20 octobre 2008

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TUNISNEWS

8 ème année,N° 3072 du 20.10.2008

 archives : www.tunisnews.net  


FDTL-LTDH- ATFD-AFTURD: Communiqué de presse – Appel au Chef de l’Etat AP: Tunisie: 15 personnes condamnées pour terrorisme RIA Novosti: Le chef de la diplomatie tunisienne attendu à Moscou L´Expression: Pour attroupement devant le consulat de Tunisie à Annaba 9 personnes déférées devant le procureur de la République Mizaanoun: Des relations normales et non amicales Le Bloc Notes de Sami Ben Abdallah AP: Ultraconservative Islam on rise in Mideast AP: Farrakhan says ‘new beginning’ for Nation of Islam AFP: Synode: des évêques accusent l’islam de violer les droits des femmes


Le site provisoire de KALIMA: www.kalimatunisie.blogspot.com


 

Communiqué de presse

 

Dans le cadre de la journée de solidarité avec les habitants du bassin minier de Gafsa pour la libération des prisonniers, s’est tenue vendredi 17 octobre 2008 au siège du Mouvement Ettajdid à Tunis une réunion à laquelle ont appelé les associations et partis suivants :

 

   Mouvement Ettajdid

   Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés (FDTL)

   Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme (LTDH)

   Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD)

   Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le Développement (AFTURD).

 

Au cours de cette réunion, présidée par M. Jounaïdi Abdeljaoued, membre du Secrétariat d’Ettajdid, à laquelle ont pris part un grand nombre de militants politiques et des Droits de l’Homme, ont pris successivement la parole :

 

   Dr.  Mustapha Ben Jaâfar, Secrétaire général du FDTL

   Maître Mokhtar Trifi, Président de la LTDH

   Madame Khedija Cherif, Présidente de l’ATFD

   Madame Radhia Dridi, Présidente de l’AFTURD

   M. Ahmed Brahim, Premier secrétaire du Mouvement Ettajdid

   Maître Mohamed Jmour, porte-parole du Parti du Travail National et Démocratique

   M. Moncef Chrigui, au nom du Parti Socialiste de Gauche

   M. Abdelmoumen Belâanes, au nom du Parti des Ouvriers Communiste Tunisien.

 

Sont également intervenus Maître Abdessatar  Ben Moussa, Coordinateur du Comité de Défense des Prisonniers du Bassin minier, et M. Messaoud Romdhani, Président du Comité National de Soutien aux Habitants du Bassin minier.

 

Les participants ont exprimé leur grande estime pour les efforts et les sacrifices consentis par les avocats afin d’assurer la défense sérieuse des personnes détenues et traduites devant les tribunaux, ainsi que leur haute appréciation du rôle joué par les femmes dans le mouvement social et la solidarité continue avec les détenus.

 

Ils ont unanimement affirmé la nécessité d’intensifier la campagne de solidarité avec les prisonniers et leurs familles et leur appui aux revendications légitimes de l’ensemble des habitants de la région.

 

Ils ont convenu d’adresser l’appel suivant à Monsieur le Président de la République :

 

Appel au Chef de l’Etat

 

Les participants à la réunion de solidarité avec les habitants du Bassin minier, tenue le vendredi 17 octobre 2008 à l’initiantive commune du Mouvement Ettajdid, du Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés, de la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme, de l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates, et de l’Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche sur le Développement :

 

         Considèrent que la crise du Bassin minier, plus de neuf mois après le début des mouvements revendicatifs des habitants de la région, a duré plus que nécessaire, et que sa poursuite est de nature à porter atteinte aux intérêts du pays et sa réputation, alors qu’il existe une quasi-unanimité sur la légitimité des causes directes de cette crise – à savoir les irrégularités ayant entaché le concours de recrutement – et indirectes – à savoir la privation de la région de la part équitable qui  lui revient de l’effort de développement, en plus du caractère essentiellement pacifique et responsable de ces mouvements, et du rôle joué par des militants syndicalistes pour les encadrer et engager un dialogue positif avec les autorités. Ces militants sont aujourd’hui en prison depuis des mois. Ils attendent de comparaître devant les tribunaux sur la base d’accusations sans fondement, en plus d’un grand nombre de citoyens et de jeunes qui avaient été arrêtés et dont des dizaines ont été condamnés à des peines sévères.

 

         Lancent un appel pressant au Chef de l’Etat pour solliciter son intervention en vue de la libération des prisonniers et des détenus dans cette affaire, de l’arrêt des poursuites engagées contre eux, et de leur rétablissement dans leurs droits, dans le cadre d’un ensemble de mesures susceptibles d’éliminer les tensions et de créer un climat nouveau de quiétude parmi les habitants de la région et de soulagement  pour l’opinion publique nationale en général. De telles mesures sont susceptibles de préparer le terrain à un véritable dialogue national visant à trouver des solutions immédiates et à plus long terme aux problèmes du développement, en particulier dans le bassin minier et les zones défavorisées de l’ouest du pays, de faire face aux questions sociales, notamment au problème du chômage. Cela constitue un objectif national nécessitant la convergence des efforts de tous les Tunisiens à l’échelle régionale et nationale.

