21 décembre 2009

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TUNISNEWS

9 ème année, N° 3499 du 21.12.2009

 archives : www.tunisnews.net  


Liberté et Equité: Nouvelles des libertés en Tunisie

Assabilonline: Lassaad Jouhri a pris la clandestinité par crainte d’un meurtre

Assabilonline: YASSINE FERCHICHI NOUS APPELLE A STOPPER SA LIVRAISON AUX AUTORITES TUNISIENNES

Le Matin: Surveillance d’Internet au Maghreb: l’affreux exemple Tunisien

AFP: Tunisie/Grippe H1N1: nouveaux cas mortels, quatorze décès au total

Tourismag: Tunisie: quatorze décès dus à la grippe porcine pour près de 3000 cas enregistrés

AFP: Le Suédois Autoliv ferme des usines au Mexique, en Tunisie, Allemagne, France

The Guardian: When is a dictator not a dictator?

Liberté pour le Docteur Sadok Chourou, le prisonnier des deux décennies Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax : 711 340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 20 décembre 2009

Nouvelles des libertés en Tunisie


1) Poursuite du procès de Fahem Boukaddous

Le journaliste Fahem Boukaddous, correspondant de la chaîne El Hiwar comparaîtra lundi 21 décembre devant la Cour d’Appel de Gafsa, ayant interjeté appel du jugement le condamnant en première instance à six ans d’emprisonnement pour participation au mouvement social de la région du bassin minier en 2008.

2) Le jeune Yassine Ferchichi risque d’être livré

Le jeune Yassine Ferchichi, actuellement incarcéré à la prison de Fresnes en France, risque d’être livré à la Tunisie à l’expiration de sa peine le 24 décembre 2009. Il est condamné en Tunisie dans plusieurs affaires et totalise trente deux ans et six mois d’emprisonnement et une peine de contrôle administratif de quinze ans. Liberté et Equité demande aux autorités françaises de ne pas livrer le jeune Yassine Ferchichi à la Tunisie car il est à craindre, en cas de renvoi, qu’il ne soit soumis à des mauvais traitements, comme cela a été le cas pour de nombreux Tunisiens renvoyés dans le passé.

3) Sadok Chourou ne doit pas passer un autre Aïd derrière les barreaux

[…] Pour le Bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Lassaad Jouhri a pris la clandestinité par crainte d’un meurtre

Assabilonline, Tunis De source privée on a appris que Lassaad Jouhri, militant des droits humains, frère du martyr Sohnoun Jouhri, et ex prisonnier politique, vivait dans la clandestinité par crainte d’un meurtre sur sa personne, suite aux menaces de mort qui lui ont été adressées par la police ces derniers jours à diverses occasions, après qu’il ait demandé une enquête sur la mort de son frère Sohnoun Jouhri et aussi à cause de son intérêts pour les familles des ex-prisonniers politiques. Jouhri a refusé de répondre aux pressions de l’appareil de la police politique visant à le faire renoncer à son militantisme pour les droits  humains. Des forces de la police politique avait fait intrusion à son domicile ces derniers jours après en avoir forcé la porte, et avaient pris un jeu de clés et les portables de sa fille Tasnim et de son fils Hassen. Lassaad Jouhri souffre de nombreuses pathologies, notamment cardiaques et gastriques, ainsi que de diabète et d’une infirmité due à la torture subie lors de son arrestation au début des années quatre vingt dix du siècle passé, l’obligeant à se déplacer avec une béquille. En collaboration avec Brahim Nawwar, Suisse (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Condamné par défaut en Tunisie à 32 ans et 6 mois d’emprisonnement et à 15 années de contrôle administratif

