Liberté et Equité: harcèlement de Achref Ben Slimane, un lycéen originaire de Bizerte Ahmed Nejib Chebbi: DECLARATION AFP: Tunisie: un candidat à la présidence dénonce une réforme visant à l’écarter AFP: Otages autrichiens: recherche d' »un contact sécurisé » avec les ravisseurs Bakchich: Tunisie : les bonnes affaires immobilières du « beauf » de Ben Ali Abdo Maalaoui:Le groupe italien Preatoni veut blanchir son argent en Tunisie, en Inde et Latvia ? Le Temps : Les jeunes, « la Tunisie d’aujourd’hui et demain »…Sans tabous et en toute liberté Le Temps: Africains et Européens se font opérer et soigner chez nous….Le savoir-faire médical tunisien s’exporte bien AFP: Un an après l’accord d’Agadir, les pays membres veulent exporter en commun AP: Egypte: la « crise du pain » facteur d’instabilité politique AFP: Turquie – L’opposition nationaliste veut éviter un référendum
Sauvez la vie du prisonnier politique et ingénieur Ridha Boukadi Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : Liberte_équite@yahoo.fr
Harcèlement de Achref Ben Slimane, un lycéen originaire de Bizerte
Tunis, le 24 mars 2008 Achref Ben Slimane, un lycéen originaire de Bizerte, a été interpellé aujourd’hui, lundi 24 mars 2008, par le district de la Sûreté de Bizerte. Il a subi des coups et des violences extrêmes ainsi qu’un harcèlement qui a commencé à cinq heures de l’après midi; on a menacé de l‘emprisonner s‘il ne collaborait pas. Ce lycéen, âgé de 17 ans avait déjà été interpellé à plusieurs reprises. Pour le bureau exécutif de l’organisation Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version originale, LT)
Sauvez la vie du prisonnier politique et ingénieur Ridha Boukadi Liberté pour Slim Boukhdhir, la plume libre Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001 Tunis Tel/fax: 71 340 860 Email : Liberte_équite@yahoo.fr
Tunis, le 25 mars 2008 Chedli Mahfoudh, un ex prisonnier politique, a été convoqué aujourd’hui, mardi 25 mars 2008 par le district de la Sûreté de Sijoumi ; on lui a demandé des explications sur ses sources de revenus. D’après ses dires, il a été humilié et insulté par l’un des agents du district uniquement pour avoir reproché aux agents qui étaient venus le convoquer à la maison d’avoir fait peur à sa famille alors qu’il était soumis au contrôle administratif et qu’il signe au poste de police. […] Pour le bureau exécutif de l’organisation Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Ahmed Nejib CHEBBI 2009
DECLARATION
Le Président de la République a présenté, vendredi 20 mars, un projet de réforme constitutionnelle modifiant les conditions de participation aux prochaines élections présidentielles. En vertu de cet amendement, les premiers responsables des partis politiques seraient autorisés à présenter leur candidature aux présidentielles de 2009, à la double condition, toutefois, qu’ils soient élus à leur fonction et qu’ils aient exercé cette fonction durant deux années consécutives au jour du dépôt de leur candidature. Ce projet est censé assouplir les conditions de participation aux prochaines élections présidentielles puisqu’il abolit la discrimination entre partis cooptés au parlement et ceux qui ne le sont pas, et réduit d’autre part de cinq à deux ans la période d’ancienneté requise à la tête d’un parti.
En fait il n’en est rien.
Par des entourloupettes, ce projet essaie d’éliminer le seul candidat en lice, investi par la plus haute instance du PDP et soutenu par une coalition de personnalités démocratiques. Il exclut en outre le chef du FDLT de la compétition nationale et dénie au mouvement Ettajdid le droit de désigner librement son propre candidat. Le Président Ben Ali, candidat présumé à sa propre succession, s’arroge ainsi péremptoirement le droit de choisir ses propres concurrents parmi la classe politique. Il limite la participation aux présidentielles à certains des partis reconnus et désigne parmi ceux-ci son propre concurrent. Ce projet prélude des conditions dans lesquelles se dérouleront les prochaines élections, en matière de liberté d’expression, de presse, d’association et de réunion. Il laisse présager aussi la prédisposition du pouvoir à confier le contrôle de ces élections à une autorité indépendante.
Ce projet d’amendement constitutionnel est le troisième du genre, il fait suite à ceux de 1999 et de 2004. Cette succession constitue en elle-même la preuve de l’inadéquation du système électoral en vigueur. Le caractère transitoire et exceptionnel de ces amendements met à nu par ailleurs l’absence de volonté à doter le pays d’un système stable, répondant durablement aux impératifs de participation et de légitimité politiques.
Dans sa quête d’un pluralisme de façade, le pouvoir a été amené à triturer la constitution trois fois consécutives au cours des dix dernières années. Dans ce but il a recouru, à l’occasion de chaque consultation populaire, à des stratagèmes de nature à m’exclure personnellement du jeu électoral. Il l’a fait en 1999 et en 2004 en frappant le PDP d’exclusion sous le prétexte fallacieux qu’il n’était pas représenté au parlement. Aujourd’hui que le PDP est devenu un terme incontournable de l’équation politique, il feint de lui ouvrir la porte pour tenter de lui imposer un diktat, bafouant ainsi les décisions souveraines de ses instances représentatives qui m’ont porté, le 13 février dernier, candidat aux prochaines présidentielles.
