Collectif Pour la Libération des Prisonniers Politiques en Tunisie
Paris le 23 juin 2005 Les autorités tunisiennes persistent à détenir, depuis quinze ans, des centaines de prisonniers politiques dans des conditions carcérales pénibles et humiliantes ayant provoqué le décès d’un grand nombre d’entre eux. Ceux qui survivent quant à eux sont atteints de maladies graves et chroniques mettant leur vie en danger. Les grèves de la faim systématiques, seul et ultime moyen pour ces prisonniers de contester les conditions de leur détention et de réclamer leurs droits, ne font qu’empirer leur état de santé. Cette situation tragique qui fait souffrir des milliers de familles et inquiète les défenseurs des droits humains et toutes les consciences libres en Tunisie et ailleurs, doit connaître une issue rapide et juste. Le Comité de Suivi initié à l’occasion de la Journée Internationale de Solidarité avec les Prisonniers Politiques en Tunisie le 21 mai 2005 à Paris, et après mure réflexion annonce la constitution du « Collectif pour la Libération des Prisonniers Politiques en Tunisie » qui doit oeuvrer pour la libération de tous les prisonniers politiques en Tunisie et l’arrêt de l’harcèlement et de l’humiliation de leurs familles. Le Collectif est un espace ouvert à toutes les organisations de défense des droits de l’Homme qui souhaitent le joindre afin qu’il soit mis fin à un calvaire qui a trop duré. Le Collectif s’engage par ailleurs à mettre en place un plan d’actions qui vise à faire du drame des prisonniers politiques une priorité humanitaire et politique nationale, mais aussi un cas de conscience et une urgence au niveau international notamment dans la perspective du Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI) qui aura lieu en novembre 2005 en Tunisie. Le Collectif s’acquittera de cette tâche jusqu’à la libération de tous les prisonniers politiques. Liste des initiateurs du Collectif: —————————————————– – Ligue Française des Droits de l’Homme (LDH) – Le Comité pour le Respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) France – ACAT-France, – Solidarité Tunisienne (France), – Voix Libre (France), – Vérité Action (Suisse), – Comité International pour la Libération de Mohamed Abbou (France)…
Rassemblement le samedi 25 juin 2005A l’occasion de la Journée Mondiale de Lutte contre la Torture Tous ensemble contre la Torture : ne baissons pas les bras Nous sommes rencontrés en juin 2004 pour dénoncer le développement terrible des techniques de torture à l’échelle mondiale et « l’entrée » des « démocraties » sur cette seine longtemps réservée par les dictatures de toute sorte, avec les « prouesses » de Guantanamo bay et d’Abou Graïb…. L’année 2005 ne s´est malheureusement pas distinguée par une quelconque amélioration sur ce plan, nous incitant ainsi à continuer nos efforts et notre mobilisation contre ce fléau. En nous rassemblant encore une fois en ce même lieu, arborant des bougies de l’espoir, nous réaffirmons encore une fois notre volonté de continuer ce combat pour: – Affirmer le refus absolu de la torture quel que soit l´origine ethnique, la couleur de peau ou la religion de la victime…et du bourreau, – Exiger la condamnation les bourreaux et leurs complices quel que soient les slogans édulcorés qu´ils miroitent, – Etre intransigeant et intraitable sur la qualification des actes de torture en tout lieu et en toute circonstance en tant que crime contre l´humanité. Notre rassemblement reste un message de soutien à toutes les victimes de la torture, et un appel à toutes les consciences libre de continuer le combat…
Les premiers signataires :
– Voix Libre – Solidarité Tunisienne, – Commission Arabe des droits Humains (ACHR), – Le Comité International pour la Défense de Taysir ALONY, -PADDH (Protection et Aide des Defenseurs des Droits de l’Homme) – Justitia Universalis – ACAT-France – AVRE (association pour les Victimes de la repression en Exil – Comité de soutien au professeur Moncef BEN SALEM
Rassemblement le samedi 25 juin 2005 de 21 heures à 23 heures Parvis des droits de l´homme – Place du Trocadéro – Métro Trocadéro
Je vis en marge de l’existenceBelgacem Ben Tahar Abadi, Sidi Bouzid
Tant de questions me hantent, dues à la tragédie qui est la mienne depuis quinze ans. Je déguste toutes sortes de privations, de maladies et de souffrances.
