24 juin 2010

TUNISNEWS

10 ème année,N° 3684 du 24.06.2010

Le Soir: Tunisie – Le Parlement européen pourrait voler à la rescousse des défenseurs des droits humains AP: Le Libanais Saâd Hariri en visite en Tunisie Reuters: La Tunisie a acheté 50.000 tonnes de blé tendre Xinhua: La Tunisie et le Koweit signent plusieurs accords de coopération AFP: Décès de Mohamed Mzali, ex-Premier ministre de Bourguiba Sport24: Décès de Mohamed Mzali Mondher Sfar: Mohamed Mzali 1925-2010 – Un exilé digne et courageux Biju: Ben Ali est un traitre

Tunisie

Le Parlement européen pourrait voler à la rescousse des défenseurs des droits humains

Cohn-Bendit : « Une loi limpide et bête »

L a nouvelle loi tunisienne destinée à réprimer les actes jugés contraires aux intérêts économiques du pays à l’étranger ne fait guère parler d’elle (voir Le Soir du 10 juin). Dans l’indifférence d’une saison presque estivale, quelques députés européens ont pourtant annoncé leur volonté de tenter de peser sur les événements.

Reprenons les faits. Le parlement tunisien a adopté le 15 juin une loi, l’article 61bisdu code pénal qui criminalise « les atteintes aux intérêts vitaux de la Tunisie relatifs à sa sécurité économique », punissant ces délits de 5 à 12 ans de prison. Alors que Tunis affirme que la loi amendée est semblable à celle de nombreux pays tels la Suisse ou la France, les défenseurs des droits humains, en Tunisie, estiment qu’ils sont visés par loi. Le ministre tunisien de la Justice ne les a pas contredits en expliquant que la loi ciblait notamment ceux qui tentent de saboter l’octroi par l’Union européenne d’un « statut avancé » à la Tunisie, qui donnerait à ce pays des avantages économiques. Or les défenseurs en question demandent depuis longtemps à Bruxelles qu’il soit exigé du régime tunisien le respect des droits humains avant de lui octroyer quelque avantage que ce soit.

Ce mercredi, deux eurodéputés, Daniel Cohn-Bendit et Hélène Flautre, ont convoqué la presse pour mettre en cause l’article 61bis, avec l’appui de John Ratson Saul (pour l’ONG Pen International) et de la journaliste tunisienne honnie par le régime Sihem Bensedrine.

Prérogative du Conseil des ministres

Le bouillant député vert a annoncé qu’une plainte était actuellement étudiée, qui serait déposée à la fois devant la Cour européenne des droits de l’homme et en Tunisie, sur base du code pénal… tunisien, avec la justification que les auteurs de l’article 61bis « nuisent en fait aux intérêts de la Tunisie car, en raison même de cet article liberticide, le Parlement européen refusera son avis conforme à un éventuel accord sur le ’statut avancé’ à octroyer à la Tunisie. Je crois que si cet article 61bis, une loi tellement limpide et bête, entre en vigueur, il y aura une claire majorité au Parlement européen pour suspendre tout progrès avec la Tunisie », a ajouté Cohn-Bendit.

Seul problème, mais de taille : il n’est pas prévu que le Parlement européen doive donner son aval pour l’octroi de ce fameux statut avancé. Le Conseil des ministres européens décidera donc seul. Une instance où les droits de l’homme pèsent peu. BAUDOUIN LOOS

(Source: « Le Soir » (Quotidien – Belgique) le 24 juillet 2010)

Le Libanais Saâd Hariri en visite en Tunisie

AP 24/06/10 20:15 TUNIS (AP) — Le président du conseil des ministres libanais Saâd Hariri est arrivé jeudi après-midi à Tunis pour une « visite d’Etat » de deux jours au cours de laquelle il aura des entretiens notamment avec le premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi. Aucune information officielle n’a été publiée sur le programme du dirigeant libanais ni sur la teneur des entretiens qu’il aura à Tunis. Selon le journal « Assabah », son « agenda chargé » prévoit des rencontres avec plusieurs hauts responsables tunisiens et la signature de quelque 13 accords et mémorandums d’entente embrassant divers domaines tels que l’enseignement supérieur, la santé et l’aviation. Un projet d’investissement touristique dans la région de Mahdia, sur le littoral du centre tunisien, doit être lancé à l’occasion de cette visite. C’est le premier voyage qu’effectue le chef du « Courant du futur » en Afrique du Nord depuis sa prise de fonctions à la tête du gouvernement libanais en novembre dernier. Tunis vient boucler un périple qui a mené le fils de l’ancien président du conseil libanais Rafiq Hariri -dont l’assassinat en février 2005 demeure encore non éclairci- aux Etats-Unis, en Egypte et en Turquie. AP