Il n’y a à cela, contrairement aux apparences, aucune raison personnelle. Ces artifices constituent, en fait, un style de gouvernement: déjà entre 1987 et 1989, Habbib Achour, Ahmed Mestiri et Ahmed Ben Salah ont été amenés tour à tour à se retirer de la vie publique sous la pression, prélude vers la mise au pas voire l’élimination de leurs organisations syndicales ou politiques. Moncef Marzouki, Mohammed Moada et Bechir Essid ont fait l’objet, dans les années 1990-2000, des mêmes mesures d’ostracisme et ont connu diverses destinées. En s’attaquant aux symboles de la vie politique et associative le pouvoir a réussi à installer dans le pays un vide politique durant vingt longues années.
Par ce nouveau projet d’amendement constitutionnel, il souhaite perpétuer ce vide et briser l’élan de ma campagne pour une alternative démocratique en 2009 . En cinq semaines, depuis l’annonce de ma candidature, des réunions publiques ont pu se tenir dans six chefs lieux de gouvernorats : Sfax, Bizerte, Gafsa, Kasserine, Nefta et Sidi Bouzid. Plusieurs centaines de citoyens ont pris part à ces réunions. Une newsletter et un site, rapidement censuré d’ailleurs, ont été lancés. Le journal El Mawqif qui s’est fait l’écho de cette campagne a fait l’objet de graves mesures de saisie de ses numéros dans les kiosques. Les chaînes de télévision par satellite, arabes et francophones, ont relayé l’information. La poussée de cet élan a suscité les craintes du pouvoir qui tente aujourd’hui, au moyen de ce projet de révision constitutionnelle, de m’écarter de la prochaine échéance électorale. Il souhaite aussi, par cette manœuvre, semer la division au sein du PDP et des signataires de « l’Appel pour une alternative démocratique en 2009 ».
Il n’en sera rien.
Les instances dirigeantes du PDP, ses militants de base et les signataires de l’Appel ont réagi instantanément par le rejet de cette manœuvre et la défense de leur autonomie de décision. Des personnalités démocratiques qui ne se s’étaient pas associées, jusqu’à ce jour, à l’Appel m’ont appelé pour me dire leur soutien et leur détermination à mener en commun une lutte de longue haleine à fin de défendre le droit du peuple tunisien à des élections libres et sincères.
Face à ces mesures dilatoires du régime, je propose l’adoption d’une réforme constitutionnelle permettant à toute personnalité tunisienne de se porter candidat aux élections présidentielles à la condition qu’elle soit parrainée par 7500 citoyens répartis dans dix gouvernorats au moins. Cette proposition s’inspire du système portugais, pays proche de la Tunisie par la géographie et la taille de sa population. Cette proposition équitable, que j’ai formulée dans une lettre ouverte adressée aux parlementaires lors de la révision constitutionnelle de 2002, est toujours actuelle et je la réitère aujourd’hui.
Le projet d’amendement qui nous est présenté a suscité d’ores et déjà une large réprobation parmi l’opinion publique. Il offre à l’opposition démocratique l’occasion de rebondir dans l’unité, de se saisir des 18 mois qui nous séparent de l’échéance de 2009 pour imposer les conditions politiques et légales d’élections libres et sincères. Je saisis cette occasion pour lancer un appel pressant aux indépendants, aux femmes-citoyennes, aux partis légaux et à ceux non encore reconnus à fin qu’ils s’unissent et rejettent d’une même voix le projet de réforme constitutionnel qu’on veut imposer au pays.
Fort du soutien du PDP et des signataires de l’Appel, je continuerai mon combat pour que le peuple tunisien puisse avoir un véritable choix en 2009.
Tunis le 25 mars 2008
Ahmed Nejib Chebbi
Candidat Démocrate aux Elections Présidentielles
Tunisie: un candidat à la présidence dénonce une réforme visant à l’écarter
AFP, le 25 mars 2008 à 18h43
TUNIS – L’opposant tunisien Ahmed Néjib Chebbi, candidat du Parti démocratique progressiste (PDP, légal) à l’élection présidentielle de 2009, a dénoncé mardi une « manœuvre » des autorités visant à empêcher la validation de sa candidature.
« La réforme constitutionnelle modifiant les conditions de candidature à la présidentielle est une manœuvre visant à écarter le seul candidat opposant déclaré », a affirmé M. Chebbi lors d’une conférence de presse.
Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali avait annoncé vendredi un amendement de la constitution qui permet, à titre exceptionnel pour la prochaine présidentielle, aux premiers responsables des partis d’opposition légaux élus depuis deux ans au moins de déposer leurs candidatures à la présidence de la République.
La réforme est destinée à contourner le préalable du parrainage par un certain nombre d’élus. Elle ouvre la voie à tous les partis reconnus y compris le PDP sans pour autant s’appliquer à M. Chebbi, qui avait annoncé mi-février dernier sa candidature à la présidentielle.
Cet avocat âgé de 60 ans avait cédé la présidence de sa formation en décembre 2006 à Mme Maya Jribi et son statut actuel de simple membre du bureau politique ne lui permet pas de postuler légalement.
