24 décembre 2008

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TUNISNEWS

8 ème année,N° 3137 du 24.12.2008

 archives : www.tunisnews.net  


 

LTDH: Communiqué Liberté et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie AISPP: Communiqué Kissa-Online: Hakim Ajimi… Un meurtre d’état FTCR: Combattre l’islamophobie Abdo Maalaoui: Lettre à Naoufel Boustangi : Bonne nouvelle, votre nom ne vaut rien, vous ne serez pas crucifié?


Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com

Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme Tunis le, 22 décembre 2008  Communiqué (Traduit de l’arabe)    
 
     Les forces de l’ordre ont encerclé ,durant toute le journée de dimanche  21 décembre 2008, les maisons de plusieurs magistrats, membres des structures légitimes de l’Association des Magistrats Tunisiens (AMT), pour les empêcher de rejoindre le congrès, organisé dans la continuité du coup de force qui a eu lieu contre le Bureau légitime en 2005.        Des voitures de police ont été disposées devant les maisons de Mesdames et Messieurs Ahmed Rahmouni, Kalthoum Kannou, Wassila Kaabi, Raoudha Grafi, Leila Bahria, et Hamadi Rahmani; et tout ceux d’entre eux, qui ont tenté de rejoindre le lieu du congrès, en ont été empêchés.        Les maisons de certains activistes aussi, ont été encerclées, dont Mokhtar Trifi Président de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LTDH), Ayachi Hammami, avocat et activiste, et Mokhtar Yahyaoui, juge radié abusivement de la profession.         Les membres du Bureau légitime de L’AMT, avaient rencontré  samedi soir, le Président de l’Union Internationale des Magistrats, la Présidente du Groupe  Africain et le Secrétaire Général de l’Union,  avec lesquels ils ont passé en revue les développements qu’a connu l’AMT depuis le congrès de Décembre 2004, le coup de force qui a eu lieu contre le Bureau légitime  et ce qui en est suivi, dont l’éloignement d’un certain nombre de magistrats à l’intérieur du pays, ainsi que d’autres développements.        Tout en  dénonçant  l’encerclement des magistrats,  l’interdiction qui leur est faite de se déplacer, et la violation de leur droit, ainsi que et celui d’autres activistes, de circuler librement ;  le Comité Directeur de la  LTDH exige la cessation des brimades à l’encontre de ces magistrats, de leur octroyer tous leurs droits et de cesser de les harceler.   Pour le Comité Directeur Le Président
Mokhtar Trifi  

Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité Organisation de droits de l’homme indépendante 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis, Tel/fax : 71340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 22 décembre 2008

Liberté et Equité Nouvelles des libertés en Tunisie

 
1) Harcèlement de Kamel Yahyaoui, ex prisonnier politique Kamel Ben Belgacem Yahyaoui, ex prisonnier politique demeurant à Krib dans le gouvernorat de Siliana, est en butte au harcèlement d’un agent de la police politique dénommé Halim Abderrabou, au prétexte d’actualiser la fiche de renseignements le concernant. Kamel Ben Belgacem Yahyaoui a passé deux ans et trois mois en prison pour maintien d’une association non autorisée et a quitté la prison en 1995. Il a alors été astreint à émarger alors qu’il n’était pas condamné à une peine complémentaire supposant un contrôle administratif. Cela a duré plus de cinq ans puis le contrôle a été levé et pourtant il est en permanence contacté et convoqué dans les locaux de la Sûreté par l’agent Halim Abderrabou.
2) Cinq agents de la police agressent violemment un ex prisonnier politique Cinq agents de la police du poste de Rouabi à Bizerte ont violemment agressé et insulté samedi 20 décembre le jeune Bilel Meliani, un ex prisonnier d’opinion, alors qu’il était au poste en question pour obtenir sa carte d’identité nationale. Le médecin lui a prescrit un repos de dix jours. Le jeune Bilel Meliani a quitté la prison le 1er décembre après y avoir passé dix mois et à la suite d’une condamnation à deux ans avec sursis.
3) Harcèlement d’Abdelaziz Sfaxi et Mejdi Boulares Le chef du poste de police d’Oued Souhaïel à Nabeul a convoqué les jeunes Abdelaziz Sfaxi et Mejdi Boulares et leur a dit qu’ils devaient informer les autorités de leurs déplacements hors du gouvernorat. Ces deux jeunes font l’objet d’un harcèlement organisé et permanent perpétré par des agents de la police politique qui a été jusqu’ à leur arrestation avec d’autres jeunes lors d’un match de football. Tous ont été interrogés au district de Nabeul puis à l’administration de la Sûreté de l’Etat au ministère de l’Intérieur.
Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  