Pour les participants à la réunion

Jounaïdi ABDELJAOUED


 

Tunisie: 15 personnes condamnées pour terrorisme

 
AP | 20.10.2008 | 20:27 Quatorze personnes accusées de préparer des attentats en Tunisie ont été condamnées lundi à des peines allant de huit mois à huit ans de prison ferme pour le chef du groupe, a-t-on appris auprès de leur avocat Me Samir Ben Amor. Des procès en série se déroulent actuellement devant les tribunaux tunisiens en vertu de la loi anti-terroriste adoptée par le Parlement en 2003 et décriée par plusieurs organisations non gouvernementales et partis d’opposition qui la considèrent ‘anti-constitutionnelle’. Le chef du groupe de 14 personnes, Kaïs Haddaji, 34 ans, a reçu la peine maximale de huit ans ferme devant la cinquième chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis, les autres membres écopant de huit mois ferme pour n’avoir pas alerté les autorités des projets terroristes. Par ailleurs, la 13e chambre criminelle de la cour d’appel a confirmé lundi la condamnation prononcée en première instance d’un Tunisien de 31 ans, Mourad Khemiri, à deux ans de prison ferme pour ‘adhésion à une entente ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs’, selon Me Ben Amor. L’avocat a plaidé l’acquittement de son client en soutenant que l’accusation était dénuée de fondement. Selon l’acte d’accusation, le prévenu faisait partie d’une cellule qui s’employait à recruter de jeunes Tunisiens pour aller combattre la coalition occidentale en Irak. AP


Le chef de la diplomatie tunisienne attendu à Moscou

19:42|20/ 10/ 2008   MOSCOU, 20 octobre – RIA Novosti. Le chef de la diplomatie tunisienne Abdelwahab Abdallah sera en visite de travail à Moscou les 21 et 22 octobre à l’invitation du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, a fait savoir lundi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères (MID), Andreï Nesterenko. Le ministre tunisien aura à Moscou des négociations détaillées et approfondies sur la coopération bilatérale avec M. Lavrov et d’autres responsables russes. La Russie et la Tunisie préconisent la consolidation des principes collectifs dans la politique mondiale, notamment dans la réaction à de nouveaux défis et menaces, ainsi que dans le règlement des conflits. Nous sommes unanimes à estimer que l’architecture multipolaire répond le mieux aux intérêts de la stabilité mondiale et prônons l’élévation et le renforcement du rôle de l’ONU dans les affaires du monde’, a indiqué le porte-parole de la diplomatie russe.


 

POUR ATTROUPEMENT DEVANT LE CONSULAT DE TUNISIE À ANNABA

9 personnes déférées devant le procureur de la République

Wahida BAHRI  – 

Dans la journée du mercredi, les familles des 19 harraga, interceptés par les gardes-côtes tunisiens, se sont attroupées devant le consulat de Tunisie à Annaba, dans l’espoir d’avoir des informations, voire des réponses sur le sort de leurs enfants portés disparus depuis mercredi dernier. Alertés par les services consulaires, les éléments des forces de l’ordre ont tenté de disperser le rassemblement des familles. En vain. Les familles déterminées, ont montré une certaine résistance aux éléments de la Police judiciaire de la brigade mobile (Bmpj). Bouclant le périmètre du rassemblement, les éléments de la Bmpj ont procédé à l’arrestation d’une trentaine de personnes dont des mineurs. Conduits au 3e arrondissement, la situation a failli dégénérer entre les éléments de la police et des proches parents des harraga, venus en masse au siège de l’arrondissement. Le calme n’est revenu qu’après la libération des mineurs. Ils doivent se présenter aujourd’hui, samedi, devant le procureur de la République près le tribunal de Annaba. Quant aux 9 personnes ayant résisté aux forces de l’ordre, après avoir passé une nuit dans les geôles du commissariat central, elles ont été déférées devant le même magistrat près la même institution juridique, qui les a sommés de citation directe pour comparaître devant le tribunal, ultérieurement. Toutefois, il convient de noter que ce rassemblement, premier du genre, a été organisé par les familles des harraga, à la suite d’un coup de téléphone donné par un harrag à son père, lui faisant part de sa présence en Tunisie. Pour rappel, plus de 68 candidats à l’émigration clandestine, dont 2 Tunisiens, 2 Marocains, 2 jeunes filles et des mineurs, ont tenté d’atteindre l’île de la Sardaigne dans le sud de l’Italie.

(Source: ‘L´Expression’ (Quotidien – Algerie) le 18 octobre 2008)


 Des relations normales et non amicales.
 