M. Chebbi a affirmé que le président tunisien s’était ainsi « arrogé péremptoirement le droit de choisir ses propres concurrents ». Il a appelé l’opposition démocratique à rejeter la réforme constitutionnelle, en fustigeant une » tentative de priver le peuple tunisien du libre choix de ses dirigeants« .
M. Chebbi avait postulé à la présidentielle de 2004, avant d’y renoncer à défaut de pouvoir contourner une contrainte juridique.
Le code électoral exigeait que le candidat à la présidentielle soit parrainé par trente élus au moins, une condition que M. Chebbi ne peut toujours pas remplir, sa formation n’ayant jamais siégé au parlement.
En 2004, trois candidats d’opposition s’étaient présentés face au président Zine El Abidine Ben Ali, qui avait été réélu avec 94,4% des voix.
Le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD, au pouvoir) multiplie depuis plus d’un an ses appels à M. Ben Ali l’exhortant à être son candidat à la prochaine présidentielle.
AFP
Tunisie : les bonnes affaires immobilières du « beauf » de Ben Ali
Lundi 24 mars Le frère de la vénéneuse Leïla, Première dame de Tunisie, Belhassen Trabelsi, a encore fait de jolies emplettes. Il a mis la main sur un terrain de Sidi Bou Saïd, jadis propriété du Mufti de Tunis, et sur lequel Trabelsi veut bâtir une vilaine bicoque de deux étages. Autre conquête immobilière de cet incorrigible : un jardin public de Tunis où il a fait construire un show room pour les automobiles Ford, dont il est le représentant en Tunisie. Depuis que des Émiratis ont investi dans le secteur, les prix de l’immobilier se sont envolés… Cerise sur le gâteau, Belhassen Trabelsi a également acheté pour la très modique somme de 60 000 dinars un lopin de terre de huit hectares qui se trouve dans une zone classée monument historique par les Nations Unies. Et pas n’importe laquelle puisqu’il s’agit du site archéologique des Citernes de Carthage. Ni d’une ni de deux, Trabelsi a fait déclasser son lopin avec l’approbation du ministère tunisien de la Culture. L’Unesco a eu beau protester, rien n’y a fait : le terrain a été revendu 800 dinars le mètre carré.
(Source: le site « Bakchich » le 24 mars 2008)
Otages autrichiens: recherche d' »un contact sécurisé » avec les ravisseurs
AFP, le 25 mars 2008 à 12h44 BAMAKO, 25 mars 2008 (AFP) – Les négociateurs cherchent un « contact sécurisé » avec les ravisseurs des deux otages autrichiens enlevés le 22 février par la branche d’Al-Qaïda au Maghreb pour « faire avancer les choses », a-t-on appris mardi de source proche du dossier. « Il faut ce contact physique, prolongé et sécurisé, avec les ravisseurs pour faire rapidement avancer les choses, c’est très important, mais pour le moment, il n’existe pas », a précisé cette source sous couvert de l’anonymat. Les ravisseurs et leurs otages se trouveraient dans le nord du Mali mais Bamako n’a jamais confirmé officiellement leur présence. Al-Qaïda au Maghreb a prolongé jusqu’au 6 avril son ultimatum, qui a expiré dimanche à minuit, avait rapporté lundi un groupe américain de surveillance des sites islamistes. Sous le titre « dernier ultimatum », le groupe écrit dans un communiqué que « c’est une prolongation supplémentaire de deux semaines qui expirera dimanche 6 avril 2008 à minuit ». Il avait averti qu’après cette date « l’Autriche, la Tunisie et l’Algérie seront tenues responsables de la vie des otages », a ajouté SITE Intelligence Group. « On sait qu’il est totalement hors de question que des terroristes soient libérés pour que les otages le soient. Il faut donc penser à la deuxième revendication des ravisseurs », a ajouté la source proche du dossier. Dans les milieux proches du dossier, la demande de rançon devient de plus en plus chaque jour « la principale revendication ». Mais « où et comment faire parvenir la rançon aux ravisseurs d’une part et d’autre part où et comment récupérer en toute sécurité les otages? », s’est interrogé une source proche des négociations. Officiellement, les ravisseurs réclament en échange de leurs otages la libération d’islamistes détenus en Algérie et en Tunisie. « Les conditions des moujahidine concernant la libération de certains de nos prisonniers en échange de la libération des otages demeurent les mêmes, sans changement, même si certains journaux, habitués au mensonge, disent autre chose », a encore souligné Al-Qaïda au Maghreb dans son dernier communiqué. Le groupe se référait à une rançon de 5 millions d’euros, que les ravisseurs auraient aussi réclamé pour la libération de leurs otages, selon le quotidien autrichien Kurier. Cette demande de rançon n’a jamais été confirmée par les autorités autrichiennes.
Le Défi de rester transparent ? Le groupe italien Preatoni veut blanchir son argent en Tunisie, en Inde et Latvia ?
