25 juin 2010

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TUNISNEWS
10 ème année, N° 3685 du 25.06.2010
 archives : www.tunisnews.net 


Kapitalis: Tunisie-UE. Le statut avancé sans condition ni réserve Magharebia: Is Tunisian media discourse on religion too ‘superficial’? 50 ans de Françafrique, ça suffit ! – Arrêtons le soutien aux dictateurs ! Soutenons les peuples africains ! Afrik: Bendir Man en concert à Paris le 28 juin – Suite à l’annulation de celui de Tunis, Byrsa l’invite AFP: Algérie: cinq personnes tuées par balle à un mariage (sources sécuritaires) Le Matin: Sortie du livre « Notre ami Bouteflika » Le Matin: « Notre ami Bouteflika » – Extrait


«La Tunisie est le pays le plus ouvert de la région. S’il choisit de s’ancrer durablement à l’Europe, il est de notre intérêt et de notre devoir de l’y aider. Mais la décision reste d’abord tunisienne», déclare Pierre Ménat. L’ambassadeur de France en Tunisie intervenait au cours du déjeuner-débat organisé par l’Association des Tunisiens des grandes écoles (Atuge), mardi 22 juin, à l’occasion du 60ème anniversaire de la déclaration de Robert Schuman, texte fondateur de l’Europe, avec la participation d’autres représentants du corps diplomatique européen accrédité à Tunis, notamment Adrianus Koetsenruijter chef de la délégation de l’Union Européenne (UE), Dr. Horst-Wolfram Kerll, ambassadeur de l’Allemagne, et Christopher O’Connor, ambassadeur du Royaum-Uni. Ni condition ni réserve En étant le premier pays au sud de la Méditerranée à signer un accord d’association avec l’UE, dès juillet 1995, et à participer activement au processus euro-méditerranéen depuis son lancement à Barcelone en 1995, la Tunisie a montré que son choix d’ancrage à l’Europe s’inscrit dans une vision stratégique. «La Tunisie a demandé d’accéder au statut de partenaire avancé de l’Union. Elle a présenté un document en ce sens. Les négociations vont commencer. Il n’y a de la part des Européens aucune condition ni réserve. Mais comme dans toute négociation, il va falloir que les parties concernées fassent des concessions, y compris, bien sûr, la Tunisie», souligne M. Ménat. L’ambassadeur enchaîne: «Il y a un problème que l’on évoque souvent ici, celui de la libre circulation des personnes. Nous devons, un jour ou l’autre, ouvrir d’une certaine manière nos frontières européennes. L’accord de développement solidaire signé avec la Tunisie s’inscrit dans ce cadre. Mais on peut trouver d’autres concepts similaires pour avancer sur cette voie.» Nous y reviendrons… R. K.
 
(Source: Kapitalis.com Jeudi, 24 Juin 2010 07:15)
 


Is Tunisian media discourse on religion too ‘superficial’?