Messieurs,
Je travaillais à la Sûreté Nationale depuis 1975 où j’étais un exemple d’abnégation, de sérieux, de dévouement et de probité. En dépit de cette discipline et de l’engagement qui ont marqué mon attitude au travail, j’ai été accusé d’appartenance à une organisation non reconnue et j’ai été emprisonné en 1990 et condamné à un an et huit mois d’emprisonnement. Bien que souffrant de dépression nerveuse, -et l’administration était au courant-, je n’ai pas pu consulter de médecin pendant toute cette période. J’ai été libéré en vertu d’un jugement qui m’a innocenté.
Et bien qu’innocent depuis 1992, l’administration a refusé ma réintégration ou mon dédommagement des préjudices moraux et matériels dus à mon emprisonnement. Depuis lors je souffre d’une maladie nerveuse et je ne peux me soigner à cause de cette précarité. Pourtant le médecin m’a donné un certificat attestatant d’un taux d’invalidité de 80%. Je me suis adressé à toutes les parties aptes à règler ma situation : je suis malade et sans travail, sans revenus. Aucun responsable n’a été sensible à mes suppliques. Je vis en marge de l’existence et je supporte un fardeau qui me torture, trop lourd pour un être humain.
J’en appelle à l’opinion publique tunisienne, aux forces nationales, démocratiques, à la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme, pour qu’elles me prêtent main forte dans cette épreuve que je traverse et au moment où toutes les issues sont bouchées.
Source : El Maoukif, n°317 du 17 juin 2005
(traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version originale, LT)
Nouvelles des internautes de Zarzis21-06-2005 Omar CHLENDI, suite aux demandes de Térésa Chopin, sa mère, a vu un médecin à l’extérieur de la prison et a reçu des antibiotiques afin de pallier des infections aux ongles. Omar RACHED et les autres internautes auraient également vu leurs conditions de détention s’améliorer quant à Hamza Mahroug, il aurait été transféré à la prison de SFAX et nous espérons pouvoir vous communiquer son numéro d’écrou prochainement. Le Comité de Soutien (France) contact@zarzis.orgProfesseur Moncef Marzouki sur la radio nationale suedoise aujourd´hui á 15.25hLa radio suedoise (SR) va diffuser une interview avec professeur Moncef Marzouki sur le sommet du mois de novembre en Tunisie aujourd´hui jeudi á 15,25 heure lokale. Et sera diffusé apres avec 3 reprises, une jeudi nuit et 2 fois le samedi prochain. Sur le site de la radio suedoise on y trouve une résumé sur le programme avec une photo du prefesseur marzouki voi site: http://www.sr.se/cgi-bin/P1/program/index.asp?ProgramID=451 » c´est scandaleux que L´ONU organise un sommet en hiver 2005 sur le liberté d´expresions dans la socisété future d´information dan mon pays la Tunisie qui est dirigé par un etat policier korrempu et une dictature feroce » dit l´activitses des droits de l´homme tunisien, Moncef Marzouki. Stockholm depeche 2005-06-23 المجلس الوطني للحريات بتونس
تونس في23 جوان 2005 بلاغ