By Mizaanoun Chahuter au cours d’un match de football pour exprimer un mécontentement social ou autre, c’est chose très habituelle. Le premier octobre dernier à Madrid, en Espagne, lors d’un match qui n’était pas amical du tout, plutôt un match de vie ou de mort, les supporters français de l’équipe de Marseille ont été tabassés sans contemplation par la police espagnole. Beaucoup d’entre eux sont rentrés en France avec des authentiques bandages autour de la tête ou des os de leurs bras, de leurs jambes ou de leurs côtes. La FIFA a jugé l’attitude des amphitryons de très grave et a condamné sans palliatifs les espagnols, joueurs et policiers, pour agissements très peu sportif. Les autorités espagnoles de haut rang, premier ministre, ministres et députés ont rejeté en bloc l’arbitrage de la fédération internationale. Ni la France ni l’Espagne n’ont menacé de ne plus voir leurs équipes sportives se rencontrer de nouveau dans le futur. Et pourtant entre siffler et passer à l’action, c’est à dire à la violence la plus barbare il y a bien une grande différence. Ceci dit, les sensibilités supranationales, pour ne pas employer un autre terme, de certains français, surtout dès qu’il s’agisse d’arabes ou de musulmans, débordent du cadre sportif ou de celui des circonstances propres pour immédiatement verser dans la haine. On ne peut pas siffler la « Marseillaise », c’est un crime! C’est l’honneur de la patrie dit-on. C’est inadmissible renchérit le premier ministre monsieur Fillon. Quand au président français qui intervient à son tour en menaçant d’arrêter toute rencontre sportive ou autres dès le premier sifflement contre l’hymne français. Un autre ministre ou haut fonctionnaire de l’état français, propose tout simplement de supprimer définitivement toute rencontre « amicale » ou pas avec les « algériens », les « tunisiens » ou les « marocains ». Il aurait dû ajouter arabes ou musulmans, ça revient au même. Ainsi sont les réactions générales des hauts responsables français. Une aubaine pour Monsieur Sarkozy et son état major pour remonter la cote dans les sondages. Et dire que la petite demoiselle qui a chanté la « Marseillaise » à tue tête s’appelle Lamia, un prénom parfaitement arabe et par-dessus la marché elle est originaire, justement, de Tunis ou du moins ses parents. Une preuve d’intégration sans équivalent. Aucun des hauts fonctionnaires français ne serait en mesure de chanter la « Marseillaise » avec plus de conviction et plus d’ardeur. Jamais rien ne sera ni suffisant ni adéquat pour satisfaire les instincts primitifs figés dans la xénophobie de certains français et d’une certaine France. Bon à présent, que ça plaise ou non, ces « agitateurs » sont bien des français et n’ont rien à voir avec les arabes ou les musulmans. Car si c’était le cas, ils ne se seraient pas rendu au Stade de France au nombre de plus de 75.000, et auraient laissé les deux équipes se rencontrer « amicalement » sans public. Les motifs qui ne laissent aucune place à aller pavoiser pour une amitié ne manquent pas. À moins que ce genre d’amitié ne soit celui qui lie l’état major politique français avec les dictateurs installés par ses soins. Si l’amitié entre les français et les espagnols, au moins dans les stades, est de la nature de celle qui s’est exprimée dans le bain de sang de Madrid, il n’est pas exagéré de situer l’amitié entre les français et les arabes ou les musulmans à des années lumières encore. Quand l’amitié franco-espagnole, pourtant deux peuples partageant les mêmes valeurs judéo-chrétiennes, comme se plaisent à le souligner les intellectuels et les politiciens européens sans exception aucune , n’est au fond qu’une affaire d’intérêts communs, que le moment venu n’exclue aucune violence, il faut bien reconnaître que l’amitié entre arabes ou musulmans et français ou occidentaux en général, n’est qu’un euphémisme qui dissimule mal une hégémonie doublée d’une haine immense. Pour conclure, si on insiste à qualifier les mécontents français d’arabes qu’ils faut renvoyer dans leur terre d’origine qu’à cela ne tienne. Que la France et l’Occident ramènent leurs troupes militaires et civiles à la maison et emportent dans leurs bagages les dictateurs et leurs élites respectives. Les peuples arabes n’en demanderaient pas plus. Et ce n’est qu’à partir de là qu’on pourrait un jour penser à avoir des relations normales ou non amicales. PS. Les frais de voyage en France de l’équipe de football de Tunis aurait pu être investis dans la construction d’une école, d’un dispensaire ou de plusieurs kilomètres de route. Les priorités des peuples n’ont rien à voir avec le football ou les caprices d’une élite qui deviennent de plus en plus insupportables et même criminels. Et pour ces raisons il est à souhaiter que les autorités françaises suppriment effectivement ces rencontres. On en doute.
(Source : Nawaat.org (portail censuré en Tunisie), le 19 octobre 2008) Lien : http://w.nawaat.org/portail/2008/10/19/des-relations-normales-et-non-amicales/


 

Le Bloc Notes de Sami Ben Abdallah

 

 
Sami Ben Abdallah www.samibenabdallah.com
 
Tunisie-Caricature (1): Tunisie-Caricature: Ennahdha (le parti islamiste interdit en Tunisie) et la liberté d’expression:Plus libéral et démocrate d’Ennahdha tu meurs! Tunisie-Caricature (2): Tunisie-Caricature: Nejib Chebbi n’est pas encore un ‘César’, mais Ayachi Hammami est déjà un ‘Brutus’ Tunisie-Caricature (3) Tunisie-Caricature: Recette internationale de cuisine (le poulet rôti) et la parité Homme-Femme dans le monde arabe. La Torture dans les pays arabes jusqu’à quand?
 