 
2010-06-25 While some Tunisians embrace their imams’ emphasis on tolerance and compassion in media programming, others are uneasy with what they call a shallow approach to religion. By Houda Trabelsi for Magharebia in Tunis – 25/06/10 A government policy that encourages imams to deliver messages of compassion and moderation in mosques and the media is sparking debate among Tunisians. Religious Affairs Minister Boubaker El Akzhouri hosted a workshop in May that encouraged imams to spread the values of harmony, compassion and co-operation during Friday prayers and in their radio and television programmes. « It is a sound discourse that rejects extremism and promotes moderation, » said Laila Moubarki, a professor of Islamic studies. « The adopted method is the closest to the viewers’ mentalities, because they’re from different groups and have different educational backgrounds, » she said. Moubarki praised Sheikh Mohamed Macfer, a popular host of religious radio and TV programmes, for his « simple and moderate approach that doesn’t contradict the religion or public preferences ». « The Tunisian religious discourse in the media uses an educational approach, which is easy to understand and accessible to all social groups, especially the lower class, » fellow professor Zied Kilani told Magharebia. Kilani said Macfer « uses colloquial language that’s familiar to the average citizen » and has a style that « matches the moderate way of practising Islam in Tunisia ». But others are critical of the media’s approach to religion. « The religious discourse is sporadic, serves those in power only and is a customised discourse for the minority, » lawyer Chawki Abd Ennahar told Magharebia. Religious programmes « make no difference, and they don’t relate to Muslims in Tunisia or in other countries », he added. Mohamed, a reporter who covers religion, called the mainstream media’s discussion of religious affairs « superficial », adding that it is « very simplistic » and closely monitored by the state. The religious media « can be used to educate the youth, and assist the society in adopting moderation when exercising their religion in Tunisia », added the reporter, who asked that his last name be withheld to protect his privacy. Lobna Oun, a viewer of religious programming, told Magharebia that she does not watch Tunisian shows because the hosts « are not qualified, unlike the ones on the Middle Eastern and Arab Gulf satellite channels ». Oun said she refuses to watch Sheikh Macfer because his discourse is « simple, and he uses a lot of jokes, and the colloquial and sordid language ». Hosts should use respect and accuracy when delivering the religious message, she added. Sheik Macfer told Magharebia that he adopted his particular style in order to reach out to young people. « I spend a lot of time thinking about the approach I’ll use to help the youth love God and his Prophet, and about a kind of language that will attract them, not push them away, » he said, adding that he once used a doll and a piece of cloth to show youth the proper way to wash the dead. « I review the references of Andalusia’s scholars who are known for their moderation and enlightenment, and I watch the satellite channels and films and discuss their content during seminars at the mosque, » Macfer said. « We always assert that the Qur’an and sunnah are for all times and places, if only Muslims get the message, » he added.
(Source: Magharebia.com le 25 juin 2010)

Anouar KOUSRI, Avocat – Membre du comité directeur de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme, participe à 2 Tables rondes au Forum mondial des droits de l’ Homme de Nantes


1 – Droits de l’Homme et Maghreb : les crises, les révoltes, les droits, les conséquences des relations économiques et politiques avec le nord de la Méditerranée. Organisateur : Collectif Droits pour l’humanité (Nantes). 2 – Les avocats, défenseurs permanents de la liberté d’expression Organisation : Conseil national des Barreaux (avocats de France), Avocats sans frontières (France), association Solidarité France-Chine. http://www.spidh.org/fileadmin/spidh/Forum_2010/Programme_definitif_mod.pdf Le Maghreb et le Bassin minier de Gafsa, au 4e Forum mondial des droits de l’ Homme de Nantes 4e Forum mondial des droits de l’Homme Nantes (France) / 28 juin – 1er juillet 2010 Face à la crise, les droits de l’Homme ? Mercredi 30 juin 2010 – 9h30 – 12h00 : Liberté d’expression et d’opinion : un combat permanent Salle 150 – A Droits de l’Homme et Maghreb : les crises, les révoltes, les droits, les conséquences des relations économiques et politiques avec le nord de la Méditerranée. Organisateur : Collectif Droits pour l’humanité (Nantes). Au regard des droits de l’Homme, des événements graves se sont déroulés dans les pays du Maghreb : Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie. Ces atteintes aux droits se traduisent par des arrestations arbitraires, des procès inéquitables et des condamnations lourdes. Des restrictions aux libertés affectent l’ensemble de la société. Entre le moment où ces pays ont accédé à l’indépendance et aujourd’hui, comment les droits humains ont-ils pris place ? Où en sont la démocratie et les libertés publiques dans les pays du Maghreb ? Est-il possible de dresser un constat sur la situation réelle et effective des droits humains actuellement, leur respect, leur violation ? La table ronde se propose d’analyser les facteurs ayant contribué à cette situation en croisant différentes approches : économiques, politiques, historiques, culturelles. Avec la présence de l’Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF France – Washma Nantes) et la participation de syndicalistes, avocats et acteurs des droits humains au Maghreb : Adnane Hajji, Bechir Laabidi, Adal Jayar et Abid Khlaifi, syndicalistes et Zakia Dhifaoui, journaliste et professeure en Tunisie. Cette table ronde est organisée avec le support du Collectif nantais de soutien aux Tunisiens de Redeyef. Intervenants : · Amine ABDELHAMID, vice-président de l’Association marocaine des droits humains membre de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme – FIDH, coordinateur de la Coordination maghrébine des droits humains / CMODH, secrétaire général de l’Union syndicale des Fonctionnaires – Union marocaine du Travail / USF- UMT (Maroc) ; · Aïssata Satigui SY, avocate, vice-présidente de l’Association mauritanienne des droits de l’Homme, coordinatrice de l’ONG mauritanienne Initiative pour la Promotion de l’éducation Citoyenne et du dialogue Politique /IPCD (Mauritanie) ; · Lahouari ADDI, sociologue algérien, Amnesty International (Algérie) ; · Anouar KOUSRI, Avocat – Membre du comité directeur de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme /  (Tunisie) ; · Gilles MANCERON, historien, spécialiste du Maghreb (France) ; Modérateur : · Mouhieddine CHERBIB, ancien président de la Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives / FTCR   – membre du Comité pour le Respect des Libertés  et des Droits de l’ Homme en Tunisie / CRLDHT (Tunisie);



