Emission sur BEUR FM (Dans Cinq ans il n’y aura plus de Coran), traduit par Luiza Toscane- le Jeudi 24 avril 2003, 18h15 Heure Française
L’émission sur BEUR FM du jeudi 24 avril de 18h15 à 20h15 Heure Française, sera consacrée à la situation dans les prisons tunisiennes à partir des récits de Abdelwahab Sdiri qui se trouve dans son livre « Dans Cinq ans il n’y aura plus de Coran ».
30 mn pour la présentation du livre et 1h30 pour les auditeurs, soyez nombreux à téléphoner pour participer activement à cette émission. (plus de détails suivront)
Voici les différentes manières d’écouter Beur FM.
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FREQUENCES BANDE FM (France . Paris 106.7 ) sur ce lien :
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97.8 FM – Grenoble
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98.7 FM – Rouen
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98.2 FM – Toulon
96.9 FM – Toulouse
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Données techniques :
Fréquence 10,796 Gigahertz
Polarisation Verticale
S.R. 27 500
FEC 2/3
– SATELLITE ASTRA 1F : (bouquet radio CANALSATELLITE) sous Radio Multi 3.
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Infos express 21 avril 2003 du Ligue tunisienne pour la défense des droits de l´homme
**
Le rassemblement que devait organiser l´Ordre National des Avocats de Tunisie devant le ministère de la justice et des droits de l´homme aujourd´hui 21 avril 2003 à 11h30 pour
protester contre le refus du ministère de donner des réponses positives et claires aux revendications des avocats a été interdit par les forces de police qui ont encerclé le palais
de justice de Tunis. Les avocats qui étaient en réunion avec le bâtonnier au siège de l´Ordre National des Avocats ont été empêchés de sortir et de se déplacer vers le lieu du
rassemblement.
Dans une déclaration Me. Mokhtar Trifi a dénoncé au nom de la Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de l´Homme et s´est élevé contre ces agissements et contre « l´atteinte »
aux droits des avocats de s´exprimer et de se rassembler pour défendre leurs droits.
** M. Abdallah Zouari, journaliste, ancien détenu d´opinion qui a purgé une peine de 11ans de prison ferme, libéré en juin 2002, condamné de nouveau à 8 mois de prison ferme pour n´avoir pas obtempéré à la décision du ministère de l´intérieur lui assignant son lieu de résidence à Zarzis (500km de Tunis), alors que son lieu de résidence réel est Tunis a été interpellé par M Boubaker Lafi chargé des renseignements à Hasi Jerbi et par M. Abdelmejid Ben Salem
chef du poste de police de cette même localité pour répondre à 3 questions qui lui ont été adressées par le ministère de l´intérieur à savoir : Les raisons pour lesquelles M. Zouari a
pris divers contacts avec des organisations « non autorisées » ( La LTDH , le CNLT et d´autres associations ……) celles qui font qu´il considère le contrôle administratif exercé sur lui depuis sa libération (7 novembre 2003) comme non réglementaire, enfin, celles pour lesquelles il diffuse
des informations sur internet considérées comme « des fausses nouvelles ». Il a été prié par cette police régionale d´arrêter ses contacts s´il ne voulait pas en subir les conséquences.
Le 19 avril 2003 alors que M Abdallah Zouari était entrain d´envoyer un message sur Internet dans un centre publinet à Zarzis , la police est intervenue en force et a demandé à la propriétaire de ce centre, Mme Aida Dhouib, d´arrêter la connexion, ce qu´elle a fait. M. Zouari a fait faire un
constat par huissier notaire de cette intervention de police, mais Mme Dhouib, sous la pression de la police, a porté plainte auprès du Procureur de la République faisant état de
violence exercée contre elle par M. Zouari.
Par ailleurs, M. Zouari qui est empêché d´exercer n´importe quel travail a vu son compte bancaire où cinq cents dinars lui avaient été virés le 26 mars dernier de la part d´un ami,
installé à l´étranger, bloqués par la Banque Centrale de Tunisie. Mme Mabrouka Zouari, son épouse a vu de son côté, sa mercerie installée à Zarzis fermée.
M. Zouari a fait faire un constat par huissier notaire de cette intervention de police, mais Mme Dhouib, sous la pression de la police, a porté plainte auprès du Procureur de la République faisant état de violence exercée contre elle par M. Zouari.
Par ailleurs, M. Zouari qui est empêché d´exercer n´importe quel travail a vu son compte bancaire où cinq cents dinars lui avaient été virés le 26 mars dernier de la part d´un ami,
installé à l´étranger, bloqués par la Banque Centrale de Tunisie.
Mme Mabrouka Zouari, son épouse a vu de son côté, sa mercerie installée à Zarzis fermée.
** Okba Ben Mohamed Ennasri, 19ans, lycéen à Menzel Bourguiba, 7ème année Bac, déjà arrêté au cours du mois de février et torturé pendant dix jours par M. Ziad GUARGOURI et ses agents du groupe des services spéciaux de Bizerte (Nord de Tunisie) continue depuis sa libération à être l´objet de harcèlement et de menaces sur sa vie et sa liberté parce qu´il refuse
obstinément de devenir un délateur à la solde des services de la police .
Le 09 avril dernier, il a été emmené au siège de la police régionale de Menzel Bourguiba où il a été l´objet d´un interrogatoire sur ses relations avec Me. Anouar Kousri, vice-président du comité directeur de la LTDH et avocat de la famille et sur ses relations avec la LTDH.
On a fait pression sur Okba Ennasri pour qu´il accepte de renseigner la police sur tout ce qui concerne la vie de la cité où il habite et le lycée où il étudie.
Le 15 avril, il a été emmené de nouveau dans les mêmes services de police où il avait déjà fait l´objet du même traitement et on lui a intimé l´ordre de revenir chaque fois qu´on le convoquerait, le menaçant de l´enlever où qu´il puisse se trouver aux fins de le torturer .
Le 16 avril, il a été emmené au poste de police de la cité Ennajeh, à Menzel Bourguiba, où il a subi le même harcèlement et a été l´objet des mêmes menaces.
Rappelons que Okba Ennasri n´a jamais été l´objet d´aucune accusation et n´avait commis aucun fait punissable par la loi.
Son seul « crime » est d´être le frère de Kabil Ennasri arrêté et emprisonné à la prison civile de Tunis ( affaire du groupe de l´Ariana.
Rappelons aussi que le père de Okba , M Mohamed Naceur Saidane handicapé physique, a été l´objet de mauvais traitement le 27 mars 2003 de la part du nommé Ziad Guarguouri.
Conseil National pour les Libertés en Tunisie
4, rue d’Abou Dhadi, 1000 Tunis
Tél/Fax: +216-71 240 907
Vérité-Action
Le journaliste Abdallah Zouari menacé de nouveau
Nous venons d’apprendre que M. Abdallah Zouari subit un harcèlement continu et un nouveau procès semblerait en cours de préparation contre lui.
Par ailleurs, M. Zouari est sous surveillance continue et une voiture de police est sur ses traces où il se dirige. Les persécutions vont jusqu’à l’interdiction d’accéder aux Publinets, l’interromption de la consultation d’Internet ou le blocage du compte bancaire dans une série de mesures visant à l’étouffement de la voix de ce journaliste courageux et audacieux.
Le 19 avril dernier, M. Abdallah Zouari a été empêché de se connecter sur Internet par la force. Des policiers sont entré dans la Publinet et ont demandé à la responsable des lieux de couper la connexion, chose qui a été faite et M. Zouari a dû faire un constat de cela par le biais d’un huissier notaire. Ne supportant pas cette réaction, la police a poussé la responsable du Publinet à porter plainte contre M. Zouari sous le faux prétexte qu’il l’a agressé.
Auparavant, M. Zouari a fait l’objet d’une interpellation et d’un interrogatoire en raison de prétendus diffusions de fausses informations et de contact avec des « organisations non autorisées ».
Vérité-Action tient à informer toutes les parties et les instances concernées de la gravité de la situation de M. Abdallah Zouari. Elle appelle à une intervention urgente dans le cas de ce journaliste qui subit depuis sa libération différentes formes de pressions. Tous les moyens de subsistances lui ont été interdits et tous ses déplacements sont sous haute surveillance.
Fribourg, le 22 avril 2003
Pour Vérité-Action
Service de l’information
Tunisie : rassemblement d’avocats empêché par la police
Associated Press, le 21.04.2003 à 19h37
TUNIS (AP) — Un rassemblement d’avocats, qui entendaient manifester pour des revendications d’ordre professionnel, a été empêché lundi par un important dispositif policier déployé tout autour du palais de justice de Tunis.
Rassemblés au sein de l’enceinte judiciaire, quelque 200 avocats conduits par leur doyen, Me Béchir Essid, ont vainement tenté de se rendre devant le ministère de la justice et des droits de l’homme situé à une centaine de mètres de là pour faire valoir leurs doléances. Etait présente une représentante du conseil de l’ordre des avocats de Genève, Me Doris Leuenberger.
Selon le secrétaire général du conseil de l’ordre des avocats, Me Mohamed Jmour, les hommes du barreau réclament « l’élargissement du champ d’action des avocats, l’immunité des avocats et de leurs cabinets, l’unification des voies d’accès à la profession et une couverture sanitaire ».
Le bâtonnier Essid a indiqué à l’Associated Press que la manifestation avait été interdite par les autorités. Cité lundi par le journal « Assabah », le ministre de la justice et des droits de l’homme, Béchir Tekkari, avait fait état des risques de poursuites judiciaires qu’encouraient les auteurs de manifestations non-autorisées qui déboucheraient sur « la perturbation de l’ordre public », de même que ceux qui y participeraient.
Arborant des banderoles dans lesquelles ils réclamaient « une couverture sanitaire urgente » et soulignaient leur attachement à leurs « revendications légitimes », les manifestants vêtus pour la plupart de leurs toges, ont dû renoncer à leur marche et se contenter d’un bref discours de leur doyen sur le perron du palais
de justice.
« Nous allons poursuivre notre lutte pour la satisfaction de nos revendications légitimes », a proclamé le président du conseil de l’ordre des avocats qui a élevé « une protestation énergique » contre l’interdiction de la manifestation. Il a dénoncé les « atteintes » dont font l’objet, selon lui, les avocats et leurs cabinets.
En revanche, pour Me Fayçal Triki, un avocat proche du pouvoir, rassembler 150 personnes dans une corporation qui en compte plus de 3.000, est « manifestement un fiasco ».
La police empêche un rassemblement d’avocats à Tunis (Ordre des avocats)
AFP, le 21.04.2003 à 16h45
TUNIS, 21 avr (AFP) – La police a empêché lundi à Tunis un rassemblement d’avocats qui entendaient protester contre les conditions d’exercice de leur profession à l’appel de leur conseil de l’Ordre, a annoncé ce Conseil dans un communiqué.
Les forces de l’ordre en civil ont encerclé le Palais de justice pour empêcher ce rassemblement, selon le communiqué transmis à l’AFP.
Le Conseil a dénoncé cette « interdiction en violation du droit fondamental à la libre expression et du droit syndical », affirmant son engagement à défendre les revendications des avocats.
Lors d’une assemblée extraordinaire, le Conseil de l’Ordre avait fait état le 11 mars dernier d’une « grave dégradation des conditions » de travail de la profession et annoncé un programme de protestation étalé sur huit semaines.
Le Conseil avait dénoncé notamment une « politique législative mise en oeuvre depuis plus de dix ans dans le but de limiter le champ d’action des avocats » et « porter atteinte à l’indépendance de la profession ».
De son côté, le Conseil national pour les libertés en Tunisie (CNLT, non reconnu) a dénoncé « les pratiques illégales du pouvoir visant à porter atteinte à l’indépendance des avocats et de l’institution judiciaire dans son ensemble (et) condamné les violences contre les avocats ».
Dans un communiqué transmis à l’AFP, le CNLT affirme que son secrétaire général, Omar Mestiri et d’autres personnes ont été « agressés physiquement » par des policiers et estime que le « corps des avocats qui est à la pointe du combat pour les libertés démocratiques, constitue depuis plusieurs mois une cible privilégiée du pouvoir ».
L’interdiction de ce rassemblement d’avocats tunisiens intervient alors que le conseil de l’Ordre est appelé à comparaître mardi 22 avril devant la cour d’appel de Tunis.
La procédure contre le Conseil de l’Ordre et son bâtonnier, Béchir Essid, vise à faire annuler à posteriori un appel à la grève générale observé en février 2002 pour protester contre le non-respect du droit dans le procès d’un opposant, Hamma Hammami, mis en « liberté conditionnelle » après avoir été emprisonné.
Communiqué de “Vérité-Action”
Tunisie:
Le feuilleton des agressions se poursuit
Les avocats tunisiens ont fait l’objet hier lundi 21 avril d’une nouvelle agression lors d’un rassemblement organisé devant le Ministère de la Justice. Un grand nombre de policiers avait entouré le palais de justice empêchant les manifestants d’y accéder. Des affrontements ont été enregistrés et nombre d’avocats et de militants, venus soutenir leurs collègues, ont été gravement agressé et blessé dont nous citons M. Amor Mestiri, le secrétaire général du CNLT et M. Mustapha Kraiem, ancien universitaire ainsi que plusieurs figures de l’opposition.
Ces événements interviennent à la veille du recours interjeté par le corps des avocats suite au procès monté en toutes pièces par des avocats partisans du parti au pouvoir contre le corps des avocats. Les avocats réunis au siège du Conseil de l’Ordre tenaient à protester contre le silence des autorités face à leurs multiples revendications.
Ces agissements ont été précédé par une série d’encerclements des bureaux d’avocats ces derniers temps dont nous citons : Me Samir Ben Amor, Me Béchir Essid et Me Radhia Nasraoui. Aucune raison ne justifie ces persécutions excepté la volonté de se débarrasser du maillon le plus actif dans la société civile qu’est celui des avocats.
Vérité-Action apporte tout son soutien au Conseil de l’ordre des avocats et toute la corporation dans son combat et condamne les violences dont ils étaient victimes.
Elle appelle les autorités tunisiennes à cesser l’usage de la violence et de la répression qui ne vise que l’accélération du processus d’extermination de toutes les formes d’opposition et de militantisme.
Fribourg, le 22 avril 2003
Pour Vérité-Action
Service de l’information
Qui sont ces Avocats qui attaquent le Barreau?
Membres de la « Cellule professionnelle du RCD pour les Avocats », ils sont près de 300 à rafler les affaires du contentieux de l’Etat, des entreprises publiques et des grands groupes privés. Certains se déplacent à l’etranger avec un passeport diplomatique tunisien, bien qu’ils n’exercent aucune fonction au sein du coprs diplomatique. Ils sont les supplétifs des délégations officielles devant les instnaces internationales. Leur spécialité est la désinformation, le soutien au « modèle » de la « Tunisie du changement du 7 novembre 1987 ».
A l’intérieur du pays, c’est la cinquième colonne chargée de saper et de saboter les activités du Barreau. La « Cellule » est un passage obligé pour tester la loyauté et évlauer les sevices rendus, avant d’intégrer la haute fonction publique, le corps diplomatique ou la députation.
Par les temps où la propaganda du Bunker a besoin de voix de « la société civile », la « Cellule » adresse ses messages de concidération et de soutien à « l’artisan du changement » dans son Bunker présidentiel. En témoigne cette information publiée par le trop zélé site du RCD, parti au/du pouvoir de Z. E. A. Ben Ali:
Les avocats constitutionnels expriment leur considération au Président Zine El Abidine Ben Ali
Le Président Zine El Abidine Ben Ali a reçu un message de considération et d’estime émanant des avocats constitutionnels saluant la décision présidentielle de soumettre la réforme constitutionnelle à l’aval du peuple, convaincu qu’il est de faire participer le peuple à la détermination des grands choix nationaux.
Les signataires du message expriment leur adhésion totale au projet de la réforme constitutionnelle, sur la voie de l’édification de la République de demain et réaffirment leur engagement à faire réussir toutes les prochaines échéances politiques et en premier lieu le référendum du 26 mai.
Les avocats constitutionnels expriment leur attachement au Chef de l’Etat pour la poursuite de la direction de la Tunisie sur la voie de l’excellence, de la modernité et de la démocratie, dans un cadre de stabilité, de paix sociale et de développement.
Source: http://www.rcd.tn
(Message envoyé à TUNISNEWS par M. Abdel Wahab HANI » awhani@hotmail.com)
Dépêche de la TNA (TUNeZINE News Agency)
Date:Date: 22-04-2003 08:33
Auteur:Omar Khayyâm
Texte:
TUNIS- (TNA) La place Bab Bnat à Tunis a connu hier, 21 avril 2003 à 11H00 du matin, une manifestation sans précédent dans l’histoire de La Tunisie. Des centaines de policiers en civil ont manifesté devant le Palais de Justice. Les manifestants ont bloqué toutes les issues du Palais de Justice et envahi les rues adjacentes. On ignore jusqu’à maintenant les revendications de ces agents dont la manifestation était plutôt silencieuse et dépourvue de banderoles. Une douzaine de citoyens, qui voulaient apparemment réprimer les policiers protestataires, se sont heurtés à un service d’ordre impeccable et ont dû rebrousse chemin devant la détermination des manifestants. Les autorités tunisiennes ont appelé les centaines d’avocats qui se trouvaient à l’intérieur du Palais de Justice au secours pour venir à bout de ce mouvement de protestation imprévu. Les avocats ont encerclé les policiers, mais se sont abstenus d’utiliser les matraques, les gaz lacrymogènes et les chiens avocatiers. La manifestation s’est dispersée, l’après-midi, dans le calme et aucun policier protestataire n’a été arrêté. Le Ministère de l’intérieur a observé un mutisme total au sujet de ce mouvement de protestation insolite et s’est refusé à tout commentaire.
Violation massive de la liberté de croyance de l’écrasante majorité de la population Tunisienne
Le FIFANEC salue vivement le CNLT pour avoir soulevé le cas de M. Khaled devenu chrétien et pris sa défense en étant un citoyen libre en sa croyance. Et se rallie pour défendre la liberté de croyance de tous les Tunisiens.
Le FIFANEC rappelle tout le monde que l’écrasante majorité du peuple souffre depuis plusieurs (longues) années de la violation flagrante de la liberté de croyance pour les Tunisiens.
Le rapport sur la situation des droits de l’homme dans le monde publié chaque année par le déparetment d’état (USA) parlait à chaque édition de la liberté de croyance des minorités mais ignorait toujours cette même “liberté de croyance” de la majorité écrasante du peuple Tunisien:
– la fermeture des milliers de mosquées dans les lieux de travail,
– le renforcement d’une note officielle stalinienne appelée ‘”instruction publique N°108’”et que les autorités de la police sous la direction du président ‘Haj’ sont en train d’attaquer plusieurs femmes musulmanes portant le voile (des fois même en pleine rue)
– Le fait que des enfants éléves ont été exclus des lycées pour avoir exprimé leur choix de porter le voile. Les femmes et les membres de la famille des religieux musulmans sont encore deshumanisés et privés des simples droits de citoyenneté Tunisienne en l’occurrence le droit de travail, de recevoir les soins dans les établissements publics si il/elle est tré pauvre, d’êre àmaintes reprises obliges de divorcer de leurs partenaires, de devenir privés de toute liberté de mouvement, de securité, … ils/elles vivent en fait dans un enfer permanent!
Les organisations des droits de l’homme dans le pays n’ont pas été trés chauds pour défendre avec la vigueur requise la liberté de croyance des Tunisiens/Tunisiennes pour de trés longues années ( à l’exception de la LTDH qui depuis quelques petits mois a soulevé la question du droit de porter le voile [ mieu vaut tard que jamais], la CNLT est la moins hésitante de toutes mais loin d’etre exemplaire [depuis sa création]); Amnesty International a été la plus objective.