 
 
Le Bloc-Notes:
 
La Marseillaise, Botzaris,  et l’ambassadeur tunisien en France, Monsieur Mohamed Raouf Najar
 
Depuis sa nomination comme ambassadeur de Tunisie en France, Monsieur Mohamed Raouf Najar a eu la chance d’éviter les grandes crises politiques  qui ont marqué les relations de la France avec la Tunisie,  qu’ont connu ses prédécesseurs (la grève de la faim du Journaliste Taoufik Ben Brick, l’affaire du sang contaminé ainsi que d’autres affaires). Avocat de formation, ancien ministre de l’enseignement supérieur et de la justice Parmi tant d’autres ministères, cet homme que plus d’un dissident reconnaît dans les coulisses la droiture, semble bénéficier de la confiance du président Ben Ali.(lire Raouf Najjar par JeuneAfrique)
 
 
 
L’incident de la marseillaise sifflée, sera certainement le premier choc de M. Najjar avec le dossier des « Tunisiens en France » car compte tenu du poste qu’il occupe (et du pouvoir qui en découle) Monsieur Najjar  ne peut « plus » méconnaître les pratiques des uns et des autres. A voir tout ce qui s’est passé, des questions se posent : que fait concrètement la représentation diplomatique tunisienne en France ? Que font tous ces  consulats ? A quoi servent-ils ? Comment sont utilisés ces budgets alloués à plusieurs services ? Qu’en est-il de l’encadrement des Tunisiens à l’étrangers ?
 
Le Rassemblement des Tunisiens en France (dont le siège est à Botzaris) ne peut pas échapper à ces interrogations. Officiellement, il s’agit du «Rassemblement des Tunisiens en France », dans les faits, ce n’est pas la maison de tous les Tunisiens, mais ceux du RCD((Rassemblement Constitutionnel Démocratique, parti au Pouvoir en Tunisie). Cette filiale du RCD très active au début des années 90 a été cautionné par des hommes politiques sous l’ère Chirac. Ces derniers ont été facilement acquis à la thèse selon laquelle,  la Tunisie (à travers son parti au pouvoir le RCD) avait besoin  « d’encadrer » les Tnisiens en France pour leur éviter l’influence du parti islamiste Ennahdha. Mais les temps ont changé et cet argument n’a plus de sens depuis des années.
 
Demeurent les faits : qui paye tous ces fonctionnaires  qui peuplent la maison du RCD  à Paris et en France? l’Etat ? Le contribuable tunisien (si c’est le cas, ce « pauvre » contribuable le sait-il) ? Ou le RCD Tunis ? Qui finance ces budgets de Botzaris ? Qui contrôle aussi l’utilisation de tous ces fonds alloués aux uns et aux autres ? Monsieur l’ambassadeur, a-t-il la marge politique, de faire appel à un cabinet d’audit français afin d’examiner les comptes … tous les comptes et  toutes les dépenses ?
 
La Marseillaise, le silence de ces politiques tunisiens
 
Si les sifflets contre la Marseillaise ont suscité tant de polémiques en France, du coté de la Tunisie, c’est un non-événement. Faut-il reconnaître qu’en Tunisie, nous n’avons pas de culture de respect de l’hymne national ? y a qu’à se rappeler qu’au début du championnat tunisien saison 2008-2009, une partie des supporters a sifflé l’hymne national tunisien dans certains stades. Pas de commentaires dans les médias. Les quelques réactions d’indignation ont vu le jour dans des forums de foot émises par des simples supporters.     Absence de réactions chez les politiques. Moncef Marzouki a réagi en publiant un article sur son site (repris par Tunisnews):. « Les symboles des uns et les symboles des autres de Moncef Marzouki) où il s’adresse « à tous les français qui ne veulent pas répondre à l’ignorance par l’ignorance, la bêtise par la bêtise, la confusion des registres par la confusion des registres » en soulignant « j’aimerais exprimer en mon nom propre de simple citoyen tunisien et au nom de la majorité des Tunisiens qui aiment la France, mes regrets et mes excuses à propos d’un incident qui n’est malheureusement qu’un malentendu culturel de plus ».
 
Moncef Marzouki vit en France et connaît parfaitement  le terrain politique français mais il lui manque des hommes. Tout seul ou «presque », que peut-il faire ?
 