استدعاء عضو المجلس الوطني للحريات سامي نصر من قبل شرطة قليبيةقامت شرطة قليبية باستدعاء الباحث القار بالمجلس الوطني للحريات سامي نصر يوم الثلاثاء 14 جوان 2005 وأعلمته بقرار مراقبة إدارية بعامين صادر عن وزير الداخلية والتنمية المحلية بتاريخ 12 جوان 2004 طبقا للحكم الصادر ضدّه سنة 1997 بعام وأربعة أشهر سجنا وعامين مراقبة إدارية. وكان سامي نصر قد غادر السجن في فيفري 1998 وقد أنهى عقوبته التكميلية عامين بعد ذلك كما تنصّ أحكام المراقبة الإدارية أي في شهر فيفري 2000. والمجلس الوطني للحريات – يعبّر عن انشغاله لهذا الإجراء الجديد ويعتبره محاولة لوضع الناشط الحقوقي سامي نصر محلّ مساءلة قانونية. – ويطالب السلطات التونسية بالكف عن هذه المضايقات التي تستهدف الحد من نشاطه بالمجلس. الصحفي محمد الفوراتي يحال على القضاء من جديديمثل الصحفي محمد الفوراتي مرة أخرى أمام محكمة الاستئناف يقفصة يوم 29 جوان 2005 في القضية عدد 336/2005 بعد نقض محكمة التعقيب للمرة الثانية الحكم بعدم سماع الدعوى الصادر عن محكمة الاستئناف بقفصة في أوت 2004. وكان محمد الفوراتي الصحفي بجريدة الموقف ومراسل وكالة قدس برس الدولية للأنباء وعضو المرصد الوطني لحرية الصحافة والإبداع والنشر قد حوكم في شهر جانفي 2003 بتهمة الانتماء إلى جمعية غير مرخص فيها بعد حجز البوليس السياسي في إحدى القضايا السياسية لنسخ من مجلّة « أقلام أون لاين » الإلكترونية التي ذكر أحد المتهمين أنّها وصلته من محمد الفوراتي الذي يعمل في هيئة تحريرها. وقد قضت المحكمة الابتدائية ومحكمة الاستئناف مرتين ببراءته. والمعروف أنّ الصحفي محمد الفوراتي قد برز في السنوات الأخيرة أحد الأقلام الحرة والمستقلّة في الصحافة التونسية. وقد ساهم بكتاباته في الأشهر الأخيرة في التحسيس بقضية الأستاذ محمد عبّو والوقوف إلى جانب تحركات المحامين وكشف ملابسات معركة جمعية القضاة التونسيين من أجل استقلاليتها. والمجلس الوطني للحريات : – يعبّر عن مساندته الكاملة للصحفي محمد الفوراتي ويدين استخدام السلطات التونسية لمثل هذه المحاكمة لتخويف الأصوات الحرة وإسكاتها. – يطالب بوقف نهائيّ لتواصل التتبعات القضائية المرفوعة ضده. عن المجلس الناطقة الرسمية سهام بن سدرين المرصد الوطني لحرية الصحافة والإبداع والنشر تونس في 23 جوان 2005
السلطات التونسية تسعى لإدانة الصحفي محمد الفوراتي قضائيّا
يمثل الصحفي محمد الفوراتي مراسل وكالة قدس برس الدولية للأنباء وسكرتير تحرير جريدة الموقف وعضو هيئة تحرير المجلة الإلكترونية « أقلام أون لاين » وعضو المرصد الوطني لحرية الصحافة والإبداع والنشر يوم الأربعاء القادم 29 جوان 2005 أمام محكمة الاستئناف بقفصة بتهمة الانتماء إلى جمعية غير مرخص فيها. وكان الصحفي محمد الفوراتي قد حصل على حكم بالبراءة في هذه القضية ثلاث مرات أمام المحكمة الابتدائية وأمام محكمة الاستئناف سنة 2003. ثم أمام محكمة الاستئناف بعد نقض محكمة التعقيب للحكم سنة 2004. وهذه هي المرة الثانية التي يتم فيها نقض الحكم الاستئنافي من قبل محكمة التعقيب. وتعود أطوار القضيّة إلى شهر ديسمبر 2002 عندما أحيلت مجموعة من المواطنين بمدينة قفصة على القضاء بتهمة الانتماء إلى جمعية محظورة (حركة النهضة) وقد حشر اسم الصحفي محمد الفوراتي في هذه القضية لتسليمه أحد المتهمين نسخا من المجلة الإلكترونية الدورية « أقلام أون لاين » التي تُعنى بشؤون المغرب العربي. ويعدّ محمد الفوراتي من الأقلام الصحفية الحرة في تونس وهو محروم من بطاقة الاحتراف الصحفية منذ أربع سنوات كما تمتنع وكالة الاتصال الخارجي عن تسليمه بطاقة الاعتماد باعتباره مراسلا صحفيا. وقد عرف بكتاباته المهتمّة بنشاطات المجتمع المدني في تونس أحزابا ومنظمات مستقلة كما يساهم في رفع التعتيم الإعلامي المضروب على المحاكمات السياسية وتحركات النقابات و المناضلين السياسيين والحقوقيين. والمرصد الوطني لحرية الصحافة والإبداع والنشر يعتبر رفع هذه الدعوى القضائية مجددا محاولة للحد من النشاط الصحفي لمحمد الفوراتي وتخويفه بزجّه في قضايا لاعلاقة له بها. ويطالب السلطات التونسية بغلق ملف التتبع القضائي الجاري ضدّه وإيقاف المحاصرة المضروبة على الحريات الصحفية والأقلام والحرة في تونس. عن المرصد لرئيسا محمد الطالبي