Remarque : Pour tester, j’ai envoyé cet article sur tous les quotidiens officiels tunisiens mais aucun n’a osé le diffuser. Alors comment notre gouvernement veut qu’on s’exprime ? Y-a-t-il un guide ? Le gouvernement tunisien vient de m’interdire encore le 15 mars 2008, mon entrée en Tunisie parce que j’ai osé écrire depuis 8 ans sur Tunisnews des vérités vérifiables. On m’a obligé d’attendre la grâce Présidentielle. J’ai protesté en demandant par écrit le soutien de l’opposition qui n’a même pas pris la peine de réagir ? Tant que Tunisnews existe, je continuerai d’écrire par ce que vous êtes la voix des sans voix ? Vous êtes la voix des tunisiens qui veulent s’exprimer, peut importe qu’on soit homme, femme, jeune, vieux, gauchiste, islamiste, khoubziste ou RCDiste ou un opposant « free lance » comme moi ? Alors quoi faire, est-ce qu’on doit fermer « nos gueules » et applaudir que les autres nous volent en plein jour ? Où est-ce qu’on doit réagir pour protéger notre pays des gens malveillants qui veulent nous arnaquer ? Je vous laisse juger ? J’avertis encore le gouvernement tunisien, l’opposition et tous les honnêtes citoyens ! Au début on a annonce que le groupe italien Preatoni va investir 15 milliards dans le tourisme écologique à Sejnane (Bizerte), maintenant on annonce que c’est 22 milliards de $ mais à Tabarka / Ain Drahem, et demain ça va aux Indes, Latvia… Ce n’est pas sérieux ! Il est important que le gouvernement tunisien sache que le Groupe italien Preatoni n’a pas les moyens financiers d’investir 22 milliards. C’est un groupe endetté jusqu’au cou ! Qui ne connaît pas Ernesto Preatoni, président de Domina Hôtel Group qui est associé à la mafia italienne en partenariat avec la mafia nord-américaine des familles Bonano, Cotroni et Consorts, voir le rapport du juge italien Falcone et du juge canadien Malouf. Le Groupe Preatoni est en train de chercher des pays pour pouvoir blanchir leur argent ! J’interpelle les autorités tunisiennes à la vigilance ! Si le groupe italien Preatoni possède 22 milliards, hors de tout doute il ne les investira pas en Tunisie. Une raison de plus, le groupe Preatoni n’investira pas dans le tourisme écologique et certainement pas à Tabarka/Ain Drahem où la situation actuelle du tourisme est en convalescence. Le monde regorge de très grandes opportunités d’affaires internationales. Avec 22 milliards, on peut investir dans un barrage hydroélectrique (énergie) dont l’énergie sera vendue à la société nationale d’électricité (contrat garanti sur une période de 20 ans plus) qui alimentera une mine d’or et une usine de transformation aurifère en Afrique centrale (dont la production sera exportée grâce à un contrat d’achat à long terme garanti par la Banque centrale du Canada ou la Federal Reserve Bank (USA). Il restera encore de l’argent ! Il y a au moins 10 mines d’or à exploiter, dont la phase de l’exploration est faite en République démocratique du Congo, en République du Congo-Brazzaville et au Gabon ! À presque 1000 $ l’once d’or… C’est le projet le plus rentable… Je ne parle pas de diamant, ni de fer, ni de manganèse, ni de cobalt, etc.. Avec 22 milliards, le groupe italien Preatoni peut les investir au Canada dans le secteur de l’immobilier. N’importe quel financier même débutant sait qu’avec 22 milliards, on peut trouver sur le marché financier international du financement pour au minimum 110 milliards (80%) de plus. Alors c’est quoi la vraie histoire ? J’espère qu’Audinet, un excellent e.Bulletin d’affaires tunisien aura le courage de pousser un peu l’enquête financière ? Primo, c’est un bon exercice, secundo ca permet à votre journal de devenir l’unique medium de communication d’affaires crédible en Tunisie. Il faut qu’on arrête de diffuser à ses lecteurs n’importe quoi, aujourd’hui avec Internet, je peux savoir les rapports financiers du groupe italien Preatoni et autres. J’ai écrit cet article par respect et amour à mon pays natal la Tunisie ! Je n’ai pas l’intention d’effrayer les investisseurs étrangers, au contraire, nous voulons des investisseurs tunisiens ou étrangers fiables, durables et équitables. Abdo Maalaoui, le mauvais citoyen tunisien Montréal / Canada maalaoui@yahoo.com Abdo MAALAOUI, mba Adresse au Canada / Montréal Tél. : 1 (514) 526-09-38 Fax : 1 (514)526-51-57 Adresse au Gabon / Libreville Tél. : 241-07-58-00-69 E.Mail : maalaoui@yahoo.com Ci-après un article qui confirme ce qui a été écrit sur le Groupe italien Preatoni qui veut investir 22 milliards ( !!!!!!!) de dollars en Tunisie… – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – Report: WabiSabiLabi founder arrested in Italy
Founder of security start-up WabiSabiLabi arrested in connection with an ongoing spying scandal at Telecom Italia
By Robert McMillan, IDG News Service November 06, 2007 A founder of security start-up WabiSabiLabi was among those arrested by Milan police in connection with an ongoing spying scandal at Telecom Italia, according to published reports . Free IT resource Roberto Preatoni was charged Monday with unauthorized access to computer systems and wiretapping, said the reports (in Italian). Sources confirmed he is the same Roberto Preatoni who is a founder and director of strategy with WabiSabiLabi. A representative at the security startup declined to comment Tuesday. He said the company would email a statement later in the day. Preatoni’s company was launched in July, billing itself as an online marketplace for exploit code that could be used to hack into computer systems. Legitimate companies such as 3Com and Verisign have paid for this type of code in the past, but WabiSabiLabi was the first open marketplace for such software. Preatoni, who spoke at Microsoft’s Blue Hat security conference just weeks ago, billed his marketplace as a mechanism that would allow independent security researchers to get paid for their work. Preatoni’s work at WabiSabiLabi apparently has nothing to do with his arrest. The trouble reportedly started with his security consulting work as a penetration