Ahmed Ibrahim, secrétaire général d’Ettajdid (Parti Communiste Tunisien), Mustapha Ben Jaafar SG du FLe Forum démocratique pour le travail et les libertés , reconnu par le pouvoir(FDTL) Maya Jribi SG du PDP,(Parti Démocratique Progressiste, reconnu par le pouvoir)  et Hamma Hammami SG du POCT (Parti des ouvriers communistes de Tunisie, non reconnu par le pouvoir)ainsi que les secrétaires généraux des autres partis n’ont pas jugé utile de communiquer.
 
Et Mokthar Yahyaoui de rappeler les conditions difficiles dans lesquelles vivent la majorité des dissidents tunisiens : «  les communications téléphoniques qu’on reçoit sont filtrées , les coupures de connexion Internet sont répétitives, comment allons-nous réagir dans ces cas ? » dit-il. Pour son propre cas, il rappelle qu’il est privé de tout. Selon lui, « son opérateur d’Internet lui a coupé la connexion » . Pour mettre à jour son site d’information Tuniswatch, il est obligé de faire plus de 50km pour se connecter d’ailleurs.
 
Mais ‘si Mokthar’, quand il y a une «bousculade trois fois rien » dont est victime untel ou untelle , comment ça se fait que le microcosme politique s’active, s’invente des relais et les communiqués se multiplient à la vitesse de la lumière ? Filtrage des communications, coupures d’Internet, oui mais il faut reconnaître que l’image de Tunisiens en France ne fait pas partie des « priorités » du « microcosme ». Pour ce dernier, ce qui compte, c’est sa propre image.
 
Ennahdha (le parti islamiste  interdit en Tunisie) n’a pas réagi non plus. Mais ce parti peut-il faire la moindre déclaration publique à propos de faits qui se passent en France ? Improbable. Faut-il rappeler qu’en vertu de la doctrine française, les partis islamistes ont non pas « des politiques » mais les RG (la presque police politique française) et les services de sécurité français comme interlocuteurs ? Et qu’à ce titre, les RG sachant beaucoup de choses sur les uns et les autres… la marge de manœuvre politique du parti islamiste en France est plus que réduite.
 
Incontestablement, le silence le plus troublant est celui de Nejib Chebbi qui se veut le candidat aux présidentielles de 2009. Le site de sa campagne n’a pas publié ou repris la moindre info, sur la polémique de la Marseillaise. Comment Nejib Chebbi pense se  médiatiser en France (en enrichissant son carnet d’adresse auprès des médias) s’il manque  de telles occasions de communication ?
 
Bilan : Quelques réactions de  blogueurs tunisiens diffusées sur les agrégateurs de blogs tunisiens ou sur les forums de discussions de journaux français et deux ou trois réactions de journalistes tunisiens.
 
Il y a des temps où il est difficile d’être « Tunisien » vivant en France et où il faut être reconnaissant à tous ces  Français qui ont fait le débat à notre place et ont défendu les Tunisiens (à commencer par le PS qui a exigé la démission de Bernard Laporte, de Platini, et de journalistes d’investigation qui ont soutenu la thèse que cette polémique est un coup monté entre Sarko et Fillon).
 
Des dizaines de fonctionnaires à  l’ambassade de Tunisie en France et au  RCD , des sections (quoique petites ) des partis politiques tunisiens en France ( Ennahdha, le FDLT, Ettajdid, POCT,PDP,CPR) qui n’ont pas osé  un orphelin communiqué trois fois rien.
 
Plus tard, tout ce microcosme politique qu’il soit au pouvoir ou aux oppositions ne manquera pas de «discours » sur le pourquoi du désintéressement des Tunisiens de la politiques ! Tant que vous y  êtes, lancez aussi des débats sur les règles déontologiques à respecter dans la rédaction des Cv politiques où vous rappelez vos « combats » et  « vos sacrifices » et …bonne chance.
 
E-commerce, la politique en Tunisie et l’ère préhistorique
 
En France, grâce à la technologie des freebox, le débit moyen qu’offre tous les opérateurs téléphoniques varie entre 6 et 30 mégas pour un tarif de 30€/mois (Internet appels vers les fixes en Europe et en France). Des mécontents qui estiment que le débit est assez faible ? il y en a et de plus en plus d’internautes choisissent la technologie de la fibre optique qui permet un débit jusqu’à 100 mégas.
 
Au niveau juridique, les juristes commencent à élaborer des réponses quant à la valeur juridique d’un mail  ou de la signature électronique.
 
En Tunisie, il y a ce constat unanime : « Internet est sous haute surveillance, des mails «seraient » interceptés, lus et parfois supprimés, le débit ne dépasserait pas le 1 méga et encore (faut-il encore que le fournisseur tunisien ne vous vole pas en surchargeant la bande passante qui réduit la vitesse de connexion) ».
 
Contradictions. Notre pays est qu’on le veuille pas a une chance en développant l’E-commerce. Cependant, comment se développer si le commun des mortels n’a pas confiance dans ce support qu’est Internet (la France a connu ce problème au début des années 2000 et des dizaines de Start-up ont fait des dépôts de bilans, Ensuite l’Etat français  a élaboré des lois sur la confiance dans l’économie numérique et aujourd’hui, toutes les boites françaises se mettent sur le web, lire: le commerce électronique en France)?
 