Liberté pour le docteur Sadok Chourou Liberté pour tous les prisonniers politiques Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques ‘43 rue Eldjazira, Tunis Aispptunisie@yahoo.fr
 
Tunis, le 22 décembre 2008 Mokhtar Dridi, ex prisonnier politique, résidant à Menzel Bourguiba attend toujours la restitution de sa carte d’identité nationale, confisquée par le poste de la Sûreté d’El Alia depuis le 24 novembre 2008. Des agents de la Sûreté en civil ont demandé à monsieur Mokhtar Dridi de décliner son identité alors qu’il travaillait au marché hebdomadaire d’El Alia avec une licence, puis il a été convoqué au poste de la Sûreté le 4 décembre, où les agents l’ont interrogé sur son affaire et les noms de ses coaccusés et les engagements qu’il avait envers le mouvement En Nahdha. Devant le refus de monsieur Mokhtar Dridi de parler d’un passé pour lequel il avait été condamné, l’agent en charge de l’interrogatoire a refusé de lui rendre sa carte d’identité. […] Pour l’association La commission de suivi des personnes libérées (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
 

INVITATION
 
Cher(e)s ami(e)s Le mouvement Ettajdid organise une conférence-débat sur le théme de l’indépendance de la justice ce vendredi 26/12/2008 à 16 heures à son local de la rue de la liberté Tunis.Le débat sera intoduit par maitre Abdessatar ben Moussa et maitre Jemour. Vous etes invités à cette rencontre Au revoir Hatem
 


Hakim Ajimi… Un meurtre d’état

 
Vendredi 9 mai 2008 . Grasse, ville de la cote d’azur en France. Il est 15h 30. Abdelhakim Ajimi un franco tunisien de 22 ans entre dans une agence de sa banque « Le Crédit Agricole ». Discussion un peu nerveuse entre Hakim et le beauf de service au guichet à propos d’un dépassement. La dispute gonfle. Hakim, un garçon d’habitude courtois et gentil, insulte les fondamentaux de la race du beauf (Vercingétorix compris) et quitte l’agence. Le beauf et son chef d’agence appellent la police et l’informent de la rixe verbale. Quelques minutes plus tard des policiers, sans mandat d’amener ni mandat d’arrestation ni commission rogatoire d’un juge, essayent d’arrêter Hakim qui ré-insulte les fondamentaux de la race des flics( Vercingétorix, Pépin le Bref, Henri 2, et Louis14 compris). Arrivent 8 tueurs de la BAC ( brigade spéciale à motos tout de noir habillée).Ils immobilisent Hakim qui rend l’âme 10 minutes après suite à une strangulation prolongée. Résultat des courses : début dec 2008 un tribunal disculpe les flics-tueurs qui deviennent dans cette affaire de simples témoins , oui des témoins qui auraient commis une imprudence . Notez-le dans un coin de votre mémoire : si un jour vous jetez un pavé à la gueule d’un flic, vous expliquerez tranquillement au juge d’instruction, que vous avez «peut-être», par mégarde, commis à peine une «imprudence», avec seulement une «mauvaise prise en compte des règles habituelles» de courtoisie envers les forces de l’ordre. Ce qu’il y a de pire encore que les violations qui sont faites par les membres de l’appareil répressif, c’est qu’ils se parent des « vertus » du droit, pour organiser, nier ou « justifier » leurs violations et criminaliser leurs victimes. un collectif de parents, militants tunisiens des droits de l’homme en France (ldh, ftcr, mrap, lycéens..) ont manifesté devant le palais de justice de Grasse sous le mot d’ordre «impunité policière…justice complice ». La semaine dernière, sur un canard de Tunis, le baratineur de la république «his master’s voice » prétendait le contraire (pas de lien. pas de pub gratis ni pour lui ni pour le canard en question).
 
