23 septembre 2011

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TUNISNEWS
11 ème année, N°4103 du 23.09.2011

 


Association Appel de la Révolution: Liberté pour Abdelhamid Sghaïer – Liberté pour tous les prisonniers de la révolution

CDRT: Section Belgique-Luxembourg: Rassemblement de protestation contre les tentatives visant à entraver le processus électoral

Le Monde.fr: Le policier tunisien Samir Feriani en liberté provisoire

AP: Tunisie: arrestation du Premier ministre de Kadhafi

La Presse Canadiène:Vote des Tunisiens: la décision du gouvernement Harper critiquée

Taïeb Moalla: Motion unanime en faveur du droit de vote des Tunisiens


Tunis, le 21 septembre 2011
[…]

Liberté pour Abdelhamid Sghaïer

Liberté pour tous les prisonniers de la révolution


 
Mercredi 21 septembre 2011, Maître Saber Gasmi s’est rendu au district de la Sûreté de Bab Bhar pour avoir des informations sur ce qu’il advenait d’Abdelhamid Sghaïer, président de l’association l’Appel de la Révolution et sur l’éventualité de sa comparution le 21 septembre devant le tribunal. L’un des agents lui a dit qu’il serait déféré demain jeudi 22 septembre 2011. […]
 
Abdelhamid Sghaïer a été arrêté samedi 17 septembre 2011. Les charges à son encontre ont changé, passant de « pénétration dans un lieu appartenant à autrui » à « saisie du talkie walkie » du chef de la brigade des unités d’intervention de Bab Bhar qui lui avait infligé des sévices le 20 septembre 2011 qui lui avaient laissé des lésions corporelles au vu et au su des militants des droits de l’homme ce jour là, dont Nejla Othman, Ali Knis, Mohammed Abdelhamid, Imed, etc. Nous avons appris aussi qu’un mandat de recherche avait été délivré à son encontre par le district de la Sûreté nationale de Bab Bahr à la suite de la marche du 20 août.
 
[…]
 
Pour le bureau exécutif
 
Ali Knis, vice-Président de l’association Appel de la Révolution
 
(traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


 

 

A l’appel du

Conseil de Défense de la Révolution Tunisienne

(section Belgique-Luxembourg)

Rassemblement de

protestation contre lestentatives visant à entraver le processus électoral

 

Samedi 24 septembre 2011, à 11 heures

Devant le Consulat de Tunisie

(Boulevard Saint-Michel, 103 à 1040 Bruxelles)

Le Conseil de défense de la révolution tunisienne en Belgique, réunissant des associations, des partis politiques et des personnes issues de l’immigration tunisienne, œuvrant pour soutenir le processus démocratique en Tunisie :

 

 
 

– s’inquiète de l’attitude de certains partis politiques en Tunisie qui refusent de se conformer à la loi et aux dispositions règlementaires rappelées par la Haute instance indépendante des élections interdisant la publicité politique et rentrées en vigueur depuis le 12 septembre 2011, – s’interroge sur l’attitude du gouvernement provisoire dans l’application des lois face aux agissements de certains partis qui affichent un total mépris de la loi et des règles légales et déontologiques en la matière.  
 
 

– dénonce les tentatives de sabotage du processus électoral dans la circonscription des Amériques et du Reste de l’Europe, de la part des ex-RCDistes.

 

Compte tenu de ces récentes évolutions, le Conseil de défense de la Révolution Tunisienne (section Belgique-Luxembourg) :

 

1- Considère que la transgression de la loi relative à la publicité politique par certains partis politiques porte atteinte à l’Etat de droit que l’on souhaite instaurer en Tunisie et amène à s’interroger sur le réel attachement de ces partis aux valeurs de la démocratie et à l’Etat de droit. 2- Appelle au stricte respect de la loi régissant les matières relatives à la publicité politique et les dispositions légales organisant les campagnes électorales.  

3- Tient à affirmer son attachement au plus stricte respect des compétences de l’Assemblée constituante qui sera élue le 23 octobre prochain et demande de garantir toutes les conditions nécessaires pour la réussite de ces élections et, en particulier, le respect du rôle dévolu à l’Instance Régionale Indépendante des Élections dans la circonscription des Amériques et du Reste de l’Europe.  