La Tunisie a acheté 50.000 tonnes de blé tendre

Reuters 24/06/2010 18:19:55 PARIS/HAMBOURG, 24 juin (Reuters) – La Tunisie a acheté jeudi 50.000 tonnes de blé tendre d’origine d’origine optionnelle dans le cadre d’un appel d’offres pour le même volume, apprend-on auprès d’exportateurs. Sur ce total 25.000 tonnes ont été achetées à 166 dollars/tonne Fob auprès de Cargill pour embarquement en septembre et 25.000 tonnes à 169,50 dollars/tonne Fob auprès de Glencore pour embarquement en octobre. La Tunisie, qui jusqu’à présent procédait à des achats coût et fret, demande désormais des offres libellées en Fob, vraisemblablement pour mieux contrôler l’origine des marchandises ont souligné les sources.

La Tunisie et le Koweit signent plusieurs accords de coopération

Agence de presse Xinhua 2010/06/24 Un protocole de coopération dans le domaine de l’attraction des investissements directs étrangers a été signé mercredi entre la Tunisie et le Koweit. Les deux pays ont également signé au terme des réunions de la commission technique commerciale mixte un accord de coopération administrative dans le domaine de la douane et un mémorandum d’entente dans le domaine des foires. Ces accords ont été signés sous la présidence de Chokri Mamoghli,secrétaire d’Etat tunisien chargé du Commerce extérieur et Rachid Said Youssef Tabtabai, vice-ministre koweitien du Commerce et de l’Industrie. Les deux responsables ont souligné les résultats positifs auxquels ont abouti les réunions entre les deux parties, ce qui est de nature à faciliter la circulation de marchandises entre la Tunisie et le Koweit, à consolider la coopération touristique et à offrir un cadre adapté à la promotion des investissements mixtes.

TUNISIE : Décès de Mohamed Mzali, ex-Premier ministre de Bourguiba

AFP 24/06/10 Tunis – Mohamed Mzali, ancien Premier ministre de Habib Bourguiba, premier président de la Tunisie indépendante, est décédé hier à Paris à l’âge de 85 ans, des suites d’une intervention chirurgicale, apprend-on de sources concordantes. Son décès a été brièvement annoncé par l’agence gouvernementale tunisienne Tap. Mohamed Mzali est mort à Paris et sa dépouille sera rapatriée sur Monastir (160 km de Tunis), sa ville natale, pour y être inhumé demain, ont indiqué des proches de la famille à l’Afp. La presse avait fait état de son transfert à Paris pour des soins à la charge de l’Etat tunisien dans un hôpital parisien après la dégradation de son état de santé en raison d’un problème rénal. M. Mzali, qui a occupé plusieurs fonctions gouvernementales, dont celle de Premier ministre de 1980 à 1986, était diplômé de Lettres et de philosophie à la Sorbonne.Celui qui prétendait à la succession de Bourguiba (1956-1987) à la tête de la Tunisie avait été limogé en 1986 et s’était clandestinement exilé en France, peu avant sa condamnation à la prison par la justice tunisienne pour « abus de biens sociaux et enrichissement illégal ».

Décès de Mohamed Mzali

Guillaume Serres (Sport24.com) 24/06/2010 | Mise à jour : 13:27 Réagir Le Comité International Olympique (CIO) a confirmé le décès de l’un de ses membres éminents, Mohamed Mzali. Tout au long de sa carrière, Mohamed Mzali a joué un rôle important dans le milieu du sport tunisien. Il a été à la tête du Comité olympique tunisien (CNO) de 1962 à 1986, ainsi que de la Fédération tunisienne de football en 1962 et 1963. Il a également présidé en 1967 le comité d’organisation des Jeux Méditerranéens à Tunis, puis a été président du Comité International des Jeux Méditerranéens de 1979 à 1987. Il a siégé à la commission exécutive du CIO de 1973 à 1980, d’abord comme membre puis comme vice-président à partir de 1976.