 

LA LANGUE ARABE son histoire, son originalité et son influence Abd Raouf CHOUIKHA PLAN :                                     1 – Aperçu sur les langues sémitiques 2 – Divisions de la langue arabe 3 – Origine de l’arabe 4 – Morphologie de l’arabe classique 5 – La richesse de la langue arabe 6 – Influence de la langue arabe 7 – Conclusion

La Tunisie honorée lors de la Journée du service public des Nations unies


2010-06-22 La Tunisie recevra mercredi 23 juin le Prix spécial 2010 des Nations unies pour sa première place en Afrique dans l’enquête sur le e-gouvernement de l’instance. Parmi les projets TIC tunisiens récompensés par les Nations unies se trouve un programme présidentiel permettant aux familles à revenu moyen d’acheter un ordinateur personnel. La Tunisie et d’autres lauréats régionaux recevront ce prix lors d’une célébration de la Journée du service public des Nations unies à Barcelone. (Source: Magharebia.com le 25 juin 2010)


50 ans de Françafrique, ça suffit ! Arrêtons le soutien aux dictateurs ! Soutenons les peuples africains !


Le 14 juillet à Paris, des unités militaires de 14 pays africains défileront sur les Champs – Elysées, au côté des troupes françaises. Convoqués par Nicolas Sarkozy, les chefs d’État, amis de toujours de la France et des réseaux de la Françafrique: les Gnassingbé (Togo), Bongo (Gabon), Compaoré (Burkina Faso), Déby (Tchad), Sassou Nguesso (Congo Brazzaville), Biya (Cameroun) seront présents dans la tribune présidentielle. Ceux-là, ainsi que d’autres dictateurs et putschistes, responsables pour certains du massacre d’une partie de leur population et du maintien de celle-ci dans la pauvreté, viendront s’assurer du soutien politique, économique et militaire et de leur enrichissement personnel auprès de leur ancienne puissance coloniale. La France qui, durant la colonisation, avait abondamment pillé les ressources et utilisé les peuples comme réservoir de main d’oeuvre, poursuit depuis 50 ans sa politique par tous les moyens, au détriment du développement des pays concernés, ce qui amène de nombreux africains à migrer pour nourrir leurs familles. Dans la plupart des pays concernés, les gouvernements de la France ont éliminé ou se sont rendus complices des assassinats de leaders qui ont combattu pour l’indépendance de leur pays comme Patrice Lumumba, Medhi Ben Barka, Félix Moumié, Ruben Um Nyobé, Ernest Ouandié, Thomas Sankara, Sylvanus Olympio, Farhat Hached… Les autorités françaises ont mis en place des dictateurs, intégrés dans les réseaux de la Françafrique où ils côtoient l’Etat major de l’Armée, l’Elysée et des grandes entreprises comme Total, Bouygues, Bolloré, ou Areva. De l’Afrique de l’Ouest au Maghreb où Ben Ali et Mohamed VI prospèrent sur le dos de leurs peuples, l’héritage du colonialisme est toujours présent. Aujourd’hui encore, la plupart des élections dans ces pays sont truquées, les opposants souvent emprisonnés, parfois torturés ou assassinés, par ceux là même qui défileront le 14 juillet , avec la complicité des autorités françaises. A cette politique françafricaine s’ajoute une agriculture exportatrice européenne et la recolonisation des terres qui détruisent les productions locales, accélèrent le réchauffement climatique et contraignent les paysans africains à fuir les campagnes ou à migrer vers l’Europe. Cette « Europe Forteresse » qui fabrique des sans papiers, les exploite et les expulse sous couvert d’accords de réadmission codifiés dans la Directive Européenne de la Honte, au mépris de la Convention Européenne des Droits de l’Homme. CONTRE : • Le soutien de la France aux dictateurs qui vivent impunément des rapports néocoloniaux au détriment du développement de leurs pays et du bien-être des populations ; • La torture, les massacres, les assassinats politiques, les trafics d’armes, et l’impunité de leurs auteurs et de leurs complices ; • La vie chère et la hausse des produits de première nécessité en Afrique ; • Le pillage du continent par les pays riches par le biais de leurs multinationales, de la Banque Mondiale et du FMI ; • L’impunité, la criminalité financière et les paradis fiscaux et judiciaires ; • La politique