20 mars 2001

البداية

 

 

 

 
TUNISNEWS

Nr 323 du 20/03/2001

 

 

LES TITRES DE CE JOUR:
  1. Le CNLT alerte l’opinion nationale et internationale sur les dernieres violations des droits de l’homme dans le pays.

  2. Les agences de presse internationales s’interessent a l’appel Moada/Ghannouchi.

  3. بيان للغنوشي ومواعدة وآخر وقعه 88 سياسياً وأكاديمياً

  4. تونس : المدافعون عن حقوق الإنسان أهداف رئيسية للقمع
  5. Chirac change de ton. Il ne parle plus de  » miracle tunisien  » mais de simple « succes economique » de la Tunisie!!!!!!

  6. Visite en Turquie du président Ben Ali les 22 et 23 mars
  7. Taoufik Ben Brik: Lettre à Lola

  8. Alternatives citoyennes on line.

  9. L’accident de l’helicoptere de l’armme de l’air tunisienne dans le sud tunisien. »une panne d’essence » !!!

 

LE CNLT ALERTE L’OPINION NATIONALE ET INTERNATIONALE SUR LES DERNIERES VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME DANS LE PAYS.

CONSEIL NATIONAL POUR LES LIBERTES EN TUNISIE

Communiqué 

Le CNLT alerte l’opinion publique sur de nombreuses violations des droits humains qui se sont produits ces derniers temps et notamment :

La multiplication des procès politiques où les droits de la défense sont  systématiquement bafoués :

        ·          Procès ciblant particulièrement des membres présumés du mouvement « Ennahdha » et pour des faits remontant pour la plupart à 1991-1992. Affaire Laamari où comparaissent une soixantaine d’inculpés, dont trente en état d’arrestation, livrés par la Libye et qui attendent d’être jugés depuis quatre années ! Leur procès a encore été reporté le 13 mars après un feuilleton de reports pour des raisons futiles. Affaire Lotfi Farhat, un chercheur travaillant dans un laboratoire parisien, condamné en début février par le Tribunal militaire à 7 ans de prison. Affaire Fethi Karaoud et Lotfi Mahdhi, étudiants venant de Mauritanie, condamnés à 6 ans le 23 janvier. Affaire Belgacem Gasmi, étudiant de retour du Soudan, qui vient d’être condamné le 8 février à six ans de prison. Affaire Romdhane Amaïed : venant d’Italie et condamné à 2 ans de prison le 17 février pour participation à une manifestation devant l’ambassade de Tunisie à Rome en 1992.

        ·          Procès sans avocats et sans inculpés: C’est celui dit des « agonisants » où devaient comparaître 14 jeunes accusés d’avoir constitué un groupe islamiste d’obédience iranienne « El Ansar », qui ont été condamnés le 25 novembre 2000 à des peines allant de 2 ans à 17 ans de prison ferme. La 13e chambre de la Cour d’appel de Tunis, présidée par le célèbre Jedidi Ghani, a quant à elle prononcé le 15 mars des condamnations allant de 11 ans à 16 ans de prison ferme, dans un procès sans avocats ni inculpés, en infraction flagrante aux lois en vigueur. En effet, Abdellatif Bouhjila, Yassine Benzarti, Ridha Ben Ahmed, Fakher Fatmi, Hamda rafrafi, Badreddine Regai et leurs co-inculpés ont refusé de comparaître devant la 13ème Chambre, contestant son impartialité, exigeant de rencontrer le procureur pour qu’il leur désigne une autre chambre, ce que la législation tunisienne leur permet. Il faut rappeler que le président de cette chambre a déclaré en audience (dans une autre affaire) qu’il ne connaissait ni le principe de la présomption d’innocence, ni la règle de la prescription. Tous les moyens de pression (y compris la brutalité) ont été utilisés pour les obliger à comparaître. Mais face à leur intransigeance, la Cour a quand même prononcé le jugement en l’absence des avocats qui ont soutenu la revendication de leurs clients.

      Le CNLT tient à saluer cette attitude ferme et courageuse de la part de ces jeunes face à des juges qui n’ont aucun respect de la dignité de leur charge et qui disqualifient la justice aux yeux des citoyens.