tester — a security expert hired to test working networks for vulnerabilities. According to the reports, Preatoni helped staff a 10-member « Tiger Team, » ostensibly set up to test Telecom Italia’s information security system. Members of this team are now charged with hacking and spying on Carla Cico, CEO of Brasil Telecom; the Kroll investigative agency; and journalists Fausto Carioti and David Giacalone of the newspaper Libero. In January, four others were charged with spying in connection with the scandal. They included Fabio Ghioni, vice president and security CTO (chief technology officer) at Telecom Italia, and Giuliano Tavaroli, the telco’s former head of security. At the time of those arrests, Tiger Team members were charged with using a Trojan Horse program to steal sensitive data from the computer of Vittorio Colao, the former CEO of the Rizzoli Corriere della Sera publishing group. The scandal has been front page news in Italy for months now. « It’s a big deal, there’s a lot of political pressure on this issue and on the general issue of wiretaps, and it’s difficult to understand how big or how criminal were the deeds of the persons involved, » said Stefano Zanero, a security consultant based in Milan, speaking via instant message. « It’s a huge mess, and it engulfs everybody who’s touched. » Telecom Italia’s Ghioni and Preatoni were both known within the security research community. They gave a joint presentation at the Hack In The Box Security Conference in September 2006 entitled « The Biggest Brother. » They have also lectured on industrial espionage at the Chaos Communication Congress. At Hack In The Box they argued that many security measures put in place by governments after the Sept. 11, 2001, terror attacks have helped to strengthen control over their citizens and erode democratic freedoms. « The Internet allows you to do more effective things regarding controlling the population, » Preatoni said. « Before, we were just being spied on, » Ghioni said, adding that governments are now using psychological operations and technology to prey upon their citizens’ fears and extend their own power. (Sumner Lemon in Singapore contributed to this story.) (Source: Article publié sur le site www.infoworld.com le 6 novembre 2007) Lien: http://www.infoworld.com/article/07/11/06/WabiSabiLabi-founder-arrested_1.html?t=sendEmail.jsp
Les jeunes, « la Tunisie d’aujourd’hui et demain »
…Sans tabous et en toute liberté
Le dialogue global avec les jeunes vient de démarrer et se poursuivra jusqu’au 20 septembre 2008, sous le signe « La Tunisie d’abord ». Ce dialogue, qui concerne trois millions de Tunisiens, filles et garçons de moins de 30 ans, sera couronné par la conclusion d’un « pacte de la jeunesse » qui fixera les approches et les orientations de toutes les compétences et de toutes les sensibilités politiques nationales concernant les constantes fondamentales de la Tunisie et les meilleurs moyens de les concrétiser. Les résultats de ce dialogue global avec les jeunes serviront de document de base pour l’élaboration d’une stratégie nationale de la jeunesse, qui sera mise en œuvre au cours de la prochaine étape. Cette stratégie engagera toutes les parties concernées, en tant que cadre global et intégré et en tant que mécanisme de coordination, de coopération et de partenariat dans la gestion des affaires de la jeunesse et la consolidation du rôle des différentes parties, dont en premier lieu les composantes de la société civile. Ce sont les jeunes eux-mêmes qui animeront les tribunes de dialogue aux niveaux local et régional et qui seront couronnées par un grand forum national. Les jeunes sont aussi appelés à participer à l’élaboration d’un pacte national de la jeunesse. Le Chef de l’Etat a donné, dans son discours à l’occasion de la célébration des fêtes de l’Indépendance et de la jeunesse, le coup d’envoi du dialogue avec les jeunes. Liberté et respect des constantes nationales Ce dialogue a démarré samedi avec l’organisation de tribunes à l’échelle locale et régionale, avec la participation de toutes les catégories des jeunes, à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Ce dialogue doit permettre aux jeunes de communiquer, d’exprimer leurs points de vue et de présenter leurs approches et leurs suggestions, en toute liberté et en toute spontanéité. Ce dialogue se déroulera sans tabous et dans la liberté totale, dans le cadre du respect des constantes nationales et des valeurs morales qui caractérisent la société tunisienne. Le Président de la République avait décidé que ce dialogue sera couronné par l’adoption d’un « pacte national de la jeunesse ». La commission nationale du dialogue avec les jeunes aspire à ce que ce dialogue soit de haut niveau, franc et ouvert, loin des intérêts personnels étriqués et qu’il englobe tous les secteurs, toutes les catégories et toutes les régions. Les organisateurs ont évité de fixer un ordre du jour contraignant pour ce dialogue, afin de permettre aux jeunes d’exposer librement et spontanément leurs préoccupations et leurs attentes. Lors des réunions préparatoires qui ont commencé début mars 2008, M. Sadok Chaabane, président de la commission nationale, a souligné que la porte est ouverte à toutes les énergies et qu’il n’y aura pas de préférence pour une quelconque région ou catégorie. Il a précisé qu’il ne suffit pas que les jeunes tunisiens soient instruits et cultivés. Ils doivent aussi avoir leur vision et leurs conceptions de l’intérêt supérieur de la patrie et s’engager avec enthousiaste à défendre et à concrétiser cette vision. Plan d’action Pour assurer le succès de cet événement et garantir une participation active de toutes les catégories de jeunes à l’intérieur et à l’extérieur du pays, un plan d’action bien précis a été établi. Ce dialogue devra, ainsi, toucher 2074 imadas relevant de 264 délégations, dans 24 gouvernorats. Par ailleurs, et grâce au portail spécialement créé à cet effet, les jeunes tunisiens, de l’intérieur et de l’extérieur, seront appelés à