Pour affirmer ces revendications et prévenir toute tentative visant à saper le processus politique en cours, le Conseil appelle à un rassemblement devant le Consulat de Tunisie à Bruxelles pour exiger du pouvoir transitoire en place le respect de ses engagements et l’application des lois en vigueurs. Ce rassemblement aura lieu le samedi 24 septembre 2011 à partir de 11h00.


Le policier tunisien Samir Feriani en liberté provisoire


LEMONDE.FR avec AFP | 22.09.11 | 21h04

 

La décision a été saluée en Tunisie comme une « victoire de la liberté d’expression ». Samir Feriani, policier incarcéré depuis fin mai pour avoir affirmé que des « criminels de Ben Ali » œuvraient toujours au ministère de l’intérieur, a été mis en liberté provisoire jeudi 22 septembre.

Une décision qui intervient à l’issue de la première audience de son procès pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » devant le tribunal militaire de Tunis, qui a été ajourné au 29 septembre. Le policier, âgé de 44 ans, est poursuivi pour avoir publié deux articles en mai dans l’hebdomadaireL’Expert, dans lesquels il mettait en cause, sans le nommer, un haut responsable du ministère de l’intérieur.

Selon lui, ce dirigeant, promu après la révolution, a participé à la répression des manifestations à Sidi Bouzid, dans le centre du pays, et à Kasserine, dans le Centre-Ouest, les régions où a commencé le soulèvement qui a précipité la chute du régime Ben Ali au début de l’année. « Je refuse de travailler avec les criminels de Ben Ali », avait écrit M. Feriani dans sa lettre ouverte. « Aucun responsable au sein du ministère de l’intérieur ne peut m’obliger à respecter un devoir de réserve et de silence, je suis sincère envers mon peuple », ajoutait-il. Il précisait avoir écrit auparavant au ministre de l’intérieur, Habib Essid, nommé fin mars, mais en vain.

Samir Feriani affirmait également que des archives de la sécurité et des renseignements tunisiens ont été détruites. Il évoquait particulièrement la destruction de documents relatifs à l’Organisation de libération de la Palestine, basée à Tunis de 1982 à 1994. « Une partie de la mémoire collective a été détruite », écrivait-il. Quelques jours après la publication de ces articles, Feriani avait été arrêté, le 29 mai, et incarcéré à la prison militaire de l’Aouina.

FIGURE EMBLÉMATIQUE DE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION

Cette décision a été saluée par une explosion de joie des dizaines de proches et sympathisants qui s’étaient rassemblés dès le matin devant le tribunal. Ses proches, dont ses trois enfants, étaient en larmes, et sa tante s’est évanouie.« C’est une victoire pour les droits de l’homme, pour la liberté d’expression et pour toute la Tunisie », a déclaré Leila Feriani, l’épouse de l’officier.

Le policier était rapidement devenu sur les réseaux sociaux tunisiens une figure emblématique de la liberté d’expression (à l’instar de Facebook), et des pétitions et manifestations de soutien ont été organisées ces derniers mois. « Son arrestation prouve que les anciennes méthodes continuent, c’est un procès purement politique et on a voulu le faire taire », affirme son cousin Malek Bouhejba.

En poste depuis une vingtaine d’années au ministère de l’intérieur, où il était directeur de la formation ces cinq dernières années, M. Feriani est décrit par ses proches comme « un idéaliste intègre et droit ». « Il pensait que Ben Ali parti, ce serait la liberté et qu’on pouvait tout dire », a affirmé sa mère, Rafia Bouhejba Feriani. « Au ministère, il faisait son boulot, c’est tout. Mais il n’était pas fait pour cet endroit », outil répressif numéro un du régime Ben Ali, selon Walid, un proche de la famille.

Le ministère de l’intérieur n’a pas commenté l’affaire jusqu’à présent. Mais pour une source gouvernementale sous couvert de l’anonymat, le cas Feriani « est instrumentalisé par certains » alors que la Tunisie entre en campagne électorale pour la première élection post-Ben Ali, le 23 octobre prochain. La libération provisoire de l’officier constitue « un bon signe pour l’indépendance de la justice et une victoire de la révolution tunisienne », a jugé pour sa part un des avocats de M. Feriani, Me Nacer Laouini, qui s’est dit convaincu que son client sera acquitté.