        ·          Procès de la LTDH : Le feuilleton des procès ouverts contre la Ligue Tunisienne pour la défense des Droits de l’Homme n’est pas près de se terminer. Après son vice-président, Slah Jourchi, c’est au tour de Mokhtar Trifi, son président, de comparaître devant le juge d’instruction le 10 mars courant pour les éternelles accusations de fausses nouvelles…etc. Le CNLT estime qu’il est temps que les problèmes politiques reçoivent un traitement politique et non judiciaire et que l’autonomie des organisations de la société civile soit respectée dans les faits.

 Intimidations des avocats : coupures de lignes téléphoniques, filature serrée, intimidation des clients.

        ·          Pressions sur maître Anwar Kousri : Ces derniers temps, les pressions sur maître Kousri, vice-président de la LTDH, se sont faites plus insistantes (à l’occasion de ses plaidoiries dans l’affaire du mort de Menzel Bourguiba, Ridha Jeddi), prenant la forme d’agressions verbales de la part d’agents de la police politique qui le suit pare-choc contre pare-choc, interrompt régulièrement ses lignes téléphoniques et intimide ses clients devant son cabinet.

        ·          Pressions sur maître Hédi Manaï, membre du Comité de liaison du CNLT, chargé des affaires juridiques. Deux voitures de la police (c15 et Isuzu) ne le quittent pas d’une semelle et font le siège de son cabinet et de son domicile. Sa famille et ses clients sont harcelés, deux d’entre eux viennent de retirer leurs affaires. Ses lignes téléphoniques sont régulièrement coupées. Des pressions sur son chauffeur sont exercées pour qu’il le quitte. Maitre Manaï, qui réside à Jendouba (~ 200km de Tunis) et qui ne peut plus conduire suite à une opération qu’il vient de subir, en est à son troisième chauffeur en l’espace de quatre mois.

        ·          Intimidation de maître Raouf Ayadi, Secrétaire général du CNLT et membre du bureau de Tunis du Conseil de l’Ordre des Avocats. Le bureau de Tunis du Conseil de l’Ordre a reçu vendredi 16 mars courant une lettre anonyme datée du 28 février, usant de propos orduriers contre maître Ayadi, l’accusant d’abuser sexuellement de sa secrétaire et proposant au Conseil de lui fournir une cassette vidéo prouvant leurs accusations. Maître Ayadi a déjà été pris à partie, et dans les mêmes termes, par la presse de caniveau en janvier dernier, suite à son intervention à la chaîne T.V. Al Jazeera en faveur du Dr Marzouki à la suite de son procès. Ce n’est pas la première fois que la police politique use d’albums et de cassettes pornographiques préfabriqués contre les opposants en vue d’atteindre à leur honneur et de les souiller.

Le CNLT constate encore une fois que les défenseurs des droits humains sont devenus la cible privilégiée de la police politique qui alterne violences verbales ou physiques, menaces et campagnes de diffamation. Ces derniers temps, ces campagnes diffamatoires se sont multipliées dans la presse de caniveau s’en prenant nommément à d’éminentes figures du mouvement démocratique et notamment à Fatma et Khémaies Ksila, Alya et Khémaies Chamari ainsi que Kamel Jendoubi en des termes orduriers, et cela dans l’impunité la plus totale.

Le CNLT s’élève avec la plus grande vigueur contre ces procédés de délinquants et assure leurs auteurs que ces pratiques de bas-fond n’entameront en aucune façon la détermination et l’engagement de tous ces militants dans leur lutte pour les libertés et en faveur d’une citoyenneté effective pour tous les Tunisiens.

Tunis le 20 mars 2001

Pour le Conseil,

la Porte-parole :

Sihem Bensedrine

 

LES AGENCES DE PRESSE INTERNATIONALES S’INTERESSENT A L’APPEL MOADA/GHANNOUCHI. REUTERS parle du
« first attempt by secular and Islamic political groups to seek a common front against the government ».

