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  TUNISNEWS  
  
 9 ème année, N° 3475 du           27.11.2009
 
  
  
    
 
 
     
Amnesty International: Tunisian         journalist jailed after unfair trial         Parti communiste français: TUNISIE: LE PAYS OU LES         PROCES COMME LES ELECTIONS SONT FABRIQUES DE TOUTE PIECE         SNJ- CGT: Communiqué – Liberté pour notre confrère tunisien Ben Brik         OLPEC/IFEX: Le journaliste Taoufik Ben Brik         condamné à six mois de prison ferme         OLPEC/IFEX: Journalist Taoufik Ben Brik sentenced to six months in         prison with no parole         AFP: Ben Brik en prison : Verts, PCF et NPA         dénoncent la « dictature » tunisienne          Le Monde: Le journaliste Taoufik Ben Brik condamné à 6 mois de prison         ferme         L’Express: La guéguerre Tunis-Paris         Le Soir: Le journaliste tunisien Ben Brik condamné à six mois ferme         Moncef MARZOUKI: Ben Brik contre Ben Ali :         l’épingle et la baudruche         Abdel Wahab Hani: L’affaire du Retornado / Aïd Dr Ahmed Eleuch mise en         délibéré pour le 10 décembre          Algérie Focus : Tunisie, du rififi dans le couple         Ben Ali.         Nawaat: D’ici là une pensée pour Khadija         Le Monde: La défaillance de Dubaï ravive la crise         financière         AFP: Les banques font les frais du spectre de faillite à Dubaï         AFP: Crise: à l’ombre des folies architecturales,         les habitants de Dubaï inquiets         AFP: Suisse: une mosquée à minaret victime d’actes de malveillance         Reuters: Vivendi s’intéresse à Orascom Telecom         Algérie – presse         Le Temps: Mezri Haddad nommé ambassadeur de la Tunisie auprès de         l’UNESCO
 
 
 
  
 
Pour les libertés démocratiques           en Tunisie !
 
  
           
          Après 22 ans de pouvoir et la récente mascarade électorale, où Ben Ali           s’est doté d’un cinquième mandat, après la sanglante répression du           mouvement social de Gafsa de l’année dernière, le régime tunisien           s’attaque actuellement aux étudiants en lutte, aux journalistes           indépendants et autres militants.            Ils sont harcelés, tabassés, surveillés ou emprisonnés.            Pourtant le régime tunisien bénéficie du soutien du gouvernement           français, plus intéressé à la défense de ses intérêts de grande           puissance dans la région que par les libertés démocratiques en Tunisie.                       Afin de demander la libération et l’arrêt des poursuites contre les           journalistes et les étudiants,           afin d’exprimer la solidarité avec le peuple tunisien et ses luttes           sociales,           afin de dénoncer le soutien de la France au régime de Ben Ali,            nous appelons à un rassemblement le jour du procès des étudiants           récemment arrêtés.                       RASSEMBLEMENT LUNDI 30 NOVEMBRE à           18 H 30           PLACE DE L’OPERA – LYON 1er                        premiers signataires                       Fédération Syndicale Etudiante,           Ligue des Droits de l’Homme, Nouveau Parti Anticapitaliste,            Observatoire pour la défense des libertés fondamentales en Tunisie,           Union Pour le Communisme,            Comité pour le Respect et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT),                     Fédération pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR),            Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme, attac-Rhône
 
 
 
AMNESTY INTERNATIONAL   
 PRESS RELEASE  
 26         November 2009
  Tunisian journalist jailed after unfair trial
  
 Amnesty International has         condemned the conviction of a dissenting Tunisian journalist who has         been jailed for six months on trumped up charges after an unfair trial.
 Taoufik Ben         Brik, a prominent government critic, was sentenced on Thursday on         charges of committing violence, damaging property, harming public         morality and defamation. 
 “This is a         very disappointing outcome », said Malcolm Smart, Middle East and North         Director at Amnesty International. « Taoufik Ben Brik should not have         been prosecuted, let alone convicted and sentenced to a prison term.”        
 « Taoufik         Ben Brik has been convicted on politically-motivated charges for         exercising his right to freedom of expression, » said Malcolm Smart. “He         is a prisoner of conscience and must be released immediately and         unconditionally.”
 Taoufik Ben         Brik’s lawyers have been prevented from visiting him since his hearing         on 19 November at the Tunis Court of First Instance. 
 His family         were refused permission to visit him on Wednesday – the allotted         visitation day – without explanation.
 On Thursday,         the court delivered its verdict in writing. Taoufik Ben Brik was not         brought to the courthouse. He has 10 days to appeal his conviction.
 Taoufik Ben         Brik denies all the charges against him. He says they have been         manufactured by the Tunisian authorities because of his criticism of the         government. 
 During his         trial, the court failed to allow his defence lawyers an opportunity to         fully present their case or cross-examine prosecution witnesses.
 The court         also appeared to accept as evidence a statement the authorities allege         was freely given by Taoufik Ben Brik in pre-trial detention – but which         he says is false and bears a forgery of his signature. 
 Taoufik Ben         Brik appears to have been convicted on account of his criticism of the         government and opposition to the recent re-election of President Zine El         Abidine Ben Ali.
 The court         hearing took place amid oppressive security conditions. Journalists were         barred and only three members of Taoufik Ben Brik’s family were         permitted to attend. 
 Taoufik Ben         Brik, who suffers from diabetes and a rare hormonal disorder called         Cushing’s Syndrome, for which he needs regular medication, appeared         physically weak and was unable to stand throughout the proceedings.
 Amnesty         International has called on the Tunisian authorities to ensure that         Taoufik Ben Brik has full access to his lawyers and family, and has         reiterated its call for his release.
 “Today’s         verdict raises serious questions about the independence and integrity of         the judicial process in Tunisia, » said Malcolm Smart. « The President now         needs to step in and order Taoufik Ben Brik’s immediate and         unconditional release. He has the power. He should use it. »
 
         
  Parti communiste français
 Communiqué 27 novembre 2009                       
TUNISIE: LE PAYS OU LES PROCES COMME LES           ELECTIONS SONT FABRIQUES DE TOUTE PIECE
           
          La condamnation de Taoufik Ben Brik à 6 mois de prison ferme au cours           d’un procès fabriqué de toute pièce, par une justice aux ordres,           suscite indignation et colère.           Le régime de M. Ben Ali ne cesse de montrer son mépris pour les           libertés et la démocratie et sa volonté de faire taire toute           opposition et toute critique.           La modération scandaleuse des autorités françaises et européennes           devant un tel déni des droits de la personne et de la justice ne fait           qu’ajouter à cette indignation.           Le Parti communiste français réaffirme sa solidarité avec Taoufik Ben           Brik, avec tous les journalistes tunisiens, toutes les victimes de la           répression en Tunisie.
 