Si nous refusons d’augmenter le débit pour continuer à contrôler Internet,  comment faire face aux défis qui se présentent tels le chômage, la faible croissance, le développement de l’économie numérique,  et auxquels aucun pays n’y échappe. Comment allons-nous nous en sortir avec cette gestion sécuritaire du réseau ?
 
Résultat : la majorité des investisseurs français préfèrent s’implanter au Maroc au détriment de la Tunisie. Et pour cause, Internet dans ce pays est moins contrôlé et quoiqu’on dise de la corruption au Maroc, il y a une vraie tentative d’ouverture politique faite par le Roi M6.
 
Demeurent les questions qui fâchent : comment allons-nous trouver des solutions à nos problèmes économiques en se passant d’Internet (faut-il rappeler que des centaines d’entreprises françaises se sont implantées sur le web, donc des milliers de créations d’emplois…etc. lire par exemple l’étude de TNS Sofres: les Français et Internet ou internet à la rescousse du pouvoir d’achat des Français) ?
 
Il faut oser faire les choses différemment dans notre pays. Il faut une solution politique, il faut une ouverture politique car  dans ce qui a été fait jusque-là, il y a du bien, du moins bien, du mauvais et du très mauvais. Le processus démocratique a montré ses limites et l’ouverture politique est inévitable.
 

 