(Source : le blog tunisien « Kissa-Online », le 24 décembre 2008) Lien: http://kissa-online.blogspot.com/2008/12/hakim-ajimiun-meurtre-detat.html
 
 

 

Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives – FTCR 3, rue de Nantes – 750019 Paris Tel : 01 46 07 54 4 – Fax : 01 40 34 18 15 Email : ftcr2@wanadoo.fr – www.ftcr.eu Combattre l’islamophobie  
Un’incendie a endommagé, samedi 20 décembre, la mosquée de Saint-Priest, dans la banlieue de Lyon. Faut-il conclure à un accès de fièvre islamophobe comme on en connaît régulièrement dans d l’Hexagone et à laquelle l’«opinion » et les « décideurs » ont fini par s’habituer comme la rançon amère du difficile « vivre ensemble », ou bien s’agit-il à une étape nouvelle, de l’aggravation durable d’un mal endémique ? Après les actes de vandalisme dont a été la cible le chantier de la mosquée de Meyzieu, dans le Rhône, le jeudi 21 août ; après la profanation, début décembre de centaines de tombes du carré musulman du cimetière Notre-Dame-de-Lorette, près d’Arras, l’incendie qui a endommagé, samedi 20 décembre, la mosquée de Saint-Priest, dans la banlieue de Lyon est la dernière d’une série de manifestations islamophobes, d’un crescendo raciste inquiétant au plus haut point. Le climat s’y prête depuis longtemps. Faut-il rappeler le retour en force des discours pour le moins ambigus sur la prégnance de l’identité chrétienne de la France, laïque peut être mais surtout fille aînée de l’Eglise, et naguère les complaisances électoralistes flattant les penchants xénophobes dans les bastions lepénistes… A chaque fois on jouait avec… le feu. Et les incendiaires de Mosquées se frottaient les mains et attendaient leur heure. Après avoir cautionné la parole xénophobe, il fallait s’attendre au passage à l’acte raciste et islamophobe. Alors, faut-il souligner le contraste auquel tout le monde pense : les condamnations de l’incendie de la Mosquée, si peu audibles, comparées au tintamarre national qui a suivi les sifflements contre la Marseillaise, ne ressemblent-elle pas à des cris d’orfraie ? Ce que tous les Musulmans sont en droit d’exiger c’est, en plus de la condamnation ferme des actes islamophobes, en plus de la punition de tous les coupables et de leurs inspirateurs, c’est un changement de discours et d’attitude de la part des élus à tous les échelons de la décision, un retour à l’observance stricte des principes de la laïcité : la liberté de conscience et la protection, par l’Etat, de l’exercice des cultes. Pour la FTCR Mouhieddine CHERBIB


Lettre à Naoufel Boustangi : Bonne nouvelle, votre nom ne vaut rien, vous ne serez pas crucifié ?

Abdo Maalaoui, Montréal / Canada

Bonjour frère Naoufel,

 

Moi aussi, la première fois que j’ai lu la liste, j’ai réagi de la même façon que toi, le lendemain je lisais l’article de mon ami Balha Boujadi. Par la suite j’ai commencé à réfléchir et à me poser la question suivante :

 

Puisque la Tunisie est colonisée (j’exagère encore !) par les «grands barons de l’État» qui sont au service d’un pouvoir politique que tu connais autant que moi ? J’étais conseiller de deux présidents de la République en Afrique, je connais comment la «grosse machine» du pouvoir fonctionne à l’intérieur ? Ces petits «docteurs – Barons de l’État» préparent des lois fascistes et ils savent quand les présenter à ceux qui font partie officiellement du  pouvoir politique (députés, sénateurs, ministres, etc..). On le sait que ces derniers sont gouvernés comme dans « l’Omerta italienne »  par le chantage,  la peur et les avantages personnels, ils discutent et parfois ils votent ces lois inhumaines parce qu’ils n’ont pas le choix sinon ils seront écartés et oubliés ou bien ils sautent carrément !

 

En bas de l’échelle, des «Micro-dictatures» (une partie des fonctionnaires, des professionnels ou  des hommes d’affaires) se cachent derrière ses lois pour exercer leur pouvoir maléfique !