enrichir le dialogue par leur participations, leurs idées et leurs propositions. M. Kamel Haj Sassi, membre de la commission d’organisation du dialogue avec les jeunes a mis l’accent sur la nécessité d’adopter un langage facile et d’utiliser des moyens attractifs et accessibles pour communiquer avec les jeunes. Le pourcentage des jeunes âgés de 15 à 29 ans est estimé à 29,7% de la population, en 2006. Le nombre des jeunes scolarisés dans le cycle secondaire public, pour l’année 2006-2007, est estimé à 501.752 élèves, contre 9412 fréquentant les établissements privés. Pour l’enseignement supérieur, le nombre total des étudiants est de 326.185 dont 74.153 nouveaux. Près de 80% des programmes de développement de l’Etat sont orientés vers les jeunes, avec un intérêt particulier pour les secteurs de l’éducation, de l’enseignement, des loisirs, des sports, de la santé et de l’emploi. Les organisateurs du dialogue global avec les jeunes s’attendent à ce que ce dialogue aide à créer une nouvelle dynamique dans les rangs de la jeunesse et qu’il favorise la découverte de jeunes compétences et de jeunes talents capables de s’exprimer, de communiquer et de débattre. (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 25 mars 2008)
Africains et Européens se font opérer et soigner chez nous….
Le savoir-faire médical tunisien s’exporte bien
– Aller de l’avant dans ce créneau porteur nécessite de convaincre davantage les opérateurs de ces marchés quant aux compétences du cadre tunisien et des avantages financiers offerts comparativement aux autres destinations. – La présence dans les rencontres internationales, aux côtés de nos concurrents, est impérative tout comme l’intérêt que doivent susciter les salons spécialisés tunisiens (comme MEDSANTE de Sfax) pour les décideurs des pays ciblés. Les spécialistes en matière de santé parlent d’un chiffre d’affaires de plus de cent-cinquante millions de dinars dans le secteur d’exportation des biens et des services médicaux pour l’année 2007. Ce montant englobe, semble-t-il, les médicaments génériques et le matériel médical, l’évacuation sanitaire vers la Tunisie et les soins médicaux des étrangers en Tunisie. Toutefois, ces chiffres sont estimatifs étant donné que ce secteur n’a pas ses propres identifiants par rapport au tourisme. Et malgré cette importance financière notable, les experts estiment que ce chiffre d’affaires peut facilement se multiplier par deux, voire par trois au bout d’une décennie. Il faut convaincre les premiers venus sur le marché quant aux compétences du cadre tunisien et des avantages financiers du produit qu’ils proposent comparativement aux autres destinations. En plus, il faut être présent aux côtés de ses concurrents dans les rencontres internationales et parvenir à attirer les décideurs des pays riverains aux salons spécialisés tunisiens pour leur donner une idée des avancées de notre secteur de santé et les convaincre des acquis auxquels la Tunisie est parvenue. A titre d’exemple, le Salon International de la Santé et du bien-être de Sfax (9-11 mai 2008) « MEDSANTE » est une opportunité où les professionnels tunisiens peuvent établir des contacts et montrer le savoir-faire de la Tunisie sanitaire. Toutefois, la direction de MEDSANTE doit mettre les bouchées doubles pour attirer les décideurs des pays africains et européens ciblés. Créneaux porteurs mais, …. Actuellement, la thalassothérapie et la chirurgie esthétique paraissent attirer les Européens, les Africains sont, plutôt, intéressés par la conception et l’édification de leurs structures de santé de base, ainsi que par leur équipement en moyens humains et matériels. Les Africains sont, aussi, intéressés par l’évacuation sanitaire vers la Tunisie et l’importation du matériel médical et des médicaments génériques. La proximité de la Tunisie et le savoir-faire des compétences tunisiennes ne sont pas étrangers à ce positionnement. Mais ce marché est très concurrentiel. D’une part, les pays d’Asie du Sud-Est et le Maroc travaillent d’arrache-pied pour rattraper leur retard sur le marché européen en matière de thalassothérapie et de chirurgie esthétique. D’autre part, les ex-puissances coloniales, et notamment la France, sont bien implantées en Afrique de l’Ouest et ne voient pas d’un bon œil que les Tunisiens touchent à leurs « chasses gardées ». Donc, le marché n’est pas encore acquis et les professionnels tunisiens doivent persévérer et confirmer, encore et toujours, leurs preuves. Les aspirations des professionnels Les professionnels tunisiens de la santé parviennent à s’imposer dans tous les domaines où ils ont trouvé des accès. Ainsi, des Européens, et notamment des Anglais et des Français, sont rentrés satisfaits après avoir subi des interventions en chirurgie esthétique en Tunisie. Les « mains » tunisiennes leur ont donné satisfaction et leurs concitoyens continuent d’affluer. De même pour les médicaments génériques tunisiens qui ont réussi à enlever des marchés publics en Afrique Occidentale. Tout comme l’évacuation médicale sur la Tunisie, à partir de la Libye, du Mali, du Burkina-Faso, de la Côte d’Ivoire et de la Mauritanie, elle continue à porter ses fruits. Toutefois, les professionnels insistent pour que l’administration parraine ces différentes activités et mette en marche des accords avec ces différents pays. D’ailleurs, les manifestations professionnelles sont une occasion pour sceller ces accords. Le programme du 1er Salon International de la Santé et du bien-être de Sfax (9-11 mai 2008) peut servir de tremplin pour prouver à leurs compères maghrébins et africains le savoir-faire tunisien et installer avec eux un cadre juridique à ce partenariat. Lequel cadre permet de clarifier la problématique de financement qui représente un grand obstacle pour le travail dans les pays du Sud du Sahara. Mourad SELLAMI (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 25 mars 2008)
Audience Radio et TV, février 2008 :
Zitouna FM (21,9% à Tunis, 20,8% à Sousse, 47% à Sfax) et Hannibal TV gagnent du terrain !