YASSINE FERCHICHI NOUS APPELLE A STOPPER SA LIVRAISON AUX AUTORITES TUNISIENNES

 
Assabilonline, France, Yassine Ferchichi, détenu dans une maison d’arrêt française, a lancé un appel à pour bloquer sa livraison aux autorités tunisiennes Ferchichi a été condamné par contumace en Tunisie à 32 ans et 6 mois d’emprisonnement et à une peine de contrôle administratif de 15 ans. Il est actuellement à la maison d’arrêt de Fresnes (94) en France. Il sera libéré le 24 décembre prochain et s’attend à être livré aux autorités tunisiennes. C’est ce qui l’a poussé à écrire, dans une lettre datée du 14 décembre 2009 en langue française rédigée depuis sa prison, qu’il préfère rester en prison que d’être livré à un pouvoir qui ne respecte pas les moindres droits humains. Ferchichi dit qu’il sera torturé s’il venait à être livré en Tunisie et il se décrit dans la lettre qu’a publiée Tunisnews du 18 décembre comme un jeune pratiquant à qui il serait difficile de vivre en Tunisie du fait de l’amalgame pratiqué par le régime du président Ben Ali entre la religiosité, le terrorisme et le fondamentalisme. Ferchichi dit qu’il respecte les lois et ne cherche pas à imposer ses points de vue sur quiconque, ce qu’il attend lui, c’est qu’on respecte ses convictions. Source : Assabilonline, 20 décembre 2009 (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Surveillance d’Internet au Maghreb: l’affreux exemple Tunisien

le 21 Décembre, 2009 | Blogs, réseaux sociaux, forums de discussion… Dans les pays du Maghreb, ces outils de communication, qui ont surgi ces dernières années dans le sillage d’Internet et du téléphone mobile, inquiètent les pouvoirs. Synonymes à leurs yeux d’une menace diffuse, impalpable et donc difficile à contrôler, ils font figure de suspects. Ne sont-ils pas porteurs à l’occasion d’une contestation radicale ? Grâce à la création quasi instantanée de réseaux informels, ne vont-ils pas prospérer et occuper la place des partis politiques traditionnels à l’agonie de Tunis à Rabat en passant par Alger ? La riposte est à la mesure de la perception de la menace. L’Observatoire pour la Liberté de presse, d’édition et de création (l’OLPEC) en Tunisie a publié un rapport sur les pratiques des autorités pour surveiller le trafic, lire les mails et censuré les sites qui ne leur conviennent pas. Un rapport édifiant. L’Algérie prend exemple sur la Tunisie et a commencé à mettre en place à l’été 2009 les mêmes techniques. (Source: « Le Matin » (Quotidien – Algerie) le 21 Décembre, 2009) Lien:http://www.lematindz.net/news/2900-surveillance-dinternet-au-maghreb-lexemple-tunisien.html


Tunisie/Grippe H1N1: nouveaux cas mortels, quatorze décès au total

 
AFP: le 21/12/2009 à 16:10:17 Cinq personnes sont mortes de la grippe H1N1 en Tunisie, a indiqué lundi le ministère de la Santé. Parmi les cinq nouvelles victimes, une femme enceinte de 26 ans et deux jeunes handicapés sont décédés durant le week-end, a précisé à l’AFP Mongi Hamrouni, directeur des soins de santé de base.    Avec l’arrivée du froid, le virus s’est « répandu sur tout le territoire », où quelque 3.000 cas ont été diagnostiqués, a-t-il ajouté.    Soixante personnes sont actuellement hospitalisées, dont une vingtaine en réanimation, a-t-il précisé.    A ce jour, seuls 100.000 Tunisiens ont été vaccinés contre la grippe H1N1, alors que les autorités sanitaires et les médias appelaient à intensifier la campagne de vaccination commencée le 9 novembre dernier.