Par contre, le reste des autres organisations ont donné la leçon suivante: “si vous êtes musulmans, vos droits religieux sont ignorés presque toujours par les défenseurs des droits de l’homme”!.
Les américains aimeraient toujours faire référence à la tragedie du 11 Sep, alors pour les musulmans cette meme date representerait la chute des valeurs Americaines et l’hesitation de plusieurs defenseurs des droits de l’homme devenus trés americains moins universalistes et surtout vis à vis des droits de l’homme et de la notion de la loi internationale à l’encontre des musulmans.
La crédibilité des partis politiques et des composantes de la société civile est en question jusqu’à ce qu’elles défendent avec acharnement la liberté de croyance de tout Tunisien sans oublier celle de la majorite’.
De même les valeurs universelles proclamées par certains imposent la non-ségrégation en matiére de défense des droits des victims, de toutes les victimes.
Le FIFANEC, le coordinateur
Londres, le 22 Avril 2003
Sayyid Ferjani
FLASH INFOS
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Montada Tunis lil7iwar al isalmi
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ÇáÛÑÝÉ ÊÌÏæäåÇ Ýí äØÇÞ By Language :Middle East
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ÝæÌÆÊ ÈãÞÇáÉ ÊÍãá ÊæÞíÚí Ýí ÌÑíÏÉ ÇáÞÏÓ ÇáÚÑÈí ÚäæÇäåÇ ÇáÇÓÊÈÏÇÏ ÊãåíÏ ááÇÓÊÚãÇÑ ¡ ÇáÃÓÊÚãÇÑ ÊÊæíÌ ÇáÇÓÊÈÏÇÏ æÇáÍÇá Ãä ÇáäÕ áíÓ ãÞÇáÉ ÔÎÕíÉ æÅäãÇ ÌÒÁÇ ãä ÈíÇä ÃÕÏÑå ÇáãÄÊãÑ ãä ÃÌá ÇáÌãåæÑíÉ ÓÇåã Ýí ÕíÇÛÊå ÇáÌãåæÑíæä æ æÓÈÞ áÊæäÓ äíæÒ äÔÑå Úáì åÐÇ ÇáÃÓÇÓ æÞÏ ÃÈáÛÊ ÌÑíÏÉ ÇáÞÏÓ ÇáÚÑÈí ÇáÊí ÃáÝÊ Úáì äÔÑ ßÊÇÈÇÊÊí ÈÇÓÊíÇÆí ááÎáØ æÚÏã ÇáÏÞÉ
ÇáÏßÊæÑ ãäÕÝ ÇáãÑÒæÞí
Le Barreau mené en bateau?!
Vous voulez savoir ce que pense l’écrasante majorité (silencieuse) des avocats de la situation actuelle de leur profession?
La réponse est fort simple: elle va mal ! Très mal !
Tiraillée entre les déclarations des uns et des autres, entre le renvoi de la balle par les uns et les autres, cette majorité n’a, aujourd’hui, qu’une seule certitude: elle est menée en bateau !
Par qui?Pourquoi ?Jusqu’où?
(Source: Tunis Hebdo du 21 avril 2003)
Différence d’approche…
Le ministère de la Justice et des Droits de l’homme annonce avoir envoyé deux courriers au Conseil National de l’Ordre des avocats demandant des détails bien précis sur le nombre des avocats en exercice et en retraite et les modalités du fonctionnement actuel de ce régime afin de préparer un projet de couverture sociale globale pour la profession.
Mais le Conseil de l’Ordre aurait une autre idée de cette question et souhaiterait l’augmentation du prix du timbre de l’avocat de 5 à 10 dinars pour résoudre ce problème. Différence d’approche que seul le dialogue (rompu!) peut résoudre…
(Source: Tunis Hebdo du 21 avril 2003)
L’escalade ?
Le Conseil National de l’Ordre des Avocats appelle les avocats à une autre manifestation du mécontentement du Conseil, sous la forme, cette fois-ci, d’un rassemblement, ce matin, devant le siège du ministère de la Justice.
Nous continuons à penser que seul le dialogue sérieux et sincère peut résoudre les problèmes de la profession.
(Source: Tunis Hebdo du 21 avril 2003)
Le Chiffre du jour : 30%
Tel est le pourcentage de la capacité d’hébergement louée à des sociétés de gestion étrangères. Ces multinationales implantées en Tunisie investissent, certes, dans le produit mais ne contribuent pas au transfert de technologies, ni au niveau du remplissage ou à celui des investissements. Leur objectif reste de réaliser le maximum de recettes sans trop s’impliquer dans le développement du secteur, mais notre pays respecte leur niveau d’implication et leur garde leur lot d’incitation. Espérons que cela les encouragera à passer au niveau supérieur.
(Source : Le Quotidien du 22 avril 2003, d’après le portail babelweb)
LTDH : Congrès de la section de Béja
Le Congrès de la section de Béja de la Ligue tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH) se tiendra le samedi 3 mai prochain. La Ligue poursuit ainsi le renouvellement de ses structures et compte tenir les congrès de toutes ses sections avant la fin de cette année
(Source : Le Temps du 22 avril 2003, d’après le portail babelweb)
Avocats : l’affaire de la grève du 7 février 2002
La Cour d’appel de Tunis examine, ce matin, l’affaire de la grève des avocats du 7 février 2002. Rappelons que des avocats qui n’ont pas observé cette grève se basant sur le fait qu’elle n’a pas été décidée par une assemblée générale mais par le Conseil de l’Ordre, ont porté l’affaire devant la justice. L’audience d’aujourd’hui serait en principe, consacrée aux plaidoiries.
(Source : Le Temps du 22 avril 2003, d’après le portail babelweb)
Ferme thérapeutique : Un projet ambitieux
L’insertion des handicapés dans la vie active n’est pas un vain mot en Tunisie. Outre les offerts continus des autorités publiques en faveur de cette tranche de la société, les organisations caritatives et non gouvernementales ne cessent d’apporter leur contribution a l aeuvre collective. C’est ainsi que l’association Lions Club Carthage Sophonisbe se propose de construire une ferme thérapeutique pour handicapés. Ce projet ambitieux pourrait voir le jour le mois prochain.
(Source : La presse du 22 avril 2003, d’après le portail babelweb)
Informatique : Participation tunisienne aux Journées Microsoft Research
A l’initiative de Microsoft Corporation, Microsoft Tunisie a invité une vingtaine de chercheurs tunisiens à la première édition des Journées académiques Microsoft Research pour la francophonie du 17 au 19 mars à la Maison du Barreau à Paris.
Cette manifestation a regroupé près de 250 chercheurs, professeurs et doctorants du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche, parmi lesquels 20 enseignants chercheurs de Tunisie qui ont été en contact avec les experts des laboratoires de recherche de Microsoft Cambridge, MSR.
Le thème de la conférence a porté sur «Les technologies NET dans la recherche et l’enseignement supérieur», et les conférences ont traité principalement des technologies Net, de l’utilisation et du développement des web services, du développement d’applications Net pour les nouveaux terminaux comme les Pocket PC, PocketPC phone Edition, TabIetPC… et du projet Microsoft «Next Generation Secure Computing Base» visant la sécurité des systèmes d’exploitation.
(Source : Le Quotidien du 22 avril 2003, d’après le portail babelweb)
ÊæäÓ: ÏÚæÇÊ ááÊÕÏí ááÇÍÊáÇá ÇáÃãÑíßí Ýí ÇáÚÑÇÞ æÊÔßíá áÌÇä æØäíÉ áÏÚã ÇáãÞÇæãÉ ÇáÝáÓØíäíÉ æÇáÚÑÇÞíÉ
ÊæäÓ – ÎÏãÉ ÞÏÓ ÈÑÓ
(ãÍãÏ ÝæÑÇÊí)
ÏÚÊ ÇáåíÆÉ ÇáæØäíÉ áÏÚã ÇáãÞÇæãÉ Ýí ÇáÚÑÇÞ æÝáÓØíä Ýí ÊæäÓ ÇáÔÚæÈ ÇáÚÑÈíÉ Åáì ÇáÇÓÊäÝÇÑ ááÏÝÇÚ Úä ÓæÑíÉ Ýí æÌå ÇáÃØãÇÚ ÇáÃãÑíßíÉ¡ æÏÚã ÇáãÞÇæãÉ ÇáÚÑÇÞíÉ¡ ÍÊì ÅÎÑÇÌ ÇáÇÍÊáÇá Úä ÈáÇÏ ÇáÑÇÝÏíä.
æÇÊåãÊ ÇáåíÆÉ¡ ÇáÊí ÊßæäÊ ÍÏíËÇ ãä ÌÇãÚííä æäÞÇÈííä æäÔØÇÁ Ýí ãÄÓÓÇÊ ÇáãÌÊãÚ ÇáãÏäí ÇáÊæäÓí¡ ÇáÏæáÉ ÇáÚÈÑíÉ æÇáãæÇáíä áåÇ Ýí ÇáÅÏÇÑÉ ÇáÃãÑíßíÉ ãä Çáíãíä ÇáãÓíÍí ÇáãÊØÑÝ ÈÅØáÇÞ åÐå ÇáÍãáÉ ÇáÚÏÇÆíÉ ÇáÔÑÓÉ ÖÏ ÞÇÚÏÉ ÇáãÞÇæãÉ ÇáÚÑÈíÉ¡ ÈÛÑÖ ÊÑåíÈåÇ æÇÈÊÒÇÒåÇ¡ ÈÚÏ ÊäÝíÐ ãÎØØåã ÇáÇÓÊÚãÇÑí Ýí ÇáÚÑÇÞ.
æÃÔÇÑÊ ÇáåíÆÉ Ýí ÈíÇäåÇ ÇáÐí ÊÍÕáÊ æßÇáÉ « ÞÏÓ ÈÑÓ » Úáì äÓÎÉ ãäå Åáì Ãä ÇáÍãáÉ ÇáÔÑÓÉ ÇáãæÌåÉ ÖÏ ÓæÑíÉ¡ ÃÊÊ Úáì ÎáÝíÉ ÇáÍãáÉ ÇáÏãæíÉ ÇáãÏãÑÉ¡ ÇáÊí äÝÐÊåÇ ÇáÞæÇÊ ÇáÛÇÒíÉ Ýí ÇáÚÑÇÞ. æÞÇáÊ ÇáåíÆÉ Åä ÇáÞæÇÊ ÇáÛÇÒíÉ ÇÑÊßÈÊ ãÇ áÇ íÍÕì ãä ÇáÌÑÇÆã Ýí ÍÞ ÇáÔÚÈ ÇáÚÑÇÞí¡ ÈãÓÇÚÏÉ ÇáãÑÊÒÞÉ æÇáÌæÇÓíÓ.
æÃßÏ ÇáÈíÇä ÇáÐí ÃãÖÇå ÑÆíÓ ÇáåíÆÉ ÃÍãÏ ÇáßÍáÇæí Ãä « ãÇ ÍÏË Ýí ÇáÚÑÇÞ ÝÊÍ Úáì ãÇ íÈÏæ ÔåíÉ ãÌÑãí ÇáÍÑÈ ÇáÕåÇíäÉ¡ ÇáÐíä ÊÕæÑæÇ Ãäåã ÃØÈÞæÇ Úáì ÇáÚÑÇÞ¡ ÝÓÇÑÚæÇ Åáì ãÍÇæáÉ ÇÈÊÒÇÒ ÓæÑíÉ æÊÑåíÈåÇ ».
æÞÇáÊ ÇáåíÆÉ ÇáæØäíÉ áÏÚã ÇáãÞÇæãÉ Ýí ÇáÚÑÇÞ æÝáÓØíä Åä ÇáÍãáÉ Úáì ÓæÑíÉ ÞÇãÊ Úáì ãÒÇÚã æÃßÇÐíÈ¡ ãËá ÏÚã ãÇ íæÕÝ ÈÇáÅÑåÇÈ ãä ÎáÇá ÍÒÈ Çááå ÇááÈäÇäí¡ æÇÍÊÖÇä ÇáãÞÇæãÉ ÇáÝáÓØíäíÉ¡ ãÔíÑÉ Åáì Ãä ÈÚÖ åÐå ÇáãÒÇÚã æÇáÃßÇÐíÈ ÃØáÞÊ ãä ÞÈá ÖÏ ÇáÚÑÇÞ. æÞÏ ÞÇã ÇáÅÚáÇã ÇáÃãÑíßí æÇáÕåíæäí ÈÊÑæíÌåÇ æÇÓÊÛáÇáåÇ ÃÍÓä ÇÓÊÛáÇá¡ ßãÇ íÝÚá ÇáÂä ãÚ ÓæÑíÉ.
æÞÇá ÈíÇä ÇáåíÆÉ¡ ÇáÊí íÒæÑ æÝÏ ãäåÇ Ýí ÇáÃíÇã ÇáÞÑíÈÉ ÇáÞÇÏãÉ ÓæÑíÉ æÇáÚÑÇÞ¡ Ãä ÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ ÈÊåÏíÏåÇ ÇáãÊæÇÕá ááÚÑÈ æÇáãÓáãíä¡ æÇÍÊáÇáåÇ ááÃÑÇÖí ÇáÚÑÇÞíÉ¡ æÇÓÊåÊÇÑåÇ Èßá ÇáÃÚÑÇÝ æÇáÞæÇäíä ÇáÏæáíÉ¡ ÊÌÇæÒÊ ßá ÇáÍÏæÏ.
æÏÚÊ ÇáåíÆÉ ÇáÌãÇåíÑ ÇáÚÑÈíÉ Åáì ÇáÊæÍÏ¡ æÑÕø ÇáÕÝæÝ ááÇäÎÑÇØ ÝæÑÇ Ýí ãÞÇæãÉ ÇÍÊáÇá ÇáÚÑÇÞ Èßá ÇáÃÔßÇá ÇáããßäÉ¡ æÇáÇÓÊãÑÇÑ Ýí ÊÞÏíã ÇáÏÚã ááÇäÊÝÇÖÉ ÇáÝáÓØíäíÉ.
ãä ÌåÉ ÃÎÑì ÃÚáäÊ ãÌãæÚÉ ãä ÇáÃÓÇÊÐÉ ÇáÌÇãÚííä Úä Êßæíä « áÌäÉ ÌÇãÚíÉ áãÞÇæãÉ ÇáÛÒæ æÇáÇÍÊáÇá Ýí ÇáæØä ÇáÚÑÈí ». æäÇÔÏ ÇáÈíÇä ÇáÊÃÓíÓí ááÌäÉ ÇáÌÇãÚííä ÇáÊÕÏí áãÍÇæáÉ ÝÑÖ Ãí ÔÑÚíÉ ÞÇäæäíÉ áäÊÇÆÌ åÐÇ ÇáÛÒæ¡ Ãæ ÇáÊØÈíÚ ãÚ ÃÔßÇá ÇáåíãäÉ æÇáäåÈ¡ ÇáÊí íÑíÏ ÊÞäíäåÇ ÇáÛÒÇÉ ÇáÃãÑíßÇä æÇáÈÑíØÇäíæä¡ ÚÈÑ ÝÑÖ ãÑÊÒÞÊåã Úáì ÇáÔÚÈ ÇáÚÑÇÞí.
æÏÚÇ ÇáÈíÇä ÇáÌÇãÚííä « ááÊÕÏí æÝÖÍ ÃÚæÇä ÇáØÇÈæÑ ÇáÎÇãÓ ãä ãäÙÑí ÇáåÒÇÆã æÇáÅÍÈÇØ »¡ ÍÓÈ ÊÚÈíÑå. ßãÇ ÍÑøÖ Úáì äÔÑ ËÞÇÝÉ ÇáãÞÇØÚÉ ááÈÖÇÆÚ ÇáÃäÛáæÓßÓæäíÉ¡ æÇÓÊÚãÇá ÇáãÞÇØÚÉ ÈæÕÝåÇ ÓáÇÍÇ ÖÏø ÇáÛÒÇÉ.
æØÇáÈ ÇáÈíÇä ÈÊÝÚíá ÃÞáÇã ÇáÌÇãÚííä æÚáÇÞÇÊåã ÇáãåäíÉ¡ ãä ÃÌá ÝÖÍ ÃÈÚÇÏ åÐÇ ÇáÚÏæÇä¡ æÇáÊäÓíÞ ãÚ ßÇÝÉ ÇáãÚÇÑÖíä áå¡ ÈãÇ Ýí Ðáß ÇáÔÎÕíÇÊ æÇáãäÙãÇÊ ÏÇÎá ÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ ÇáÃãÑíßíÉ æÈÑíØÇäíÇ.
(ÇáãÕÏÑ: æßÇáÉ ÞÏÓ ÈÑÓ ÅäÊÑäÇÔíæäÇá ÈÊÇÑíÎ 22 ÃÝÑíá 2003)
ÃßÏ Ãäø ÇÍÊáÇá ÇáÚÑÇÞ ÃÓæà ãä ÇáÇÓÊÚãÇÑ ÇáÈÇÆÏ
ÅÚáÇãí ÊæäÓí íÍÐÑ ãä ãÓÇÚí « ÃÓÑáÉ » ÇáãäØÞÉ
ÃÈæ ÙÈí – ÎÏãÉ ÞÏÓ ÈÑÓ
ÍÐÑ ÅÚáÇãí ÊæäÓí ãä ÇáÇÍÊáÇá ÇáÃãÑíßí ááÚÑÇÞ¡ ãÔÏÏÇð Úáì Ãäå íäØæí Úáì ÊØæÑ ÎØíÑ íÝæÞ ãÑÇÍá ÍÑÌÉ ÚÑÝåÇ ÇáÚÇáã ÇáÚÑÈí Ýí ÇáÓÇÈÞ. ÝÞÏ ÞÇá ÇáÅÚáÇãí ÇáÊæäÓí ÃÈæ ÈßÑ ÇáÕÛíÑ Ãäø « ãÇ äÚíÔå Çáíæã Ýí ÇáãäØÞÉ ÇáÚÑÈíÉ ãä ÇÓÊÚãÇÑ ÊÑÇÈí Úáì ÃÑÖ ÇáÚÑÇÞº ÃÎØÑ ããÇ ÚÇÔÊå ÇáãäØÞÉ ãä ÇÓÊÚãÇÑ Ýí äåÇíÇÊ ÇáÞÑä ÇáÊÇÓÚ ÚÔÑ »¡ æÝÞ ÊÃßíÏå.
æÑÃì ÇáÕÛíÑ Ãäø « ÇáÇÍÊáÇá Çáíæã ÇáãæÌæÏ Ýí ÇáÚÑÇÞ æÝáÓØíäº ÅäãÇ íßÔÝ ÈæÖæÍ Úä ÇÓÊåÏÇÝ ÇáËÞÇÝÉ æÇáÏíä æÇÊÌÇåå äÍæ « ÃÓÑáÉ » ßá ËäÇíÇ ÇáãäØÞÉ ÇáÚÑÈíÉ »¡ Ýí ÅÔÇÑÉ ãäå Åáì ÇáÊãßíä ááãÕÇáÍ ÇáÅÓÑÇÆíáíÉ ÝíåÇ.