Ultraconservative Islam on rise in Mideast

Critics worry that Salafists will crowd out more tolerant version of Islam

The Associated Press updated 11:19 p.m. ET Oct. 18, 2008 CAIRO, Egypt – The Muslim call to prayer fills the halls of a Cairo computer shopping center, followed immediately by the click of locking doors as the young, bearded tech salesmen close up shop and line up in rows to pray together. Business grinding to a halt for daily prayers is not unusual in conservative Saudi Arabia, but until recently it was rare in the Egyptian capital, especially in affluent commercial districts like Mohandiseen, where the mall is located. But nearly the entire three-story mall is made up of computer stores run by Salafis, an ultraconservative Islamic movement that has grown dramatically across the Middle East in recent years. ‘We all pray together,’ said Yasser Mandi, a salesman at the Nour el-Hoda computer store. ‘When we know someone who is good and prays, we invite them to open a shop here in this mall.’ Even the name of Mandi’s store is religious, meaning ‘Light of Guidance.’ The rise of Salafists has critics worried that their beliefs will crowd out the more liberal and tolerant version of Islam long practiced in some Middle East countries, particularly Egypt, Jordan and Lebanon. They also warn that its doctrine is only a few shades away from that of violent groups like al-Qaida — that it effectively preaches, ‘Yes to jihad, just not now.’ Extreme end In the broad spectrum of Islamic thought, Salafism is on the extreme conservative end. Saudi Arabia’s puritanical Wahhabi interpretation is considered the forerunner of modern Salafism, and Saudi preachers on satellite TV — and more recently the Internet — have been key to the spread of Salafism. Salafist groups are gaining in numbers and influence across the Middle East. In Jordan, a Salafist was chosen as head of the old-line opposition group, the Muslim Brotherhood. In Kuwait, Salafists were elected to parliament and are leading the resistance to any change that would threaten traditional Islamic values. The gains for Salafists are part of a trend of turning back to conservatism and religion after major political movements like Arab nationalism and Democratic reform failed to fulfill promises to improve the lives of average people. Egypt has been at the forefront of change in both directions, toward liberalization in the 1950s and ’60s and back to conservatism more recently. The growth of Salafism is visible in many parts of Cairo since its adherents set themselves apart with their dress. Women wear the ‘niqab,’ a veil which shows only the eyes — if even that — rather than the ‘hijab’ scarf that merely covers the hair. The men grow their beards long and often shave off mustaches, a style said to imitate the Prophet Muhammad. ‘Ancestor’ emerges The word ‘salafi’ in Arabic means ‘ancestor,’ hearkening back to a supposedly purer form of Islam said to have been practiced by Muhammad and his companions in the 7th century. Salafism preaches strict segregation of the sexes and resists any innovation in religion or adoption of Western ways seen as immoral. ‘When you are filled with stress and uncertainty, black and white is very good, it’s very easy to manage,’ said Selma Cook, an Australian convert to Islam who for more than a decade described herself as a Salafi. ‘They want to make sure everything is authentic,’ said Cook, who has moved away from Salafist thought but still works for a Cairo-based Salafi satellite channel Hoda. In most of the region, Salafism has been a purely social movement calling for an ultraconservative lifestyle. Most Salafis shun politics — in fact, many argue that Islamic parties like the Muslim Brotherhood and the Palestinians’ Hamas are too willing to compromise their religion for political gain. Its preachers often glorify martyrdom and jihad — or holy war — but always with the caveat that Muslims should not launch jihad until their leaders call for it. The idea is that the decision to overturn the political order is up to God, not the average citizen. Contrasts with Islam But critics warn that Salafis could easily slide into more violent, jihadist forms. In North Africa, some already have — the Algerian Salafi Group for Call and Combat has allied itself with al-Qaida and has been blamed for bombings and other attacks. Small pockets of Salafis in northern Lebanon and Gaza have also taken up weapons and formed jihadi-style groups. ‘I am afraid that this Salafism may be transferred to be a Jihadi Salafism, especially with the current hard socio-economic conditions in Egypt,’ says Khalil El-Anani, a visiting scholar at Washington’s Brookings Institution. The Salafi way contrasts with Islam as it’s long been practiced in Egypt, where the population is religious but with a relatively liberal slant. Traditionally, Egyptian men and women mix rather freely and Islamic doctrine has been influenced by local, traditional practices and an easygoing attitude to moral foibles. But Salafism has proved highly adaptable, appealing to Egypt’s wealthy businessmen, the middle class and even the urban poor — cutting across class in an otherwise rigidly hierarchical society. ‘Our identity is Islamic’ In Cairo’s wealthy enclaves of Maadi and Nasr City, upper-class Salafis dressed in traditional robes can be seen driving BMWs to their engineering firms, while their wives stay inside large homes surrounded by servants and children. Sara Soliman and her businessman husband Ahmed el-Shafei both received the best education Egypt had to offer, first at a German-run school, then at the elite American University in Cairo, but they have now chosen the Salafi path. ‘We were losing our identity. Our identity is Islamic,’ 27-year-old Soliman said from behind an all-covering black niqab as she sat with her husband in a Maadi restaurant. ‘In our (social) class, none of us are brought up to be strongly practicing,’ el-Shafei, also 27, added in American-accented English, a legacy of living in the U.S. until he was 8. Now, he and his wife said, they live Islam as ‘a whole way of life,’ rather than just a set of obligations such as daily prayers and fasting during the holy month of Ramadan. A dozen satellite TV channels — most Saudi-funded — are perhaps the most effective way Salafism has been spread. They feature conservative preachers, call-in advice shows and discussion programs on proper Islamic behavior. Numerous Salafist mosques in Cairo are packed on Fridays, the day of weekly communal prayers. Outside downtown Cairo’s Shaeriyah mosque, a bookstall featured dozens of cassettes by Mohammed Hasaan, a prolific conservative preacher who sermonizes on the necessity of jihad and the injustices inflicted on Muslims. Alongside the cassettes were rows of books espousing Salafi themes about sin and Western decadence. One book, ‘The Sinful Behaviors of Women,’ displayed lipstick, playing cards, perfumes and mobile phones on the cover to make its point. Another was titled ‘The Excesses of American Hubris.’ Critics of Salafism say it has spread so quickly in part because of encouragement by the Egyptian and Saudi governments, which see it as an apolitical, nonviolent alternative to hard-line jihadi groups. ‘Not a good thing’ Critics warn that the governments are playing with fire, saying Salafism creates an environment that breed extremism. Al-Qaida continues to try to draw Salafists into jihad, and the terror network’s No. 2, the Egyptian Ayman al-Zawahri, praised Salafists in an Internet statement in April, urging them to take up arms. ‘The Salafi line is not that jihad is not a good thing, it is just not a good thing right now,’ said Richard Gauvain, a lecturer in comparative religion at the American University in Cairo. The Salafis’ talk of eventual jihad focuses on fighting Americans in Afghanistan and Iraq, not on overthrowing pro-U.S. Arab governments denounced by al-Qaida. Most Salafi clerics preach loyalty to their countries’ rulers and some sharply denounce al-Qaida. Egypt, with Saudi help, sought to rehabilitate jailed Islamic militants, in part by providing them with Salafi books. Critics say the regime of President Hosni Mubarak sees the Salafists as a counterbalance to the opposition Muslim Brotherhood. ‘Battle is not over’ The political quietism of the Salafis and their injunctions to always obey the ruler are too good an opportunity for established Arab rulers to pass up, said novelist Alaa Aswani, one of the most prominent critics of rising conservatism in Egypt. ‘That was a kind of Christmas present for the dictators because now they can rule with both the army and the religion,’ he said. The new wave of conservatism is not inevitable, Aswani maintains, noting that his books — including his most popular, ‘The Yacoubian Building’ — have risque themes and condemnations of conservatives, and yet are best-sellers in Egypt. ‘The battle is not over, because Egypt is too big to be fitting in this very, very little, very small vision of a religion,’ he said. Associated Press  

Farrakhan says ‘new beginning’ for Nation of Islam

 