 

Cher Naoufel, alors quoi faire pour dire à ces «Barons de l’État» et à ces «Micro-dictateurs» d’arrêter et qu’il est temps de  comprendre qu’ils ne peuvent pas continuer de harceler, d’injurier, de bousculer, de frapper ou de torturer d’autres tunisiens parce qu’ils s’habillent différemment, ou ils prient à la Mosquée ou ils se soulent dans les bars ou ils pensent autrement ! Ces «Micro-dictateurs», en se cachant derrière soit-disant des ordres non écrites d’en haut (98% ce sont des mensonges, je suis convaincu que le plus souvent que le Président Ben Ali, ni Si Ghanouchi ne sont au courant !), ces « Barons de l’État » sont très malins, ils  poussent des lois injustes pour que leurs « Micro-dictateurs » auront la latitude de faire leur sales besognes ! Voilà tunisiens ce que vous ne savez pas ?

 

Je veux bien croire que ces  «Barons de l’État» et leurs exécutants les «Micro-dictateurs» veulent bien faire leur boulot, alors  pourquoi leurs collègues règlent souvent les problèmes autrement sans froisser, sans humilier, sans insulter, sans harceler, sans renvoyer ? sans faire du mal ?  Pourtant ils ont reçu la même directive ?

 

Frère Naoufel,

 

Je suis canadien comme toi et je suis impliqué dans la vie de mon quartier, de ma communauté, de ma commission scolaire, de mon université,  de ma ville, de ma province et de mon pays le Canada aussi. Pourquoi depuis 37 ans que je réside, je n’ai jamais eu de problèmes ? Pourtant, jeune, j’ai fait pleins de conneries mais je n’ai jamais été arrêter. J’ai milité dangereusement, mais on ne m’a jamais mis en prison ! J’ai insulté plus que mille fois des dirigeants politiques mais nous n’avons pas de lois qui interdisent aux citoyens d’insulter et de critiquer leurs élus ou des hommes qui ont choisi d’être des hommes publics ? 

 

Vous avez raison de parler de jeunes écoliers canadiens que chacun trimbale ses outils culturels (voile, la kipa, le turban, les cheveux arc-en-ciel, le body percing, son pot, et d’autres enseignes), mais personne n’a crée à la révolution ou à l’envahissement ! au Canada, les responsables ont compris qu’ils sont payés pour faire leur travail et non pour porter un jugement !Ils sont payés pour aider et non pour caler ! C’est là toute la différence ! C’est certain que ce n’est pas par la répression que nous pouvons aider notre société à évoluer, c’est par le dialogue, c’est par la communication dans les deux sens ! C’est par l’écoute, c’est par la compréhension de l’autre, c’est par l’amour que nous pouvons offrir et recevoir de l’autre…  

 

Au Canada, on affiche les pédophiles et toutes les personnes déviantes, ce n’est pas pour les crucifier mais pour les éviter et pour faire la prévention mais l’État a crée des programmes pour les soigner, les  aider, les intégrer, les réhabiliter !

 

Malheureusement en Tunisie (je ne veux pas parler d’autres pays,  puisque nous sommes aussi des tunisiens), seulement la voix de ses « Barons de l’État » et des «Micro-dictateurs» qui règnent. Je vous l’ai dit et je pèse mes mots qu’en Tunisie, nous sommes colonisés et gouvernés par eux et non par les politiciens !

 

Tu le sais frère Naoufel, la société civile tunisienne n’a aucun autre recours … la presse officielle à qui j’ai écrit des centaines de fois n’osent pas éditer des articles  qui dénoncent la corruption, la magouille, le vol des biens communs et les abus. Mais il m’arrive souvent aussi de  féliciter les bonnes actions de ceux qui travaillent dans l’ombre en Tunisie et qui font du bon boulot.  Dès que ces médias connaissent notre nom, on devient une « personne contagieuse à éviter », pire encore au Canada, terre de liberté, combien de fois des honnêtes fonctionnaires tunisiens savent que je peux les aider mais ils préfèrent me rencontrer en secret ou m’éviter par peur des « indiques tunisiens » qui les surveillent, «ils se surveillent aussi entre eux » ? Pourtant ils savent que je suis un bon canado-tunisien qui peut aider la Tunisie ! Mais l’oligarchie politique grâce à ses «Micro-dictateurs» ont décidé de nous étiqueter de «grands méchants loups».

