari français


 Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis Aispp.free@gmail.com

Tunis, le 26 novembre 2010 • Vendredi 26 novembre 2010, un groupe d’étudiants a été déférés devant la treizième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Tahar Yefreni. Il s’agit de Abderraouf Ben Mohammed Ben Belgacem Aïdi, né le 18 avril 1986, Fakheur Ben Sadok Ben Mohammed Aïdi, né le 1er mai 1985, en état d’arrestation ainsi que Mahmoud Ben Habib Ben Hamed Farah, né le 4 mai 1986, en liberté, pour incitation à la commission d’infractions terroristes et adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, tenue de réunions non autorisées pour le premier et le second et non révélation aux autorités d’informations leur étant parvenues et tenue de réunions non autorisées pour le troisième. Lors de leur interrogatoire, les jeunes déférés ont nié ce qui leur était imputé. Puis la commission de la défense a plaidé, composée de Maîtres Samir Ben Amor, Khaled Krichi et Sabiha Belhajj Kacem. La défense a demandé à ce que leurs clients soient innocentés […] A l’issue des plaidoiries, la séance a été levée pour le délibéré et le prononcé du jugement. La cour a confirmé le jugement en premier ressort et a commué la peine de six ans d’Abderraouf Aïdi et Fakheur Aïdi en la ramenant à deux ans et la peine de quatre ans de Mahmoud Farah en la ramenant à un an avec sursis. • Vendredi 26 novembre 2010, la treizième chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis présidée par le juge Tahar Yafreni, a examiné l’affaire n°15622 dans laquelle sont déférés Ahmed Ben Ali Ben Hassen Ben Ahmed, né le 5 mai 1983, Choukri Ben Abdelhamid Ben Mohammed Jemmali, né le 10 septembre 1979, Hamza Ben Hédi Ben Brahim Nefla, né le 28 octobre 1984, en état d’arrestation, pour adhésion à une organisation et à une entente en relation avec les infractions terroristes, collecte de fonds destinés à financer des personnes et des activités en relation avec les infractions terroristes. Les jeunes déférés ont nié lors de leur interrogatoire ce qui leur était imputé. Puis leurs avocats ont plaidé et ont demandé à ce que leurs clients soient innocentés […] a l’issue des plaidoiries la séance a été levée pour les délibérations et le prononcé du jugement. La majorité des jeunes déférés dans cette affaire habitent dans la région de Saouassi. • Vendredi 26 novembre 2010, Mohammed Debbar, Choukri Koui, Naoufel Dhifallah, Mokhtar Mtiar et Jamel Ourchfani ont été déférés en liberté devant la quinzième chambre correctionnelle de la Cour d’Appel de Tunis dans l’affaire 8990/2010 pour non révélation aux autorités spécialisées d’infractions terroristes et tenue de réunions non autorisées. La Cour a décidé de reporter l’affaire au 24 décembre 2010 à la demande de la Commission de la défense composée de Maîtres Samir Ben Amor et Jamel Mares. Les jeunes déférés dans cette affaire habitent à Ben Gardane. Pour la commission de suivi des procès politiques

Le secrétaire général Maître Samir Ben Amor (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  


Tunisia sees GDP growth rising to 5.4 pct in 2011


Reuters Sat Nov 27, 2010 2:42pm GMT TUNIS (Reuters) – Tunisia aims to achieve 5.4 percent economic growth in 2011, up from a projected 3.7 percent in 2010, restoring growth to levels before the global financial crisis, its prime minister said on Saturday. « Tunisia aims to restore average growth to the level it was at before the financial crisis, » Mohammed Ghannouchi told parliament during a presentation of the 2011 draft budget. « We will seek to accelerate the pace of reform in all areas and further diversify sources of growth, » he added.