æÇÓÊäÊÌ ÇáÅÚáÇãí ÇáÊæäÓí Ýí ãÍÇÖÑÉ ÃáÞÇåÇ ÇáÇËäíä Ýí ÃÈæ ÙÈí Ãäø ãÇ áÍÞ ÈÇáÚÑÇÞ ãä ÏãÇÑ æÇÍÊáÇẠÓíßæä « ãÏÚÇÉ ááÏæá ÇáÚÑÈíÉ áãÑÇÌÚÉ ÃãæÑåÇ¡ ÎÇÕÉ Ýí ËäÇÆíÉ ÇáÚáÇÞÉ Èíä ÇáÍÇßã æÇáãÍßæã¡ æÇáÊÚÇØí ãÚ ÔÄæä ÔÚæÈåÇ¡ ÈÇáÇåÊãÇã ÈÞÖÇíÇ ÇáÊäãíÉ ÇáãÓÊÏÇãÉ æÅÚãÇá ÇáÝßÑ æÇáÚÞá »¡ ÍÓÈ ÊÞÏíÑå.
æÃæÖÍ ÃÈæ ÈßÑ ÇáÕÛíÑ Ýí ÇáãÍÇÖÑÉ ÇáÊí ÃáÞÇåÇ Ýí ãÑßÒ ÒÇíÏ ááÊäÓíÞ æÇáãÊÇÈÚÉ Ãäø ÇáÌÇãÚÉ ÇáÚÑÈíÉ íãßä Ãä ÊÞÈá ÈÇáÊÚÇãá ãÚ ÇáäÙÇã ÇáÌÏíÏ Ýí ÇáÚÑÇÞ¡ Ýí ÍÇá ÇÚÊÑÇÝ ÇáÍßæãÇÊ ÇáÚÑÈíÉ ÈÔÑÚíÊå¡ ãÚÑÈÇð Úä ÇÚÊÞÇÏå ÈÃäø ÇáÃäÙãÉ ÇáÚÑÈíÉ « ÓÊßæä ãßÑåÉ ááÇÚÊÑÇÝ ÈåÐÇ ÇáäÙÇã¡ Ýí Ùá ÇáÙÑÝ ÇáÏæáí ÇáÑÇåä ÇáÐí ÊãÇÑÓ Ýíå ÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ ÇáÃãÑíßíÉ ÓíÇÓÉ ÇáÅãáÇÁÇÊ æÇáÚÕÇ ÇáÛáíÙÉ »¡ Úáì ÍÏ ÊÚÈíÑå.
æÔÏÏ ÇáÕÛíÑ Úáì Ãäø ÇáÅÏÇÑÉ ÇáÃãÑíßíÉ ÇáÍÇáíÉ åí « ÍßæãÉ ÚÓßÑíÉ æÌÏÊ Ýí ÃØÑæÍÇÊ ÕãæÆíá åäÊäÛÊæä¡ ÇáÊí ÊÞæá Åäø ÇáÚÇáã ÇáÅÓáÇãí åæ ãÕÏÑ ßá ÇáæíáÇÊ ÇáÊí íÚíÔåÇ ÇáÚÇá㺠ãÈÑÑÇ áåÇ ßÞæÉ ÚÙãì áÃä ÊÄÌÌ ÍÑÈÇð ÚÇáãíÉ ÑÇÈÚÉ »¡ ÈÇÚÊÈÇÑ Ãäø ÇáÍÑÈ ÇáÈÇÑÏÉ ßÇäÊ ÍÑÈÇð ÚÇáãíÉ ËÇáËÉ¡ ÍÓÈ Þæáå.
(ÇáãÕÏÑ: æßÇáÉ ÞÏÓ ÈÑÓ ÅäÊÑäÇÔíæäÇá ÈÊÇÑíÎ 22 ÃÝÑíá 2003)
äÏæÉ ÏæáíÉ Íæá ÇáÅÓáÇã æÇáÓáÇã Ýí ÊæäÓ ÊÏÚæ Åáì ÊÖÇÝÑ ÇáÌåæÏ ááÞÖÇÁ Úáì ÇáÅÑåÇÈ
ÊæäÓ- ãÍãÏ Úáí ÇáÞáíÈí
ÃßÏ ÇáãÔÇÑßæä Ýí ÇáäÏæÉ ÇáÏæáíÉ Íæá «ÇáÅÓáÇã æÇáÓáÇã» Ãä ÇáÏíä ÇáÇÓáÇãí Ýí ÌæåÑå Ïíä ÓáÇã æÃãÇä æÊÓÇãÍ æÇÚÊÏÇá æåæ íäÈÐ æíÏíä ÇáÇÑåÇÈ Èßá ÇÔßÇáå æãÙÇåÑå ãåãÇ ßÇäÊ ÈæÇÚËå æÇÓÈÇÈå.
ßãÇ ÃßÏ ÇáãÔÇÑßæä Ýí ÎÊÇã ÃÚãÇá ÇáäÏæÉ ÇáÊí ÇäÚÞÏÊ Ýí ÊæäÓ ÇÎíÑÇ Úáì Çä ÇáÇÑåÇÈ íÚÏ ÊåÏíÏÇ ÎØíÑÇ ááÃãä æÇáÓáã ÇáÏæáííä æÇäå ãä ÇáÖÑæÑí ÊÖÇÝÑ ßá ÇáÌåæÏ ááÞÖÇÁ Úáì åÐå ÇáÙÇåÑÉ æÇÌÊËÇË ÌÐæÑåÇ æãÓÈÈÇÊåÇ ÇáßÇãäÉ ÈÇáÎÕæÕ Ýí ÇáÍÑãÇÊ æÇáÇÞÕÇÁ æÇáÊåãíÔ æÇáÙáã Èßá ÇäæÇÚå. æÇÓÊäßÑ ÇáãÔÇÑßæä ãä ÚáãÇÁ æãÝßÑíä æÓíÇÓííä ãä ÇáÏæá ÇáÇÓáÇãíÉ æÇáÇÌäÈíÉ ÈÔÏÉ ßá ÇáãÍÇæáÇÊ ÇáÑÇãíÉ Çáì ÑÈØ ÇáÏíä ÇáÅÓáÇãí ÈÇáÊÑæíÚ æÇáÇÌÑÇã æÇáÇÑåÇÈ¡ æíÚáäæä ÑÝÖåã áßá ÇáÕæÑ ÇáäãØíÉ ÇáÊí ÊÓÊåÏÝ ÊÔæíå ÓãÚÉ åÐÇ ÇáÏíä ÇáÍäíÝ.
æÌÇÁ Ýí ÇáæËíÞÉ ÇáÎÊÇãíÉ ááäÏæÉ ÇáÊí äÙãÊåÇ ãäÙãÉ ÇáãÄÊãÑ ÇáÇÓáÇãí ÈÇáÊÚÇæä ãÚ æÒÇÑÉ ÇáÔÄæä ÇáÏíäíÉ ÇáÊæäÓíÉ ÇáÏÚæÉ ááãËÞÝíä Ýí ÇáÛÑÈ áßí íÊÚÇæäæÇ ãÚ äÙÑÇÆåã Ýí ÇáÚÇáã ÇáÇÓáÇãí ãä ÃÌá ÔÌÈ ãäØÞ ÇáåíãäÉ æßÔÝ ÇÓÇáíÈ ÇáÇÓÇÁÉ æÇáãÛÇáØÉ¡ æÇáì ÌÇäÈ ãäÇÔÏÉ ÇáÞÇÏÉ æÇåá ÇáÝßÑ æÇáÓíÇÓÉ æÇáãÌÊãÚ ÇáãÏäí æãÍÈí ÇáÓáÇã Ýí ÇáÚÇáã Çä íÚãáæÇ Úáì ÓÏ ÇáÝÌæÉ ÇáãÝÊÚáÉ Èíä ÇáãÓáãíä æÇáÂÎÑíä ÈÅÔÇÚÉ ËÞÇÝÉ ÇáÍæÇÑ ÇáÊí ÊÝÖí Çáì ÇáÊáÇÞí æÊÝÊÍ ÓÈá ÇáÊÖÇãä æÇáÊÚÇæä æÊÈÇÏá ÇáãÕÇáÍ.
æÏÚÊ ÇáäÏæÉ ÇáÊí ÔÇÑß ÝíåÇ 42 ãÝßÑÇ æÚÇáãÇ¡ ãÎÊáÝ ãÄÓÓÇÊ ÇáÇÚáÇã æÇáÇÊÕÇá ÇáÚÑÈíÉ æÇáÇÓáÇãíÉ æÇáÚÇáãíÉ Çáì ÇáÊÚÑíÝ ÇßËÑ ÝÃßËÑ ÈÇáÕæÑÉ ÇáÍÞíÞíÉ ÇáÕÍíÍÉ ááÅÓáÇã¡ æÇáÚãá Úáì ÇÈÑÇÒ Þíã ÇáæÓØíÉ æÇáÇÚÊÏÇá æÇáÊÓÇãÍ æÊÌäíÈ ÇáÑÃí ÇáÚÇã ÏæÇÚí ÇáÇäÝÚÇá æÇáÊÔäÌ æÇáÇÍßÇã ÇáãÓÈÞÉ æÃÓÈÇÈ ÇáÕÏÇã ÇáÚÞÇÆÏí æÇáÝßÑí ÈÇÈÑÇÒ åÐå ÇáÞíã ÈÔßá íÎÏã ÇáÃãä æÇáÇÓÊÞÑÇÑ ááÃÝÑÇÏ æÇáãÌãæÚÇÊ.
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æÝäÏ ÇáÏßÊæÑ ÓÚÏ ÇáÏíä ÇáØíÈ ÇÊåÇã ÇáÈÚÖ ááÅÓáÇã ÈÇáÇÑåÇÈ ÇäØáÇÞÇ ãä ãÝåæã ßáãÉ ÇáÌåÇÏ Ýí ÇáÇÓáÇã¡ æÒÚãåã Ãä ÇáÇÓáÇã íãÌÏ ËÞÇÝÉ ÇáãæÊ Úä ØÑíÞ ãÇ íÓãì ÈÇáÔåÇÏÉ.
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æÎáÕ ÇáÏßÊæÑ ÓÚÏ ÇáÏíä ÇáØíÈ Åáì Ãäå Ýí ÛãÇÑ ÇáÍãáÇÊ Úáì ÇáÅÓáÇã æÞÚÊ åÌãÇÊ ÇáÍÇÏí ÚÔÑ ãä ÓÈÊãÈÑ ÇáÊí ÝÊÍÊ ØæÝÇäÇ ãä ÇáÚÏÇÁ ÇáÛÑíÈ ÖÏ ÇáÇÓáÇã æÇáãÓáãíä¡ æãåÏÊ ÇáÓÈíá áÖÑÈ ÇÝÛÇäÓÊÇä æÇáÚÑÇÞ ÈÔÈåÉ ÏÚã æÊÔÌíÚ ÇáÇÑåÇÈ æÈäÇÁ ÇÓáÍÉ ÇáÏãÇÑ ÇáÔÇãá¡ ÈÇáÇÖÇÝÉ Çáì ãÇ íÞÚ Ýí ÝáÓØíä Úáì íÏ ÇÓÑÇÆíá ÇáãÏÚæãÉ ãä ÞÈá ÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ ÇáÇãÑíßíÉ æåæ ÎíÑ ÔÇåÏ Úáì Ãä ÇáãÓáãíä åã ÇáãÚÊÏì Úáíåã æÈÇáÊÇáí åã ÖÍíÉ ááÇÑåÇÈ.
íÐßÑ Çä ãä Èíä ÇáÔÎÕíÇÊ ÇáÊí ÔÇÑßÊ Ýí ÇÚãÇá äÏæÉ ÇáÇÓáÇã æÇáÓáÇã ÇáÏßÊæÑ ÚÈÏ ÇáæÇÍÏ ÈáÞÒíÒ ÇáÃãíä ÇáÚÇã áãäÙãÉ ÇáãÄÊãÑ ÇáÇÓáÇãí æÇáÍÈíÈ ÈæáÚÑÇÓ ÇáÃãíä ÇáÚÇã áÇÊÍÇÏ ÇáãÛÑÈ ÇáÚÑÈí æÏæãíäíß ÔæÝÇáíí ÇáÇÓÊÇÐ Ýí ÌÇãÚÉ ÇáÓÑÈæä ÈÝÑäÓÇ æÇáÏßÊæÑ ÚÈÏ ÇáÚÒíÒ ÇáÊæíÌÑí ÇáãÏíÑ ÇáÚÇã áãäÙãÉ ÇáÇíÓíÓßæ æÇáÏßÊæÑ ÇáãäÌí ÈæÓäíäÉ ÇáãÏíÑ ÇáÚÇã áãäÙãÉ ÇáÇáßÓæ æÇÍãÏ ÇáãÎÊÇÑ ãÈæ ÇáãÏíÑ ÇáÚÇã ÇáÃÓÈÞ áãäÙãÉ ÇáíæäÓßæ.
(ÇáãÕÏÑ: ÕÍíÝÉ ÇáÔÑÞ ÇáÃæÓØ ÇáÕÇÏÑÉ íæã 22 ÃÝÑíá 2003)
Terrorismo: Islam; riesame conferma carcere per tre arrestati
Ansa, le 22.04.2003 à 13h40
MILANO, 22 apr (ansa) Rimangono in carcere l’imam di Cremona, Mourad Trabelsi, tunisino, El Samie Abu El Yazid, detto Merài, egiziano, e Cabdullah Ciise, somalo. Lo hanno deciso i giudici del Tribunale del riesame di Milano ai quali i tre indagati, arrestati tra fine marzo e inizio aprile nell’ambito delle inchieste milanesi sul terrorismo di matrice islamica, avevano fatto ricorso.
Secondo i giudici, l’associazione di cui si sospetta facciano parte «si pone come obiettivo la creazione di un unico Stato islamico nel nome di Dio, dotato di un proprio esercito transnazionale e operante in varie parti del mondo, compresa l’Italia e quindi al di fuori di aree ove vi fossero guerre in corso».
Per i giudici risulta «del tutto palese» l’esistenza di un’associazione «che si propone il compimento di atti di violenza con finalità di terrorismo o di eversione dell’ordine democratico, non solo a danni di Stati esteri non belligeranti ma dello stesso Stato italiano».
I tre erano stati arrestati in quanto sospettati di supportare logisticamente una cellula legata ad Al Qaida.
Autorisations d’exploitation des Publinets
Révision des critères en cours
Chokri GHARBI
• Les publinets sont au nombre de 280 répartis à travers les régions de la République.
• Projet de décret et révision du cahier des charges.
• Prochainement, cinq centres regroupés pour le travail à distance (cyberparcs) seront mis en exploitation.
• Deux parcs des technologies de la communication seront créés, dont l’un sera implanté dans la ville de Sfax.
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic) sont de nos jours à la portée des jeunes, même de ceux qui ne disposent pas encore de leur ordinateur particulier grâce aux centres publics d’internet (publinets) dont le nombre a atteint 280 répartis à travers les régions de la République.Mais si les Ntic constituent un moyen adéquat pour consulter des informations et des documents se trouvant dans les quatre coins du monde dans divers domaines d’activité, elles peuvent constituer aussi une source de risque pour les jeunes qui, non encadrés de près, sont en mesure d’accéder à des sites dont le contenu ne répond pas aux besoins éducatifs et scientifiques recherchés.
Les services spécialisés du ministère des Technologies de la communication et du Transport procèdent d’ailleurs à la révision approfondie et minutieuse des critères d’octroi des autorisations d’exploitation des centres publics d’Internet (publinets). Il y a quelque temps, les promoteurs ont constaté que l’octroi des autorisations a été arrêté. Il semble que cette révision des critères soit survenue après avoir remarqué que l’exploitation des publinets est confrontée à certaines difficultés et que certains gérants n’ont pas respecté leurs engagements en matière de conditions d’encadrement et de supervision directe du projet. D’où donc l’opération de révision des critères d’octroi des autorisations d’exploitation des publinets dans le sens de l’élaboration d’un projet de décret et de la révision du cahier des charges qui va concerner le regroupement des différents centres publics de communication qui touchent les activités de la poste, les télécommunications et l’Internet.
Les orientations générales du Xe Plan, rappelons-le, ont mis en relief l’intention des autorités publiques d’unifier ces activités dans le cadre de centres de services publics regroupés dans le domaine des technologies de la communication, et ce, d’une façon progressive.
Trente mille postes d’emploi
Le plan a également fixé comme objectif ambitieux la création de trente mille nouveaux postes d’emploi dans le domaine des technologies de la communication. Un grand nombre de ces créations concernera les diplômés de l’enseignement supérieur qui pourront profiter des différents encouragements et incitations visant l’augmentation du rythme de l’investissement privé en optant pour ce secteur d’avenir prometteur.
Prochainement, cinq centres regroupés pour le travail à distance (cyberparcs) seront mis en exploitation. Implantés dans les gouvernorats de Gafsa, Siliana, Jendouba, Le Kef et Monastir, ces centres devraient être fréquentés par des centaines de jeunes qualifiés en Ntic. En outre, et après l’expérience réussie du Parc des technologies de la communication à La Ghazala, deux parcs similaires seront créés dont l’un sera implanté dans la ville de Sfax.
Les projets aussi bien publics que privés ne peuvent connaître le succès escompté sans l’apport humain. Des efforts sont consentis en vue de multiplier par cinq la capacité nationale dans le domaine de la formation dans le domaine des Ntic, et ce, au cours des toutes prochaines années. Le nombre des diplômés des universités, instituts supérieurs et facultés spécialisés passera de 2.000 par an actuellement à 10-15 mille par an à l’avenir.
Ces diplômés de l’enseignement supérieur pourraient obtenir une autorisation d’exploitation des centres d’Internet ou opter pour la création de leur entreprise dans les divers autres spécialités du même secteur comme la conception de sites web, la création de logiciels…
Des encouragements fiscaux avaient été décidés – parmi d’autres mesures – pour encourager l’investissement dans les domaines de l’ingénierie et des services informatiques et pour consolider le tissu des entreprises opérant dans le domaine de l’assemblage du matériel informatique. Un cadre juridique et réglementaire avait même été promulgué pour les services à valeur ajoutée, outre la mise en place d’un cahier des charges pour la commercialisation du matériel informatique. Les équipements informatiques font l’objet d’un contrôle technique à l’importation, à la faveur d’un cadre réglementaire qui a été développé.
(Source : La Presse du 22 avril 2003)
Les comptes sous-délégataires de change en dinar convertible :
Nouvel instrument pour encourager les entrées en devises
21/04/2003– Les comptes sous-délégataires de change en dinar convertible, nouvel instrument destineé à accroître les entrées de devises dans le pays et objet d’une circulaire mise en vigueur, à compter du 27 mars 2003, par la Banque centrale de Tunisie (BCT), ont été au centre d’une conférence de presse, tenue lundi, à Tunis, par Mme Golsom Jaziri, directrice générale des transferts et du commerce extérieur à la BCT.
Cette circulaire qui s’inscrit dans le cadre de la libéralisation progressive du dinar tunisien, fixe les conditions d’ouverture et de fonctionnement des comptes »sous-délégataires de change en dinar convertible » et vise à augmenter le nombre des sous-délégataires, à rapprocher les opérations de change manuel et à accroître les entrées en devises.
Les sous-délégataires, c’est à dire toutes personnes physiques ou morales (hôteliers, restaurateurs, cliniques off shore…), habilitées par un intermédiaire agréé (banques) à exercer la sous-délégation de change dans le cadre de son activité conformément à la réglementation en vigueur, assurent des entrées annuelles en devises de 400 Millions de Dinars.