 SNJ- CGT 6 COMMUNIQUE TAOUFIK BEN BRIK           CONDAMNE            
COMMUNIQUE           Liberté pour notre confrère tunisien Ben Brik
 
                     Le SNJ-CGT dénonce la scandaleuse condamnation jeudi du journaliste           tunisien Taoufik Ben Brik à six mois de prison ferme, accusé par le           pouvoir de « faits de violence, outrage public aux bonnes mœurs et           dégradation volontaire des biens d’autrui ».                      A la suite d’une plainte d’une « femme d’affaires », notre confrère,           détenu depuis fin octobre, a été condamné lourdement dans cette           affaire qui ressemble à une manipulation grossière.           Une nouvelle fois les autorités tunisiennes ont utilisé des moyens de           basse police pour faire taire ce journaliste et entraver la liberté           d’information dans un pays où les droits de l’homme sont foulés au           pied au quotidien.                      Le SNJ CGT appelle urgemment la France au plus haut niveau à condamner           de tels actes anti démocratiques du régime du président Ben Ali et           exiger la libération immédiate de Taoufik Ben Brik.                      La liberté de la presse est un droit inaliénable. A Tunis comme           ailleurs.                      Montreuil, le 26/11/09         
 OLPEC/IFEX             27 novembre 2009              Alerte             
Le journaliste Taoufik Ben             Brik condamné à six mois de prison ferme
 
             
            Détails de l’incident             Emprisonnement, Sentence             Taoufik Ben Brik, Journaliste                          Disponible en :              English Français              (OLPEC/IFEX) – Tunis le 26 novembre 2009 – Le journaliste et             écrivain Taoufik Ben Brik vient d’être condamné ce jour 26 novembre             à six mois de prison ferme par la chambre correctionnelle du             Tribunal de grande instance de Tunis pour « agression », « détérioration             des biens d’autrui » et « atteinte aux bonnes moeurs » à l’issue d’un             procès inéquitable.                           Contrairement aux usages et en violation du code de procédure pénale,             Taoufik Ben Brik n’a pas été présenté au tribunal et le juge a             prononcé la sentence en son absence. La veille, la femme de Taoufik             Ben Brik, Azza ainsi que sa soeur Saida et ses deux frères Jalal et             Fethi, n’ont pas pu le rencontrer lors de la visite hebdomadaire,             l’administration avait prétendu qu’il « ne souhaite pas les voir ! » ;             trois de ses avocats qui ont tenté de lui rendre visite le jour du             verdict en ont été privés et la direction de la prison de Mornaguia             où il était incarcéré a prétendu qu’il ne s’y trouvait plus sans             donner d’indication sur le lieu où il est actuellement ; tandis que             maitre Abbou a été retenu arbitrairement par la gendarmerie sur             l’autoroute afin de l’empêcher d’arriver jusqu’à la prison. Depuis             le jour de son procès, personne n’a pu voir Taoufik Ben Brik et             personne n’a de ses nouvelles ni du lieu de sa détention, ce qui             constitue un sérieux motif d’inquiétude pour son intégrité physique             et pour sa vie. Sachant que Taoufik Ben Brik souffre d’une maladie             grave (syndrome de Cushing) qui exige un suivi médical permanent.                                      Background                           Rappelons que son procès s’était ouvert le 19 novembre dans un             climat d’état d’urgence qui ne dit pas son nom. Le palais de justice             était quadrillé par un considérable dispositif sécuritaire qui             bloquait tous les accès au tribunal et le comportement hystérique de             la police politique était révélateur du caractère hautement             politique de ce procès que les autorités prétendent de « droit commun ».                                      Expulsion des avocats maghrébins                           Maître Mohamed Idrissi Hassani, du barreau de Casablanca qui avait             été mandaté par le Groupe de travail sur la liberté d’expression en             Afrique du Nord (WGFENA), a été refoulé à son arrivée à l’aéroport             de Tunis Carthage le 18 dans la matinée ; Il en a été de même pour             maître Hocine Zahouane du barreau d’Alger qui avait été refoulé             l’après midi du même jour sans aucune justification. Des avocats             tunisiens constitués n’ont pas pu arriver au Palais de justice :             maitre Houcine Bardi, représentant le CRLDHT, a été bloqué par des             policiers au centre ville et maitre Abdelwahab Maatar a été obligé             de rebrousser chemin sur l’autoroute d’Ennfidha.                           Déni de publicité de l’audience                           La famille de Taoufik, hormis sa femme, son frère Jalel Zoghlami et             sa sœur Saida, a été refoulée du palais de justice. Des observateurs             et des journalistes (dont une équipe de télévision de France 3) ont             été refoulés aux abords du tribunal. Omar Mestiri et Sihem             Bensedrine ont été assignés à résidence par une vingtaine de             policiers qui se sont déployés devant leur domicile, empêchant les             visiteurs de les rencontrer.                           Contexte de terreur générale                           La veille du procès, ses amis qui souhaitaient faire une veillée             auprès de Azza Zarrad, la femme de Taoufik Ben Brik, se sont vus             refuser l’accès de son domicile. Des dizaines de policiers ont             violemment repoussé Radia Nasraoui, Khadija Cherif et plusieurs amis             de Taoufik, ne laissant pénétrer qu’une délégation d’observateurs             français composée notamment d’Hélène Flautre (Vice présidente de la             Délégation pour les relations avec les pays du Maghreb au Parlement             européen ; Jean- François Julliard (secrétaire général de Reporters             sans frontières) et William Bourdon (avocat au barreau de Paris et             président de Sherpa). En rentrant chez elles, Khedija Cherif et             Sihem Bensedrine ont été prises en filature par deux voitures et un             motard qui ont cherché à les terroriser en les braquant à deux             reprises, tentant de les agresser et les empêcher de rejoindre leurs             domiciles.                           Fait surprenant, le matin du 19, les journalistes des trois             hebdomadaires Attariq al Jadid, El maoukek et Mouwatinoun n’ont pas             pu avoir accès à leurs rédactions par un barrage policier             inaccoutumé.                           Déni des droits de la défense                           Ce fut un procès bâclé, sans plaidoiries où le président de la cour,             Fawzi Jebali, avait multiplié les violations des droits de la             défense et privé l’accusé du droit de s’exprimer librement et             d’expliquer à la cour les faits prouvant que cette affaire n’était             qu’un vulgaire montage policier. Il a rejeté toutes les demandes             préalables formulées par les avocats (demande de renvoi de l’affaire             pour prendre connaissance du dossier et surtout les faux aveux et la             fausse signature de Taoufik Ben Brik figurant sur le PV de police             déclarant à la cour qu’il n’a pas signé le procès verbal de son             interrogatoire parce que le chef du poste de police avait refusé de             consigner toutes ses affirmations et notamment le caractère             politique de cette affaire.) ; le président avait dénié au bâtonnier             le droit d’organiser l’ordre des plaidoiries de la soixantaine             d’avocats qui s’étaient constitués pour Taoufik Ben Brik et avait             finalement levé brutalement l’audience.                           Le Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT) et             l’observatoire de la liberté de la presse, d’édition et de création             (OLPEC):                           – condamnent vigoureusement cette sentence qui s’apparente davantage             à une vengeance politique qu’à un procès équitable ;              – exigent la libération immédiate et sans condition de Taoufik Ben             Brik et l’arrêt de toutes les poursuites contre lui ;              – tiennent le président Ben Ali personnellement pour responsable de             toute atteinte à son intégrité physique ou morale et de toute menace             qui pourrait mettre en danger sa vie.          
 