 

Frère Naoufel, ça fait dix (10) ans que je suis interdit de séjour en Tunisie, je suis affiché mais je n’ai jamais été condamné parce que mon seul crime est de dire la vérité, je n’ai volé personne, je n’ai frappé personne, je n’ai insulté personne sauf je me suis défoulé avec les méchants ! Je sais qu’ils peuvent me fabriquer un procès rapidement !

 

Frère Naoufel, à qui je dois créer mon innocence ? À qui je dois hurler ma révolte contre ses salauds qui nous gouvernent ? Je ne sais pas si tu sais, c’est quoi DIX ANS ? Personne n’a osé venir me voir pour savoir mon histoire à part deux honnêtes et courageux citoyens tunisiens  Dr Mansour El Feki et Dr Sahbi El Amri ?Même, les autres «faux» amis tunisiens au Canada et ailleurs m’ont fui et quelques lâches continuent de mémérer sur mon cas ! Même les membres de ta propre famille t’évitent comme la galle parce qu’ils ont peur ?  …

 

Alors quoi faire ?

  • Comment dénoncer ces gens ?
  • Comment monter à la société civile que ces gens sont méchants ?
  •  Comment faire pour que des maîtres d’écoles arrêtent de frapper nos enfants ?
  • Comment faire pour que des professeurs arrêtent de spolier leurs propres étudiants ?
  • comment faire pour dénoncer le viol, la pédophilie en Tunisie ?
  • Comment faire pour dénoncer des patrons qui couchent avec nos mères et nos sœurs, sinon son travail devient l’enfer, vas-y, vérifie ?
  • Comment faire pour expliquer  à la police de la route que 98% des tunisiens sont des honnêtes citoyens ?
  • Comment faire pour dénoncer ceux qui sont entrain de vendre la Tunisie au mètre carré pour remplir la poche ?
  • Comment faire pour montrer aux citoyens tunisiens qu’il existe d’autres damnés de la terre  qui vivent à leurs côtés pendant qu’eux ils se gavent dans la Cité El Nasr ou à Hammamet ? (Est-ce que au moins, tu as vu le vidéo sur les gens qui vivent de la poubelle à Jendouba ?) Il faut regarder cette misère cachée que nos chaînes de TV n’osent pas filmer mais quand un simple citoyen fils de cette misère ose filmer on l’arrête et on lui colle un procès parce qu’il n’est pas autoriser à filmer «la misère» !
  • Comment faire et comment faire et comment faire ???

 

Frère Naoufel, quoi faire alors ?

 

Par notre bêtise humaine tunisienne, par la nullité de nos médias officiels (la Presse, le Renouveau, le Temps, les chaînes de TV, Radios, etc…) on a crée des médiums de communication alternatives afin de dire Basta à ce viol moral humain que nous vivons quotidiennement dans notre belle Tunisie ?

 

C’est le pouvoir, c’est la répression, c’est l’oppression, c’est la pensée carrée, c’est le mépris, c’est l’injustice qui ont crée Tunisnews ! Tunisnews est un médium modéré, que dire des autres sites vulgaires et incendiaires !

 

Frère Naoufel, y-a-t-il autre alternative pour crier nos douleurs, notre souffrance, nos malheurs… ? Je ne parle pas en terme politique, je parle dés le début de mon article en terme d’humanité !

 

Frère Naoufel, comme simple citoyen révolté, je dois prendre la défense de Tunisnews, la raison est simple : Que me reste-t-il pour t’informer que le malheur nous a  frappé quelque part dans notre beau pays ?

 

Frère Naoufel, regarde c’est grâce à Tunisnews que je viens de faire ta connaissance et entendre ta voix ! Tunisnews n’est pas une base de données de la CIA ou l’Équifax des dictateurs, des tortionnaires, des opposants ou des révoltés. Tunisnews est le médium de communication des gens comme toi et moi qui n’ont aucune VOIX !   