Maghreb: très faible présence des femmes dans la direction des syndicats


AFP le 26 novembre 2010 HAMMAMET — Des syndicalistes femmes d’Algérie, du Maroc et de Tunisie se sont réunies vendredi à Hammamet (60 km de Tunis) pour mettre en place un réseau régional qui leur permettrait de remédier à une présence quasi nulle dans les postes de décision. Cette réunion-atelier de deux jours a lieu à l’initiative de l’Institut de recherches et de formation de l’ONU pour la promotion des femmes (Instraw) en collaboration avec un centre de la femme arabe (Cawtar). Elle fait suite à une première rencontre en 2009 au Maroc, dans le cadre d’un projet lancé en 2008 ayant pour objectif de promouvoir l’accès des femmes aux postes de décision en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Une dernière réunion se tiendra en Algérie pour finaliser le programme dit de « renforcement du leadership féminin » financé par le gouvernement espagnol, ont indiqué les organisateurs. Selon un état des lieux établi par un comité féminin de la centrale syndicale tunisienne (UGTT), il reste beaucoup à faire en matière d’égalité entre hommes et femmes dans le monde du travail et surtout au sein des centrales syndicales. Malgré des avancées dans les nombres d’adhésions des femmes, celles-ci sont restées « quasi absentes » au sommet de la hiérarchie syndicale, affirme la Tunisienne Radhia BelHadj Zekri dans un rapport « femmes et syndicats dans les pays du sud de la Méditerranée. Son constat de « très faible représentation » dans les postes de décision et de gestion concerne les trois pays du Maghreb, où aucune femme élue n?a jamais occupé la fonction de secrétaire générale, y compris dans les secteurs à forte participation féminine (éducation, santé, textile). En Algérie, l?Union générale du travail (UGTA) ne compte que 5% de femmes parmi ses élus. Quinze d’entre elles ont accédé à la commission exécutive en 2008. Paradoxalement, en Tunisie, pays où le statut juridique des femmes est très avancé, aucune femme n’a jamais siégé au sein de la direction syndicale. Au Maroc, les femmes forment 12%. du nombre total des syndicalistes, une présence concentrée dans les services, alors qu’un seul siège est occupé par une femme à l’exécutif de l?Union marocaine du Travail, selon le rapport établi en 2009.


 En Tunisie, 44% des jeunes rêvent d’émigrer


Selon une étude réalisée par l’institut Gallup auprès des jeunes dans le monde arabe, 44% des jeunes Tunisiens aimeraient s’installer définitivement dans un autre pays s’ils en avaient la possibilité.   L’étude intitulée ‘‘The Silatech Index: Voices of Young Arabs’’ (L’indice Silatech: La voix des jeunes arabes), basée sur un sondage Gallup réalisé auprès d’un échantillon de jeunes des deux sexes dans les 22 pays membres de la Ligue des États arabes, affirme, par ailleurs, que «30% des jeunes arabes affirment vouloir émigrer vers un autre pays s’ils en avaient la possibilité.» Les Tunisiens au-dessus de la moyenne régionale La moyenne pondérée des jeunes Tunisiens désirant émigrer est donc largement au-dessus de la moyenne régionale. L’enquête affirme également que les pays qui risquent de perdre le plus grand pourcentage de jeunes – si ces derniers mettaient leur désir de partir à exécution – se trouvent tous en Afrique. En effet, les jeunes qui affirment vouloir se réinstaller de manière permanente dans un autre pays représentent près de 6 jeunes sur 10 aux Comores (58%), plus de 5 sur 10 dans la région du Somaliland (52%), plus de 4 sur 10 en Mauritanie (42%) et en Tunisie (44%), près de 4 sur 10 au Soudan (39%), en Libye (37%) et au Maroc (37%), plus de 3 sur 10 au Liban (36%), en Jordanie (35%), Yémen (33%), Algérie (32%), Territoires palestiniens (32%) et à Djibouti (31%), près de 3 sur 10 en Syrie (29%), 2 sur 10 en Egypte (20%), et près de 2 sur 10 en Irak (18%). A l’autre bout du classement, on retrouve les pays du Golfe, qui affichent les taux les plus faibles de jeunes désirant émigrer: les Emirats arabes unis (2%), le Koweït (2%), Bahreïn (4%) et l’Arabie Saoudite (7%). Ces pays sont les moins susceptibles de perdre leurs jeunes, ces derniers étant les moins tentés, dans la région, par l’émigration. Les destinations préférées L’étude montre aussi que les candidats à l’émigration parmi les jeunes arabes ont tendance à vouloir se déplacer à l’intérieur de la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena, 38%) ou vers les régions voisines, notamment l’Union européenne (38%), mais aussi vers les Etats-Unis et le Canada (18%) et vers d’autres destinations (6%). Parmi les jeunes arabes candidats à l’émigration, 15% souhaitent aller en Arabie saoudite, 14% aux Etats-Unis, 11% en France, 10% aux Emirats arabes unis, 6% au Royaume-Uni et 5% et Italie, affirme aussi le rapport Silatech. (Source: Kapitalis Le 27 novembre 2010) Lienhttp://www.kapitalis.com/proximite/53-societe/1838-en-tunisie-44-des-jeunes-revent-demigrer.htm  