           
                     Alert           OLPEC/IFEX: 
 
Journalist Taoufik Ben Brik           sentenced to six months in prison with no parole
                                 27 November 2009            Incident details           Imprisonment, Sentence           Taoufik Ben Brik, Journalist             
 
          (OLPEC/IFEX) – Writer and journalist Taoufik Ben Brik was sentenced by           a Tunis high court on 26 November 2009 to six months in prison with no           parole on charges of « assault, » « willful destruction of property » and           « breach of public decency » following a highly politicised sham trial,           according to OLPEC.                       Contrary to regular practice and in violation of penal code procedure,           Ben Brik did not appear in court; his sentence was handed down in           absentia. His wife, Azza, sister Saida and brothers Jalal and Fethi           were not allowed to see him when they arrived for their weekly visit;           prison authorities informed them that Ben Brik « did not want to see           them. »                       Three of his lawyers who attempted to visit him the day of his           sentencing were denied access to their client and Mornaguia prison           administration claimed he was no longer there, while declining to           disclose where he had been transferred. Another of his lawyers,           Mohammed Abbou, was arbitrarily detained by police along the road to           the prison, in a clear attempt to prevent him from seeing his client.                                In fact, no one has been able to see the journalist since the verdict           was announced and no one knows where he is being held, which is cause           for serious concern, as he suffers from Cushing’s Syndrome, a chronic           ailment that strips him of all immunity and requires that he be under           medical supervision.                       Ben Brik’s much-publicised trial opened on 19 November in an           atmosphere of an undeclared state of emergency. « The courthouse was           surrounded by a formidable security barrier blocking all entrances and           the hysterical reaction of the political police betrayed the obvious           political character of a trial authorities nonetheless insist on           declaring a matter of ‘common law’, » said OLPEC.                       In addition to Ben Brik’s own defence team, foreign lawyers were           prohibited access to the journalist; in two separate instances,           lawyers from Algeria and Morocco were turned away at Tunis’ Carthage           Airport. Journalists and other observers, including a crew from France           3 television, were also denied access to the court.                       Outside the courthouse, a heavy police presence was felt in a number           of areas. OLPEC Secretary General Sihem Bensedrine and Radio Kalima           director Omar Mestiri were confined to their home by a cordon of about           20 police officers, who also prevented visitors from entering. Family           and friends attempting to visit Ben Brik’s wife on the eve of the           trial were also turned away by police stationed in front of the           journalist’s home.                       OLPEC strongly condemns this sentence and demands Ben Brik’s immediate           and unconditional release and an end to his judicial harassment. The           organisation holds President Ben Ali personally responsible for any           physical or mental abuse the journalist may suffer as well as for           actions placing his life in danger while in state custody.
 
Ben Brik en prison : Verts, PCF           et NPA dénoncent la « dictature » tunisienne
  
          AFP: 27.11.09 | 16h55            Les Verts, le PCF et le NPA ont dénoncé vendredi la « dictature » en           Tunisie après la condamnation jeudi à six mois de prison ferme du           journaliste tunisien Taoufik Ben Brik pour violences sur une femme,           une accusation fabriquée selon ses défenseurs.            La condamnation de Taoufik Ben Brik « nous rappelle qu’une dictature           féroce menée par Ben Ali maintient la Tunisie sous une chape de           plomb », écrivent les Verts dans un communiqué. Le journaliste « paye           aujourd’hui le chèque en blanc qu’a signé la France à Ben Ali, en           fermant constamment les yeux sur l’état réel de la Tunisie ».                                   « Le Quai d’Orsay peut bien tardivement regretter la condamnation de           Ben Brik. Il n’a rien fait pour l’empêcher », selon le parti écologiste.           Dans un autre communiqué, le PCF dénonce « un pays où procès et           élections sont fabriqués de toute pièce » et qui « ne cesse de montrer           son mépris pour les libertés et la démocratie et sa volonté de faire           taire toute opposition et toute critique ».           « La modération scandaleuse des autorités françaises et européennes           devant un tel déni des droits de la personne et de la justice ne fait           qu’ajouter à cette indignation », affirme le PCF.           Le NPA condamne, pour sa part, « la répression, l’arrestration           arbitraire, ce simulacre de procès et la condamnation dont est victime           ce journaliste tunisien ».           Le parti d’Olivier Besancenot « exige sa libération immédiate » et           demande que « le gouvernement français qui a mollement regretté l’issue           du procès prenne ses responsabilités et condamne sans appel le régime           dictatorial en place en Tunisie ».  
 
         
 
Le           journaliste Taoufik Ben Brik condamné à 6 mois de prison ferme
 
           
 La France 
« regrette » la           décision de la justice tunisienne qui, jeudi 26 novembre, a condamné à           six mois de prison ferme le journaliste          
          Taoufik Ben Brik, a indiqué, à Paris, lors d’un point de presse,           le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
 
           
 
 
          Ecroué le 29 octobre, M.          
          Ben Brik, 49 ans, un opposant constant du président Zine El          
          Abidine Ben Ali, avait été inculpé sur la base d’une plainte           déposée par une jeune femme d’affaires. Celle-ci l’accusait d’avoir           volontairement embouti son véhicule dans une rue de Tunis avant de           l’injurier et de la frapper.
          Faisant de son procès une tribune politique, le journaliste – que près           de 50 avocats tunisiens s’étaient offert de défendre bénévolement –           avait affirmé le 19 novembre, à la barre du tribunal, être 
« victime           d’un traquenard » mis en place par la police politique du régime.           Il s’agissait, avait-il poursuivi, de se débarrasser d’un journaliste           dont les articles (très sévères sur le régime du président          
          Ben Ali) étaient publiés dans la presse étrangère, en particulier           française.        
 « Appel au président »
 « Sa condamnation n’a surpris personne. Elle était attendue car           l’indépendance de la justice est un mot vide de sens en Tunisie »,           explique l’un des avocats du journaliste, M
e           Ayachi Hammami.        
 
          La condamnation est un 
« déni de justice », a indiqué de son côté           le défenseur français du journaliste, M
e           William Bourdon, tandis que l’association Reporters sans           frontières parlait de 
« parodie de justice ».        
          Depuis le début de son procès, ni sa famille ni les avocats n’ont eu           de contact avec M. Ben Brik, dont la santé est fragile. A ses proches           et à ses défenseurs qui ont présenté des demandes de visite, les           autorités judiciaires se sont contentées de répondre que le           journaliste souhaitait n’avoir aucun contact avec l’extérieur. « On           ignore dans quel établissement pénitentiaire se trouve Ben Brik. On           nous a simplement annoncé qu’il allait être transféré dans une autre           prison », dit Me Ayachi Hammami.
          Quelques jours après sa réélection triomphale à la tête du pays (89 %           des suffrages), fin octobre, pour un cinquième mandat, le président           Ben Ali avait été interpellé par le journaliste français          
          Jean Daniel. Dans un 
« appel au président » publiée dans le          
           Nouvel Observateur, celui-ci lui avait demandé de 
« suspendre           les menaces qui pèsent (…) 
sur les journalistes tunisiens ».           Le chef de l’Etat avait profité de son discours d’investiture, le 12           novembre, pour répondre. « La justice en Tunisie est indépendante.           Le journaliste auquel il fait allusion est à la disposition des juges           d’instruction. A ce stade, la Constitution ne me permet pas           d’intervenir. » 
          Une phrase qui, aux yeux de certains, pourrait laisser entrevoir une           prochaine grâce présidentielle.
           