الجمعية الدولية لمساندة المساجين السياسيين تونس في : 23/6/2005 33 نهج المختار عطية 1001 تونس الهاتف : 71.340.860 الفاكس : 71.351.831 بعث الينا السجين السياسي السابق السيد عبد السلام السميري بالرسالة التالية :
و الله عـلى مـا نقــول شهيــد 21/6/2005 قــــــول حـــــقأخذتم قيادة البلاد يوم السبت 7/11/1987 و ذهبتم الى البقاع المقدسة و رأيناكم على شاشة التلفاز تعنقون قبر الرسول صلى الله عليه و سلم ففرحنا بكم و ظننا بكم خيرا . و بدأ خيركم يوم الجمعة 4 أكتوبر 1991 على الساعة 23.30 ليلا حيث حصر بيتنا و نحن نيام و صعد فوقه عناصر من فرقة الارشاد فسمعت وقع الاقدام على سطح بيتي فخرجت حافيا لأتطلع الامر ثم وقع ضرب الباب بطريقة مما زرع الرعب في نفس أمي العجوز التي خرجت حينها الى بيت الراحة ثم قام احدهم بمناداتي باسمي وكانه يعرفني حق المعرفة فاتجهت الى الباب و قمت بفتحه و هنا وقع ما وقع حيث قام احدهم بمساعدة اخرين بتقييدي واجباري على السير حيث انني كنت حينها حافي القدمين و طلبت منهم ان البس شيئا في ساقي لكنهم رفضوا و ساروا بي مشيا على الاقدام حيث كانت هنا قرابة الثمانية سيارات عادية فركب الجميع و جلس بجانبي على اليمين و على الشمال قعيد و بدات اللكمات ذلك ما كنت منه تحيد و ساروا بي من الزاهرة منطقة الجديدة مرورا بمنوبة في اتجاه الجيارة السيجومي لياخذوا شخصا اخر فوجدوه في حالة سكر فتركوه و عادوا بي الى بوشوشة حيث عند الوصول قال احدهم يدعى منير شهر رمبو تعالوا لنكمل السهرية وفتح لي خزانة و قال لي يا شيخنا هاذه بما فيها من عصي على حسابك فانقذ نفسك و كانت العصي مدهونة الى نصفين نصف لونه احمر و النصف الاخر ابيض و قال لي موعدنا الصبح اليس الصبح بقريب و اخذوني الى غرفة صغيرة جدا تحمل رقم 3 من مجموعة غرف و غلقوا الباب و انصرفوا و كانت حينها حالتي قد اصبحت يرثى لها حيث خداي انتفخا و اسقطت لي خمس اسنان منهم ثلاثة قد كنت ركبتهم عند الطبيب و اثنان اخرين الراكبين عليهم الاسنان الثلاثة و في صبيحة السبت 5 اكتوبر 1991 اخذوني الى غرفة التعذيب حالة الغرفة بها طاولتين و مجموعة عصي و على جدرانها اوساخ ودماء بشرية حيث انها تزرع الرعب في كل من يراها و قال احدهم انزع ثيابك فحاولت الرفض فقاموا ثلاثة بنزع ثيابي بالقوة مع اللكمات ثم قيدوا لي اليدين وادخلوا بينها الركبتين و ادخلوا قضيبا من حديد في معاقلي و رفعوني على طاولتين بدا الجلد قرابة الساعتين و اعادوا الجلد مساء و يوم الاحد جاؤوا كالعادة و قال احدهم هذا اليوم يوم راحة و انت حرمتنا منها و لذلك سوف ننتقم منك و اجبروني على نزع ثيابي بالقوة و قال احدهم انت عوض ابينا و لماذا انت عاريا امامنا هذه ليست مشكلة نحن كلنا رجال و نحسب انفسنا في حمام و بدا الجلد انا اتوسل اليهم لكن لا شفقة و لا رحمة و ارجعوني بعدها الى الغرفة و انا امرد لا استطيع المشي على الاقدام . يوم الاثنين 7 اكتوبر كان الكل اشد قسوة بحيث لو اطلعت علي لوليت مني فرارا و لملئت مني رعبا حيث كنت قد حملت على طاولتين و هم يجلدونني بعنف من التاسعة و النصف صباحا حتى قرابة الواحدة ظهرا حيث كسرت يدي اليمنى