Le secteur bancaire tunisien compte actuellement 600 sous-délégataires de change dont 70% du secteur hôtelier et 30% appartenant aux secteurs de l’artisanat, la santé (cliniques),
agences de voyages…
L’ouverture d’un compte sous-délégataire de change de dinar convertible se fait par la présentation de deux documents : une copie de l’autorisation d’exercice de l’activité de sous-délégataire de change émanant d’un intermédiaire agréé et d’une attestation délivrée
par l’intermédaire agréé qui a concédé la sous-délégation de change indiquant la contre-valeur en dinars des devises qui lui sont cédées par le sous-délégataire de change au titre de l’année civile précédente.
Le compte sous délégataires de change en dinar convertible peut être librement crédité de 2% de la contre-valeur en dinar des devises cédées telle qu’indiquée sur l’attestation délivrée par l’intermédiaire agréé concernant les personnes physiques résidentes.
Il peut être également crédité de 2% de la contre-valeur en dinars des devises cédées telle qu’indiquée sur l’attestation sus-visée, délivrée par l’intermédiaire agréé et au prorata de leurs
participations au capital de la personne morale résidente.
Mme Jaziri a expliqué que le compte sous-délégataire de change peut être librement débité pour tout réglement en Tunisie, l’achat de devises étrangères sur le marché des changes en vue de leur remise au titulaire du compte à son conjoint, ses descendants ou ascendants au
premier degré pour effectuer un voyage à l’etranger. L’ouverture de ce compte facilite l’acquisition de biens meubles ou immeubles situés à l’étranger ou de droits de propriété à l’étranger.
(Source: www.infotunisie.com )
Oman, Tunisia to promote cooperation
MUSCAT — The 20th Omani-Tunisian joint session of talks concluded here yesterday at Al Bustan Palace Hotel in the presence of Yahya bin Saud Al Sulaimi, minister of education, and Munsir Al Rowaisi, Tunisian minister of education.
The session reviewed all issues and activities enlisted on the cooperation programme between the two countries.
The two sides expressed their satisfaction with what had been achieved at all levels and in various fields. The agreement signed between the two countries included activating various aspects of cooperation, exchange of views and delegations and touched on the activities implemented such as, training courses and exchange of experts and delegations. The Omani and Tunisian sides called for the expansion of the current cooperation base to cover other aspects, such as electricity, youth, culture and heritage fields as well as education, higher education and increasing businessmen contributions and promoting joint trade between the two countries.
The Tunisian minister said in a statement that the joint committee attempted to improve fields of cooperation among investors from the private sectors in the Sultanate and Tunisia through several fields, including the manufacturing of medicines, tourism and crafts industries and fisheries sector.
He noted that in the field of educational cooperation the two sides are expanding their cooperation in the exchange of experience in engineering programme, school text books, saying that an Omani education delegation is due to visit Tunisia next month to explore other fields of cooperation in the education sphere. He concluded by noting that the joint committee covers all fields including activating cooperation mechanisms between the two countries. — ONA
(Source: le journal omanais “Times of Oman”, le 22 avril 2003 )
L’Union syndicale du Maghreb dénonce le « nouvel ordre colonial » en Irak
AFP, le 22.04.2003 à 14h57
TUNIS, 22 avr (AFP) – L’Union Syndicale des Travailleurs du Maghreb Arabe (USTMA) a dénoncé mardi à Tunis le « nouvel ordre colonial » américain en Irak et appelle le mouvement syndical international à « se mobiliser contre l’occupation (de ce pays) et l’hégémonisme américain ».
Dans un communiqué signé de son secrétaire général, Abdessalem Jerad, l’USTMA, dont le siège est à Tunis, estime qu’en occupant l’Irak, le gouvernement américain cherche à « légitimer un ordre mondial imposé par la loi de la force ».
« La guerre de conquête menée contre le peuple irakien, au mépris absolu de l’opinion publique internationale, rappelle la tragique époque du colonialisme », poursuit l’USTMA, qui voit là une « volonté délibérée » de la part des Etats-Unis de « priver le peuple irakien de ses richesses.
« La droite américaine, triomphaliste depuis la fin de la guerre froide et usant des événements condamnables du 11 septembre 2001, utilise le prétexte d’un monde divisé entre les forces du bien et du mal pour mener une politique de domination impérialiste autorisant les Etats-Unis à intervenir unilatéralement dans toutes les régions du monde pour y installer un ordre conforme à ses propres intérêts », affirme encore le communiqué.
L’USTMA, qui regroupe les unions syndicales des pays membres de l’Union du Maghreb arabe (UMA, Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie), déplore que « les Américains, à peine la guerre contre l’Irak achevée, se hâtent d’appliquer à un pays voisin, la Syrie, la doctrine de la guerre préventive… »
Elle appelle le monde à se mobiliser pour « exiger le retrait immédiat des troupes d’occupation anglo-américaines de l’Irak et permettre au peuple irakien de concevoir librement son destin politique en dehors de toute tutelle ou occupation étrangère ».
L’USTMA estime nécessaire en conclusion « une initiative syndicale mondiale pour conforter la dynamique de paix et jeter les bases d’un large front opposé à l’occupation coloniale et à la domination impérialiste ».
Madrid souhaite « ardemment » la formation d’un gouvernement palestinien
AFP, le 22.04.2003 à 13h32
MADRID, 22 avr (AFP) – La ministre espagnole des Affaires étrangères Ana Palacio a souhaité mardi « avec ferveur » la formation d’un gouvernement palestinien qui serait « un signal pour commencer à sortir du tunnel » dans lequel se trouve le processus de paix au Proche Orient.
« Je souhaite ardemment que la formation de ce gouvernement se fasse et qu’elle soit parfaitement acceptée », a déclaré Mme Palacio en estimant que le Premier ministre palestinien désigné Mahmoud Abbas « représente l’espoir et le futur » du peuple palestinien.
« Il me semble que l’un des signaux pour commencer à sortir du tunnel (dans lequel se trouve le processus de paix) serait la constitution de ce gouvernement et qu’il commence à fonctionner », a ajouté Mme Palacio lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue tunisien Habib Ben Yahia.
M. Ben Yahia s’est borné à dire pour sa part que le processus de paix au Proche Orient « est un processus d’accouchement avec douleur mais quelles que soient les difficultés, il faut continuer ». Plus on retarde « la reprise du processus de paix », plus on donne « la chance aux extrémistes des deux bords », a ajouté le chef de la diplomatie tunisienne.
Les deux ministres ont exprimé leur accord total sur le besoin de publier la « feuille de route », le plan de paix international du quartette pour le Proche-Orient (USA, Onu, Union européenne, Russie) prévoyant notamment la création d’un Etat palestinien d’ici 2005.
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2 – ÇáÏÚæÉ Åáì ãÕÇáÍÉò æØäíÉò ÔÇãáÉ¡ ÊäØáÞ ãä ÏãÞÑØÉ ÇáÏÓÊæÑ æÇáÊÃßíÏ Úáì ÇáÍÑíÇÊ ÇáÃÓÇÓíÉ ßÞÇÚÏÉ áÈäÇÁ ÌãåæÑíÉ ÏíãÞÑÇØíÉ ÍÏíËÉ¡ æÊÔßíá ÍßæãÉ æÍÏÉ æØäíÉ áåÐÇ ÇáÛÑÖ.
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17 äíÓÇä / ÅÈÑíá 2003
Ãæáì ÇáÊæÞíÚÇÊ:
ÃÈÌÑ ßæÑíÉ¡ ÃËíÑ ÊÏÇÑÓ¡ ÃÍãÏ ÃÈæ ÕÇáÍ¡ ÃÍãÏ ÈæÔí¡ ÃÍãÏ ÔÇåíä¡ ÃÍãÏ ÚÒ ÇáÏíä ÇáÈíÇäæäí¡ ÂÍæ ãíÑÒÇ¡ ÇÓÍÞ Ïäì¡ ÇáíÇÓ ÞæÌ¡ ÃãíÑÉ ÔÚÈæ¡ ÃäÏÑæÇÓ ßáæ¡ ÃäÏÑæÇÓ íæÓÝ¡ ÃäØæä íæÍäÇ¡ Ãíåã ÇáÒÚÈí¡ ÈÇÓá ÔáåæÈ¡ ÈÇÓá ÇáåÇãÓ¡ ÈÏÑ ÇáÏíä Ôää¡ ÈÓíãÉ ÔãÚæä¡ ÈæáÓ ÍäÇ¡ ÌÇä ÚÈÏ Çááå¡ Ìæä äÓØÉ¡ ÌÑÌÓ ÃÝÑÇã¡ ÌÑíÓ ÇáåÇãÓ¡ ÌæÑÌ íæÓÝ¡ ÌæÒíÝ íÚÞæÈ¡ ÍÇäÇ ßáæ¡ ÍÈíÈ ÍÏÇÏ¡ ÍäÇ ÇáÞÓ¡ Íäíä ÇáåÇãÓ¡ ÎÇáÏ ÇáãÔÚÇä¡ ÏÇäíÇá Úãäæ¡ ÏÇäíÇá ßæÑíÉ¡ ÏÇäíÇá íæÓÝ¡ ÏÇæÏ æÇÑØæ¡ ÑÔÇ ÃÈÇÒíÏ¡ ÑÚÏ ÃÝÑÇã¡ ÒåíÑ ÓÇáã¡ ÓÑßíÓ ÓÑßíÓ¡ ÓÚÇÏ ãæÓì¡ ÓáØÇä ÃÈÇÒíÏ¡ ÓáíãÇä ßæÑíÉ¡ Óáíã ÇáÍÓä¡ ÓãÑ ÇáåÇãÓ¡ ÓäÍÑíÈ ÒíÊæä¡ ÓäÍÑíÈ ßáæ¡ ÓãíÑ ÓØæÝ¡ ÓãíÑ ÔãÚæä¡ ÓãíÑÉ ÔãÚæä¡ ÓãíÑÉ ãÚÑæÝ¡ Óåì ÃÈÇÒíÏ¡ ÓæíÑíæÓ ÒíÊæä¡ Óíãæä ÚÈÏ Çááå¡ ÔãÓ ÇáÃÊÇÓí¡ ÔãÚæä ÔãÚæä¡ ÕÎÑ ÚÔÇæí¡ ØáÇá ÚÏí¡ ÚäÊÑ áÍÏæ¡ ÚÇØÝ ÕÇÈæäí¡ ÚÈÏ ÇáÃÍÏ ÒíÊæä¡ ÚÈÏ Çááå Îáíá¡ ÚÈÏ Çáãáß ÇáÚáÈí¡ ÚÈæÏ íæÓÝ¡ ÚÈíÏÉ äÍÇÓ¡ ÚØíÉ Ïäì¡ Úáí ÕÏÑ ÇáÏíä ÇáÈíÇäæäí¡ ÚÞÇÈ íÍíí¡ ÚãÇÑ ÞÑÈí¡ ÚãÑ ÇáÃãæí ¡ ÛÇÏÉ ÂÍæ¡ ÛÒæÇä ÚÏí¡ ÛÒæÇä ãÕÑí¡ ÛØÇÓ ßáæ ¡ ÝÇÊÍ ÇáÑÇæí¡ ÝÇÏí ÈÔíÑ¡ ÝÇÏí Èåäæ¡ ÝÇÑæÞ ÓÈÚ Çááíá¡ ÝÑíÏ ÍÏÇÏ¡ ÝÑíÏ ÓÑßíÓ¡ ÝßÑí ÍíÏæ¡ ÝæÒíÉ ÛÒáÇä¡ ßáÇÏíÓ ÑíÔÉ¡ ßÈÑæ ãáßí¡ ãÇÌÏ ÍÈæ¡ ãÇÑæßí íæÓÝ¡ ãÇÒä ãíÇáÉ¡ ãÊì ÅÈÑÇåíã¡ ãÌÏ ÇáÔÑÚ¡ ãÍãÏ ÃÍãÏ ÇáÒÚÈí¡ ãÍãÏ ÒßÑíÇ ÇáÓÞÇá¡ ãÍãÏ Úáí ÇáÊÑß¡ ãÍãÏ Úáí ÑÖæÇä¡ ãÍãÏ ãäíÑ ÇáÛÖÈÇä¡ ãÍãÏ äÌÇÊí ØíÇÑÉ¡ ãÍãÏ äæÑ ÏÔÇä¡ ãÑÇÏ ÏÑæíÔ¡ ãÑíã äÌãÉ¡ ãáß íÚÞæÈ¡ ãäíÑ ÍãÒÉ¡ ãæÓì íæÓÝ¡ ãíÑäÇ Íäæ¡ ãíÓæä ÇáÚáÈí¡ ãíÔíá ÓØæÝ¡ äÇÕÑ ÇáÛÒÇáí¡ äÈíá ÅíáíÇ¡ äÈíá ÈØÑÓ¡ äÌÏ ÇáÎÇá¡ äÌãÉ ÃÝÑÇã¡ äÏì íÚÞæÈ¡ äÚãÇä íæÓÝ¡ äæÇÑ ÚØÝå¡ äæÑí ãáßí¡ äíäæì Íäæ¡ åÇäíÈÇá ßáæ¡ åíËã ãäÇÚ¡ æÕÇá ãØÑæÏ¡ æåíÈ íæÓÝ¡ íÍíí ÈÏÑ¡ íÚÞæÈ ßæÑíÉ¡ íÚÞæÈ ÇáÂÓíÇ¡ íÚÞæÈ Ýíáæ¡ íæÓÝ íæÓÝ..
ÖÏø ÇáÏßÊÇÊæÑíÉ æÝí ÎäÏÞ ÇáÔÚÈ
íÍÊÝá ÇáÓæÑíæä ÈÇáÐßÑì ÇáÓÇÈÚÉ æÇáÎãÓíä áÌáÇÁ ÇáÇÓÊÚãÇÑ ÇáÝÑäÓí Úä ÌãíÚ ÇáÃÑÇÖí ÇáÓæÑíÉ¡ æäíá ÇáÇÓÊÞáÇá¡ æÊÏÔíä ÇáÎØæÇÊ ÇáÃæáì Úáì ØÑíÞ ÈäÇÁ ÏæáÉ æØäíÉ ãÊÍÑøÑÉ. æÅÐÇ ßÇä ÇáÓæÑíæä íÌÏæä ÇáßËíÑ ãä ÇáÝÎÇÑ Ýí Ãä ÓæÑíÉ ßÇäÊ Ãæøá ÏæáÉ ÚÑÈíÉ ÊÊÍÑøÑ ãä ÇáÅÓÊÚãÇÑ ÇáÛÑÈí¡ ÝÅäåã ãä ÌÇäÈ ÂÎÑ íÏÑßæä Ãäø åÐå ÇáÍÞíÞÉ ÊÑÊøÈ Úáíåã ÞÓØÇð ÅÖÇÝíÇð ãä ãÓÄæáíÇÊ ÇáÚãá ÇáÞæãí ÇáÚÑÈí ÇáÚÇãø¡ ÝÖáÇð Úä ãÓÄáíÇÊåã ÇáÏÇÎáíÉ Ýí ÇáäÖÇá ÖÏø ÇáÏßÊÇÊæÑíÉ æÇáÇÓÊÈÏÇÏ¡ æÝí ÓÈíá ÈäÇÁ ÓæÑíÉ ÍÏíËÉ ÏíãÞÑÇØíÉ ÊÚÏÏíÉ¡ ÞæíøÉ ÈÃÈäÇÆåÇ ÇáÃÍÑÇÑ ÇáãÊãÊÚíä ÈÇáßÑÇãÉ¡ æÇáãÊÓÇæíä Ýí ÇáÍÞø æÇáÞÇäæä.
áíÓ ãÕÇÏÝÉ¡ ÊÇáíÇð¡ Ãä ÊãÑø ÇáÐßÑì ÇáÓÇÈÚÉ æÇáÎãÓæä ááÌáÇÁ Ýí Ùáø äßÈÉ ßÈÑì ÊÚíÔåÇ ÇáÃãÉ ÇáÚÑÈíÉ¡ åí ÇáËÇäíÉ ÈÚÏ äßÈÉ ÎÓÑÇä ÝáÓØíä¡ ÊÊãËá Ýí ÇáÛÒæ ÇáÃãÑíßí – ÇáÈÑíØÇäí ááÚÑÇÞ¡ ææÞæÚ åÐÇ ÇáÈáÏ ÊÍÊ ÇáÅÍÊáÇá ÇáÚÓßÑí ÇáãÈÇÔÑ¡ ããøÇ ÎáøÝ ÚÔÑÇÊ ÇáÂáÇÝ ãä ÃÈäÇÆå ÞÊáì Ãæ ÌÑÍì Ãæ íÊÇãì Ãæ Ëßáì¡ æÚÑøÖå ááÇÓÊÈÇÍÉ æÇáäåÈ æÇáÊÎÑíÈ¡ æÇáÇÓÊíáÇÁ Úáì ËÑæÇÊå¡ æÇáÔÑæÚ Ýí ØãÓ åæíÊå ÇáÍÖÇÑíÉ æÇáæØäíÉ¡ æãÇ Åáì åÐÇ ãä ããÇÑÓÇÊ ÊÓÊÚíÏ ÃåæÇá ÇáÛÒæ ÇáãÛæáí ááÚÑÇÞ¡ Èá æÊÊÝæøÞ Úáíå Ýí ÃÝÇäíä ÇáæÍÔíÉ æÇáÈÑÈÑíÉ.
æÅÐÇ ßÇä äÙÇã ÕÏÇã ÍÓíä ÇáÏßÊÇÊæÑí ÇáÔãæáí ÇáÇÓÊÈÏÇÏí ÞÏ ÊåÇæì ÓÑíÚÇð¡ ÝáÃäø ãÚÑßÉ Ðáß ÇáäÙÇã ÇáßÈÑì ßÇäÊ ÖÏø ÇáÔÚÈ ÇáÚÑÇÞí Ýí ÇáãÞÇã ÇáÃæøá. æáã íßä ÛÑíÈÇð Ãä íÊßÔÝ ÈØÔ ÇáäÙÇã æÓØæÊå ÇáÙÇåÑíÉ Úä ÈäíÉ åÔÉ ãÊÏÇÚíÉ ãäÎæÑÉ¡ ÊÍæøáÊ Åáì ÃËÑ ÈÚÏ Úóíúäò Ííä ÈÏà ÇáÛÒæ ÇáÃäÛáæ – ÃãÑíßí ÇáãäØáÞ ãä ÃÑÇÖò ÚÑÈíÉ. æÝí ãÂá ßåÐÇ ÏÑÓ áßáø äÙÇã ÔÈíå ÈÇáäÙÇã ÇáÚÑÇÞí¡ ØÛì æÊÌÈøÑ æÇÓÊÈÏø ÈãÞÏøÑÇÊ ÇáÔÚÈ æßÑÇãÊå æÍÞæÞå ÇáÃÓÇÓíÉ. æÇáäÙÇã ÇáÐí ÊåÇæì Ýí ÇáÚÑÇÞ áã íßä íãËøá ÕÏøÇã ÍÓíä æÍÏå¡ Èá ßÇä æãÇ íÒÇá íãËá ØÛÇÉ ÇáÚÑÈ ÇáãÚÇÕÑíä ÃÌãÚíä¡ æÈáÇ ÇÓÊËäÇÁ.