Les graffitis, un moyen d’expression très prisé par les jeunes de Tunisie


Des slogans de football aux images d’amour et d’affection, une grande variété de messages trouvent leur place sur les murs de Tunisie. Des personnes d’âges et de classes sociales divers consacrent leurs efforts et leur argent à faire des murs de Tunis une mosaïque de lettres et de chiffres, qui ne sont compréhensibles que par leurs pairs. « Je trouve un espace où je peux faire évoluer mes lignes noires, loin des yeux des censeurs, pour écrire ce que je veux », explique Semer Idoudi, un étudiant de 20 ans. Il reconnaît que des courses-poursuites ont parfois lieu entre ses amis et les agents municipaux ou les propriétaires de magasins dont les murs sont recouverts de graffitis qui, parfois, peuvent offenser la morale publique. Contrairement à Idoudi, qui aime dessiner des scènes de nu, Faicel Hawet a choisi de supporter son équipe sportive à sa propre manière. « Le nom du club doit être gravé dans l’esprit de chacun, supporters comme adversaires », explique-t-il. « Comment puis-je rester les bras croisés alors que mon club se fait humilier sur les murs des ennemis ? », interroge Heni el Basli, 18 ans, avec un air de défi. « Dans ce cas, l’argent est alors sans importance. Nous devons être très bons dans nos réponses. » Le prix d’une boîte de peinture que les jeunes utilisent est d’environ 5 dinars, et el Basli doit acheter l’équivalent de quatre boîtes par mois. Les murs affichent des messages à la gloire des équipes sportives et des portraits de stars nationales du football. Certains supporters adoptent les noms de prédateurs, à l’instar des supporters du CA Bizertin qui se font appeler « les Requins ». D’autres jeunes tracent le nom de leur petite amie, des anges ou des symboles de paix. Selon le professeur de sociologie Laroussi Amri, le phénomène des graffitis existe dans presque tous les pays du monde. Dans la plupart des cas, il constitue une sorte de rébellion contre la tendance dominante. « C’est un outil d’expression d’opinions qui ne sont pas encore acceptées par la société ou la famille, et qui sont en général cachées ou illicites », explique-t-il. « Les jeunes sont tentés par l’interdit et cherchent à le montrer dans les espaces publics, les gares ou sur les murs des toilettes publiques. » Amri demande aux sociologues d’accorder de l’attention à ce phénomène, pour mieux connaître les aspects cachés de la société « dans toutes ses composantes, négatives et positives ». Il explique que ce qui est considéré aujourd’hui comme légalement ou socialement interdit pourrait bien ne plus l’être demain. Pour sa part, l’artiste et critique Omar Guedamsi a expliqué à Magharebia que dans de nombreux pays occidentaux, les graffitis sont devenus un art à part entière. Mais qu’en Tunisie, il leur reste à devenir une forme artistique. « Ils se limitent à des messages d’amour, aux initiales des bien-aimées, et à l’admiration pour une équipe sportive. Ils n’expriment que rarement des positions politiques ou sociales sur certains sujets. Ils ne sont donc pour l’essentiel que des messages sans contenu réel. Mais ils pourraient le devenir au fil du temps », ajoute-t-il. Le sociologue Sami Naser souligne quant à lui la nécessité d’étudier le phénomène des graffitis ainsi que « les indications morales et symboliques qu’ils renferment ». « Ils nous permettent de connaître les traits de caractère les plus importants et les aspirations de la jeunesse, et d’analyser les raisons sous-jacentes à cette véritable explosion des graffitis », explique-t-il. La plupart des dessins se retrouvent sur les murs des collèges et des lycées, des institutions, des arrêts de bus et à l’intérieur des bus. Selon Naser, ces messages révèlent la signification de l’identité et de l’appartenance à un club sportif, avec des slogans du type « Club Africain ya dawla! » (Ô pays, Club Africain !). Ils peuvent également contenir des attaques verbales contre des rivaux ou dépeindre des émotions, comme ces dessins d’un coeur triste qui saigne, avec les initiales de l’être cher. « Les adolescents ont habituellement recours à cette forme d’expression lorsqu’ils ne disposent pas des moyens de transmettre leurs sentiments et leurs émotions au travers des autres formes de médias. En exerçant le rôle d’auto-censeurs, et par crainte de punitions, certains utilisent des espaces « privés », comme les toilettes des écoles, pour exprimer librement leurs émotions et leurs sentiments par les habituelles phrases populaires », (Source : « Magharebia » le 24-11-2010) Lien :http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/fr/features/awi/features/2010/11/24/feature-01  