 Jean-Pierre Tuquoi
 (Source: « Le Monde » (Quotidien –             Francais) le 27 novembre 2009)
 La             guéguerre Tunis-Paris
  par           Dominique Lagarde
 Furieux des remontrances           de la France sur les droits de l’homme, le régime de Ben Ali exige des           excuses pour la période coloniale.
 Depuis quelques semaines,           les relations entre la France et la Tunisie traversent une zone de           turbulences. Au début, les diatribes du président Zine el-Abidine Ben           Ali contre l' »ingérence » des pays occidentaux en matière de droits de           l’homme n’ont pas inquiété outre mesure le Quai d’Orsay. Mais le           régime tunisien a franchi un pas de plus en instrumentalisant, en           guise de représailles, le débat sur la repentance coloniale. Et ce           terrain-là est forcément glissant, surtout lorsque le quotidien           arabophone le plus lu du pays, Al-Chourouk, s’en empare.
 Pourquoi Ben Ali a-t-il           ainsi pris la mouche? Habitué à toutes les indulgences de la part des           dirigeants français, il a fort mal pris que Bernard Kouchner juge           « inutile » – c’était le 10 novembre – l’arrestation du journaliste           Taoufik Ben Brik. D’autant que la petite phrase, pourtant fort           modérée, du ministre survenait après une déclaration de son           porte-parole faisant état de la « préoccupation » suscitée en France par           la campagne visant l’opposition tunisienne après le scrutin           présidentiel du 25 octobre. Ben Ali a alors annoncé son intention de           saisir l’Union du Maghreb arabe et l’Union africaine, deux           organisations présidées par le colonel libyen Muammar Kadhafi. Lequel           s’est empressé de lui apporter son soutien dans sa « lutte contre la           campagne médiatique menée à son encontre »!
 C’est peu après qu’est           intervenu Ahmed Inoubli, chef d’un groupuscule allié au parti au           pouvoir. Celui-ci publie à Tunis un communiqué demandant à la France           des excuses pour la période coloniale. Une initiative de toute           évidence téléguidée… A Tunis, les défenseurs des droits de l’homme           déplorent l’exploitation démagogique d’un débat qu’ils voudraient voir           abordé en profondeur. Les diplomates français, eux, sont embarrassés.           Et passablement excédés par les manoeuvres tunisiennes.
  (Source : « L’Express »,           (France), le 27 novembre 2009)
 
  
   Le           journaliste tunisien Ben Brik condamné à six mois ferme
           Notre confrère Taoufik Ben Brik, l’un des rares journalistes tunisiens           à oser critiquer le régime de fer du président Ben Ali, a été condamné           ce jeudi à six mois de prison ferme pour des faits de violence sur une           femme qui se seraient passés le 22 octobre dernier. 
 BAUDOUIN LOOS
 Nous étions à           Tunis à l’époque et avions rendus visite le lundi 19 octobre à           Taouffik Ben Brik, une vieille connaissance, un homme original,           désabusé, poète et, surtout, célèbre poil-à-gratter du régime local           qu’il avait défié, en 2000 grâce à une grève de la faim restée dans           les annales. Il nous avait confié ses craintes de subir à nouveau les           foudres des autorités car il s’était remis à répandre des textes sur           internet (le site du Nouvel Observateur, notamment) d’une truculente           virulence.
 Le 22           octobre, il nous avait téléphoné à notre hôtel pour signaler, d’un ton           très inquiet, sa mésaventure : en allant chercher un de ses enfants à           l’école, une dame l’avait apostrophé en hurlant qu’il l’avait           agressée. Il avait immédiatement flairé le coup bas. La convocation           qu’il reçut de la police peu après confirma ses craintes : il fut           arrêté et embastillé le 29 octobre. Un procès expéditif plus tard au           cours duquel il eut juste de temps de dénoncer « un traquenard posé           par la police politique », le voilà donc condamné à six mois par la «           justice » tunisienne connue pour sa totale servilité envers le régime.
 Trois jours           auparavant, soit au lendemain des « élections » tunisiennes, le           président Ben Ali avait menacé les Tunisiens qui contesteraient le           résultat du scrutin (catégorie de nationaux qui englobe naturellement           Ben Brik…). Des déclarations de responsables politiques français,           dont le ministre Bernard Kouchner, en faveur du journaliste n’ont           apparemment abouti qu’à vexer davantage le régime avec le résultat que           l’on sait.
 Problème           additionnel, comme le rappelle Reporters sans frontières, « Taoufik           Ben Brik est atteint du syndrome de Cushing, maladie dégénérative des           défenses immunitaires. Son état de santé nécessite un suivi médical           régulier. Il est indispensable qu’il soit placé dans un endroit propre           et chauffé ».
 La femme du           condamné, consternée, s’est confiée à RSF : « Cette condamnation est           une criminalisation de la dissidence, a dit Azza Zarrad. On           s’attendait à ce que la pression diplomatique joue son rôle. On est           déçu. Jusqu’à quand l’Occident va-t-il applaudir Ben Ali? ». La           question, en effet, n’est pas anecdotique.
            (Source : « Le Soir » (Quotidien – Bruxelles), le 26 novembre 2009)
            Lien:              http://www.lesoir.be/actualite/monde/2009-11-26/le-journaliste-tunisien-ben-brik-condamne-a-six-mois-ferme-740312.shtml  
 
 
 Ben             Brik contre Ben Ali : l’épingle et la baudruche
 Par             Moncef MARZOUKI               Donc il en a pris pour six mois ce Taoufik Ben Brik qui             nous emmerde et Ben Ali avec.              La sentence prononcée par un misérable juge aux ordres répondant au             nom de Faouzi Jbali est supposée punir une agression contre une             femme éplorée, mais tout le monde sait que c’est pour payer la             dernière des nombreuses traites que lui présente régulièrement celui             qu’il a qualifié un jour de dictateur de série B.              La querelle qui dure depuis dix ans entre ces deux là est à la fois             comique par le style et tragique par le contenu.              Il faut bien comprendre le jeu et l’enjeu de cette affaire.              Ben Ali est donc un dictateur de série B.. Lui et ses sbires sont             capables de soutenir sans sourciller que la lune est carrée, qu’il y             a deux soleils dans le ciel ; qu’on skie au Sahara douze mois sur             quatorze, que un et un font racine de quatre et que cela dépend             surtout de la vitesse du vent.              Face à un tel discours, les intellectuels s’étranglent d’indignation,             les politiques se lancent dans d’affreuses démonstrations et de             lourds démentis : Non il n’y pas de miracle économique en Tunisie,             non les droits de l’homme y sont bafoués, non le processus             démocratique est un processus de mise au pas de tout un peuple par             un régime policier et mafieux.              Peu importe au dictateur ce qu’on dit. N’est-il pas au pouvoir             depuis 22 ans ?              Et de reprendre, lui et ses sbires sur le même registre toujours et             encore : Non, il n’y a jamais eu de poissons dans la mer, oui les             Italiens prennent d’assaut les plages tunisiennes pour manger à leur             faim et notre marine ne cesse d’en repêcher au large et de leur             servir des Briks au thon, oui le président a trouvé le boson de             Higgs et a mis fin à la théorie des cordes tout en calculant au             passage l’exacte quantité de CO2 que les USA et la Chine ne doivent             pas dépasser pour que le sable de Douz ne recouvre pas les collines             verdoyantes de Douga et que Sousse ne se retrouve pas sous 10 mètres             d’eau.              Seul Ben Brik a trouvé la parade à ce discours fait d’un mélange             complexe de mépris de l’intelligence des autres, de bêtise, et             surtout d’arrogance.              Au lieu de s’opposer platement à ce verbiage insipide et infantile,             il en fait sa matière première. Au lieu d’en pleurer, il en a fait             rire tous les Tunisiens et leurs amis de par le monde.              Voilà le dictateur devenu personnage comique… personnage de bande             dessinée.              Et voilà les deux hommes, qu’on a de la peine à classer dans la même             espèce zoologique agrippés l’un au cou de l’autre. C’est             l’antagonisme irréductible entre le sérieux emphatique du nouveau             riche et de l’ironie mordante de l’éternel révolté… entre le             sérieux sinistre du fonctionnaire haut gradé qui se veut respectable             et la joyeuse insolence du poète subversif.              Le problème est qu’en défiant le monstre, Taoufik a joué et joue de             sa vie.              L’homme – foi de médecin – est un grand malade et a besoin d’un             traitement substitutif lourd et contraignant, qu’une misérable             infirmerie de prison est incapable d’assurer. S’il mourait durant             ces six mois, la responsabilité n’incomberait pas au dictateur qui             ne souhaite rien de plus , mais à nous tous qui ne nous serions pas             assez mobilisé pour sa libération.                           (Source : « Nouvelobs.com », (France), le 27 novembre 2009)
  