Åäø ÇáÊåÏíÏÇÊ ÇáÊí ÇØáÞåÇ ãÌÑãæ ÇáÍÑÈ ÇáÃãÑíßíæä ÖÏø ÓæÑíÉ¡ ÈÐÑÇÆÚ æÊäæíÚÇÊ ÔÊì¡ ÊäÏÑÌ Ýí ÓíÇÞ ÇáÍãáÉ ÇáÇÓÊÚãÇÑíÉ ÇáÌÏíÏÉ ÇáåÇÏÝÉ Åáì ÅÚÇÏÉ ÊÑÊíÈ ÇáÃæÖÇÚ Ýí ÇáãäØÞÉ ÈãÇ íÎÏã ÇáãÕÇáÍ ÇáÇÓÑÇÆíáíÉ¡ æÐáß ÈÖÑÈ ÇáßíÇäÇÊ ÇáæØäíÉ æÊÕÝíÉ ÇáÞÖíÉ ÇáÝáÓØíäíÉ. æãÇ Ãä áæøÍ ÃÑßÇä ÇáÅÏÇÑÉ ÇáÃãÑíßíÉ ÈÇáåÑÇæÉ ÇáÛáíÙÉ¡ ÍÊì ÓÇÑÚÊ ÇáÓáØÉ Åáì ÅÛáÇÞ ÇáÍÏæÏ ÇáÓæÑíÉ – ÇáÚÑÇÞíÉ¡ æÍóÑöÕ ÑÃÓ ÇáäÙÇã ÈäÝÓå Úáì ØãÃäÉ æÇÔäØä¡ Úä ØÑíÞ áäÏä æãÏÑíÏ æÇáÞÇåÑÉ¡ Íæá ÇÓÊÚÏÇÏå ááÊÚÇæä ÇáÊÇãøº æáä íØæá ÇáÃãÑ ÍÊì íÎÖÚ ÊãÇãÇð¡ æíÓáøã ÈÃíø æßáø ãØáÈ ÃãÑíßí.
ÅääÇ Ýí « ãÌãæÚÉ ÇáÚãá ãä ÃÌá ÇáÏíãÞÑÇØíÉ Ýí ÓæÑíÉ »¡ ÅÐú ääÍÇÒ ÈáÇ ÊÍÝÙ Åáì ÕÝø ÈáÏäÇ ÖÏø Ãí ÊåÏíÏ ÎÇÑÌí íÊÚÑøÖ áå¡ æääÎÑØ Ïæä ÊÑÏøÏ Ýí ÎäÏÞ ÔÚÈäÇ áãÞÇæãÉ Ãí ÛÇÒò ÃÌäÈí¡ äÚáä Ãäø ÇáäÙÇã ÇáÍÇßã áã íßä Ýí ÇáãÇÖí¡ æåæ áíÓ Çáíæã ÑÇÛÈÇð Ýí ãÌÇÈåÉ ÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ ãä ÌÇäÈ Ãæøá¡ æáíÓ ãÓÊÚÏÇð áÊãßíä ÇáÔÚÈ ãä ÃÏæÇÊ ÇáãÞÇæãÉ ãä ÌÇäÈ ËÇäò. æßíÝ íÝÚá æãÄÓÓÇÊå¡ ßáø ãÄÓÓÇÊå ÇáÊí ÊÕäÚ æÊÍÑÓ ØÈíÚÊå ÇáÏßÊÇÊæÑíÉ¡ ãäÔÛáÉñ ÈÞåÑ ÅÑÇÏÉ ÇáÔÚÈ æäåÈ ËÑæÇÊ ÇáæØä.
ÇáÍÑíÉ áãäÇÖáí ÓæÑíÉ ÇáÞÇÈÚíä Ýí ÛíÇåÈ ÓÌæä ÇáäÙÇã¡
ÇáÊÖÇãä ßáø ÇáÊÖÇãä ãÚ ÃÔÞÇÆäÇ Ýí ÇáÚÑÇÞ.
ÈÇÑíÓ Ýí 17 äíÓÇä þ2003þþ
« ãÌãæÚÉ ÇáÚãá ãä ÃÌá ÇáÏíãÞÑÇØíÉ Ýí ÓæÑíÉ »
ÚÈÏ ÇáÍãíÏ ÃÊÇÓí¡ ãäÐÑ ÅÓÈÑ¡ ÕÈÍí ÍÏíÏí¡ ÈÔÇÑ ÑÍãÇäí¡ ÝÇÑæÞ ãÑÏã Èß¡ ÝÇíÒ ãáÕ¡ ãÇÌÏ äÚãÉ
æãÇÐÇ ÈÜÜÚÜÜÏõ¿
ÈÞáã: ÚÈÏ ÇááØíÝ ÇáÝÑÇÊí
ÇáãÍááæä ÇáÐíä íÍãáæä ÚÞæáåã Ýí ÑÄæÓåã áã íÔßæÇ ãØáÞÇ Ýí Ãä ÇáÍÑÈ ÇáÃãÑíßíÉ Úáì ÇáÚÑÇÞ ÂÊíÉ áÇ ãÍÇáÉ.. æÐáß ãäÐ ÃÔåÑ ÚÏíÏÉ æÈÇáäÓÈÉ ááÈÚÖ ãäÐ ÃßËÑ ãä ÚÇã. åÄáÇÁ ÃäÝÓåã ÞÏÑæÇ Ãä ÇáÍÑÈ åÐå ÓÊäÊåí ÈÇäÊÕÇÑ ÚÓßÑí ÃãÑíßí áÇ Ôß Ýíå.. æÃäå áÇ ÝÇÆÏÉ ãä ÏÎæá ÍÑÈ ãÎÓæÑÉ ÈÍßã ØÈíÚÊåÇ æÈÇÚÊÈÇÑ ÚÏã ÊßÇÝÄ ÇáÞæì æÇáÝÇÑÞ ÇáÈÚíÏ ÇáÐí íÞæã Èíä ÇáÌåÊíä ÇáãÊÞÇÈáÊíä.
ÛíÑ Ãä ãÇ ÝÇÌà Çáßá åæ åÐÇ ÇáÇäåíÇÑ ÇáÓÑíÚ ÛíÑ ÇáãÈÑÑ Ýí ÍÑÈ ßÇä ßá ÇáãÍááíä íÚÊÞÏæä ÃäåÇ ÓÊäÊåí ÈÚÏ 6 Åáì 8 ÃÓÇÈíÚ.. ÛíÑ ÃäåÇ ÍÓãÊ Ýí ÈÛÏÇÏ Ýí ÃÞá ãä ËáÇËÉ ÃÓÇÈíÚ. æáã íßÊÝ «ÇáÍáÝÇÁ» ÈæÖÚ ÇáÑÌá Ýí ÇáÚÑÇÞ.. Èá ÇÍÊáæÇ ÃØÑÇÝå æÊÍßãæÇ Ýí ãÏäå.. æÔÑÚæÇ Ýí ÊØåíÑ ÃÑÌÇÆå..ßá åÐÇ Ýí æÓØ ÝæÖì ÅãÇ ÃäåÇ ÊáÞÇÆíÉ Ãæ ßãÇ íÞæá ÇáÈÚÖ ãäÙãÉ.
ÛíÑ Ãä ÇáãáÇÍÙ Ãä ÇáÚÑÇÞííä ÇáÐíä ÊÚæÏæÇ ãäÐ ÃÍÞÇÈ æÚÞæÏ Úáì ÇáÅÓÊßÇäÉ.. ÊÚáãæÇ ÓÑíÚÇ ßíÝ íÎÑÌæä Åáì ÇáÔÇÑÚ ááÊÙÇåÑ.. æááÊÚÈíÑ Úä ÐæÇÊåã.. æÈÇáÞíÇÓ Åáì ÚÏã æÌæÏ ÓáØÉ ãäÙãÉ.. æáÇ ÃÌåÒÉ ÇáÈÊÉ.. æÇäÝáÇÊ ßÈíÑ Ýí ãÙÇåÑ ÇáÍßã ÈÚÏ ÇáÓÞæØ ÇáãÏæí áäÙÇã ÇáÑÆíÓ ÇáÓÇÈÞ ÕÏÇã ÍÓíä ÝÅäå áÇ íãßä ÇáÞæá Ãä ÇáÊÌÇæÒÇÊ ßÇäÊ ßÈíÑÉ ÌÏÇ Ãæ Ãä ÇáÔÚÈ ÇáÚÑÇÞí áã íÚÑÝ ßíÝ íäÙã ÕÝæÝå ÊáÞÇÆíÇ áãÌÇÈåÉ ÃÚãÇá ÇáÓáÈ æÇáäåÈ æÇáÍÑÞ ÇáÊí ÕÇÍÈÊ ßá ÚãáíÇÊ ÊÛííÑ ÇáÃäÙãÉ æäåÇíÇÊ ÇáÍÑæÈ æãÇ íÕÇÍÈåÇ ãä ÝÑÇÛ Ýí ÇáÓáØÉ æÇáÇäÊÞÇá ãä ÍÇá Åáì ÍÇá ÍÊì Ýí ÃßËÑ ÇáÈáÏÇä ÊØæÑÇ æÊÞÏãÇ.
æÝí íæã ÇäÚÞÇÏ ÇáãÓÑÍíÉ ÇáßÈÑì ÇáÊí äÙãåÇ ÇáÃãÑíßíæä Ýí ÓÇÍÉ ÇáÝÑÏæÓ íæã 9 ÃÈÑíá , æÝíãÇ ßÇä ÇáÍÖæÑ ãäÕÑÝíä Åáì ÇÞÊáÇÚ ÊãËÇá ÕÏÇã ÍÓíä ßÇä ÇËäÇä ãä ÇáÚÑÇÞííä íÑÝÚÇä áÇÝÊÉ æíÞÝÇä ÃãÇã ÏÈÇÈÉ ÃãÑíßíÉ ÖÎãÉ æÞÏ ßÊÈÇ «ÛÇÏÑæÇ ÇáÚÑÇÞ». ãÇ íËÈÊ Ãä ÇáÈÐÑÉ ÇáÏíãÞÑÇØíÉ ÊÓßä ßá ÇáÔÚæÈ æãåãÇ ßÇäÊ ÏÑÌÉ ÇáÊÚÓÝ ÇáÊí ÊÚÑÖÊ áåÇ æãåãÇ ØÇá ÃãÏåÇ.
æÝí äÝÓ ÇáæÞÊ ÝÅä ÇáÌäæÏ ÇáÃãÑíßÇä áã íÓÇÑÚæÇ íæãåÇ Åáì ØÑÏ ÇáÔÇÈíä Ãæ ãäÚåãÇ ãä ÚÑÖ áÇÝÊÊåãÇ ßãÇ íÍÏË íæãíÇ ÃãÇã ÇáÈíÊ ÇáÃÈíÖ ãä ãÙÇåÑÇÊ ÃÍíÇäÇ ÝÑÏíÉ áÇ ÊÖã ÅáÇ ÔÎÕÇ íÍãá áÇÝÊÉ.
æáßä íÈÞì ÇáÓÄÇá ÇáßÈíÑ ÇáãØÑæÍ.. æãÇÐÇ ÈÚÏ¿ ãÇÐÇ ÈÚÏ ÇáÚÑÇÞ¿
ãÇ Åä ÈÏà ÇáÃãÑ Ýí ÇáÇÓÊÞÑÇÑ ááÃãÑíßííä Ýí ÇáÚÑÇÞ, ÍÊì ÊÕÇÚÏÊ áåÌÉ ßÇäÊ ÎÝíÝÉ ÖÏ ÓæÑíÇ ÈÔÃä ÇãÊáÇß ãä ÞÈá ÏãÔÞ (¿) áÃÓáÍÉ ÇáÏãÇÑ ÇáÔÇãá æãÓÇÚÏÉ ÇáäÙÇã ÇáÚÑÇÞí ÇáÓÇÈÞ æÅíæÇÁ ÃÞØÇÈå ÇáåÇÑÈíä(¿).
æÞÏ ÎÔí ÇáßËíÑæä ãä Ãä ÊÊÞÏã ÇáÞæÇÊ ÇáÃãÑíßíÉ Ýí ÒÍÝåÇ Úáì ÇáÚÑÇÞ Åáì ÇáÏæáÉ ÇáÓæÑíÉ ÇáãÌÇæÑÉ áÇßÊÓÇÍåÇ, æÎÇÝ ÇáßËíÑæä Ãä Êßæä ÇáÔåíÉ ÇáÃãÑíßíÉ ááÛÒæ ÞÏ ÇäÝÊÍÊ ÈÇáßÇãá.
ÝÇáÞíÇÏÉ ÇáÚÑÇÞíÉ ÚäÏãÇ ÇßÊÓÍÊ ÇáßæíÊ Ýí 1990 ÑÝÖÊ Ãä ÊÎÑÌ ãäåÇ ÅáÇ ÈÚÏ ÇáåÒíãÉ ÇáÊí ÇäÊåÊ ÈÝÑÖ ÇáÇÓÊÓáÇã ÊÍÊ ÎíãÉ Ýí ÕÝæÇä Ýí 30 ãÇÑÓ 1991. æßÇä íãßä ÊÌäÈ ÇáÍÑÈ åÐå ÇáãÑÉ ÃíÖÇ áæ ÞÈá ÑÃÓ ÇáäÙÇã ÇáÚÑÇÞí ÇáãÛÇÏÑÉ æáã íÊÚäÊ Ïæä Ãä íßæä Ðáß ÓÈÈÇ ßÇÝíÇ áãäÚ ÇÍÊáÇá ÇáÈáÇÏ.
æÈÇáãÞÇÈá ÝÅä ÓæÑíÇ ÇáÊí åÏÏÊåÇ ÊÑßíÇ ÈÕÝÉ ÌÏíÉ (ÊÑßíÇ æáíÓ ÃãÑíßÇ) ÈãäÇÓÈÉ æÌæÏ ÇáÒÚíã ÇáßÑÏí ÃæÌáÇä áÏíåÇ ÓÇÑÚÊ Åáì ØÑÏå ãä ÇáÈáÇÏ ãÏÑßÉ Ãäå áÇ íäÈÛí ÇáÎáØ Ãæ ÅÞÇãÉ ÚÏÇæÉ ÛíÑ ãÈÑÑÉ ãÚ ÃäÞÑÉ.
æáßä ãÇ åí ÏæÇÝÚ åÐÇ ÇáÖÛØ ÇáÔÏíÏ Úáì ÏãÔÞ æãÇ åí ÃÓÈÇÈå æÅáì Ãíä íÑíÏ Ãä íÕá Åáíå ãä ÃåÏÇÝ¿ áÇÈÏ ÃæáÇ ãä ÇáÞæá Åä ÅØáÇÞ ÇáÍÑÈ¡ Ãæ ÇÓÊÚãÇá ÇáÖÛØ ÇáÐí Ïæä ÇáÍÑÈ¡ åí ßáåÇ æÓÇÆá ÃÎÑì áÊÍÞíÞ ÃåÏÇÝ ÓíÇÓíÉ ãÚíäÉ,¡ æÈÏá ÇáÊÝÇåã Ãæ ØÇæáÉ ÇáãÝÇæÖÇÊ íÊã ÇááÌæÁ Åáì ÓÈá ÖÇÛØÉ ÓæÇÁ ÈÇÓÊÚãÇá ÃÏæÇÊ ÇáÏãÇÑ æÇáÍÑÈ Ãæ ÈãÇ Ïæä Ðáß ãä ÊåÏíÏÇÊ ãÊäæÚÉ áÚá ÃåãåÇ ÇáãÞÇØÚÉ ÇáÅÞÊÕÇÏíÉ æÇáÍÕÇÑ. æÅÐÇ ÇÓÊÚãáÊ ÇáÃÏÇÉ ÇáÍÑÈíÉ ÇáÊÏãíÑíÉ ãÚ ÈÛÏÇÏ ãÇ ÞÈá ÓÞæØ ÕÏÇã ÍÓíä ÇáÐí áÇ íÈÏæ Ýí äÙÑ ÇáÃãÑíßÇä Ãäå ßÇä ÞÇÏÑÇ Úáì Ýåã ÛíÑ Ðáß’ ÝÅä ÇáÊÍáíá ÇáÃãÑíßí ÈÇáäÓÈÉ áÓæÑíÇ íÞæã Úáì Ãä åäÇß ãÌÇáÇÊ áÊÍÞíÞ ÃåÏÇÝ ãÚíäÉ ÈÏæä ÇááÌæÁ Åáì ÇáÞæÉ ÇáÚÓßÑíÉ æÇáÇßÊÝÇÁ ÈÞæÉ ÇáÖÛØ ÇáÓíÇÓí.
ãÇ åí ÇáÃÓÈÇÈ æãÇ åí ÇáãÑÇãí¿ ÇáÏÇÝÚ ÇáÃæá æáÇ Ôß åí Ãä ÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ æåí ÊÚÏ áãÑÍáÉ ÇáÍá ÇáäåÇÆí áÞÖíÉ ÇáÔÑÞ ÇáÃæÓØ ÇáãÑßÒíÉ Ãí ÇáÕÑÇÚ ÇáÚÑÈí- ÇáÅÓÑÇÆíáí áÇ ÊÑíÏ Ãä íÊæÇÕá ÇáÊÔæíÔ Úáì ÎØØåÇ¡ æÊãËá ÓæÑíÇ ãÌÇá ÇáÊÔæíÔ ÇáÑÆíÓí ÈÓíÇÓÇÊåÇ ÇáãÈÏÆíÉ ÇáÞÇÆãÉ æÈÌæÇÑåÇ áÅÓÑÇÆíá æÈÇáÊÃËíÑ ÇáÐí áÏíåÇ Úáì ÇáÓÇÍÊíä ÇááÈäÇäíÉ æÇáÝáÓØíäíÉ æÈÍÖæÑåÇ ÇáßËíÝ æßÐáß ÇáÚÓßÑí Úáì ÇáÃÑÖ ÇááÈäÇäíÉ.
åá ÊäÌÍ åÐå ÇáÎØÉ ÇáÃãÑíßíÉ ÈãÌÑÏ ÇÓÊÚãÇá æÓÇÆá ÇáÖÛØ ÇáÓíÇÓí æÇáÇÞÊÕÇÏí¿
ááÃÓÝ ßá ÇáÏáÇÆá ÊÔíÑ Åáì ÃäåÇ ÓÊäÌÍ
(ÇáãÕÏÑ: ÕÍíÝÉ ÇáÔÑÞ ÇáÞØÑíÉ ÇáÕÇÏÑÉ íæã 22 ÃÝÑíá 2003)
Une nouvelle destruction du patrimoine de l’humanité en Irak
Douleur, rage et révolte
Le choc est grand. A la mesure de la catastrophe. Le musée des antiquités orientales de Bagdad n’est plus. La Bibliothèque Nationale de l’Irak n’est plus. Les Archives nationales de Bagdad ne sont plus. Le trésor des manuscrits coraniques d’al-awqaf n’est plus. Les archives ministérielles ne sont plus. Etc.
Notre douleur est grande. Notre émotion aussi. Perte inestimable. Perte irremplaçable.
Ce sont nos aïeuls à nous arabes et musulmans qui meurent pour ainsi dire une seconde fois. Ce sont aussi nos aïeux de l’antiquité, ceux qui ont forgé nos institutions et notre civilisation humaine qui disparaissent avec la disparition de leurs écrits, de leurs œuvres, de leurs traces.
Si l’_expression de « crime contre l’humanité » a un sens, c’est bien à ces pertes colossales qu’elle devrait s’appliquer en priorité. Car la perte de la mémoire est plus grave que la perte corporelle. La mémoire donne sens à la vie, elle structure la vie, comme l’ADN structure l’organisme humain. Des milliers d’années d’histoire sont gravement atteintes. De pans de l’histoire de la culture arabo-musulmane qui disparaissent aussi dans cette folie de la barbarie américaine.