Tunisie: arrestation du Premier ministre de Kadhafi


Publié le 22-09-11 à 17:30 Modifié à 17:21
TUNIS (AP) — Arrêté la nuit dernière dans le sud tunisien, le Premier ministre libyen Mahmoudi Baghdadi sous le régime du colonel Mouammar Kadhafi a été condamné jeudi à six mois de prison ferme pour franchissement illégal de la frontière tunisienne, a-t-on appris jeudi auprès du ministère tunisien de la justice.
Après avoir été interrogé par le procureur de la République de Tozeur, ville du sud tunisien située à 430km de Tunis, M. Baghdadi « a comparu devant le tribunal cantonal de cette ville qui l’a condamné à six mois de prison ferme avec effet immédiat », a précisé à l’Associated Press le porte-parole du ministère Kadhem Zine El Abidine.
Ses deux accompagnateurs, « deux personnes ordinaires » ont écopé de la même peine, a-t-il ajouté. Selon la même source, l’ex-responsable libyen avait quitté la Libye et comptait se rendre en Algérie à travers le territoire tunisien.
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur Hichem Meddeb, avait indiqué auparavant que les trois Libyens avaient été arrêté à Tameghza, près de la frontière algérienne lors d’une opération de contrôle de sécurité. Après vérification, il s’est avéré que les trois personnes étaient entrées en territoire tunisien sans visas. AP


 

Invitation

à la conférence de presse organisée

Pour le lancement de TuniVote


 

 

Vous êtes cordialement invités à la conférence qu’organisera l’Association des Compétences Tunisiennes en Allemagne L’association (Tunicomp) en partenariat avec l’Association « Nouvelle République » (NOU-R) pour le lancement de TuniVote, qui aura lieu le Samedi 24 Septembre 2011, à partir de 10h00, au siège de l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) sis à la Cité administrative, Cité el Khadhra, Tunis (tél : 71 142 000).

Lors de cette conférence, nous présenterons le mode de fonctionnement de « TuniVote » et répondrons aux questions des journalistes, des représentants des partis politiques, ainsi que des membres de la société civile.

A l’issue de cette présentation, un cocktail sera offert en l’honneur de tous les présents, qui auront la possibilité, en exclusivité, d’essayer l’outil TuniVote sous sa forme définitive, et qui sera lancé sur le web tout de suite après la conférence de presse.

 


Vote des Tunisiens: la décision du gouvernement Harper critiquée


Karim Benessaieh et Hugo de Grandpré La Presse  

La décision du Canada d’interdire le vote des Tunisiens sur son territoire a continué hier de susciter la perplexité et la grogne, en l’absence de toute explication officielle.

Tant l’ambassade de la Tunisie à Ottawa que le ministère canadien des Affaires étrangères n’ont pratiquement laissé filtrer aucune information depuis 72 heures, concernant cette mystérieuse directive du gouvernement Harper. Par courriel, l’ambassade de la Tunisie a indiqué que «des contacts diplomatiques sont actuellement en cours à ce sujet entre les représentants diplomatiques» de Tunisie et du Canada. «En temps opportun, des informations et des clarifications seront communiquées aux organes de la presse tunisienne et canadienne par les sources attitrées des autorités concernées dans les deux pays», ajoute-t-on.

Quant au ministère des Affaires étrangères, une porte-parole a assuré mardi matin qu’une réponse «imminente» serait envoyée aux médias. Celle-ci n’était toujours pas disponible hier en fin de journée. Le directeur des communications du ministre John Baird, Chris Day, a déclaré par courriel que le gouvernement Harper «soutient la transition démocratique en Tunisie depuis le début». De New York, où l’Assemblée générale des Nations unies se réunit, il s’est montré rassurant: «Nous travaillons actuellement avec les représentants de la Tunisie pour veiller à ce que les Tunisiens au Canada puissent voter lors de ces élections.»

Députés à la rescousse

 

À Québec, les élus des quatre partis à l’Assemblée nationale ont voté à l’unanimité une motion présentée par le Parti québécois, exigeant qu’Ottawa permette le vote des quelque 15 600 ressortissants tunisiens. Ceux-ci sont appelés à voter du 20 au 22 octobre pour deux des 217 députés de l’assemblée constituante, chargée de rédiger la constitution du pays après la chute du président Ben Ali, en janvier dernier. Le Canada fait partie des 31 pays de la circonscription «Amériques et reste Europe».

Lors d’une conférence de presse à Ottawa, l’organisme Alternatives et l’Association des droits de la personne au Maghreb ont dénoncé la directive. «Nous demandons des explications au gouvernement canadien et réclamons un traitement égal qui permettra aux 15 600 ressortissants tunisiens au Canada d’exprimer leur droit de vote aux premières élections libres de l’histoire de la Tunisie», ont-ils déclaré.