Mohamed Mzali 1925-2010 Un exilé digne et courageux

par Mondher Sfar Le devoir m’impose aujourd’hui de saluer la mémoire d’une victime d’un régime qui n’a pas compris et ne veut toujours pas comprendre que la dignité de l’homme est ce qu’il y a de plus cher et de plus sacré au monde. Mohamed Mzali était parmi les premiers exilés tunisiens en pleine montée en puissance de la nouvelle ère policière benalienne. Son exil fut le premier acte d’une tragédie des plus douloureuses de l’histoire moderne de la Tunisie. Ce qui lui est dès lors arrivé à lui et à sa famille est le prototype de la cruauté et de l’inhumanité d’un intrigant qui a cru que l’outil le plus sûr pour arriver à ses fins est la terreur, encore la terreur, et toujours la terreur, érigée en système de gouvernement. Si Mohamed n’a pas voulu assister en spectateur à la main-mise du crime et de la maffia sur le pays. Il s’est mis au service de la résistance, discrètement, mais efficacement, et je peux en témoigner. Il a aidé l’opposition naissante en exil autant qu’il pouvait. Ce n’était pas chose facile, car à l’époque, depuis le coup d’Etat du 7 novembre, l’opinion internationale et même intérieure s’est laissée convaincre de l’idée que le nouveau régime représente véritablement un changement en faveur des libertés et de la démocratie, conforté en cela par certains transfuges du milieu des droits de l’homme, et depuis la répression anti-Nahda, considéré comme rempart contre le fondamentalisme. Tout ce qui s’opposait au nouveau régime ne pouvait être – pour l’opinion de l’époque – qu’un sous-marin de Nahda ou d’un ancien du régime déchu cherchant à restaurer la dictature. C’est dire qu’il n’était pas en ce temps là très confortable de s’opposer au nouveau régime et de dénoncer l’imposture et le drame cruel vécu par des millions de nos compatriotes. Il a fallu surtout créer et légitimer le concept d’opposant au nouveau régime car la seule opposition connue et concevable était l’opposition du sérail, celle que le dictateur a créé pour parfaire son crime. Il nous fallait créer de toutes pièces une vraie opposition, non pas une opposition du régime, mais simplement une opposition contre le régime! Si Mohamed a donc eu le courage de dire la vérité dans des circonstances moralement douloureuses car nous nous affrontions au scepticisme médiatique et hélas au sabotage de l’opposition « du » régime. Il avait déployé une activité discrète et méritoire que j’ai pu mesurer non pas seulement à travers les publications de La Vérité, puis Horizon 94, puis l’Audace, mais ne serait-ce que par les cahiers de revue de presse bimestriels qu’il éditait en toute discrétion en photocopie depuis début 1994 portant le titre « Tunisie » et la devise : « On peut mentir à quelques uns quelque temps, mais on ne peut mentir à tout le monde tout le temps ». Cette importante revue a paru régulièrement (il tenait beaucoup à la régularité de la parution de nos publications qu’il considérait comme un point d’honneur et de sérieux de l’éditeur). Ces cahiers n’ont cessé de paraître qu’au début des années 2000 et constituent une mine pour les historiens et un tableau effrayant des hauts faits du « nouveau » régime. Cette publication a été relayée admirablement par Tunisnew avec l’entrée en puissance de l’outil internet. Tous ces efforts ont heureusement porté leurs fruits, et une vraie opposition a pu voir le jour, en concordance avec l’action et le sacrifice de nombreuses personnalités, de valeureuses femmes et hommes de l’intérieur du pays comme dans l’exil qui ont toujours trouvé auprès de lui soutien et encouragement, avec – il faut bien le dire – la contribution inestimable de Si Ahmed Bennnour, lui aussi résistant de la première heure. Et aussi et sans oublier le regretté Ali Saïdi, qui avait beaucoup apporté à la cause et auquel je dois beaucoup. Si Mohamed a été aussi celui qui s’est battu pour sa dignité durant les années d’exil en exigeant que la justice qui l’a abusivement condamné pour le seul mobile de l’humilier revoie sa copie. Sur ce point il a été constant, prêt à tout sacrifice, et sacrifice il y eut, avec les conséquences prévisibles d’une répression sans merci contre les membres de sa famille. Il n’a pas plié quand il s’est agi de dignité – chose à méditer de nos jours – et c’est lui qui a fini par faire plier le dictateur : le jugement a été cassé par la Cour de Cassassion et non comme la propagande prétend par clémence du chef du sérail. Si Mohamed peut se reposer en paix. Le flambeau de la résistance au crime et à la maffia est déjà repris par des millions de femmes et d’hommes qui crient de toutes leurs forces leur rage et leur dégoût d’une oppression qui n’a que trop duré. Paris, le 24 juin 2010

BEN ALI EST UN TRAÎTRE.