La stupidité américaine a cru se venger du monde arabe. Elle a cru s’en prendre à quelque chose qui soit propre aux Arabes ou aux Musulmans. Dans son inculture, l’Amérique a ignoré que la culture est universelle, que s’en prendre à n’importe quelle culture pour l’exterminer, c’est exterminer l’humanité entière. Ils ont cru s’en prendre à la culture de l’autre, et c’est aux fondements de leur propre culture qu’ils se sont attaqués. La destruction du Musée de Bagdad, c’est la destruction des traces de ce véritable berceau non seulement de notre civilisation humaine, mais aussi le berceau de nos religions monothéistes nées dans ces contrées du Croissant fertile, et de qui elles tiennent leurs propres fondements. Le crime des Américains est aussi un crime contre le judaïsme, le christianisme et l’islam.
Ces cow-boys ont déjà annoncé la couleur lors du premier acte fondateur de leur identité américaine : ils ont mené une guerre d’extermination contre les indiens et contre leur culture. Depuis, c’est devenu une spécialité, une marque de la maison. Quand ils sont allés soi-disant « libérer » l’Europe, ils l’ont libéré aussi de sa culture en détruisant systématiquement les villes, leurs monuments, leurs cathédrales, leurs richesses culturelles, dans l’idée d’imposer leur inculture coca-disnaylandaise.
Cette incivilisation américaine va sans doute disparaître, comme a disparu l’incivilisation hitlérienne : elle s’autodétruira par les armes mêmes de sa barbarie.
Quand on se demandera dans quelques générations qui étaient les Américains, on répondra : évidemment, ce sont ceux qui ont détruit en 2003 les musées et les bibliothèques de l’Irak ! De la même manière que les Tatares, leurs devanciers de quelques sept siècles et demi, ne nous sont connus aujourd’hui que par leur destruction en 1258 de la grande bibliothèque de Bagdad.
Mondher Sfar
Paris, le 20 avril 2003
msfar@wanadoo.fr
Echec du Monde Arabo-Islamique
Par Neila Charchour Hachicha
Demain sera un nouveau jour
L’histoire nous apprend que rien n’est acquis et que tout évolue. Toute guerre finit par prendre fin et toute paix, par un processus évolutif ou révolutif, fini par créer des conflits d’intérêts pour mener à une nouvelle guerre. Après chaque guerre une nouvelle page de l’histoire s’ouvre, porteuse de nouveaux espoirs qu’il serait judicieux de saisir. Il convient donc de dédramatiser les faits et de les remettre dans leur contexte pour sortir du cadre émotionnel et évoluer dans un cadre rationnel.
Plaçons les évènements dans leur contexte historique
Quoi qu’on en dise, la guerre contre l’Irak, comme toutes les guerres que le monde a vécues, fera partie de l’Histoire de l’humanité dans son ensemble. Une Histoire ponctuée par les échecs des uns et les victoires des autres, qui ont fait que le monde est tel que nous le vivons sous ses pires et ses meilleurs aspects.
L’Histoire nous apprend aussi qu’après chaque guerre, un nouvel ordre s’installe établissant de nouveaux repères. C’est toujours les vainqueurs qui redéfinissent les nouveaux rôles des forces actives pour créer un nouvel équilibre qui soit à leur avantage afin de faire évoluer le reste du monde selon leur vision.
Même si des résistances subsistent, elles sont plus ou moins rapidement marginalisées, du fait que la plus grande majorité des humains préfère toujours s’adapter à un processus de paix et de prospérité, plutôt qu’à un processus de guerre et d’insécurité.
C’est ainsi qu’après la deuxième guerre mondiale, le nouvel ordre mondial qui s’était établit, avait défini le principe « d’état nation » et décidé d’accorder leur indépendance aux nations arabes, ce qui avait permis l’implantation de l’Etat d’Israël dans la région.
L’URSS et les Etats Unis, capables de se neutraliser militairement, s’étaient à l’époque partagés le parrainage des nations arabes. L’Angleterre avait réussi à y implanter l’Etat israélien. L’Europe, n’avait qu’à prendre le temps de se reconstruire et faire oublier ses bavures historiques contre les juifs.
Mais les dirigeants arabes ont tôt fait de rejeter l’Etat d’Israël qui représentait une contrainte d’évolution contraire à leur vision, mais surtout une embûche pour leur union. Forts de leur nouveau statut d’indépendance, de leur nombre et des « pétrodollars », ils voulaient reconstruire à leur manière leur propre « histoire ». Seulement, la notion de nationalisme arabe a pris naissance sans jamais pouvoir prendre forme. Elle a fini par enfanter la notion de nationalisme islamique qui n’a cessé de se radicaliser jusqu’aux évènements du 11 Septembre 2001.
Comment aurait-il pu en être autrement !!
L’Etat d’Israël a été défini par la communauté internationale au même titre que chacun des états arabes. Il a su, malgré son identité purement religieuse, établir un Etat démocratique moderne, comme l’imposait le contexte, lui permettant de s’intégrer à la communauté internationale et d’obtenir sa reconnaissance et son appui.
Alors que c’est les Palestiniens eux-même, qui par leurs refus constants de tout processus de paix, ont non seulement perdu plus de la moitié des terres qui leur avaient été allouées, mais de plus, ils ont entraîné tout le monde arabe dans un tourbillon de guérillas et de violences totalement contre-productives.
Dans tout ce tourbillon de non-sens, nous avons même vécu l’envahissement du Koweit par l’Irak, applaudi par les Palestiniens et provoquant une nouvelle guerre.
Plus grave encore nous avons aussi vécu l’occupation du Liban par la Syrie. Même si cette occupation est habillée de légalité, il n’en reste pas moins que le Liban a perdu sa souveraineté territoriale au nom de la lutte contre le sionisme, érigé en ennemi de l’Islam.
Le constat aujourd’hui
Aujourd’hui, la victoire militaire américaine étant acquise, la guerre de l’Irak s’inscrit exactement dans la même logique que toutes les autres guerres. La décision de guerre a soulevé un tollé général. Par contre, aujourd’hui, la reconstruction de l’Irak fait déjà l’objet de convoitises de tous ceux qui cherchent à se repositionner dans ce nouvel ordre mondial.
En tête de file nous trouvons l’Europe, qui pour avoir favorisé son union économique par rapport à son union politique et militaire, s’est avérée incapable de bloquer ce processus de guerre. Seulement l’Europe sait reconnaître ses intérêts et pèse suffisamment sur le plan économique mondial pour pouvoir se repositionner honorablement avec l’appui de l’Espagne et de l’Angleterre.
Quant à la nation arabe, elle est dans une impasse totale. Le constat est que le nationalisme arabe ainsi que le fanatisme religieux qu’il a engendré, sont admis comme étant les piliers du nouveau terrorisme international. Après l’Irak, plusieurs pays arabo-musulman sont aujourd’hui dans la ligne de mire de l’administration américaine.
Leur opposition au système mondial a atteint ses limites et échoué à s’imposer. Malgré leur puissance financière, bon gré mal gré, le monde arabo-islamique s’adaptera à la vision des vainqueurs. Toute forme de résistance à l’hyper puissance sera vouée à l’échec, comme le démontre si bien l’échec total de la résistance irako-palestino-arabo-islamique.
Pourquoi le nationalisme arabo-musulman a-t-il échoué ?
Toute alliance qui se veut constructive doit avoir un objectif commun. En d’autres termes : c’est l’objectif qui définit les alliances et non les alliances qui définissent l’objectif. Aucun dirigeant ne peut imposer ses objectifs aux autres, par contre le même objectif peut unir plusieurs dirigeants.
Or, l’alliance des dirigeants arabes s’est définie par une histoire, une langue et une religion autour d’intérêts personnels et pétroliers. Aucun de ces critères n’est un objectif mais des faits constants qui ne peuvent évoluer. Chacun des dirigeants arabo-musulman ayant ses propres objectifs, rien de constructif n’est sorti de cette alliance.
Bien plus, cette alliance s’est vue carrément handicapée par la cause palestinienne. Celle-ci est venue se placer en objectif, alors qu’elle n’a été en réalité, que l’instrument des dirigeants arabes. Par leur alliance, ils avaient enfin le moyen de s’opposer à la communauté internationale en conditionnant toute évolution et toute réforme par la résolution de l’insoluble problème palestinien, érigé en problème arabo-musulman.
Cette lutte irrationnelle et inégale, a provoqué la naissance de plusieurs mouvements islamistes qui ont puisé leur légitimité dans les croyances religieuses, pour être en mesure de mobiliser les masses populaires arabes, face au sionisme, au dépend de leurs intérêts et de leurs identités nationales.
Le nationalisme arabe qui s’est prétendu moderne et avant-gardiste, ne s’est jamais donné les moyens réels de ses ambitions, et n’a donc engendré que de l’extrémisme religieux rétrograde. Il se voit aujourd’hui, englouti dans son propre piège.
Les mouvements islamistes qui sont qualifiés, aujourd’hui, de mouvements terroristes, seront démantelés un à un, au grand bonheur de l’Islam et des musulmans.
Par tant d’instrumentalisation et tant d’amalgames sciemment entretenus, la chute de l’Irak a déçu les peuples arabo-musulman qui ont prix conscience de l’ampleur de leur désunion et perdu toute confiance en leurs dirigeants, les assimilants tous à Saddam Hussein, qui a incarné au plus haut degré le nationalisme arabo-islamique.
En réalité, a travers la reconstruction de l’Irak, c’est la reconstruction de tout le monde arabe qui est visée. Ou bien, nous le faisons par nous-même pour nous harmoniser enfin avec la communauté internationale, ou alors, ça se fera malgré nous d’une manière ou d’une autre.
Comment reconstruire ?
Aujourd’hui, après la chute forcée de la dictature en Irak, il faut comprendre que toute réforme et toute évolution qui ne se concrétise pas pacifiquement avec la participation de toutes les parties actives, fini par entraîner des bouleversements brutaux internes ou externes, qu’il serait criminel et inhumain de provoquer.
Continuer d’accepter que les dirigeants se contentent de nous raconter la « Tunisie de demain » ou d’appeler aux réformes de « l’Arabie du jour d’après », relève d’un aveuglement citoyen dangereux.
Il s’agit d’entamer « aujourd’hui » les réformes nécessaires dans chaque pays arabe, de manière à établir au plus vite les rouages démocratiques qui garantissent des Etats de droit où la libre _expression permet le débat public pour favoriser l’éveil politique citoyen et assurer l’alternance au pouvoir.
Chaque citoyen de son coté, se doit aujourd’hui de réfléchir et de définir ses affinités politiques pour s’engager dans le camp de son choix et le rendre représentatif d’un objectif clair.
Nous devons en finir avec le statut de « dirigeants arabes immuables » guidant des peuples indéfiniment dirigés, pour acquérir des gouvernements arabes « légitimement et démocratiquement » reconnus par leurs peuples.
Le mot d’ordre aujourd’hui c’est : l’engagement patriotique citoyen
Seule la bonne gouvernance que l’on acquiert par la libre pratique démocratique est garante de l’évolution de l’extrémisme vers la modération et la modernité. Car il s’agit d’œuvrer pour les droits humains et non pour les croyances humaines.
Il demeure nécessaire de marteler que lorsque nous parlons de pratiques démocratiques, celles-ci valent pour « Tous ». La démocratie n’est pas l’apanage d’un groupe par rapport à un autre.
Aussi, il est exclu d’entretenir l’amalgame : Démocratie = Alternance au pouvoir.
Il s’agit d’abord et avant tout d’entreprendre les réformes juridiques et constitutionnelles, qui assurent et garantissent une alternance. Tout système ayant une exclusivité de pouvoir ne peut devenir que dictatorial à partir du moment où il n’a aucun contre poids capable d’équilibrer son pouvoir.
La guerre de l’Irak, à l’échelle internationale, illustre parfaitement bien ce principe. Depuis la chute de l’URSS, les Etats Unis se sont retrouvés sur la scène internationale, les seuls à détenir un pouvoir militaire absolu. Malgré leur système interne fondé sur les principes démocratiques, ils n’ont pas hésité à devenir unilatéralistes à partir du moment où il n’existait aucun contre poids capable d’équilibrer leur force. N’eût été la désunion européenne et la désunion arabe, cette guerre n’aurait pas eu lieu.
Une fois les gouvernements arabes reconstruis sur de nouvelles bases démocratiques, des alliances, et même des unions, basées sur des objectifs communs, pourront s’établir entre différents gouvernements.
Des alliances offrant à leurs peuples, un statut de partenaires déterminés à bâtir en harmonie avec les autres peuples, sans discrimination aucune, de manière à s’intégrer à la communauté internationale et réduire les risques de guerre. En effet, toute discrimination brisera tout processus constructif et ne pourra évoluer que vers la violence.
Conclusion
Enfin, et pour conclure, il est utile de souligner que la victoire américaine a été fortement motivée par deux échecs.
Le premier échec fut la faillite du système sécuritaire américain lors des évènements du 11 septembre 2001. Qui que soient les concepteurs et les commanditaires de ces actes terroristes, le système américain a échoué à les prévoir mais surtout à les éviter. Quant aux exécutants de ces actes, il semble établis et admis que se soient des islamistes en majorité saoudiens.
Le second échec fut que l’administration américaine n’a pas été en mesure de convaincre la communauté internationale de la légitimité ni de la nécessité de cette guerre.
Malgré le manque de soutien, les Américains face à leurs échecs, ont fait preuve de courage et de détermination qu’ils ont payée très cher financièrement et politiquement.
Ce sera avec le même courage et la même détermination qu’ils s’imposeront de tenir leurs engagements en Irak et dans la région, d’abord pour renforcer leur propre sécurité, ensuite pour sauvegarder leur crédibilité, mais surtout pour que leur victoire soit complète au regard du monde qui les a reniés.
Tirons, nous aussi les bonnes leçons de nos échecs et construisons l’avenir de manière crédible et évolutive pour ne jamais plus nous retrouver dans la position de spectateurs impuissants. Apprenons à reconnaître nos propres intérêts. Apprenons à différencier entre nos frères, nos amis et nos alliés.
Neila Charchour Hachicha
22 Avril 2003
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ãåãÇ íßä ÝÇä ÕÏÇã æäÙÇãå ÞÏ ÐåÈÇ Çáíæã Ýí ÐãÉ ÇáÊÇÑíΡ æÇäÊåÊ ÐÑíÚÉ ÏÚÇÉ Êæáí ÇáÔíØÇä æÑßæÈ ÇáÅËã ãä ÇáÌÇäÈíä. æÞÏ ßäÇ ßÑÑäÇ Ýí ãÑÇÊ ÓÇÈÞÉ Çä ÇãÑíßÇ ÓÊÓÏí ÎÏãÉ ááÚÑÇÞííä æÇáÚÑÈ ãÚÇ ÈÊæÑØåÇ Ýí ÍÑÈ Ýí ÇáÚÑÇÞ¡ áÃä ÒæÇá ÇáäÙÇã ÇáÚÑÇÞí ÓíÝÊÍ ÇáÈÇÈ áÇÚÇÏÉ ÊæÌíå ÇáÚÑÈ ÚÈÑ ÇÒÇáÉ ÇÓÈÇÈ ÇáäÒÇÚ Èíä ÇáÚÑÇÞ æÈÚÖ Ïæá ÇáÎáíÌ¡ æíäåí ÈÄÑÉ ÊæÊÑ ÙáÊ ÊÕÑÝ ÇáÚÑÈ Úä ÇáÊÑßíÒ Úä ÞÖÇíÇåã ÇáãÑßÒíÉ¡ æÚáí ÑÃÓåÇ ÝáÓØíä æÞÖÇíÇ ÇáÏíãÞÑÇØíÉ æÇáÊäãíÉ æÇáÊÞÇÑÈ ÇáÚÑÈí.
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ÇäÊÝÇÁ ÇáÐÑÇÆÚ áÇ íÚäí ÈÇáØÈÚ Çä ÇáÈÚÖ áä íÓÊãÑ Ýí ãæÇÞÝå ÇáÓÇÈÞÉ¡ ÇãÇ ÚäÇÏÇ æãßÇÈÑÉ¡ Çæ áÇä åæÇå Ýí Ðáß ÇáÇÊÌÇå. æáßä åÐÇ íÚäí Çä ÇáÝÑÒ ÇáÌÏíÏ Óíßæä Úáí ÇÓÓ ÊÓåá ÇáÊãííÒ Èíä ÇáÍÞ æÇáÈÇØá¡ æÈíä ÇáÇäÍíÇÒ ááÃãÉ¡ æÇáÑßæä Çáí ãÚÓßÑ ÇáÚÏæ. Úáí ÇääÇ Úáí ËÞÉ ãä Çä ÛÇáÈíÉ ÇáÚÑÇÞííä æÇáßæíÊííä áä ÊÓãÍ áäÝÓåÇ¡ ãåãÇ ÊÚÇáÊ ÇáÇÕæÇÊ ÇáäÔÇÒ¡ æãåãÇ ÊÚãÞÊ ÇáÌÑÇÍ æÇáÂáÇã¡ ÈÇä ÊÊÎáí Úä ÇäÊãÇÆåÇ ááÇãÜÜÜÉ áÃä ÇáÈÚÖ ÞÈá Çä ÊÝÑÖ Úáíåã åÐå ÇáÂáÇã ÈÏÚÇæí ÈÇØáÉ. æÈÇáãËá ÝÇä ãä äÊÇÆÌ ÍÑÈ ÇáÚÑÇÞ ÇáÇÎíÑÉ åæ ÙåæÑ ÈæÇÏÑ ÕÍæÉ æÓØ ÇáÃãÉ ÞæÇãåÇ ÇáÊÎáí Úä ÇáÇæåÇã ÇáÓÇÈÞÉ Íæá ÇáÍÇßã ÇáãäÞС æÝåã ÕÍíÍ áÃæáæíÇÊ ÇáãæÇÌåÉ ÇáÊí íÌÈ Çä Êßæä ãÚ ÇáÐÇÊ ÇæáÇ¡ Ëã ãÚ ÇáÚÏæ ÇáÌÇËã Úáí ÇáÕÏæÑ ÏÇÎá ÇáÏÇÑ¡ ÞÈá ÇáÇÊÌÇå Çáí ãäÇÒáÉ ÚÏæ ÇáÎÇÑÌ.
(*) ßÇÊÈ æÈÇÍË ÓæÏÇäí ãÞíã Ýí áäÏä
(ÇáãÕÏÑ: ÕÍíÝÉ ÇáÞÏÓ ÇáÚÑÈí ÇáÕÇÏÑÉ íæã 22 ÃÝÑíá 2003)
Èíä ØÑíÞí ÇáäÏÇãÉ æÇáÓáÇãÉ
ÈÞáã: Ýåãí åæíÏí
íØÇáÈæä ÓæÑíÇ ÈÇä ÊÓÊæÚÈ ÏÑÓ ÇáÚÑÇÞ¡ æáÇ ÊßÑÑ ÊÌÑÈÊå¡ ÇÕÇÈæÇ Ýì ÇáäÕíÍÉ¡ áßä íÈÏæ Çä ÇáÈÚÖ ÇÎØà Ýì ÇáÏÑÓ : Ýãäåã ãä ÞÑÃå ãä ÒÇæíÉ ÇáÏÚæÉ Çáì ÇáÇäÕíÇÚ æÇáÇÕØÝÇÝ Ýì » ÈíÊ ÇáØÇÚÉ » ÇáÇãÑíßì¡ ÍÊì áÇ ÊÊÚÑÖ ÓæÑíÇ áÏÞ ÇáÚäÞ¡ æåã ÈÐáß íÏÝÚæäåÇ Çáì ØÑíÞ ÇáäÏÇãÉ ÇáÐì áÇ ÑÌÚÉ ãäå Ýì Ííä Çä Çæá ÕÝÍÉ ãä ÇáÏÑÓ æÇÌÈ ÇáÞÑÇÁÉ ÊÞæá ááÌãíÚ ÈÕæÊ ÚÇá Çä ÇáÊÕÇáÍ Èíä ÇáÓáØÉ æÇáãÌÊãÚ åæ ØæÞ ÇáäÌÇÉ æØÑíÞ ÇáÓáÇãÉ¡ ÍÊì áÇ ÊáÞì ÕæÑ æÊãÇËíá ÇáÓáØÉ ÐÇÊ ÇáãÕíÑ ÇáÐì ÑÃíäÇå Ýì ÈÛÏÇÏ.