africaine de la France menée par Nicolas Sarkozy et ses prédécesseurs. POUR : • La démocratie et des élections libres et transparentes ; • Le respect des droits humains ; • L’annulation de la dette illégitime payée par les peuples africains ; • L’accès de tous à l’alimentation, à l’eau, à la santé, à l’éducation, à l’emploi, à l’habitat, et à la justice ; • Une vraie mobilisation contre le Sida et le paludisme ; • La régularisation de tous les Sans Papiers : Grévistes en lutte depuis 8 mois et Marcheurs partis de Paris le 1er Mai pour aller interpeller les dictateurs africains réunis à Nice le 31 mai, tous ensemble unis et déterminés dans un combat commun ; • La fermeture des bases militaires françaises en Afrique et l’arrêt de l’aide militaire et policière française aux dictateurs sous couvert d’Aide Publique au développement. Nous, organisations françaises et africaines, exigeons un partenariat entre l’Europe et l’Afrique pour le développement et l’émancipation de l’Afrique hors de la tutelle du gouvernement français. Manifestons contre la Françafrique ! Place de la République (Angle du Bd Magenta), Paris, le 13 juillet, à 18 h. Premiers signataires : Sortir du Colonialisme, Survie, Union des Populations du Cameroun, CODE (Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques de la Diaspora Camerounaise), CNR‐MUN (Conseil National pour la Résistance‐ Mouvement Umnyobiste Cameroun/Allemagne), Mouvement panafricaniste de Munich (AK Panafrikanismus München), Fédération des Congolais de la Diaspora (Congo‐Brazzaville), ACTUS / prpe ( Tchad), CAAC Comores, Attac Gabon, PCOT, FTCR (Tunisie), La Voie Démocratique (Maroc), Comité pour le Respect des Libertés et des Droits Humains au Sahara Occidental (CORELSO), Collectif Gazy Tia Tanindrazana (GTT, Madagascar), ARD (Alliance Républicaine pour le Développement, Djibouti), Uguta‐Toosa (Djibouti), AFASPA, MRAP, Droits Devant, CEDETIM, IPAM, ACCA ‐ Agir aujourd’hui contre le Colonialisme, Afriques en lutte, Respaix Conscience Musulmane (RCM), Réveil des Consciences, « 93 au coeur de la République », L’Association Culturelle des Travailleurs Immigrés de Turquie (ACTIT), FASTI, Anges Gardiens du Gabon, Plate Forme de Veille et d’Actions pour le Gabon, Ministère de la Régularisation de Tous les Sans papiers, CNT, Union Syndicale Solidaires, les Alternatifs, NPA, Parti des Indigènes de la République (PIR), FASE, Parti de Gauche, PCF, Les Verts —  

 

Bendir Man en concert à Paris le 28 juin Suite à l’annulation de celui de Tunis, Byrsa l’invite


Suite à l’annulation de celui de Tunis, Byrsa l’invite le 12 mai 2010, alors qu’il devait se produire sur scène quelques heures plus tard, Bendir Man, une des figures prometteuses du paysage musical tunisien, se voyait signifier le « report » de son concert, officiellement pour des raisons de sécurité. D’aucuns ne doute à Tunis que derrière cette annulation se cachent les ciseaux de Ammar, expression utilisée par les jeunes Tunisiens pour désigner les censeurs du ministère de l’intérieur et de l’ATI (Agence Tunisienne d’Internet) qui sévissent sur la toile. Le personnage de Bendir Man ne manque pas d’agacer. Ses chansons sont Une nouvelle forme de contestation, subtile, drôle, à peine voilée et surtout de plus en plus populaire auprès des jeunes Tunisiens. Un héros sans super-pouvoirs, haut en couleurs, vivant à Bendir Land, trad : lèche land. Selim Ben Hassen, fondateur de Byrsa, s’empare de l’occasion pour inviter le jeune artiste à se produire… à Paris, le 28 juin prochain à Sciences Po, dans le même amphithéâtre où il avait huit mois plus tôt organisé une conférence sur les élections présidentielles tunisiennes qui avait fait beaucoup de bruit. Une manière concrète de s’attaquer à la censure pour le jeune homme politique qui prône l’action plutôt que la protestation. Une occasion aussi pour l’artiste d’aller à la rencontre de son public en France après deux concerts réussis à Montréal fin mai. L’opération « Byrsa invite Bendir Man » aura donc lieu le lundi 28 juin 2010 de 19h à 21h, à Sciences Po Paris (27 rue Saint Guillaume – 75007 Paris). L’achat des billets se fait sur culture.byrsa@gmail.com
 