Les deux groupes ont reçu l’appui du Parti libéral du Canada dans leur démarche. «Le peuple tunisien s’est pris en main. Le rôle du Canada est d’assurer cet accompagnement vers cette quête de liberté et de démocratie», a insisté le député Denis Coderre.

L’interdiction du vote des ressortissants tunisiens au Canada a été révélée samedi dernier, à l’occasion d’une assemblée de la communauté tunisienne à Montréal, par l’ambassadeur Mouldi Sakri. Selon la note sibylline dévoilée à cette occasion, le Canada affirme encourager les pays étrangers à permettre à leurs citoyens de participer aux élections de leur pays d’origine.

Ottawa, par contre, «continuera de refuser en principe toute demande d’autres États d’ajouter le Canada à leurs circonscriptions électorales extraterritoriales». La Tunisie n’y est pas mentionnée précisément, et cette politique s’appliquerait d’ailleurs aux autres Canadiens qui possèdent une double nationalité. On ignore si ces ressortissants sont tout de même autorisés à voter dans les locaux de leur consulat ou de leur ambassade.

Aucun changement au calendrier

Le dévoilement de cette note a suscité la colère des Tunisiens présents, rapporte Neïla Chihi, porte-parole de la liste indépendante Al Amal (L’Espoir). «La communauté était furieuse. On était sereins avant ça, et tout à coup, ç’a déraillé.»

Un autre représentant, Ali Guidara, du Congrès pour la République, estime que c’est le flou entourant cette directive qui sème la zizanie. «On est dans le brouillard. La situation est très étrange, et ça crée des rumeurs ahurissantes.»

L’organisme indépendant qui encadre le vote au Canada, l’«Instance régionale indépendante pour les élections, circonscriptions des deux Amériques et du reste de l’Europe», a tenu à rassurer les ressortissants tunisiens: les élections auront bien lieu à partir du 20 octobre prochain. «Il n’y a aucun changement pour le moment, a indiqué Faouzi Abdessamad, président de la section montréalaise. On travaille normalement, on ne change pas le calendrier.»

Ce sont les responsables électoraux en Tunisie qui trancheront en dernier recours, précise M. Abdessamad. «Si le Canada ne permet pas le scrutin traditionnel, avec bureau de vote, on va peut-être opter pour des formules différentes. Peut-être adoptera-t-on le scrutin électronique, par procuration, ou même par courrier postal. Ce sont tous des plans B.»

(Source: “La Presse” (Quotidien – Canada) le 21 septembre 2011)


Motion unanime en faveur du droit de vote des Tunisiens


Taïeb Moalla
L’Assemblée nationale du Québec a unanimement pressé Ottawa, hier, de permettre aux Tunisiens résidants au Canada de pouvoir voter aux premières élections démocratiques que leur pays va connaître le mois prochain.
Le Canada est le seul pays au monde à refuser que les ressortissants tunisiens puissent voter, sur son sol, entre le 20 et le 22 octobre, pour désigner une Assemblée chargée de rédiger une nouvelle constitution. L’ambassadeur tunisien à Ottawa a récemment fait savoir que le palier fédéral ne voulait pas que le Canada soit considéré comme une circonscription électorale par les autorités tunisiennes.
« Ça semble être une règle pour l’ensemble des ambassades. C’est ça que je dois démêler actuellement. Pour nous, c’était souhaitable de nous associer à la motion du Parti québécois de sorte qu’on puisse inviter le gouvernement fédéral permettre le vote aux Tunisiens, québécois et canadiens. », a signalé la ministre des Relations internationales, Monique Gagnon-Tremblay.
Le péquiste Alexandre Cloutier, auteur de la motion, a affirmé « qu’il serait irresponsable que le Québec et le Canada ne prennent pas tous les moyens pour soutenir le peuple et le gouvernement tunisiens et pour faciliter le processus de rénovation démocratique en cours en Tunisie ».
D’autre part, Mme Gagnon-Tremblay n’a pas exclu que des députés du Québec se rendent en Tunisie pour observer les élections du 23 octobre « si on nous fait la demande ».
taieb.moalla journaldequebec.com
(Source: Le Journal de Quebec le 21 septemb re 2011)
 


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