Associated Press, le 20 octobre 2008 à 03h24 By SOPHIA TAREEN, Associated Press Writer Sophia Tareen, Associated Press Writer Sat Oct 18, 7:37 am ET CHICAGO – The Nation of Islam, a secretive movement generally closed to outsiders, has planned a rare open-to-the public event at its Chicago-based headquarters in what the Minister Louis Farrakhan deemed a ‘new beginning’ for the group. Hundreds of religious leaders of different faiths have been invited to the event planned for Sunday, a rededication of the group’s historic Mosque Maryam on the city’s South Side. Farrakhan is scheduled to speak. ‘We have restored Mosque Maryam completely, and we will dedicate it to the universal message of Islam, and the universal aspect of the teachings of the Honorable Elijah Muhammad,’ Farrakhan said in an invitation letter. ‘It represents for the Nation of Islam, a new beginning.’ The event comes just weeks after the death of Imam W.D. Mohammed, the son of Nation founder Elijah Muhammad, who broke with the group and moved thousands of African-Americans toward mainstream Islam. The Nation purchased the mosque, a former Greek Orthodox church, in 1972 and has since been making renovations. The stately 1948 structure, embellished with a golden dome and topped with an Islamic crescent moon, is adorned with Quranic verses in Arabic. Experts say opening the mosque’s doors to the public is a calculated move. ‘It is a very conscious effort to open the mosque up to the community and to rededicate the community to learning about Islam,’ said Aminah McCloud, a professor of Islamic studies at DePaul University. ‘Previously, the Nation has been open to people coming to visit it, but its members don’t generally go anywhere else … now there is a concerted effort.’ While the Nation has espoused black nationalism and self-reliance since it was founded in the 1930s, in recent years members have reached out to other groups. For instance, the Nation has a Latino liaison and has become involved in immigrant rights rallies and marches. Also, the Minister Ishmael Muhammad, a top assisting minister at the mosque and widely thought to be a potential successor to Farrakhan, has talked about unity between all people, at times speaking in Spanish. Farrakhan, 75, has haltingly tried to move the Nation toward traditional Islam, which considers the American movement heretical because of its view of Elijah Muhammad as a prophet — among other novel teachings. Orthodox Islam teaches that there has been no prophet after Prophet Muhammad in the seventh century. He’s also played down some of the group’s more controversial beliefs. The Nation of Islam has taught that whites are descended from the devil and that blacks are the chosen people of Allah. The event on Sunday also wraps up a week of events marking the 13th anniversary of the Million Man March, which Farrakhan began in 1995. That year, hundreds of thousands of people traveled to Washington, D.C. to participate. On Thursday, Farrakhan spoke to inmates at Cook County jail urging self improvement, atonement and reconciliation, principles the Million Man March promoted. Those values ‘can help reduce violence and anti-social behavior … and have universal significance and will benefit those willing to listen,’ according to a statement from the Nation. Farrakhan’s Sunday speech will mark his second major public address this year and is among several smaller community and religious events he has attended. His public appearances have surprised many since in 2006, he seceded leadership to an executive board while recuperating from serious complications from prostate cancer. In February, Farrakhan appeared at an annual Saviours’ Day event in Chicago and called Democratic presidential candidate Barack Obama the ‘hope of the entire world’ that the U.S. will change for the better. The Obama campaign quickly denounced Farrakhan’s support, because of past comments about Jews that many have called offensive. In the past months, Farrakhan has attended funeral services of W.D. Mohammed and Jabir Herbert Muhammad, both sons of the late Elijah Muhammad. Associated Press  

 

Synode: des évêques accusent l’islam de violer les droits des femmes

 
ROME, 17 oct 2008 (AFP) – 17/10/2008 18:14 ROME, 17 oct 2008 (AFP) – Synode: des évêques accusent l’islam de violer les droits des femmes Des évêques participant à un synode réuni depuis le 5 octobre au Vatican ont accusé l’islam de ne pas respecter les droits des femmes tels qu’ils sont inscrits dans la déclaration universelle des droits de l’homme, selon un porte-parole cité vendredi par l’agence Ansa. Ces critiques ont été formulées durant une réunion du groupe des évêques de langue espagnole, a précisé Ansa. Selon une synthèse de leurs discussions rapportée par ce porte-parole, l’Eglise catholique, dans ses rapports avec les musulmans, ‘doit garder à l’esprit leur conception du mariage et de la famille, qui ne reconnait pas aux femmes les droits prévus par la déclaration universelle des droits de l’homme de l’ONU’. Ces évêques ont donc appelé l’Eglise à la ‘prudence’ dans ses efforts de rapprochement avec l’islam, a indiqué le porte-parole, Julian Carron. Jeudi, un rapport d’étape du synode qui doit s’achever le 25 octobre a déjà recommandé la prudence dans les relations islamo-chrétiennes, tout en relevant ‘d’importants points communs’ entre les deux religions (‘résistance à la sécularisation et au libéralisme, défense de la vie humaine, affirmation de l’importance sociale de la religion’). Vingt-cinq femmes (sur 331 participants), laïques ou religieuses, participent à titre d’expertes ou d’auditrices au synode des évêques réuni sur le thème de ‘la parole de Dieu’. Plusieurs d’entre elles se sont exprimées sur le rôle des femmes dans l’Eglise catholique (catéchisme, prières, service auprès des pauvres) et ont demandé qu’il soit souligné dans le document final du synode, selon le compte-rendu officiel diffusé par le journal du Vatican l’Osservatore Romano. AFP

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