 

Opposition parties entice Tunisian youths


An increasing number of Tunisians prefer opposition parties to the ruling bloc. Some, however, view it as an opportunity to satisfy their ambitions and achieve leadership roles rather than channel their political persuasions. « Maybe the concept of struggle for principles has lost its meaning in some parties and is overshadowed by the idea of struggle for personal interest rather than the public interest, according to the saying « the ends justify the means ». This is what made me sceptical of the work of parties and reluctant to adhere to them, » said Maher Missaoui. He added that the enrolment of more than two million people in the ruling party made young people turn to opposition movements « for possibly winning leadership positions within the party or outside of it as soon as possible ». According to opposition Unionist Party MP Abdel Salam Bouaicha, « joining the parties for personal purposes is a common practice, especially as the expediency mentality became paramount in the Tunisian society ». « Personal interest has overshadowed the public interest, » he said. « The political scene in Tunisia and especially the opposition parties need those who give them, not those who take from them to satisfy narrow personal interests, to avoid turning them into a bridge to ensure their selfish interests, » Bouaicha concluded. Mohamed Sfina, a member of the People’s Unity Party, told Magharebia that « the length of the queue to achieve personal ambitions within the ruling party, given the number of its supporters, made some young people switch to the opposition parties in order to ensure access to important positions in a pragmatic view that is considered negative and destructive for the integrity of good political work ». Walid, another opposition party member, countered this assumption by saying that the « pragmatic mentality of young people is not always negative, but can sometimes be positive ». « It is natural for any man to follow this perspective to be successful in his own party and thus achieve his political ambitions, » he said. « The pressure on the ruling party in terms of quantity is a positive point in favour of other parties. Therefore, we should encourage ambition and not greed; it is the right of any man engaged in political parties, especially the opposition parties, » he maintained. According to Renewal Movement member Aymen Rezgui, young people have nothing to win from joining opposition blocs. « The political scene in Tunisia is known to be almost entirely controlled by the ruling party in all the institutions of the state. So whoever enters politics for personal benefit will not find it within the opposition parties. The new rich, who suddenly jumped to the top of the economic pyramid, are engaged in the ruling party or close to the spheres of influence, which distorted the image of politics and made young non-politicised people enter the world of politics for personal interest. » « As for political ambition, it is the right of every citizen and every politically conscious man who attempts to find a political framework which will host his ideas and put forward his projects and direct them to the public opinion. But the work remains difficult at this juncture, characterised by the reluctance of youth to take action and develop an interest in public affairs, and the contamination that hit the political scene by the spread of cronyism at the expense of values and political struggle, » he said. (Source: Maghrebia le 25 novembre 2010) lien:http://www.magharebia.com/cocoon/awi/xhtml1/en_GB/features/awi/features/2010/11/25/feature-01  