Tunisie: quatorze décès dus à la grippe porcine pour près de 3000 cas enregistrés

Trois nouveaux cas de décès dus à la grippe A (H1N1) ont été confirmés au cours de la deuxième semaine du mois de décembre, portant à quatorze le nombre total de décès enregistrés en Tunisie depuis le début de la pandémie. Les trois nouveaux cas de décès, précisé ont été enregistrés vendredi à Tunis, Sousse et Monastir. Les victimes sont une jeune femme enceinte, un enfant âgé de 5 ans et un jeune handicapé. A l’instar de la majorité des autres cas de décès enregistrés, les nouvelles victimes font,  donc, partie de la catégorie des personnes à risque qui englobe aux côtés des femmes enceintes, les personnes âgées, les enfants et les personnes souffrant de maladies graves comme l’hépatite C ou des pathologies cardiovasculaires. Parallèlement à l’augmentation des décès, le nombre des personnes atteintes par l’épidémie avoisine actuellement les 3000 cas, selon le Ministère de la Santé publique. Le nombre des personnes hospitalisées a atteint 57, dont 25 ont été admises dans les services de réanimation. Des chiffres qui montrent, selon les spécialistes, qu’on est déjà entré dans la phase du pic de la maladie avec l’arrivée d’une vague de froid qui constitue un terrain fertile pour une transmission plus active du virus. Cet état de fait constitue un argument de plus qui devrait inciter, Selon le Ministère, les personnes à risque à aller se faire vacciner. Tout en rappelant que la grippe porcine reste moins sévère que la grippe saisonnière, qui fait bon an mal an plus de 4000 morts en Tunisie, le Ministère de la Santé  œuvre à ranimer la  campagne de vaccination contre le virus A H1 N1.  D’autant plus que la propagation du virus va durer tout l’hiver, selon les spécialistes. L’épidémie devrait connaître une décrue au mois d’avril. A ce moment-là, ce ne sont pas tous les Tunisiens qui seront touchés par le virus. Selon les prévisions de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la virus devrait toucher entre 20 et 40% de la population. En effet, selon l’hypothèse la plus pessimiste, le taux devrait être de 40%. C’est-à-dire qu’au terme de la saison hivernale, nous devrions avoir à peine 40% des Tunisiens qui auront contracté le  virus et acquis, ainsi, l’immunité contre la maladie. Or, 60% de nos concitoyens resteront encore vulnérables étant donné que le virus pourrait s’endormir l’été prochain pour revenir plus tard. A noter que le nombre de décès dus à la grippe porcine a atteint au moins 10.000  cas dans plus de 210 pays et territoires, selon le dernier bilan de l’OMS. (Source: Tourismag.com  le 21 decembre 2009)

Le Suédois Autoliv ferme des usines au Mexique, en Tunisie, Allemagne, France

STOCKHOLM, 21 déc 2009 (AFP) – L’équipementier automobile suédois Autoliv, numéro un mondial des airbags et ceintures de sécurité, a annoncé lundi qu’il allait fermer quatre usines en France, Allemagne, Mexique et Tunisie, entraînant la suppression d’au moins 820 emplois. « Afin d’adapter ses capacités de production à la demande, Autoliv a décidé de fermer des usines en France, en Allemagne, au Mexique et en Tunisie », indique le groupe dans un communiqué. Autoliv a précisé que le plus lourd tribut social serait en Tunisie. La production de son usine d’assemblage des ceintures de sécurité implantée dans ce pays sera transférée en Turquie, ce qui se traduira par la perte de 650 postes. Autoliv, qui réalise plus de 70% de son chiffre d’affaires en Europe et en Amérique du Nord, a déjà supprimé des milliers d’emplois, conséquence d’une industrie sinistrée par la crise économique. Fin septembre, l’entreprise comptait 36.200 emplois, contre 41.300 un an plus tôt.


When is a dictator not a dictator?