Source:(Source:Afrik.com le 8juin 2010) Lien: http://www.afrik.com/article19993.html Lien de l’événement sur facebook: http://www.facebook.com/pages/bendir-man/182872300728?ref=ts#!/event.php?eid=115198098523340&ref=ts Quelques chansons de l’artiste: http://www.youtube.com/watch?v=FGtJHWnSaY4 http://www.youtube.com/watch?v=mevytQNk0wY


Algérie: cinq personnes tuées par balle à un mariage (sources sécuritaires)


AFP | 25.06.2010 | 20:57 ALGER, 25 juin 2010 | Cinq personnes ont été tuées et une blessée jeudi soir en Algérie par des islamistes armés qui ont ouvert le feu sur les invités à une fête de mariage au douar Ghrab, près de Tebessa (650 km à l’est d’Alger), ont indiqué vendredi des sources sécuritaires citées par l’agence APS. Cinq personnes ont été tuées et une blessée jeudi soir en Algérie par des islamistes armés qui ont ouvert le feu sur les invités à une fête de mariage au douar Ghrab, près de Tebessa (650 km à l’est d’Alger), ont indiqué vendredi des sources sécuritaires citées par l’agence APS. Le groupe armé a fait feu à l’arme automatique sur les convives, tuant quatre personnes et en blessant grièvement deux dont l’une a ensuite succombé à ses blessures, au douar Ghrab, dans la commune de Stah Guentis, à 110 km au sud de Tébessa (650 km au sud-est d’Alger), non loin de la frontière tunisienne, ont précisé ces sources. Un enfant de 10 ans et un garde communal, corps de volontaires suppléant la gendarmerie dans les campagnes principalement, font partie des victimes, selon des sources locales.

Sortie du livre « Notre ami Bouteflika »


 le 24 Juin, 2010
Après « Notre ami le Roi » de Gilles Perrault et « Notre ami Ben Ali » de Nicolas Beau, c’est « Notre ami Bouteflika » qui vient de paraître en France et au Canada, et qui complète la trilogie maghrébine. « Notre ami Bouteflika » est un ouvrage collectif coordonné par Mohamed Benchicou avec des textes de  Abdelaziz Rahabi (Ancien ministre de la Culture et de la Communication – Ancien ambassadeur), Djilali Hadjadj, (Président de l‘Association de lutte contre la corruption en Algérie), Ali Yahia Abdenour (Président Ligue des droits de l’homme), Keltoum Zinou (Veuve de journaliste assassiné par les intégristes. membre de l’Association des victimes du terrorisme), Fayçal Metaoui, (Journaliste-reporter à El-Watan), Zouani Houria (Mère d’une victime du terrorisme), Mustapha Hammouche (Chroniqueur du quotidien Liberté), Hassan Zerrouky (Journaliste au quotidien l’Humanité), avec des dessins de HIC. Nous y reviendrons. Pour vous procurer le livre : EDITIONS RIVENEUVE 75 RUE DE GERGOVIE PARIS 14 TEL : 01 45 42 23 85

(Source: « Le Matin » (Quotidien – Algerie) le 24 juin 2010)


« NOTRE AMI BOUTEFLIKA » (EXTRAITS)