 
  
 
 
L’affaire du      Retornado / Aïd Dr Ahmed Eleuch mise       en délibéré pour le 10 décembre
Par: Abdel Wahab       Hani        En présence de l’intéressé Retornado / Aïd       Dr Ahmed Eleuch, la Cour d’Appel de Tunis vient de décider, ce midi, de       renvoyer à la séance du 10 décembre, le rendu de sa délibération,       concernant l’opposition, d’un vieux jugement, entaché d’irrégularités, prononcé       par contumace, à l’encontre de l’intéressé, dans les années 1990.
         
 La délibération du 10 décembre, jour anniversaire de la         Déclaration universelle des droits de l’homme, est attendue avec grand         d’intérêt par la communauté des Exilés tunisiens dans les quatre coins         du monde, notamment parmi eux les Aïdoun         / Retornads , qui sont décidés à rentrer au pays et qui ont dores         et déjà entamé les démarches administratives auprès de nos autorités         consulaires et diplomatiques à l’étranger, pour l’établissment de leurs documents         nationaux tunisiens, notamment la carte d’identité et le passeport.          
         
 La délibération du 10 décembre coïncide avec le 61e         anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme. Cette         date et ce procès symboliques sont devenus un indicateur de la capacité         de la Nation à tourner la page et à faciliter le retour des        Exilés / Retornados / Aïdoun.
         
 Avant son entrée à Tunis pour les formalités judiciaires         précitées, le Retornado / Aïd Dr         Ahmed Eleuch a donné une interview au groupe        AIDOUN ILA TOUNES / Retornados en Tunisie,         animé, sur le réseau social FaceBook, par notre ami le        Retornado / Aïd Abdel Jelil Saïdi,         avec l’apport ponctuel de l’auteur de ces lignes, le        Retornado / Aïd Abdel Wahab Hani.         
         
 La première partie de cette vidéo, à l’adresse des         Retornaods / Aïdoun et des Autorités, est disponible, sur ledit groupe         et sur le site de partage YouTube. Les 2e, 3e et 4e parties seront mises         en ligne graduellement, en fonction des possibilités humaines et techniques         limitées dont dispose le groupe.  
         
 Une série d’interviews ont été réalisées avec d’autres         Retornados / Aïdoun d’autres sont programmés ou en cours. Elles seront         mises en ligne dans les prochains jours.
         
 La vidéo est consultable sur le lien:
         
 Bonne fête de l’Eïd Al Idh’ha, la fête du sacrifice, pour         tous les Aïdoun / Retornados et         leurs familles, en exil et au pays, ainsi que pour l’ensemble des         tunisiennes et des tunisiens
 ,
 Vive la Tunisie pour tous les tunisiens,  
 Vive la République,
         
         
 Aéroport parisien de Roissy Charles De Gaulle
 26 novembre 2009
 Abdel Wahab Hani
 Tél: +33 (0)6 17 96 00 37
 FaceBook: Abdel Wahab Hani, AIDOUN ILA TOUNES
  
  
  Tunisie, du rififi dans le couple Ben Ali.
         par faycal 
 Sans surprise,         le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali a été réélu pour un 5e         mandat avec 89,62% des suffrages exprimés. Un sacré plébiscité, mais         sans consultation de la plèbe. C’est une pratique courante au Maghreb,         les dés sont pipés et les résultats sont calculés d’avance dans les         officines du pouvoir.
 Le chef d’Etat         tunisien n’a donc pas de soucis à se faire pour les tunisiens, il         s’exprime à leur place sans leur consentement et c’est comme ça depuis         le début. Il s’inquiète plutôt de la réaction de l’élue de son cœur, sa         puissante épouse Leila Ben Ali. La première Dame de Tunisie a son mot à         dire sur les décisions du gouvernement et veut surtout avoir le dernier         mot.
 Depuis quelque         temps un malaise s’installe dans le couple Ben Ali, rapporte un journal         français (1). La raison : le choix du patron de l’Assemblée nationale,         un poste stratégique.
 Lui, veut         maintenir à ce poste l’actuel président de l’Assemblée, Foued Mebazaa,         un fidèle proche, mais affaibli par le poids de l’âge.
 Elle, en         revanche, favorise Hedi Jilani, patrons des patrons tunisiens, un homme         de son clan et beau père de son frère Belhassen.
 Le journal         français s’interroge cependant et se demande s’il ne s’agit pas là d’un         début de guerre de succession ?
 Il révèle, par         ailleurs, que, inquiets des luttes intestines au sein du régime         tunisien, les américains vont dépêcher à Tunis l’un des patrons du         département d’Etat afin de ramener de l’ordre et aplanir les différends         qui traversent le couple présidentiel.
         (1)          Bakchich Hebdo N° 8
         (Source : « Algérie Focus » , le 24 novembre 2009)
         Lien :                 http://www.algerie-focus.com/2009/11/24/tunisie-du-rififi-dans-le-couple-ben-ali/comment-page-1/
 
          
 
 
 
 
 