Bashar al-Assad leads an authoritarian regime, but the workings of power in a country such as Syria are surprisingly complex   Brian Whitaker Decision-making in authoritarian regimes can be a lot more complicated than it looks. The idea that dictators simply dictate is often wide of the mark: they may not care much about public opinion but they do have to juggle with conflicting demands inside their own power base, and sometimes they can’t even be sure their instructions will be implemented. Syria is one country where the inner workings of the regime can seem baffling. A diplomat in Damascus once told me that although Bashar al-Assad’s position as president seems secure, nobody knows how much power he really has. A report published by the International Crisis Group (ICG) earlier this week – mainly about Syrian foreign policy – sheds some light on this intriguing puzzle. In Syria, it says: Many decisions witness a contest between various lines of thought that coexist within the regime, each reflecting a slightly different worldview, diverging private interests or personal rivalries. Some decisions ultimately reflect a balance between diverse institutional power centres; others, a more decisive victory by a particular one … Further confusion arises from the fact that officials occasionally take initiatives or make pronouncements that are inconsistent with the authorised line – in an attempt to influence it; as a means of drawing attention to themselves; in order to express frustration; or, quite simply, out of ignorance. In theory at least, the president’s decision is final but much of the time he sits back, waiting to see which way the wind will blow. One Syrian official told the ICG: Overall objectives are set by the president with input from those around him. Then, it’s up to others to suggest how to achieve them. For instance, if the minister of foreign affairs makes an interesting proposal, the president will give him some leeway – but only up to a point, because he still has to contend with other tendencies. Moreover, the leadership tends to maintain multiple, parallel channels on any given issue. But, in the end, the president always remains in a position to arbitrate and distribute roles. The balancing and real decision-making takes place at the top. No one else is even fully in the picture. Even the most loyal official, familiar with the workings of the system, can find this confusing. But then there are others who think they know what the policy is – and try to subvert it. In an opaque, compartmentalised and heavily bureaucratised system such as Syria’s it’s by no means certain that decisions, once made, will stick. « Follow-through often is lacking, as the process creates considerable room for either active or passive obstructionism, » the ICG says. « Policies frequently are adjusted or rectified, even after apparently final decisions are made. » One recent example was Syria’s association agreement with the EU, which both parties spent years negotiating. Then, just as it was about to be signed, Syria unexpectedly put it on hold – possibly because of objections from local business interests. This chopping and changing happens at a national level too. A Damascus lawyer told the ICG: « There are several centres of power. Much-needed legislation can be enacted and then, within a few months, is amended and amended again. The reason is that the legislation interferes with the interests of people influential enough to step in and have their way ». Clearly, Syria is not a one-man dictatorship and a senior official quoted in the report sees this as a positive development, a « sign of a dynamic debate ». Dynamic it may be, but it’s still a closed debate, conducted mainly in private, by those in the loop. The rest of the country is excluded. On the domestic front, this opacity is likely to slow down the pace of reforms or limit their extent. In order to succeed, such reforms will need buy-in from the public as well as the regime’s insiders and the only way to achieve that is through open debate that helps ordinary Syrians to understand the rationale behind them. Internationally, the opacity makes Syria one of the most difficult countries for negotiators to deal with. Martin Indyk, an assistant secretary of state during the Clinton administration, told a congressional committee last year: Just about every leader that has attempted to deal with President Bashar al-Assad has come away frustrated. The list includes Colin Powell, Tony Blair, Nicolas Sarkozy, Hosni Mubarak and Saudi Arabia’s King Abdullah. The cause of their frustration is the disconnect between Assad’s reasonableness in personal meetings and his regime’s inability or unwillingness to follow through on understandings reached there. It is unclear whether this is because of a lack of will or a lack of ability to control the levers of power. This was echoed by a foreign official who has worked closely with the regime and is quoted in the ICG report as saying: In dealing with Syria we always need to ask ourselves, ‘Are they reluctant to do this or simply can’t they do it?’ … We should not take any promise as a given, if only because many are beyond their capacity. This is a systemic problem. Syria is an authoritarian system of a particular kind, in which the ruler isn’t necessarily obeyed. Besides, the system is largely inefficient. People step on each other’s toes; institutions lack capacity; and things are disorganised. And even when the president speaks, it’s difficult to know whether he’s telling people what he really thinks or what he thinks they want to hear. A Turkish official interviewed by the ICG said: « Bashar has two lines of speech, one for the region and one for the west. He

 

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