Selon les chiffres communiqués par Mediascan pour le mois de février 2008, l’audience de la première chaîne privée Hannibal TV continue sa croissance pour atteindre 32,8%, contre 18,5% de part d’audience pour Tunis 7 (Grand Tunis). A Sousse HTV est à 45,4% de part d’audience contre seulement 10,5% pour Tunis 7.
En l’absence d’une couverture hertzienne adéquate, les sfaxiens continuent à supporter la chaîne nationale Tunis 7 avec 23,8% de part d’audience contre 13,7 pour Hannibal TV.
Dimanche sport et Souia sport sont les émissions les plus regardées sur Tunis 7 et HTV avec respectivement 20,6 et 24,9 d’audience suivies par Mouzika O Forja (12,6%) sur Tunis 7 et Essaraha Raha (24,0%) sur HTV (Grand Tunis).
Les investissements publicitaires théoriques TV pour tout le mois de février sont de 2 818 964 DT HT, pour le presse elles sont de 2 512 243 DT Ht et 700 940 DT HT pour la radio.
(Source : « Babnet » (portail tunisien), le 25 mars 2008)
Pour voir les détails des pourcentages aller sur: http://www.babnet.net/festivaldetail-13061.asp
Un an après l’accord d’Agadir, les pays membres veulent exporter en commun
AFP, le 25 mars 2008 à 14h55 AMMAN, 25 mars 2008 (AFP) – Un an après l’entrée en vigueur des accords d’Agadir (Maroc), la Jordanie, l’Egypte, la Tunisie et le Maroc entendent produire et exporter ensemble pour gagner en attractivité et relancer des échanges internes. Les quatre Etats, qui représentent un marché de 120 millions de consommateurs, cherchent à mettre fin à leur déficit commercial avec l’Europe grâce à cette initiative qui leur permettrait d’exporter plus en partageant la production en vertu de « la règle dite du +cumul d’origines+, accordée par l’UE aux pays membres d’Agadir », a indiqué Patrick Renauld, ambassadeur de l’UE en Jordanie, lors d’une conférence de presse mardi à Amman. Le royaume hachémite, avec le plus petit volume d’échanges avec l’UE, connaît le plus important déficit de sa balance commerciale, avec près de 2 milliards d’euros. La dette extérieure du pays, à 92% désertique et dépourvu de ressources énergétiques, est estimée à 7,2 milliards de dollars. L’UE représente près de 80% des échanges commerciaux du Maroc ou de la Tunisie et plus de 50% en Egypte, qui accueille près de 9 milliards de dollars d’investissements étrangers chaque année. Les échanges commerciaux et les investissements entre ces quatre pays « tendent à décoller », selon le diplomate marocain Abdellah Boutadghart, qui participait à la conférence de presse. Signés en 2001 au Maroc, ces accords ne sont effectivement entrés en application qu’en avril 2007. « Cette première coopération sud-sud dans la zone euro-méditerranéenne a pour objectif l’abattement des droits de douanes entre les pays membres, l’intégration économique et l’accueil de nouveaux investissements étrangers », a expliqué Farid Tounsi, qui assure la présidence tournante de l’équipe technique d’Agadir. Le 8 avril aura lieu à Bruxelles le premier forum d’investissement dans les pays membres des accords d’Agadir. A cette occasion, ces quatre pays entendent séduire le secteur privé. AFP
Egypte: la « crise du pain » facteur d’instabilité politique
Associated Press, le 25 mars 2008 à 15h38 par Nadia Abou el-Magd LE CAIRE (AP) — Le gouvernement égyptien fait aujourd’hui face à une crise politique directement liée à la hausse des prix des denrées alimentaires. Des émeutes ont récemment éclaté à des points de vente de pain subventionné, obligeant le président Hosni Moubarak à appeler l’armée en renfort pour élargir la distribution. Cette crise, qui frappe le pays arabe le plus peuplé du monde, apporte la démonstration de l’instabilité que peuvent provoquer des aliments trop chers dans les pays les plus pauvres. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a du reste appelé lundi la communauté internationale à apporter une assistance d’urgence pour remédier à cette situation potentiellement explosive. Le pain traditionnel, à la fois plat et rond, constitue l’élément de base du repas en Egypte. Les pénuries de pains subventionnés, vendus moins d’un centime d’euro pièce, entraînent la formation de longues files d’attente devant les boulangeries et, fatalement, des violences dans les quartiers les plus déshérités. Ces dernières semaines, au moins sept personnes ont trouvé la mort en attendant d’acheter leur pain. Selon la police, deux ont été tuées à l’arme blanche lors de rixes entre clients, les autres sont mortes d’épuisement. Pour les partis indépendants et les formations d’opposition, ces files