D’ici là une pensée pour Khadija*
by Fedda
Tunis, le 26 Octobre. Peu après l’annonce officielle des résultats des élections présidentielles. A l’aube, dans le QG du ministère de l’intérieur, la nouvelle mission a déjà été définie. Désormais, chaque agent du SS (Service Secret) connait ses objectifs. Tous les perturbateurs doivent être punis ! La liste est exhaustive.
Dans un décors sombre rappelant l’ère communiste de la guerre froide et reflétant la nature de ce régime paradoxal à la fois si puissant et si faible, on s’active par tous les moyens. Dans tous les étages on parle que de ça. On entends le bruit des dactylos : ce sont les convocations et les procès verbaux. Les téléphones sonnent dans tous les sens, des rires éclatent :
– Oui chef ! Ne vous inquiétez pas ! Tout est en ordre, il est le premier sur la liste. Ce soir, il sera invité chez nous.
– Ce “fils de pute” je le veux en tôle.
– Il le sera !
Tout est minutieusement organisé. Même les dépêches officielles de l’ATP sont déjà préparées et ce, non sans mentionner les célèbres lignes du genre :
“porter atteinte aux intérêts des citoyens et du pays” ou encore “atteinte aux bonnes moeurs”. Les arguments ne manquent pas ! L’essentiel, zéro faute ou presque. Le Big Brother ne tolère pas. Et comment peuvent-ils faire des erreurs alors que c’est monnaie courante chez eux?
De l’autre coté , Khadija, un ange de 10 ans, dormait dans son lit. Son père, s’inquiétait de son sort, il passe la nuit entre la chambre de sa fille et la sienne. Il n’arrête pas de fumer. Lui qui a tant dérangé le pouvoir. Il le sait. En tout cas, il assume. C’est un héros-poète comme il aime bien être appelé. Il sait que cette nuit c’est peut être sa dernière avec Khadija, alors il profite comme il peut. Tantôt il s’évade dans ses infinies pensées essayant de remonter le temps et d’enchaîner les souvenirs. Et puis parfois il s’arrête devant le lit de Khadija. Il l’embrasse sur le front, la caresse. Répétant sans cesse les mêmes gestes de tendresse pour se souvenir…se souvenir de l’odeur de sa peau, de cette petite cicatrice au bas de sa joue, de son inconscience rassurante…
Ce n’est que vers 10h du matin que ça sonne. Un sbire se présente avec une convocation : 16h au poste de police de Bab Bhar. Raison ? Un accrochage de voiture avec une jeune Mademoiselle, “un banal fait divers” comme aime bien le rappeler le ministre des affaires étrangères. Le soir, on lit par voix de presse que le présumais “coupable” est en garde à vue.
L’info est déjà à la Une des agences de presse internationales. La France est préoccupée lit-on sur les sites internet. D’ici là, on croise les doigts et on attend le verdict tout en ayant une pensée pour Khadija.
(Source : nawaat.org (censuré en Tunisie), le 26 novembre 2009)
Mezri Haddad nommé ambassadeur de la Tunisie auprès de l’UNESCO
  M. Mezri Haddad vient d’être nommé ambassadeur de Tunisie auprès de l’UNESCO.   C’est un geste fort car le poste est inoccupé depuis la moitié des années 90.   Le dernier à l’avoir occupé est M. Abdelbaki Hermassi (1992-1996). Et avant   lui c’était le diplomate et l’intellectuel tunisien, feu Hammadi Essid.      Avec la récente élection à la direction générale de l’UNESCO d’Irina Bokova,   qui a été l’ambassadrice de la Bulgarie auprès de cette organisation, la   nomination de Mezri Haddad tombe à point nommé. La nouvelle patronne de   l’UNESCO a bien l’intention de donner une nouvelle impulsion à l’organisation   onusienne. L’une de ses priorités, outre de raffermir l’esprit de l’UNESCO,   c’est le dialogue des civilisations, thème sur lequel Mezri Haddad a beaucoup   travaillé et écrit, notamment dans le cadre de la chaire Ben Ali pour le   dialogue des religions et des civilisations que dirige le professeur Mohamed   Hassine Fantar.   Mezri Haddad est titulaire de deux licences l’une en philosophie l’autre en   sociologie, diplômé aussi d’histoire de l’école doctorale et titulaire d’un   doctorat en philosophie morale et politique de l’université de la Sorbonne M.   Haddad est le seul arabe et musulman a avoir été désigné par le conseil   national des universités française (CNV) de maître de conférence en théologie   catholique.   Un titre précieux au sein d’une UNESCO soucieuse de promouvoir le dialogue des   religions et des civilisations auquel la Tunisie est très attachée.   Néjib SASSI
 (Source: « Le Temps »   (Quotidien – Tunisie) le 21 novenbre 2009)
La défaillance de Dubaï ravive la crise financière
 
Londres Correspondant
L’Histoire repasse volontiers les plats, fussent-ils faisandés. Avec les nouvelles alarmantes sur les finances de l’émirat de Dubaï, beaucoup se demandent si l’on n’est pas en train de revivre la crise de septembre 2008 qui a fait tomber Lehman Brothers.
Le même dévissage des Bourses, les mêmes mensonges, les mêmes aveuglements ont touché au coeur les grandes places financières, sur fond de menace de banqueroute d’un modèle dubaïrote construit sur l’endettement sans limite.
Jeudi 26 novembre, à Paris, Londres, Francfort ou Tokyo, les marchés de dettes se sont affolés et les Bourses ont plongé de plus de 3 % en moyenne – Wall Street, pour sa part, était fermée jeudi, en raison de Thanksgiving. Le mouvement de baisse se poursuivait vendredi dans la matinée. En Asie, la Bourse de Taïpei a fini en baisse de 3,21 %, celle de Sydney a chuté de 2,90 % tandis qu’à Bombay, le marché a ouvert sur un recul de près de 3 %.
Dans les premiers échanges, vendredi matin, Paris dévissait de 1,71 %. Les valeurs financières étaient les plus affectées par ces turbulences, affichant des baisses de plus de 5 %. Alors que les investisseurs étaient convaincus que la crise financière était terminée, la voilà qui redémarre.
Pour se dépêtrer du marécage où patauge son miniroyaume, l’émir, Cheikh Mohammed, va devoir apporter des réponses claires aux questions qui s’imposent sur les motifs de l’implosion de Dubaï Inc.
La rétrogradation, jeudi 26 novembre, par l’agence financière Moody’s, de la notation de six compagnies liées à Dubaï World, au lendemain de l’annonce d’un moratoire de six mois de paiement de la dette du conglomérat, illustre les dysfonctionnements du système économique en place
Pour réaliser ses projets les plus démesurés, le dixième représentant de la dynastie bédouine des Maktoum s’est entouré d’une oligarchie de conseillers, sûrs et dévoués. Mohamed Gergawi, son directeur de cabinet, contrôle Dubaï Holdings, le gérant du coffre-fort de la cité-Etat qui renferme les participations financières et industrielles.
Mohamed Ali Alabar préside le promoteur immobilier Emaar. Enfin, sultan Ben Sulayem est responsable de Dubaï World, conglomérat comprenant ports et zones franches, Nakheel (immobilier) et Istithmar (finance). Tous ont été rétrogradés la semaine dernière au profit de membres du clan Maktoum et de grandes familles marchandes. Mettant ce trio en concurrence, le cheikh, monarque omnipotent à l’autorité tranchante, n’aime pas déléguer, si ce n’est aux membres de sa famille parachutés à d’autres postes clés.
Par ailleurs, le mode opératoire consiste, pour l’émir, à s’approprier à titre personnel les avoirs les plus rémunérateurs, tout en laissant les « actifs toxiques » à l’Etat.
Enfin, à partir de 2004, la politique officielle a favorisé les jeunes cadres locaux, souvent inexpérimentés et peu formés, au détriment des technocrates étrangers qui avaient jusque-là géré Dubaï. « On leur a donné une Rolls et, incapables de la conduire, ils sont allés droit dans le mur », insiste un banquier étranger. Le népotisme a favorisé la corruption et l’affairisme.
Dans cette crise, on retrouve les mêmes coupables que dans la saga Lehman : les grandes banques internationales. Ces établissements de renom ont financé les yeux fermés les projets les plus fous chers à Cheikh Mohamed.
« Les prêteurs étaient persuadés que le boom était éternel et qu’en cas de pépin, l’émir ou son protecteur abou-dhabien paieraient leurs dettes pour ne pas perdre la face, ce qui n’a pas été le cas », souligne un expert de la City. Pourtant, l’absence de note souveraine de l’émirat en tant que tel et le manque de transparence du marché immobilier auraient dû inciter les bailleurs de fonds à la prudence.
Une note publiée jeudi par les analystes de Crédit suisse indique que l’exposition des banques européennes à la dette de l’émirat et aux sociétés qui lui sont rattachées s’élèverait à 13 milliards de dollars (8,7 milliards d’euros). Dans l’hypothèse où Dubaï et ses entités parapubliques feraient défaut sur 50 % de leur dette, la facture se monterait à 5 milliards d’euros pour les banques européennes.
La Banque des règlements internationaux (BRI) évalue pour sa part à 93 milliards de dollars l’exposition des banques européennes aux Emirats arabes unis, dont 11 milliards pour les établissements français (0,1 % de leurs engagements).
Celle des établissements britanniques s’élèverait à 51 milliards de dollars, en particulier HSBC, Royal Bank of Scotland et Barclays, très présents sur place. La banque sino-britannique HSBC serait la banque étrangère la plus exposée dans les Emirats arabes unis, avec des engagements de 11,3 milliards d’euros de prêts à fin 2008.
La baisse de la livre sterling, jeudi, tout comme les reflux, à la Bourse de Londres, des secteurs concernés par les déboires de l’investisseur dubaïrote (automobile, distribution, hôtellerie, BTP), témoignent de la vulnérabilité des entreprises britanniques installées dans l’ex-colonie de la Couronne.
L’autre grand perdant est la finance islamique. Le rééchelonnement par Nakheel du remboursement d’une obligation islamique d’un montant total de 3,5 milliards de dollars souligne le manque de protection des détenteurs de bons du Trésor dits « sukuks ». En faisant appel aux établissements respectant les principes de la charia, Dubaï World, la maison mère, avait voulu élargir sa base d’investisseurs. Le réveil est brutal pour la finance islamique, qui avait été jusque-là épargnée par la crise.
Marc Roche
(Source : « Le Monde » (Quotidien – Franc), le 28 novembre 2009)
 