 

Ce n’est pas Tunisnews qui appelle au meurtre, c’est les grands barons de l’État tunisiens en manipulant les politiciens  qui sont entrain de nous tuer moralement et parfois physiquement. C’est les grands barons de l’État tunisien qui ont des bases de données sophistiquées ? Ce sont  les grands barons de l’État qui sont entrain de nous écraser ? Ils veulent qu’on devient des tunisiens –«tahanas» sans honneur,  serviles et dociles, obéissants au petit clin d’œil ! Ils veulent qu’on exécutent sans poser de questions ? A combien ils sont payés ces grands barons de l’État tunisien, mais regarde le luxe de leur maison, fait un petit calcul arithmétique et tu vas découvrir qu’un + un n’égale pas deux ? Alors d’où ils ont apporté cet argent ?

 

Ces grands barons ont des voitures de service gratuites, des bons d’essence gratuits et  parfois des chauffeurs pour aussi faire les commissions pour Madame et amener  Madame au salon de coiffure, ou pour rencontrer ses amies aux Salons  thé de Cité El Nasr ! Pendant que nos mères et sœurs dans les compagnes et les quartiers pauvres courent dernière la misère !

 

 À la maison, souvent ce sont les jeunes filles mineurs, frêles issus de la misère de nos régions (dorsales de la Tunisie) qui sont recrutées comme « bonnesclaves » pour servir sa maîtresse et souvent elles se font injurier, violenter et même violer par leurs maîtres ou leurs garçons, est-ce que tu le sais frère Naoufel ?  «mais c’est du non-dit», personne n’est là pour les aider des « bonnesclaves »  ! Même à la fin du mois,  l’argent de la honte et de la douleur comme salaire qu’elle devrait le recevoir  est donné directement à leur père rentier de l’esclavage de ses filles (que ses pères restent maudits à jamais !).  J’ai vu, je peux témoigner, mais personne n’a osé CRIER pour libérer ses filles de cette nouvelle forme d’esclavage en Tunisie ?. Ne me parlez pas des «femmes démocrates», elles s’occupent de la liberté et de la démocratie des femmes professionnelles et des riches, elles hantent de parler de la «femme misère», sauf pour trouver des programmes d’aide des bailleurs de fonds internationaux ? Tout le monde magouille dans ce pays !

 

Les femmes démocrates d’étiquette en Tunisie font de la recherche et parlent de la démocratie des privilégiées ! Elles parlent des  femmes rurales pour se payer la traite et pouvoir voyager ! Elles s’en foutent de la « femme misère et la bonnesclaves», elles-mêmes, elles ont des jeunes filles qui touchent leur maisons. De toute façon, ces femmes démocrates  sont mariées avec des riches ou des professionnels ou elles sont des divorcées ! Est-ce que c’est faux ? 

 

C’est les « Barons de l’État, les Micro-dictateurs, les voleurs du pays et l5 enfants qui peuvent se permettrent de remplir les restaurant de Gammarth ou de Hammamet … les pauvres eux ils continuent de  manger à leur faim ou ils ramassent ce que ces barons ont jeté !

 

Frère Naoufel de quelle Tunisie tu me parles ?…

  • Celle des magouilleurs ou
  • celle des miséreux et des oubliés !

 

Moi ça fait longtemps que j’ai fait mon choix définitif, je suis née dans la pauvreté et la misère, la violence, le viol des enfants et le mépris et c’est  à ces pauvres que j’appartiens ! Ce n’est pas parce que je suis au Canada aujourd’hui que je dois les oublier,  mais frère Naoufel,  ils sont mes racines, ma culture, ma vie ! Rien que cette année en mars 2008, j’ai voulu aider ma pauvre région en convaincant des entreprises industrielles canadiennes de s’installer en Tunisie, au dernier moment, ils m’ont boycotté, ils m’ont strictement interdit, il m’ont dit que nous serons des «personnes non grata» en Tunisie ?

 

Frère Naoufel, tu vois , ce n’est pas nous qui sommes les fascistes, c’est l’autre équipe ? Seulement je te demande avant de nous juger rapidement ouvre-nous ton cœur et regarde le camp des défenseurs de la misère et du mépris ? Et si je me trompe, je suis ton frère essaye de me conseiller, de m’aider, peut – être, je ne vois que du noir ! Pourquoi toi aussi, tu veux  nos murer à froid ?  

 Maalaoui@yahoo.com

 

 

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