(1)
áã íÖíÚæÇ æÞÊÇ¡ æÕæÈæÇ ÓåÇãåã äÍæ ÓæÑíÇ ÈÇÓÑÚ ããÇ ÊæÞÚäÇ. äÚã ßäÇ äÚáã Çä ÓæÑíÇ æÍÒÈ Çááå Ýì áÈäÇä æÇíÑÇä (ÇáÈÚÖ ÇÖÇÝ áíÈíÇ) ÇÍÊáæÇ ÕÏÇÑÉ « ÇáãØáæÈíä » ÈÚÏ ÇÓÞÇØ ÇáäÙÇã ÇáÚÑÇÞì (åäÇß ÂÎÑæä ãØáæÈæä æáßä ÏæÑåã íÃÊì Ýì ÊÑÊíÈ áÇÍÞ). áßäì ßäÊ ÇÍÏ ÇáÐíä ÊÕæÑæÇ Çäåã ÓíáÌÃæä Çáì ÇÓÊÏÚÇÁ Êáß ÇáãáÝÇÊ ÊÈÇÚÇ ÈÚÏ Çä ÊÓÊÞÑ ÇáÇæÖÇÚ ááÇãÑíßííä Ýì ÇáÚÑÇÞ æáæ ÈÕæÑÉ äÓÈíÉ. ÈæÌå ÇÎÕ ÈÚÏ ÊÔßíá ÍßæãÉ ÇäÊÞÇáíÉ Ýì ÈÛÏÇÏ – áßä íÈÏæ Çä Ðáß ÇáÙä ßÇä ãÊÝÇÆáÇ ÈÇßËÑ ããÇ íäÈÛì¡ æÇä äÔæÉ ÇáäÕÑ ÇáÙÇåÑ¡ ÌÚáÊ æÇÔäØæä ÊÈÏà Ýì ãáÇÍÞÉ ÓæÑíÇ ÈãÎÊáÝ ÇáÇÏÚÇÁÇÊ æÇáÇÊåÇãÇÊ. æáÓÊ ÇÔß Ýì Çä ÇÓÑÇÆíá æÑÇÁ ÇÓÊÚÌÇá ÇáãáÇÍÞÉ¡ áÓÈÈ ÌæåÑì åæ Çä ÇáÍÑÈ Úáì ÇáÚÑÇÞ ÊÞÇØÚÊ ÝíåÇ ÇáãÕÇáÍ ÇáÇãÑíßíÉ ÇáäÝØíÉ ãÚ ÇáÍÓÇÈÇÊ ÇáÇÓÑÇÆíáíÉ ÇáÇÓÊÑÇÊíÌíÉ¡ ÎÕæÕÇ ãÎÇæÝåÇ ãä ÊäÇãì ÇáÞÏÑÉ ÇáÚÓßÑíÉ ÇáÚÑÇÞíÉ. (áÇ ÊäÓ Çä ÇÓÑÇÆíá ÏãÑÊ ÇáãÝÇÚá Çáäææì ÇáÚÑÇÞì Ýì ÚÇã 1981) -áßä ÇáÇãÑ ãÎÊáÝ Ýì ÇáÍÇáÉ ÇáÓæÑíÉ¡ áÇä ÇáÇÛÑÇÁ ÇáäÝØì ÛíÑ æÇÑÏ¡ æãä Ëã ÝÇáãÕáÍÉ ÇáÇãÑíßíÉ ÇáãÈÇÔÑÉ áÇ æÌæÏ áåÇ Ýì ÍÞíÞÉ ÇáÃãÑ¡ æÇáãÕáÍÉ ÇáãÑÌæÉ ÇÓÑÇÆíáíÉ ÎÇáÕÉ.
æãä íÊÇÈÚ ÇáÕÍÇÝÉ ÇáÇÓÑÇÆíáíÉ ÎáÇá ÇáÇÓÈæÚíä ÇáÇÎíÑíä¡ íáÍÙ ÝíåÇ ÈæÖæÍ Ðáß ÇáÇÓÊÚÌÇá áÞØÝ ËãÇÑ ÇáÍÑÈ¡ ÇáÊì ÇÑíÏ áÇÓÑÇÆíá ãä ÇáÈÏÇíÉ Çä ÊÞÝ ÎáÇáåÇ Ýì ÇáÙá¡ æÇä ÊãÇÑÓ ÏæÑåÇ ÇáßÈíÑ ÝíåÇ ãä æÑÇÁ ÓÊÇÑ ãä ÈÇÈ ÇáÇÍÊíÇØ áÊåÏÆÉ ÛÖÈ ÇáÔÇÑÚ ÇáÚÑÈì. æÔÇÑæä äÝÓå åæ ÇáÞÇÆá áÕÍíÝÉ « íÏíÚæÊ ÇÍÑæäæÊ » Çäå » ÎáÇá ÇáÍÑÈ¡ ÓÇÏ ãÓÊæì Ýì ÇáÊäÓíÞ Èíä ÇÓÑÇÆíá æÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ áã íÓÈÞ áå ãËíá Ýì ÊÇÑíÎ ÇáÈáÏíä¡ ãäÐ ÇÞíãÊ ÇÓÑÇÆíá « .
ÇÐÇ ßÇä ÇáÏÝÚ Úáì Ðáß ÇáãÓÊæì¡ ÝÞÏ äÝåã ÊÚÌá ÇÓÑÇÆíá Ýì ÇáÞÈÖ¡ ÇáÐì áÇ ÊãÇäÚ Êá ÇÈíÈ Ýì Çä íßæä Úáì ÇÞÓÇØ ÔÑíØÉ Çä Êßæä ÓæÑíÇ åì ÇáÞÓØ ÇáÇæá. Ðáß Çäå ÈÚÏ ÇÓÞÇØ ÇáäÙÇã ÇáÚÑÇÞì¡ æÇÎÖÇÚå áÞíÇÏÉ ÌÏíÏÉ ãæÇáíÉ áÇÓÑÇÆíá¡ æÝì Ùá æÌæÏ ÇÊÝÇÞ ÓáÇã æÊÚÇæä æËíÞ Èíä ÚãÇä æÊá ÇÈíÈ¡ ÝÇä ÇáÌåÉ ÇáÔÑÞíÉ ÇáÊì ÙáÊ ÊåÏÏ ÇÓÑÇÆíá áã ÊÚÏ ãæÌæÏÉ ãä ÇáäÇÍíÉ ÇáÚãáíÉ. æÇáÌãáÉ ÇáÇÎíÑÉ ÇÞÊÈÓÊåÇ ãä ÊÍáíá ßÊÈå ÇÑíß ÈÇÎÑ Ýì ÕÍíÝÉ ãÚÇÑíÝ (ÚÏÏ 4/15)¡ æÝíå ÐßÑ Çäå áã íÈÞ Ýì ÇáÌÈåÉ ÇáÔãÇáíÉ ÛíÑ ÓæÑíÇ¡ ÇáÊì ÇÐÇ áã » ÊÚÊÏá » ÝÃãÇãåÇ ÇáßËíÑ ãä ÇáßÏÑ Ýì ÇáÓäæÇÊ ÇáÞÇÏãÉ. æÝì ÑÃíå Çäå ÇÐÇ ãÇ æÇÌåÊ ÓæÑíÇ ãæÞÝÇ ÇãÑíßíÇ ÍÇÒãÇ¡ ÝÇä Ðáß Óíßæä áå ÕÏÇå Ýì áÈäÇä¡ ÇáÐì ÓæÝ íæÞÝ äÔÇØ ÍÒÈ Çááå ÚäÏ ÍÏ áÇ íÓãÍ áå ÈÝÑÖ ÇÌäÏÊå ÇÒÇÁ ÇÓÑÇÆíá.
åßÐÇ ÝÝì ÊÕæÑåã Çä ÇáÊÎáÕ ãä » ÇáÕÏÇÚ » ÇáÐì ÊÓÈÈå ÓæÑíÇ áÇÓÑÇÆíá¡ ÓæÝ íßãá ÍáÞÇÊ ÊÃãíä ÇáÌÈåÇÊ ÇáãÍíØÉ ÈåÇ¡ ÇáÇãÑ ÇáÐì íØãÆäåÇ ãä äÇÍíÉ¡ æíãßäåÇ ãä ÇáÇÓÊÝÑÇÏ ÈÇáãáÝ ÇáÝáÓØíäì ãä äÇÍíÉ ËÇäíÉ.
(2)
Ííä ÝÊÍ ÇáãáÝ ÞÑÃÊ ÍíËíÇÊ ÇáÇÏÚÇÁ ÖÏ ÓæÑíÇ¡ ÇáÊì ÓãÚäÇåÇ ãä ÞÈá ãæÌåÉ ÖÏ ÇáÚÑÇÞ¡ æÞÏ ÖãÊ ÇáÞÇÆãÉ ÇáãÚÑæÝÉ ÇãÊáÇß ÇÓáÍÉ ÏãÇÑ ÔÇãá æÕæÇÑíÎ ÈÚíÏÉ ÇáãÏì¡ æÏÚã ÇáÇÑåÇÈ (ÇáãÞÇæãÉ ÇáÝáÓØíäíÉ æÍÒÈ Çááå)¡ æÇíæÇÁ ÇÑåÇÈííä (ÚäÇÕÑ æÇÑßÇä ÇáäÙÇã ÇáÈÚËì ÇáÚÑÇÞì)¡ æÇÖíÝÊ Çáì ÇáÞÇÆãÉ ãÓÃáÉ ÇáÚáÇÞÉ ãÚ ÇíÑÇä¡ ÇáãÚÇÏíÉ áÇÓÑÇÆíá æÇáÊì ÊÏÚã ÈÏæÑåÇ ÍÒÈ Çááå. åÐå ÇáÇÊåÇãÇÊ ÊÑÏÏÊ Ýì æÇÔäØæä Úáì ÇáÓäÉ ÇáÑÆíÓ ÈæÔ ææÒíÑì ÇáÎÇÑÌíÉ æÇáÏÝÇÚ Ýì ÍßæãÊå. ßãÇ ÑÏÏåÇ ÈÔßá ãæÇÒ Ýì ÇÓÑÇÆíá ÑÆíÓ ÇáæÒÑÇÁ ÇÑíá ÔÇÑæä ææÒíÑ ÇáÏÝÇÚ ÔÇÄæá ãæÝÇÒ.
áíÓ ÚäÏì ÊÚáíÞ Úáì ãËá åÐå ÇáÇßÊÔÇÝÇÊ ÇáÊì ÈÑÒÊ ÝÌÃÉ ÈÚÏ ÇÍÊáÇá ÇáÚÑÇÞ¡ ÝãáÇÈÓÇÊåÇ æãÞÇÕÏåÇ ãÝåæãÉ¡ áßääì ÓÃßÊÝì ÈËáÇË ãáÇÍÙÇÊ Ýì ÇáãæÖæÚ ÊÓÇÚÏäÇ Úáì ÊÕæÑ ÇÈÚÇÏå¡ ãäÞæáÉ Úä ÇáãÕÇÏÑ ÇáÇãÑíßíÉ æÇáÇÓÑÇÆíáíÉ.
ÇáãáÇÍÙÉ ÇáÇæáì ÇæÑÏÊåÇ ÕÍíÝÉ « æÇÔäØæä ÈæÓÊ « ¡ æäÞáÊåÇ ÚäåÇ ÕÍíÝÉ « ÇáÔÑÞ ÇáÇæÓØ » (ÚÏÏ 4/19)¡ æÎáÇÕÊåÇ Çä ÓæÑíÇ ÈÏÃÊ ãäÐ 30 ÓäÉ Ýì ÇáÍÕæá Úáì ÇáÇÓáÍÉ ÇáßíãÇæíÉ æÕæÇÑíÎ « ÓßæÏ »¡ ØÈÞÇ áãÚáæãÇÊ ÇáãÓÆæáíä Ýì ÇáÇÓÊÎÈÇÑÇÊ ÇáÇãÑíßíÉ (ÊÐßÑæÇ ÇáÍßÇíÉ ÇáÂä!) – æÍÓÈ ÇÍÏ ÇáãÓÆæáíä Ýì ÇáÇÓÊÎÈÇÑÇÊ ÝÇä ÇáÑÆíÓ ÇáÓÇÈÞ ÍÇÝÙ ÇáÇÓÏ áÌà Çáì Ðáß áãæÇÌåÉ ÊØæíÑ ÇÓÑÇÆíá ááÇÓáÍÉ ÇáäææíÉ. æÞÏ ÇÖØÑ Çáì Ðáß Ííä ÇÏÑß Çä ÇáÇÓáÍÉ ÇáÑæÓíÉ ÇáÊì íÚÊãÏ ÚáíåÇ áÇ íãßä Çä ÊÊßÇÝà ãÚ ãÇ ØæÑÊå ÇÓÑÇÆíá Ýì ãÌÇá ÇáÓáÇÍ Çáäææì¡ æãÇ ÊÊÓáãå ãä ÇÓáÍÉ ãä ÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ. ÇÖÇÝ ÊÞÑíÑ » æÇÔäØæä ÈæÓÊ » Çä ËãÉ ÇÌãÇÚÇ Èíä ÇáÎÈÑÇÁ ÇáãÚäííä Ýì æÇÔäØæä Úáì Çä ßá ÈáÏÇä ÇáÔÑÞ ÇáÇæÓØ ÊæÇÕá ÊØæíÑ ÈÑÇãÌ ÇÓáÍÉ ÇáÏãÇÑ ÇáÔÇãá. æåì ÊÞæã ÈÐáß ÈÓÈÈ ãÇ ÊãÊáßå ÇÓÑÇÆíá ãä ÇÓáÍÉ. æåæ ãÇ ÕÑÍ Èå ÌæÒíÝ ßÑíäÓíæä ÑÆíÓ ÈÑäÇãÌ ãäÚ ÇäÊÔÇÑ ÇáÇÓáÍÉ¡ Ýì ãÑßÒ « ßÇÑíäÌì » áÊÍÞíÞ ÇáÓáÇã ÇáÚÇáãì.
ÇáãáÇÍÙÉ ÇáËÇäíÉ Çä ÑÆíÓ ÇáæÒÑÇÁ ÇáÇÓÑÇÆíáì ÞÇá Ýì ÍæÇÑ ÇÌÑÊå ãÚå ÕÍíÝÉ « íÏíÚæÊ ÇÍÑæäæÊ » Ýì 4/16¡ Çä áÏì ÓæÑíÇ ÊÑÓÇäÉ ÖÎãÉ ÌÏÇ ãä ÇáÓáÇÍ ÇáßíãÇæì æãÍÇæáÇÊ áÇãÊáÇß ÞÏÑÉ ÕÇÑæÎíÉ (ÇäÙÑæÇ: ãä íÊßáã¿)¡ ÛíÑ Çä ÇÓÑÇÆíá (ÇáÊì ÓáØÊ ÇÈæÇÞåÇ áÊãáà ÇáÏäíÇ ÖÌíÌÇ ÈÓÈ Ðáß) áíÓÊ Ýì ÏÇÆÑÉ ÇáÎØÑ¡ æáÇ ÊÊæÞÚ åÌæãÇ ÓæÑíÇ ÚáíåÇ. æÐáß íÚæÏ Çáì ÊÏåæÑ æÖÚ ÇáÌíÔ ÇáÓæÑì¡ æáÇäåã íÞÏÑæä Çä ÇÓÑÇÆíá ÊÚÑÝ ßíÝ ÊÏÇÝÚ Úä äÝÓåÇ. (áã íÓÃáå ãÍÇæÑå äÇÍæã ÈÑäíÇÚ¡ ÇÐÇ ßÇä ÇáÇãÑ ßÐáß¡ Ýãã ÇáÎæÝ æáãÇÐÇ ÇáÖÌíÌ ÇÐä!).
ÇáãáÇÍÙÉ ÇáËÇáËÉ æÑÏÊ Ýì ÊÚáíÞ ÇÎÑ äÔÑÊå ÇáÕÍíÝÉ Ýì Çáíæã ÐÇÊå. æÝì ãÓÊåáå ÞÇá ÕÇÍÈ ÇáÊÚáíÞ íÑæä áÊÏä ãÇ äÕå : ÇËäÇä Úáì ÇáÇÞá íÈÊÓãÇä áÓãÇÚ ÇÊåÇãÇÊ ÌæÑÌ ÈæÔ ÈÍÞ ÓæÑíÇ (ÇáÎÇÕÉ ÈÇãÊáÇßåÇ ááÓáÇÍ ÛíÑ ÇáÊÞáíÏì) åãÇ : ãæÑÏÎÇì ÝÚäæäæ æãÇÑßæÓ ßáíäÈÑÌ¡ ÝßáÇåãÇ íÚÑÝÇä ÌíÏÇ ØÈíÚÉ ÇáÓáÇÍ ÇáãæÌæÏ Ýì ÇáÌÚÈÉ ÇáÇÓÑÇÆíáíÉ¡ ÝÍÓÈ ãäÔæÑÇÊ ÇÌäÈíÉ ÝÇä Ðáß ÇáÓáÇÍ íÝæÞ ÈÞæÊå ÇáÝÊÇßÉ ÓÈÚÉ ÇÖÚÇÝ ãÇ åæ ãæÌæÏ áÏì ßá ÇáÚÑÈ. ÇáÇãÑ ÇáÐì íËíÑ ÊÓÇÄáÇ Íæá ãÇ íÓãÍ Èå ááÈÚÖ æãÇ íÍÙÑ Úáì ÇáÈÚÖ ÇáÂÎÑ¡ æãÇ íÈÇÍ ááÞæì ÇáÚÙãì ÍíÇÒÊå¡ æãÇ íÍÑã Úáì ÇáÂÎÑíä. æÝì ÇÌÇÈÊå ÞÇá Çä Çáãåã áíÓ äæÚ ÇáÓáÇÍ¡ æÇäãÇ åæíÉ ÍÇÆÒíå ÝÇáÏæá ÇáãåíãäÉ ÞÑÑÊ ÈÇä ÇÓáÍÉ ÇáÏãÇÑ ÇáÔÇãá ÇáÊì ÊÍæÒåÇ ÊÑãì Çáì ÇáÑÏÚ æÍÓÈ¡ ÝíãÇ Çä ÇÓáÍÉ ÇáÏãÇÑ ÇáÊì ÊæÌÏ Ýì ÇíÏì ÇáÂÎÑíä ãä ÔÃäåÇ Çä ÊãÊÔÞ æÊÓÊÎÏã áÇåÏÇÝ ÚÏæÇäíÉ.