Par Biju

Cette fumeuse et ridicule loi, dite de sécurité économique, concocté par BEN ALI dans les forges de ses enfers, est non seulement une aberration de non-sens, une galéjade de maffieux qui se tirent une balle dans leurs pieds plats; mais aussi, ce qui est plus grave, LEILA TRABELSI la roturière sera sûrement d’accord avec moi, un des nouveau fleuron mauve de l’arsenal répressif de la maffia tunisienne, donc résumons sans s’étouffer de rire, et n’oublions surtout pas d’être fiers, de notre condition de traître, vraiment des traitres au duce de Carthage. -tout tunisien qui dénonce BEN ALI et sa dictature, son liberticide, les droits bafoués , les libertés décomposées par la dictature, porte atteinte à la TUNISIE, à son économie et à ses avancées réelles ou supposés, toute dénonciation de notre calvaire et l’état pourri et dégénéré de notre situation d’esclave, est considérée comme trahison aux intérêts suprêmes de notre pays. Entre nous, le con de Carthage prend les gens et les étrangers pour des cons, il confond les intérêts suprêmes de notre patrie et des tunisiens qu’il foule aux pieds à chaque seconde de son pouvoir absolu , il le confond avec ses intérêts privés et ceux de sa maffia mauve, oui les étrangers qui viennent ou investissent en TUNISIE, zinetron, les prend pour des cons et, maladroitement ils essaie de flouer son monde, le vieux taré; d’ailleurs je ne vois pas pourquoi il fait tant d’efforts et dans les caniveaux de sa procédure nager à contre courant, il est de notoriété publique que la majorité des touristes qui viennent en TUNISIE s’en fiche de ce que subissent les tunisiens, pour eux bronzer idiot, une jeunesse offerte en offrande, sans caprices , en toute sécurité et à moindre frais dans un pays soumis et bradé , c’est ce qui les importe, l’égoïsme est la chose la mieux partagée par les cons quel qu’ils soient; quand aux investisseurs étrangers, depuis quand les capitalistes de la plus- value et de la spéculation réfléchissent, ont une conscience, pensent aux autres, la TUNISIE mauve de BEN ALI répond totalement à leurs attentes, des tunisiens soumis à une rigueur de fer, pas de syndicats, une main d’œuvre très bon marché corvéable à merci, un potentiel humain totalement aguerrie aux techniques de pointe, une justice, et une administration totalement à leurs services, c’est le paradis pour eux, la TUNISIE peau de chagrin de BEN ALI, c’est leur truc, tout va bien madame la marquise; l’opposition ? Tant qu’elle braille fragmentée, on lui fera toujours prendre des vessies pour des lanternes; le con en fait reste BEN ALI, qui s’invente des foyers de tension, qui s’acharne à allumer des pétards mouillés, qui met encore plus en mauvaise posture les partis collaborationnistes et alimentaires, les idiots utiles des députes de l’aumône les 4 députés d’ETTAJDID, qui se prennent pour des héros parce qu’ils avaient, paraît-il, contestés ces lois scélérates, -1 ils n’avaient aucune légitimités pour ce faire, -2 personne ne leur avait rien demandé, la dictature et son parlement sont illégitimes, donc eux aussi, -3 ils ont tout faux , leur réaction vient encore une fois au secours de la propagande de la dictature et lui sert de feuille de vigne et d’alibi.B.BRAHIM devrait prendre sa retraite, j’ai l’impression qu’il réfléchit avec le ventre, quand à ses petites mains qui polluent le net, ils sont aussi malhonnêtes que lui et que la dictature, ils sont inutiles et ne servent à rien pour la mobilisation démocratique, ils sont juste des supplétifs dans la mascarade mauve.Donc voilà, tout tunisien qui porte plainte pour torture , par exemple, et il en existe des milliers, et qui fatigué de s’adresser à une justice tunisienne aux ordres, prend un avocat en EUROPE, s’adresse au monde entier, à l’ONU etc…est considéré comme un traitre à la TUNISIE, toute ONG tunisienne qui participe à l’étranger aux manifestation et autres réunions des droits de l’homme est considérée comme traître à la Tunisie mauve, cette TUNISIE mauve et violée par des salauds, où personne ne peut , même pas, organiser un meeting, ou une réunion privée, où la censure nous déchire, où les militants sont surveillés, torturés, tabassés, sérieux, soyons des traîtres à cette TUNISIE mauve de la honte, la dénoncer, s’investir dans les sociétés civiles du monde libre, solliciter les députés et les gouvernements démocratiques, les organisations internationales, le conseil européen, l’O.N.U, faisons le plus de bruit possible pour les réveiller à notre dégénérescence,pour qu’ils conditionnent leurs échanges et leurs aides à cette dictature barbare et mauve de Zinétron, au strict respect des droits des tunisiens, au respect de la constitution tunisienne, des droits humains et du droit tout court. Insistons sur ce qui fait chier BEN ALI et sa misérable guilde de voyous, soyons donc des traîtres à la pensée débile de BEN ALI et dans l’absolu, nous aurons fait œuvre utile pour notre patrie et pour la TUNISIE des tunisiens libres, un jour ou l’autre, notre travail paiera.