Les banques font les frais du spectre   de faillite à Dubaï
 
 AFP, le 27 novembre 2009 à 15h03   Par Laurence BENHAMOU      PARIS, 27 nov 2009 (AFP) -Les banques, avec en tête les britanniques HSBC et   Standard Chartered, plus gros créanciers des Emirats arabes unis, évaluaient   vendredi les dégâts face aux déboires financiers de l’émirat de Dubai, qui ont   fait chuter leurs cours depuis mercredi.    L’émirat a demandé mercredi un moratoire de 6 mois pour les 59 milliards de   dollars de dettes de sa holding phare Dubai World. Les analystes   s’inquiétaient moins vendredi pour les finances de Dubaï, qui selon eux pourra   toujours se refinancer auprès son « grand frère » Abou Dhabi, que pour ses   banques créancières, pénalisées par une envolée du coût de l’assurance-crédit   pour l’ensemble de leurs prêts dans les Emirats arabes unis.   En trois jours, ce coût a doublé: assurer 10 millions de dollars de prêt à   Dubaï coûte désormais 674.000 dollars, deux fois plus qu’en début de semaine,   selon le cabinet financier CMA, cité par Dow Jones Newswires. Pour les prêts à   Abou Dhabi aussi le coût de l’assurance-crédit a bondi. Les banques   britanniques sont en première ligne: HSBC est l’établissement étranger le plus   exposé dans les Emirats arabes unis, à hauteur de 11,3 milliards d’euros de   prêts fin 2008, selon l’Association des banques émiraties (EBA), soit un quart   de ses bénéfices prévus pour 2010. Viennent ensuite Standard Chartered, une   autre britannique, avec des prêts de 5,1 milliards d’euros fin 2008, puis   Barclays, engagée à hauteur de 2,3 milliards d’euros, suivis de Royal Bank of   Scotland (1,5 milliard d’euros), Citi (1,9 milliard). Vient ensuite la banque   française la plus impliquée, BNP Paribas, dont les prêts aux Emirats Arabes   Unis atteignent 1,1 milliard d’euros environ fin 2008. Vendredi matin à la   Bourse de Hong Kong, l’action HSBC a perdu 7,59% et Standard Chartered 8,6%.   Dans leur sillage la Bourse de Hong Kong a chuté de près de 5%. Jeudi, la   plupart des grandes banques européennes avaient dégringolé en Bourse de 5 à   7%, comme Barclays (-7,97%) et Deutsche Bank (-6,38%). Mais vendredi sur les   Bourses européennes elles remontaient nettement, preuve que l’émoi   s’atténuait. En mi-journée, RBS regagnait 2,91%, Barclays 2,44% tandis que   HSBC cédait juste 0,57% et Standard Chartered 1,12%. BNP Paribas affichait   +2,21% et Deutsche Bank +2,31%. Parmi les facteurs rassurants, le fait que   pour les crédits accordés spécifiquement à Dubaï et aux holdings contrôlées   par l’émirat (principalement Dubai World et la compagnie immobilière Nakheel),   les banques étrangères sont bien moins impliquées. Globalement, les banques   européennes sont exposées au total à 13 milliards d’euros à Dubaï même, selon   une estimation de Crédit Suisse. Les plus impliquées sont la britannique RBS   (230 millions de dollars), puis Deutsche Bank et Crédit Suisse avec 170   millions chacune, selon JPMorgan. En France, Calyon (Crédit Agricole) s’est   dit exposé à moins de 300 millions d’euros et Natixis (Groupe BPCE) à 35   millions. Interrogée, BNP Paribas n’a pas précisé son exposition à Dubaï même.   Ni HSBC ni Standard Chartered n’ont souhaité faire de commentaires. Au Japon,   Sumitomo Mitsui serait engagée à hauteur de 200 millions de dollars (134   millions d’euros), selon des sources proches du dossier. Et selon les médias,   la deuxième banque nippone Mizuho a prêté 100 millions de dollars.   AFP 
 