Extrait 1

Janvier 2010. Le chef de la police est abattu dans son bureau. Qui l’a tué ? « Affaire de clans », dit-on à Alger. Le sang mêlé aux affaires d’argent sale. Le ministre de l’Énergie, celui des Travaux publics, celui de la Santé, ou encore l’ex-président de l’Assemblée nationale, tous « amis du président », sont gravement mis en cause dans des affaires de détournement de milliards d’euros blanchis dans l’immobilier dans les quartiers chics d’Alger, Paris et Barcelone. Un Etat voyou ! Comment en-est-on arrivé là ? C’est toute l’histoire d’un stratagème, d’une formidable opération de camouflage et de travestissement, orchestrée conjointement par la caste militaire d’Alger, des capitales occidentales – à leur tête Paris – et des monarchies arabes qui, chacun pour ses secrètes ambitions, vont fabriquer de toutes pièces,  ce 15 avril 1999,  ce personnage factice qui allait duper le monde pendant dix ans, stoppé l’élan novateur de la société algérienne et faire le lit d’une kleptocratie, un pouvoir de malfrats, qui dirige aujourd’hui un Etat perverti, vide le pays de sa richesse et se livre à une guerre de gangs.

Extrait 2

Pourquoi un livre sur Bouteflika puisque l’auguste ne fait plus rire et que la salle est vide ? Parce que cette histoire, ils ne la raconteront pas. Ou alors, à leur façon. Ils diront : « C’est ainsi ! C’est le sud… » Ils expliqueront, la main sur le cœur, en invoquant Dieu et parfois les prophètes, ils expliqueront que Bouteflika, c’est le symbole de l’échec du projet républicain sur la rive sud de la Méditerranée et qu’il nous faut nous résigner à notre impuissance. Pourtant, il y a dix ans, ils avaient décrété ce qui est bien pour nous. Un civil à la place d’un pouvoir militaire. Un civil providentiel, gage de démocratie, d’une République moderne, une République comme on en montre à la télévision justement, avec de belles femmes, la joie de vivre, la souveraineté populaire, le travail pour tous, l’État de droit, le savoir, la culture, l’alternance au pouvoir… La liberté. La  liberté de parler, d’aimer, de marcher la nuit, la grâce d’exister…Comme à la télévision. Un président civil et tu passes d’une dictature à une démocratie ! Vraiment ? Mais oui, puisqu’on te le dit !    Les messieurs qui parlent la main sur le cœur, qui invoquent toujours Dieu, parfois les prophètes, ces messieurs puissants ne pouvaient pas mentir et on les a crus…

Extrait 3

Nous sommes en 1998. L’Algérie est en train de se relever, laborieusement mais triomphalement, d’une bataille impitoyable contre le terrorisme islamiste. Le coût en vies humaines est énorme, Les temps sont durs. Le pétrole est à son plus bas niveau. Le pays est boycotté. Les ambassades ont fermé. Les compagnies étrangères ont quitté le territoire. Il n’y a plus d’argent dans les caisses. Mais l’Etat, en dépit de tout, reste debout et n’a pas capitulé devant l’islamisme comme le recommandait la plateforme de Sant Egidio . Le général Liamine Zéroual est élu massivement, et avec enthousiasme, malgré les mises en garde de l’organisation terroriste, le GIA, qui menaçait de s’en prendre aux citoyens qui se rendraient aux urnes. La Constitution est modifiée pour se baser désormais sur le pluralisme et la représentativité, essentiels pour s’engager dans un processus de transition démocratique. Elle abolit le pouvoir à vie et limite le nombre de mandats présidentiels à deux (art.74). Tout est encore loin d’être parfait. Les élections présidentielles de 1995 peuvent difficilement être créditées des caractères de liberté et d’honnêteté qu’exigent la Constitution et les résolutions des organisations internationales. Il reste que cette Algérie retrouve goût à la grandeur et courtise la démocratie. La lutte contre l’intégrisme islamiste a redonné une nouvelle légitimité au combat populaire. Ce pays qui ose l’intransigeance et dont le président Zéroual refuse de serrer la main à Chirac à Washington, inquiète les lobbies occidentaux et arabes. Un complot international d’émasculation de l’Algérie va voir le jour, qui va faire démissionner Zéroual et livrer le pays à Abdelaziz Bouteflika. Il a réussi.

Pour vous procurer le livre :

EDITIONS RIVENEUVE 75 RUE DE GERGOVIE PARIS 14 TEL : 01 45 42 23 85

(Source: « Le Matin » (Quotidien – Algerie) le 24 juin 2010)

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