و بدات اتقيا بشدة فحملوني اثنين من القضبان الحديدي الى بيت الراحة و ملؤوا حوضا من الماء و تغير التعذيب من الجلد الى تغطيس الراس في الماء ثم ارجعوني الى غرفة الايقاف و بقيت فيها مدة ثلاثة ايام و انا اعاني الالام جراء يدي المكسورة ثم اخرجوني الى السجن الداخلي مع الحق العام الى يوم 15 اكتوبر اخذوني مساء الى امن الدولة . يوم 16 اكتوبر بدا استجوابي في امن الدولة يتمثل في الاسئلة عن الدرجة الثقافية و عن اهلي اين يسكنون في كامل تراب الجمهورية و اتى يوم 17 اكتوبر و كان راحة لا استجواب و لا تعذيب . يوم الجمعة 18 اكتوبر اخذو ني الى مستشفى قوات الامن الداخلي بالمرسى حيث وقع جبر يدي اليمنى بالجبس . يوم 19 اكتوبر اخذوني للتعذيب فتعذر عليهم حملي على الطاولتين بسبب يدي المكسورة فتغير التنعذيب باللكمات على الوجه و امرهم اسمر اللون يضربني باداة » المتراك » على الظهر . يوم 20 وقف امامي آمرهم و مزق الملف القديم الذي كتب في بوشوشة و قال هذا ليس بحث و بدا التعذيب كالعادة باللكمات و المتراك فقلت له يا اخي اكتب ما تريد و هات سامضي لك على ما تكتب فسكت و واصل الضرب الى 27 اكتوبر حيث وقع نقلي الى حاكم التحقيق العسكري ببوشوشة حيث تلي علي المحضر ففرحت و ظننت بانه سيطلق سراحي لكن وقع نقلي من حاكم التحقيق الى سجن 9 افريل و في يوم 9 نوفمبر جاءني واحد من بوشوشة و اتى معه بملف و قال لي نحن نعرف باننا سنكون في يوم ما في مواجهة معكم على الاقل نؤخركم سنوات و بعد يعمل الله دليل و نحن راعينا ظروفك و ظروف عائلتك فامضي لي هنا فمضيت له دون ان اطلع على ما كتب في المحضر و بقيت في السجن الى صيف 9 افربل 1992 حيث تمت المحاكمة ( ب 8 سنوات و 3 اشهر ) قضيتها بين السجون الاتي ذكرها 9 افريل – المهدية – برج الرمي – صفاقس – بلاريجيا جندوبة – و اخيرا سليانةو منها اطلق سراحي يوم 6 نوفمبر 1999 عل الساعة الثانية ظهرا . بعد الخروج اودعت امري لله و انصرفت ابحث عن عمل فتمكنت من عمل بشركة افريقيا الصناعية بمقرين و اشتغلت بها مدة 9 اشهر حيث قامت السلطة بابلاغ صاحب المؤسسة بامري فقام بطردي من المؤسسة فاتجهت الى رئاسة الجمهورية برسالة شكوى بتاريخ 16 ماي 2001 لكن دون رد . دخلت في اضراب عن الطعام يوم 5 جوان الى حدود يوم 17 جوان 2001 حيث جاءني عمدة المنطقة الحبيب بالتيجاني مصحوبا بشخص اخر قال انه مبعوث خاص من الرئاسة فوعد بتمكيني من شغل و بطاقة علاج و انصرف لكن دون جدوى او رد . و بتاريخ 04/04/2002 قمت بارسال شكوى عن طريق البريد الى رئاسة الجمهورية و قمت باخذ وصل . و بتاريخ 22/04/2002 قمت بارسال شكوى الى رئيس الجمهورية زين العابدين بن علي لكن كالعادة دون رد . ودخلت في اضراب عن الطعام و كان ذلك يوم 11 و 12 فيفري 2005 و هنا تمت الوعود من طرف المعتمد و كانت وعود فارغة و قررت الدخول ثانية في اضراب عن الطعام و كان ذلك يوم 16 جوان و هواضراب مفتوح الى ان تستجيب السلطات او انني لم يعد لي رغبة في العيش فحياتي ليست لها قيمة ان كنت لم اجد الرحمة من بني وطني فمن سيرحمني فانا اب لخمسة اطفال و لي ام ارملة تبلغ من العمر 93 سنة و هي مريضة و ضريرة و ليس لي السبل كي اعالجها حين تمرض وكانت هي بدورها قد ارسلت الى رئاسة الجمهورية رسالة شكوى تطالب فيها ببطاقة علاج ومدها بمنحة الشيخوخة لكن دون جدوى مع المسؤولين و المعنيين بالامر و هنا نسخة من بطاقة تعريفها . الامضاء عبد السلام السميري العنوان : الزاهرة طريق الجديدة ولاية منوبة 1124 تونس
|

الثلاثاء، 13 ديسمبر 2011
TUNISNEWS 11 ème année, N°4184 du 13 .12.2011 archives : www.tunisnews.net كلمة: الصحافييون يحملون الشارة الحمراء في جميع