d’attentes sont le signe de l’échec patent de la politique du gouvernement et du raïs Moubarak. « Notre vie est devenue misérable », témoigne Saber Ahmed, un garçon de café qui passe jusqu’à quatre heures par jour dans ces queues pour acheter des pains. Ce jeune homme de 17 ans avoue qu’à l’instar de ses collègues, il n’a pas les moyens de s’offrir un pain non-subventionné et « la nourriture qui va avec ». Grâce au système d’inspiration socialiste en vigueur depuis des décennies, qui subventionne certains produits alimentaires mais aussi les transports publics et l’essence, tout Egyptien peut se procurer du pain à prix réduit. Mais uniquement dans certaines boulangeries. Or la demande pour ce type de pain s’est fortement accrue au cours des derniers mois, à mesure qu’augmentaient les prix des denrées de base, comme la farine. Une hausse d’une telle ampleur que le pain normal, 10 à 12 fois plus cher, est devenu quasiment inabordable pour l’homme de la rue. Selon les statistiques de la Banque mondiale, plus de 20% des 76 millions d’Egyptiens vivent sous le seuil de pauvreté. Devant la gravité de la situation, le président Moubarak a ordonné la semaine dernière à l’armée d’augmenter la production et la distribution du pain subventionné pour prévenir de nouvelles émeutes liées aux pénuries. L’armée, qui, comme le ministère de l’Intérieur, possède ses propres boulangeries, a ouvert une dizaine d’établissements supplémentaires au Caire. Elle a également installé quelque 500 kiosques dans la capitale pour vendre des pains à prix réduit au plus grand nombre, selon le ministre de la Solidarité sociale Ali Meselhi. Pour le quotidien d’Etat « Al-Ahram », le recours aux forces armées « signifie que (M. Moubarak) a décrété l’état d’urgence pour affronter cette crise ». Un éditorialiste du même journal a qualifié les récentes émeutes de « moment très grave » pour l’Egypte, où le fossé entre riches et pauvres continue de s’élargir. La crise est telle qu’elle fait craindre une répétition des soulèvements populaires de 1977, qui avaient fait 70 morts après que le gouvernement eut relevé le prix des denrées alimentaires. Elle est d’autant plus préoccupante qu’elle s’ajoute à de nombreux autres sujets de mécontentement, du très long règne du président Moubarak à la corruption généralisée, en passant par le plan de privatisation de l’économie défendu par le Premier ministre Ahmed Nazif. Associated Press
Turquie – L’opposition nationaliste veut éviter un référendum
AFP, le 25 mars 2008 à 14h09 ANKARA, 25 mars (Reuters) – Le mouvement nationaliste turc d’opposition MHP a fait savoir mardi qu’il n’était pas favorable à un possible référendum visant à amender la constitution en vue d’éviter le risque d’interdiction du parti islamisant au pouvoir AKP. La Cour constitutionnelle doit se prononcer sous peu sur la recevabilité d’une requête du parquet en faveur de la dissolution du parti du président Abdullah Gül et du Premier ministre Recep Tayyip Erodgan, accusé de « menées anti-laïques », mais sa décision sur le fond n’est pas attendue avant plusieurs mois. Selon la presse turque, le Premier ministre, dirigeant le plus populaire du pays, cherche à modifier la constitution pour rendre plus difficile l’interdiction d’un parti politique: celle-ci ne serait possible qu’en cas d’incitation à la violence ou de racisme ou bien encore nécessiterait l’approbation du parlement. Bien qu’ayant remporté 47% des suffrages aux législatives de juillet 2007, l’AKP ne dispose pas de la majorité nécessaire des deux tiers des sièges pour modifier la constitution par voie parlementaire, sauf si le MHP lui apporte son soutien, ce qu’il semble vouloir faire pour éviter un référendum. « Il est d’une importance cruciale que tout changement constitutionnel obtienne la majorité requise afin d’éviter de recourir à un référendum », a estimé mardi le chef du MHP, Devlet Bahceli, en soulignant que l’AKP et Erdogan porteraient la responsabilité des passions qu’alimenterait pareille consultation populaire. Le gouvernement n’a pas fait connaître encore les changements qu’il se propose d’apporter à la constitution dans le but d’éviter l’interdition de l’AKP et l’inéligibilité de 71 de ses dirigeants, dont Gül et Erodgan, accusés par l’élite laïque – armée, magistrature, monde universitaire – de vouloir réislamiser l’Etat. Les marchés financiers sont extrêmement nerveux dans l’attente de la décision imminente de la Cour constitutionnelle, qui pourrait ouvrir une longue période d’incertitude politique en Turquie. REUTERS