 Une tunisienne torturée par son mari français  


Sarah B. raconte son histoire dans son livre « Et pourtant je l’aimais Un livre vient de paraitre ayant pour titre Et pourtant je l’aimais. C’est l’histoire d’une femme tunisienne de Bizerte, fille d’un ingénieur et d’une mère au foyer. A 12 ans, elle tombe amoureuse  d’un français. C’était en 1985. La première fois qu’elle l’a vu, il était tout en blanc ; pour elle c’était le coup de foudre. Trois jours plus tard elle se dirige vers lui et le demande en mariage.   Ils commencent alors à sortir ensemble. A la fin de l’été ils se séparent. Fred, l’élu de son cœur, finit par envoyer une lettre à son père pour lui demander la main de sa fille. Choqués, les parents refusent mais Sarah ne renonce pas. Elle décide de rester en contact avec lui en cachette et continue alors une relation par téléphone avec lui en recevant ses coups de fil chez sa cousine.   Cela durera 3 ans jusqu’au jour où il revient à Bizerte mais repart aussitôt à Toulon en France. En un acte de désespoir, brûlée par la passion de l’amour, elle tente de se suicider en ingurgitant des médicaments. La situation était alors critique mais elle évite le pire et échappe à la mort. Encore trois ans en attente de cet homme qui fera tout de son côté pour que la famille de Sarah accepte leur mariage, et il y réussit. Le mariage est enfin célébré et leur bonheur semblait alors accompli… Sauf que Fred était très jaloux. Le jour même, le nouveau mari, voit une vidéo de mariage où Sarah dansait avec son cousin. Cela le rendra fou de jalousie.   La nuit du mariage, Fred refuse de dormir avec sa nouvelle épouse et lui donne un oreiller en lui disant : « Chez moi les filles comme toi elles dorment par terre comme une chienne ». Sarah, subissant cette humiliation de son mari la nuit même de leurs noces, n’a rien pu faire ou dire de peur de la honte. Elle s’est endormie alors sur le sol subissant l’ordre de son époux, l’homme avec qui elle a rêvé de se marier pendant plus de 5 ans, à cause duquel elle a tenté d’en finir avec sa vie et pour qui elle a défié toute sa famille.   Fred repart seul en France pour revenir de temps en temps revoir Sarah, déjà enceinte de sa fille Myriam.  Rien n’allait plus entre eux et les coups avaient commencé à faire partie de la vie de la jeune maman.   Son mari la frappait souvent allant même jusqu’à battre ses parents à elle.  Elle pardonne malgré cela et  repart avec lui à Toulon. Arrivée là-bas, elle découvre qu’il vivait avec ses parents et ses frères alors qu’il lui avait dit qu’il avait une grande maison à lui. Quand le bébé pleurait, Fred  giflait Sarah à cause du bruit.   Elle avait subit pendant 20 ans une violence des plus terribles de la part de son mari. Il la battait avec un bâton et la faisait souffrir avec à chaque fois un nouveau procédé allant même jusqu’à s’amuser à la brûler avec son briquet. Il la faisait croire qu’elle était dans une situation illégale en France et qu’elle ne pouvait quitter la maison. La police finit par arrêter Fred…   Aujourd’hui, Sarah a 36 ans. Son livre, récit de sa vie coécrit avec Christophe Bucard, reporter à Paris Match, vient de paraitre aux éditions Rocher. Elle y raconte son calvaire de femme violentée et torturée pendant plus de 20 ans. N’ayant pu quitter son mari par peur des menaces qu’il lui infligeait, elle avait gardé le silence tout au long de ces années. Après toute cette souffrance, elle avoue, abandonnée à son cœur dont elle n’a nulle emprise,  qu’elle continue quand même à l’aimer. (Source: Tunivisions le 27 novembre 2010) lien: http://www.tunivisions.net/une-tunisienne-torturee-par-son-mari-francais,10804.html  

 

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