(3)
ÇáÊÓÎíä ãÓÊãÑ Ýì æÇÔäØæä. æÝì ÇÚÞÇÈ ÇáÊäÏíÏÇÊ æÇáÊåÏíÏÇÊ ÇáÊì ÕÏÑÊ Úä ÇáÇÏÇÑÉ ÇáÇãÑíßíÉ¡ ÊÑÏÏÊ ÇáÇÕÏÇÁ Ýì ÇáßæäÌÑÓ. ÝÈÏà ÈÚÖ ÇáÇÚÖÇÁ íÊÍÏËæä Úä ãÔÑæÚ ÞÇäæä » ãÍÇÓÈÉ ÓæÑíÇ » ÇáÐì ÞÏã Ýì ÇáÚÇã ÇáãÇÖì¡ æÐåÈ ÂÎÑæä Çáì ÇÚáÇä ÍãáÉ » ÊÍÑíÑ ÓæÑíÇ « ¡ Úáì ÛÑÇÑ ÍãáÉ » ÊÍÑíÑ ÇáÚÑÇÞ « . æËÇÑ áÛØ ÂÎÑ Úä ÊæÞíÚ ÚÞæÈÇÊ ÇÞÊÕÇÏíÉ ãä ÞÈíá ÊÌãíÏ ÇáÇÕæá æÇáÇíÏÇÚÇÊ ÇáÓæÑíÉ ÈÇáÎÇÑÌ. æãäÚ ÇáÕÇÏÑÇÊ¡ æÊÞííÏ ÍÑßÉ ÇáÏÈáæãÇÓííä ÇáÓæÑííä. Èá ÊÍÏË ÇáÈÚÖ Úä ÖÑæÑÉ ÊÍãíá ÏãÔÞ ãÓÆæáíÉ Çì åÌãÇÊ áÍÒÈ Çááå ÇááÈäÇäì¡ ãæÌåå Çáì ÇáÇåÏÇÝ ÇáÇÓÑÇÆíáíÉ ( äíæíæÑß ÊÇíãÒ – 4/18).
æÑÛã Çä ÇáãÔåÏ ÈÏÇ æßÃäå ÊÓÇÈÞ Ýì ÇÓÊÈÇÍÉ ÓæÑíÇ æÇáäíá ãäåÇ¡ ÇáÇ Çääì ÇÒÚã Çä ÇáÇãÑ áä íÕá Çáì ÏÑÌÉ ÇáÞíÇã ÈÚãá ÚÓßÑì ÇãÑíßì ÖÏåÇ áÇÓÈÇÈ ÚÏÉ¡ áíÓ ÈíäåÇ ÈØÈíÚÉ ÇáÍÇá ÇÍÊÑÇã ÓíÇÏÉ ÇáÈáÏ Çæ ÇÍÊÑÇã ÇáÇãÉ ÇáÚÑÈíÉ. Çæá Êáß ÇáÇÓÈÇÈ Çä ÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ áÇ ÊÍÊÇÌ Çáì Úãá ÚÓßÑì ÖÏ ÓæÑíÇ áßì ÊÍÞÞ ãÇ ÊÑíÏ. ÝÇÓÑÇÆíá íãßä Çä ÊÞæã ÈÇáÚãá ÇáÚÓßÑì ÇÐÇ ßÇä ÖÑæÑíÇ¡ æåäÇß ÇáÚÏíÏ ãä ÇáÐÑÇÆÚ ÇáÊì íãßä Çä ÊÊÚáá ÈåÇ Ýì Ðáß. Ëã Çä ÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ áíÓÊ áåÇ ÊØáÚÇÊ ÎÇÕÉ Ýì ÓæÑíÇ ßãÇ ÓÈÞÊ ÇáÇÔÇÑÉ¡ äÇåíß Úä ÇäåÇ ÊÏÑß ÌíÏÇ Çäå áíÓÊ áåÇ ãÔßáÉ ãÚ ÏãÔÞ¡ æÇä ÇáãÔÇßá åì Èíä ÏãÔÞ æÊá ÇÈíÈ ÇáÇãÑ ÇáÐì íÌÚáåÇ ÊÍÌã Úä ÇáÚãá ÇáÚÓßÑì¡ ÎÕæÕÇ Çä Ðáß ÇáÚãá íÊÚÐÑ ÊÈÑíÑå ÇãÇã ÇáäÇÎÈ ÇáÇãÑíßì. ÝÖáÇ Úä åÐÇ æÐÇß ÝÇä åäÇß ËÞÉ Ýì ÇáÈíÊ ÇáÇÈíÖ Ýì Çä ÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ ÊÓÊØíÚ Çä ÊÈáÛ ãÑÇÏåÇ Úä ØÑíÞ ÇáÇÈÊÒÇÒ æÇáÖÛæØ ÇáÓíÇÓíÉ æÇáÇÞÊÕÇÏíÉ¡ ÎÕæÕÇ Çä ÓæÑíÇ ÇÈÏÊ ÊÚÇæäÇ ãáÍæÙÇ ÑÍÈÊ Èå æÇÔäØæä ÈÚÏ 11 ÓÈÊãÈÑ¡ ÝíãÇ Óãì ÈãßÇÝÍÉ ÇáÇÑåÇÈ.
áíÓ Ðáß ÑÃíì æÍÏì. ÝÞÏ æÞÚÊ Ýì ÇáÔÑÞ ÇáÇæÓØ ( ÚÏÏ 4/18 ) Úáì ÊÞÑíÑ ãäÞæá Úä ÕÍíÝÉ » áæÓ ÇäÌíáæÓ ÊÇíãÒ » ÚÈÑ Úä äÝÓ ÇáãæÞÝ. ÇÐ ÐßÑ ßÇÊÈå ÑæäÇáÏ ÈÑæÇäÓÊÇíä Çä ÇáÐíä ßÇäæÇ ÇßËÑ ÇáäÇÓ ÍãÇÓÇ ááÍÑÈ ÖÏ ÇáÚÑÇÞ¡ ÇÕÈÍæÇ íÊÈäæä ÇáÂä ÇáÏÚæÉ Çáì ÇáÓáÇã¡ Çæ Úáì ÇáÇÞá ÇáÊæÞÝ ÇáãÄÞÊ Úä ÇáÚãá ÇáÚÓßÑì. æÍÊì Ýì ÇáæÞÊ ÇáÐì íÕÏÑ Ýíå ÇáÑÆíÓ ÌæÑÌ ÈæÔ æãÚÇæäæå ÊÕÑíÍÇÊ ÔÏíÏÉ Íæá ÓæÑíÇ¡ ÝÇä ãäÙÑì ÇáÓíÇÓÉ ÇáÎÇÑÌíÉ ãä ÇáãÍÇÝÙíä ÇáÌÏÏ¡ ÇáÐíä æÖÚæÇ ÇáÇÓÓ ÇáÝßÑíÉ ááÍÑÈ ÖÏ ÇáÚÑÇÞ¡ íÞááæä ÍÇáíÇ ãä ÇÍÊãÇáÇÊ Ôä ÇÚãÇá ÚÓßÑíÉ ÌÏíÏÉ Ýì ãäØÞÉ ÇáÔÑÞ ÇáÇæÓØ¡ Úáì ÇáÇÞá Ýì ÇáãÏì ÇáÞÑíÈ.
äÞá ÇáßÇÊÈ Úä ÇÑæä ÝÑíÏÈíÑÌ¡ ÇÓÊÇÐ ÇáÔÆæä ÇáÏæáíÉ ÈÌÇãÚÉ ÈÑäÓÊæä¡ æåæ ãä ÇáãÍÇÝÙíä ÇáÌÏÏ Þæáå : » áÇ ÇÚÊÞÏ Çä åäÇß ÔåíÉ ãÝÊæÍÉ áÏì ÛÇáÈíÉ ÇáäÇÓ ááÚãáíÇÊ ÇáÚÓßÑíÉ ÇáÊì áÇ ÊäÊåì. æáÇ íÔÚÑ ÈåÐå ÇáÑÛÈÉ ÍÊì ÇæáÆß ÇáÐíä íÚÊÞÏæä Çä ÇáÍÑÈ ÖÏ ÇáÚÑÇÞ ÓÇÑÊ ÈÕæÑÉ ÌíÏÉ « .
ÇÖÇÝ Çä Êáß ÇáäÛãÉ ÇáåÇÏÆÉ ÇÏåÔÊ ÇáÈÚÖ áÇä ßá ãÝßÑì ÇáÊíÇÑ ÇáãÍÇÝÙ ÇáÌÏíÏ¡ ÊÞÑíÈÇ ÙáæÇ íÕæÑæä ÍÑÈ ÇáÚÑÇÞ ßÝÕá æÇÍÏ ÝÞØ ãä ÕÑÇÚ ÇæÓÚ ÖÏ ãÇ íÓãæäå ÇáÊØÑÝ ÇáÇÕæáì. æáßä ãÌãæÚÉ ãä ÇáãÞÇáÇÊ æÇáÊÕÑíÍÇÊ ÇáÕÇÏÑÉ Úä åÄáÇÁ ÇáãÝßÑíä ÇäÝÓåã ãäÐ ÓÞæØ ÈÛÏÇÏ¡ ÏÚÊ Çáì Çä ÊÚÊãÏ ÇáÎØæÇÊ ÇááÇÍÞÉ Úáì ÇáÖÛæØ ÇáÏÈáæãÇÓíÉ æÇáÇÞÊÕÇÏíÉ æáíÓ Úáì ÇáÞæÉ ÇáÚÓßÑíÉ.
(4)
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(ÇáãÕÏÑ: ÕÍíÝÉ ÇáÔÑÞ ÇáÞØÑíÉ ÇáÕÇÏÑÉ íæã 22 ÃÝÑíá 2003)
Iraq war challenges sclerotic Arab state TV
By Caroline Drees
Reuters, le 22.04.2003 à 03h03
CAIRO, April 22 (Reuters) – The morning the war against Iraq began, satellite TV stations beamed live footage across the globe while Egyptian state-run television ran a lengthy medical programme on heartburn.
The audience voted by remote control.
Viewers throughout the Arab world ignored official stations and turned instead to the real-time coverage by Arab satellite channels, which were giving Western media a run for their money with graphic, fast-paced news on the war.
Official television stations quickly took note, revamping style and content amid fears of losing local viewers — and with them a valuable government tool to steer public opinion.
« With bombs falling on Baghdad, state TV stations could hardly continue to lead on news of the opening of a new sewage treatment plant, » said one Western diplomat in the region.
From North African republics like Tunisia to Gulf monarchies like Saudi Arabia, many Arab states turned the focus of their state TV from the usual diet of government meetings, development projects, social affairs and religious programmes to unusually dynamic coverage of the war — albeit with an official spin.
A European diplomat in Cairo said sclerotic state channels had no choice but to change and enhance the international focus.
« Faced with satellite competition, state TV could no longer get away with primitively regurgitating official announcements, » he said. « But there’s also the danger of losing a valuable propaganda instrument if they don’t handle this shift well. »
Despite the reforms, analysts caution against expecting a genuine reform of Arab TV any time soon, as long as rulers — all with limited democratic credentials — rely on their media to bolster their legitimacy and help keep citizens in check.
CONSCIOUS EFFORT TO ADAPT
Hala Hashish, the president of Egypt’s state-owned Nile TV International which runs terrestrial and satellite channels, said state TV had consciously tried to make programming more diverse and competitive to win back market share from leading satellite channels like Al Jazeera, Abu Dhabi TV and Al Arabiya.
« People don’t only want to see one aspect of the news, » she said. « So we wanted to give viewers everything on Egyptian TV that was being shown all over the world and on satellite channels, so they won’t need to go anywhere else. »
While ultimately state control is provided by the security forces, analysts say Arab states — from conservative Muslim monarchies in the Gulf to more secular republics in the Levant and North Africa — have long sought to influence popular opinion through the media, increasingly through television.
They say the fight for viewers during the Iraq conflict highlighted official efforts to retain that influence. Some analysts say the ability to reform state media will be a touchstone for the state’s chances of steering public opinion.
« It’s a more delicate, sophisticated game than it was before, » said Hussein Amin, chairman of the Adham Centre for Television Journalism at the American University in Cairo.
« The more media outlets to choose from, the more difficult it is to form a very strong public opinion, » he said.
But analysts and viewers say state-run televisions will find it hard to tone down official rhetoric and exert government influence in the more subtle manner which would be required if programming became more sophisticated and open.
« I don’t think local television can be improved to the extent that it becomes truly interesting for viewers yet still manages to manipulate them, » a European diplomat said. « People know full well when the state is trying to bamboozle them. »
CONTRAST STARK
While some channels had already introduced changes in the run-up to the war, the shift since the start of the U.S.-led military campaign has been most stark.
In countries as diverse at Tunisia, Egypt, Syria and Saudi Arabia, state-run television stations emulated satellite competitors by relegating routine domestic events to second place and focusing on the war instead.
For the first time, local channels emphasised more real-time coverage of breaking news, including live Iraq footage, news scrolls at the bottom of screens and talk shows with analysts.
Many states — with the notable exception of Syria — even showed the highly symbolic toppling of a huge statue of President Saddam Hussein live, despite fears the Iraq war could be the start of greater U.S.-induced changes in the region.
In Saudi Arabia, the prime target for satellite channels, state TV launched a revamp to lure back viewers with nightly talk shows, live coverage of major events in Iraq and a new all-sports channel for viewers tired of watching the war.
Advertising industry research suggests official Saudi TV has lost half its audience over the past year, leaving only about a quarter of the viewing public tuning in.
In Egypt, the region’s most populous country with almost 70 million people, state TV featured regular Iraq updates, frequent interviews, and correspondents reporting from Baghdad.
In Tunisia, viewers said the war coverage was a clear departure from the times when TV ignored controversial political events, such as anti-U.S. protests in the run-up to the war.
LONG WAY TO GO
Nile TV International’s Hashish says authorities were keen to ensure that the new style of programming was here to stay.
But analysts, viewers and even some Arab officials say state-run television has a long way to go. Some argue that the media cannot change fundamentally as long as governments lack a popular mandate and have reason to fear a free press.
Despite the improved programming, most state-run Arab stations still devote a disproportionate amount of air time to meetings by top officials, protocol items and religious affairs.
In Egypt, news about President Hosni Mubarak still dominates coverage, while most of Saudi programming focuses on the royal family and the minutiae of Islam. One recent show, for example, discussed at length the meaning of flatulence during prayer.
« There is no commitment (by the government decision-makers) to the process of changing the media atmosphere, » said Slaheddine Jourchi, a leading Tunisian political analyst.
One European diplomat said: « State television is incapable of being reformed. The authorities in charge of TV are ossified apparatchiks who will not change from one day to the next. »
Even some officials acknowledge that genuine reform is hard.
« The official media by nature lacks the tools for real competition because of rules that are carved in stone. Even top media officials cannot override them. It is simply taboo…Even the simplest report can require several approvals before it can be aired, » said an official at an Arab state-run television.
« Such restrictions really limit the room for much more than a superficial change in the way state-run media can perform, » said the official, who asked to remain anonymous.
(additional reporting by correspondents in Riyadh, Tunis and Damascus)
REUTERS
Les Américains confrontés à un réveil islamiste
Instruits par l’exemple iranien, ils redoutent que les Irakiens veuillent mettre en place une théocratie.
Par Pascal RICHE
Washington de notre correspondant
Le seul problème, avec la démocratie, c’est le peuple. Washington, qui a promis de respecter les choix politiques des Irakiens, est en train de découvrir que ceux-ci pourraient désirer l’inacceptable : une théocratie chiite, jumelle du régime de Téhéran. Il y a douze ans, les Américains avaient déjà été effrayés par un tel cauchemar : dans le sillage de la première guerre du Golfe, ils avaient renoncé à aider les chiites à renverser Saddam Hussein, laissant ce dernier réprimer sauvagement leur révolte.
Temps perdu. Aujourd’hui, tout se passe comme si une course de vitesse s’était engagée entre les Américains et le clergé chiite pour «gagner les coeurs et les esprits» des Irakiens. Le second a pris un coup d’avance . Depuis quelques jours, ses fidèles ont pris en charge les fonctions vitales de Bagdad : ils distribuent l’eau et la nourriture, ils punissent les pilleurs, etc. Le gouverneur américain Jay Garner, arrivé hier à dans la capitale irakienne, doit tenter de rattraper le temps perdu et s’occuper des besoins urgents de la population (lire page suivante).
Avant de quitter Koweït City, où il avait jusque-là ses quartiers, il avait minimisé, dans The Washington Post, le risque d’une poussée politique des islamistes chiites : «Tout ce que nous voulons, c’est que [les Irakiens] installent un processus démocratique qui débouche sur un gouvernement reflétant la volonté librement exprimée, par vote, du peuple. Quel type de gouvernement, quel type de processus, c’est à eux de le définir. Nous ferons tout ce qu’ils veulent.» Tout ?
Dans une interview à la télévision égyptienne, Paul Wolfowitz, le numéro deux du Pentagone, a commencé à mettre des «limites» à l’acceptable : «Je pense que certaines choses sont essentielles et je pense que le peuple irakien les considérera comme telles : un gouvernement qui respecte son peuple, qui représente tout son peuple, qui préserve l’unité de l’Irak, qui respecte ses voisins (…). Dans ces limites, si [l’Irak] se comporte comme un membre responsable de la communauté internationale, et un gouvernement responsable de son peuple, quelles que soient les vues qu’il veuille défendre, je pense que c’est son affaire.»
Pensant pouvoir désamorcer la menace d’une poussée de l’islamisme, Paul Wolfowitz et ses amis du Pentagone tentent de promouvoir un gouvernement conduit par un exilé chiite laïque et très occidentalisé, Ahmed Chalabi. Ce dernier, aujourd’hui à Badgad, a estimé ce week-end que la nouvelle Constitution irakienne devrait empêcher l’instauration d’une théocratie. Mais il n’exclut pas que les partis religieux aient «un rôle» dans le futur gouvernement, dans la mesure où ils auront des électeurs. Son bras droit, Mohamed Mohsen al-Zoubeidi, qui s’est autoproclamé gouverneur de Badgad contre l’avis des Américains, a, pour sa part, déclaré dimanche que la Constitution serait inspirée par la loi islamique…
«Désastreux». Les Américains avaient-ils prévu le danger d’une telle poussée islamiste ? «Ils en étaient forcément conscients, car de nombreuses voix les avaient mis en garde avant la guerre, estime Phil Gordon, expert à la Brookings Institution. Mais ils ne pouvaient l’admettre : pour vendre la guerre, ils ont dû multiplier les déclarations optimistes sur la future démocratie.»
Selon lui, l’administration américaine va maintenant devoir travailler d’arrache-pied à développer d’autres mouvements politiques. Et elle prendra, pour y parvenir, le temps qu’il faudra. «Je ne pense pas qu’on verra l’organisation de vraies élections avant longtemps», poursuit-il.
Dimanche, deux sénateurs influents, le président de la commission des affaires étrangères républicain Richard Lugar (Indiana) et le démocrate Joseph Lieberman (Connecticut) ont clairement laissé entendre que Washington ne laisserait jamais un gouvernement islamique proche des Iraniens s’installer à Badgad. «Aller à des élections prématurément serait désastreux», a déclaré Lugar sur NBC, n’excluant pas qu’il faudrait peut-être attendre cinq ans avant de voir une démocratie en Irak. Lugar reproche à l’administration Bush de tarder à s’occuper des besoins de la population irakienne, ce qui permet aux religieux chiites de s’engouffrer dans un «vide».
Choix cornélien. La situation rend très nerveux les sunnites. Si l’appel au radicalisme religieux fait des émules, et si la guerre civile menace, Washington risque d’être confronté rapidement à un choix cornélien : déguerpir au plus vite ce que suggèrent déjà en coulisse des responsables de la Maison Blanche et du Pentagone ou bien mettre en prison les opposants les plus menaçants… c’est-à-dire prolonger les méthodes chères à Saddam Hussein.
(Source : Libération du 22 avril 2003)
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