 
Crise: à l’ombre des folies   architecturales, les habitants de Dubaï inquiets
 
     AFP, le 27 novembre 2009 à 14h56          Par Acil TABBARA              DUBAI, 27 nov 2009 (AFP) –    e nombreux expatriés de Dubaï ne cachaient pas vendredi leur inquiétude pour   leur avenir, suscitée par l’annonce surprise de des difficultés financières de   l’émirat après des années fastes de mégalomanie architecturale. Dans la   ville-émirat, les rues étaient bondées en ce début de week-end de la fête de   l’Aïd al-Adha avec des animations spéciales dans les centres commerciaux, une   forte fréquentation des lieux publics et une circulation dense. Les   établissements hôteliers ont fait le plein de clients de la région et   d’ailleurs pour le week-end de quatre jours qui a débuté jeudi, au lendemain   de l’annonce d’un moratoire de six mois pour les dettes de Dubai World.   Pourtant le coeur n’y est pas, notamment parmi les expatriés qui constituent   -avec la main d’oeuvre étrangère- plus de 80% des 1,7 million d’habitants   l’Emirat. « La situation était déjà mauvaise et j’ai été licencié cette année   en raison de la crise mais là je pense que je vais commencer à faire mes   valises pour aller chercher du travail ailleurs », déclare Abdel Halim Ahmad,   50 ans, un commercial syrien du secteur du bâtiment. L’onde de choc concernant   ce large conglomérat -présent notamment dans l’immobilier et la gestion des   ports- s’est propagée à travers le monde, les milieux financiers s’inquiétant   pour la filiale immobilière Nakheel dont une dette de 3,5 milliards de dollars   arrivait à maturité le 14 décembre. L’annonce brutale -pourtant précédée par   de nombreuses assurances officielles sur la solidité de l’économie locale- est   mal digérée par les expatriés. « Les mégaprojets ne seront plus financés même   si le gouvernement de Dubaï, grâce à ses revenus propres, ne sera pas affecté   en définitive », estime M. Ahmad. Les projets pharaoniques se sont succédés ces   dernières années: Burj Dubai, la plus haute tour au monde avec plus de 800   mètres, construction de trois îles artificielles en forme de palmier, plus   grande station de ski couverte au monde… La réouverture lundi de la Bourse   de Dubai est redoutée. Rami Nasser, un directeur commercial libanais de 46   ans, craint de voir la situation « empirer pour la Bourse » mais aussi   « l’immobilier et les affaires ». La Bourse de Dubaï avait cédé 67% en 2008,   sous l’effet de la crise et plus particulièrement de l’effondrement de   l’immobilier, moteur du développement de Dubaï. Les marchés asiatiques et   européens ont mal réagi à la demande de Dubaï, certains chutant lourdement   comme Hong Kong qui a perdu près de 5% vendredi. « Dubaï s’est employé pendant   des années à devenir un centre financier mais je ne suis pas sûr qu’il va   retrouver sa réputation et sa stabilité. Peut être que les grosses compagnies   vont partir maintenant », dit M. Nasser. « Le boom a été trop rapide et sans   planification réelle et la contraction a été sévère et rapide », explique   l’Anglaise Dawn Evens, à propos du secteur immobilier de Dubaï.   Professionnelle du secteur, elle a perdu son emploi il y a huit mois. « Un pays   ne peut pas compter seulement sur l’immobilier », dit-elle à propos des   mégaprojets, encore annoncés à coups de dizaines de milliards de dollars par   Dubaï juste avant le début de la crise l’automne dernier. « Je pense que les   mois à venir seront très difficiles », estime Julien Daim, 46 ans, un homme   d’affaires européen se disant heureux pour une seule chose « les prix de   l’immobilier vont encore baisser ». Après avoir quadruplé en quelques années,   les prix de l’immobilier ont dégringolé de 50% depuis le début de la crise   financière et de nombreux projets ont été remisés dans les tiroirs.
     
 
Suisse: une mosquée à minaret victime     d’actes de malveillance
 
    AFP, le 26 novembre 2009 à 17h55     GENÈVE, 26 nov 2009 (AFP) – Une mosquée de Genève, l’une des quatre en     Suisse à être dotée d’un minaret, a été visée récemment à trois reprises par     des actes malveillants alors que les Suisses doivent décider dimanche par     référendum s’ils interdisent la construction de minarets.     Des inconnus ont maculé jeudi de peinture rose la pierre sur laquelle une     inscription signale en arabe et en français l’entrée de la mosquée et du     Centre culturel islamique, dans le quartier genevois du Petit Saconnex, a     indiqué l’imam Youssef Ibram à l’agence de presse suisse ATS.     Cet acte de vandalisme a été commis peu avant 7h00 alors que l’agent de     sécurité était à la prière, a précisé l’imam.     Le vigile avait été engagé à la suite du caillassage de la mosquée du Centre     culturel islamique à la mi-novembre. Au début du mois, les responsables de     la mosquée avaient déjà déposé une plainte à la suite d’un faux appel à la     prière par un groupuscule d’extrême-droite.     Pour l’imam de la mosquée genevoise, il ne fait aucun doute que ces actes de     malveillance sont liés à la campagne de la droite populiste visant à     interdire la construction de minarets sur le territoire helvétique : « On     récolte la tempête », a-t-il commenté.     La campagne pour le référendum de dimanche a été marquée par une polémique     soulevée par une affiche des partisans de l’interdiction représentant une     femme complètement voilée devant le drapeau suisse couvert de minarets, dont     la silhouette stylisée évoque des missiles.     Cette image « attise la haine », a dénoncé la Commission fédérale contre le     racisme (CFR), un organisme public consultatif, tandis que le Comité des     droits de l’homme de l’ONU s’est inquiété de cette campagne d' »affiches     sinistres ».
 
     
 
Vivendi s’intéresse à Orascom Telecom     Algérie – presse
   
         PARIS, 27 novembre (Reuters) -Vivendi (VIV.PA: Cotation) envisage un rachat     d’Orascom Telecom (ORTE.CA: Cotation) Algérie dans le cadre d’une alliance     avec le groupe algérien Cevital, écrit vendredi La Tribune.     Un membre du conseil d’administration du premier groupe européen de médias     et de divertissement, Mehdi Dazi, d’origine algérienne a rencontré samedi     dernier à Alger Issad Rebrab, patron du groupe privé algérien qui détient 3%     d’Orascom Telecom Algérie, explique le quotidien économique.     Personne n’était immédiatement disponible chez Vivendi pour commenter     l’information. L’Etat algérien, qui s’est octroyé en 2008 un droit de     préemption sur les cessions d’actifs sur son territoire, est favorable au     scénario d’un rachat d’Orascom Telecom Algérie par un opérateur étranger en     association avec des acteurs locaux, ajoute le quotidien.     L’opérateur devra être détenue à 51% par des Algériens selon la législation     en vigueur, ajoute-t-il.     Le milliardaire égyptien Naguib Sawiris chercherait à vendre sa filiale en     Algérie où ses relations avec le gouvernement se sont tendues depuis la     cession en 2008 de deux cimenteries algériennes au français Lafarge     (LAFP.PA: Cotation), poursuit le quotidien.     Naguib Sawiris a toutefois démenti dans un entretien publié jeudi à La     Tribune toute intention de quitter l’Algérie en vendant Orascom Telecom     Algérie, qui commercialise ses services de téléphonie mobile sous la marque     Djezzy, rappelant que Vivendi avait déjà manifesté son intérêt.     Le groupe a annoncé le 18 novembre que le fisc algérien lui réclamait pour     596,6 millions de dollars de taxes et pénalités, en précisant son intention     de contester cette décision.     Naguib Sawiris, qui cherche à renforcer son groupe en Europe, a par ailleurs     manifesté dans le même entretien son intérêt pour Bouygues Telecom (BOUY.PA:     Cotation), tout en précisant de pas mener de discussions avec celui-ci.