RTR, LE 19 Mars 2001 à 20h50

Banned Tunisian groups urge anti-government front

   TUNIS, March 19 (Reuters) – Two outlawed Tunisian political groups on Monday called on all opposition forces to join in an unprecedented democratic front against the rule of President
Zine al-Abidine Ben Ali.
   In the first attempt by secular and Islamic political groups to seek a common front against the government, they accused the Tunisian leader of seeking to establish a « royal presidency » by
staying in power for life.
   Ben Ali, 63, replaced Habib Bourguiba in 1987 when he arranged for a team of doctors to declare the then president-for-life and architect of modern Tunisia senile and unfit to rule.
   His government has since been criticised at home and abroad for perceived violations of human rights, including freedom of speech.
   In a joint statement sent to the media, Mohammed Moaada, head of a splinter group of the Movement of Democrat Socialists, and Rached Ghannouchi, leader of the Muslim fundamentalist Nahda party, sent « an urgent appeal to all patriotic and democratic forces … to unite and build a patriotic and democratic front ».
   The front would prepare a « democratic and genuinely pluralistic alternative, with a real popular and political credibility, to oppose facade changes, the perpetuation of one-party rule and a royal presidency, » the text said.
   Nahda was the main opposition force in the North African country until the early 1990s when it was banned and its leaders were thrown in jail or forced into exile.
   The movement has been shunned by most opposition groups on suspicion of opposing Western-style democracy, including women’s rights.
   The Movement of Democrat Socialists, known by its French acronym MDS, is one of six legal opposition parties.
   Opposition groups and diplomats have said they suspect Ben Ali has planned a referendum for this year to gain a fourth term in office. Under the current arrangements, his five-year mandate ends in 2004.

REUTERS

صحيفة الحياة ليوم الثلاثاء 20 مارس 2001 تنقل أهم ما جاء في المبادرتين السياسيتين اللتين برزتا في تونس يوم التاسع عشر من مارس

.

العنوان:

بيان للغنوشي ومواعدة وآخر وقعه 88 سياسياً وأكاديمياً

. تونس : مبادرتان تعكسان استمرار الأزمة بين السلطة والمعارضة والخلافات بين المعارضين

)

ظهرت أمس مبادرتان سياسيتان في تونس شكلتا خطوة جديدة في التباعد بين الحكم وأطياف المعارضة الدينية والمدنية في الداخل والخارج، لكنهما عكستا استمرار الخلافات بين معارضي التجمع الدستوري الديموقراطي الذي يقوده الرئيس زين العابدين بن علي. وأتت المبادرتان في صيغة بيانين سياسيين صدراً في الذكري الخامسة والأربعين للاستقلال …1956) ووقع علي الأول كل من رئيس حركة النهضة المحظورة الشيخ راشد الغنوشي المقيم في لندن منذ العام 1993 والرئيس السابق لحركة الاشتراكيين الديموقراطيين (مرخص لها) محمد مواعدة الذي اتهم السلطات بإبعاده من رئاسة الحزب الذي يسيطر علي 13 مقعداً في البرلمان الحالي، فيما وقع علي الثاني ثمانية وثمانون مثقفاً وكادراً من المعارضين المستقلين.

حض بيان مشترك أصدره أمس زعيما حركة النهضة الشيخ راشد الغنوشي و حركة الاشتراكيين الديموقراطيين محمد مواعدة (الذي حل محله نائبه السابق في رئاسة الحزب اسماعيل بولحية) علي اقامة حوار شامل تشارك فيه جميع القوي الوطنية الفاعلة من أجل إعداد بديل ديموقراطي تعددي حقيقي. وشدد البيان الذي صدر لمناسبة الذكري الخامسة والأربعين للاستقلال (اليوم) علي التمهيد لتنظيم انتخابات رئاسية واشتراعية تعددية في موعد أقصاه في العام 2004 يختار فيها شعبنا من يمثله بكامل الحرية .
وحض علي أن تمنح الانتخابات الصدقية الشعبية لصندوق الاقتراع والتي لم يكتسبها منذ الاستقلال الي اليوم وانتقد تأبيد نظام الحزب الواحد والرئاسة الملكية .
يذكر أن موعد الانتخابات الرئاسية والاشتراعية مقرر في السنة 2004، لكن البيان شدد علي ضمان اختيار الشعب ممثليه في حرية كاملة في اشارة الي احتكار الدستوري الأكثرية في البرلمان منذ انطلاق التعددية في العام 1994.
وحض الغنوشي ومواعدة علي اعلان عفو اشتراعي وإخلاء سبيل جميع السجناء السياسيين ووقف المحاكمات السياسية وعودة المغتربين ، وأكدا رفضهما العنف والارهاب والانفراد والهيمنة سبيلاً للعمل السياسي ، ودعيا الي اعتماد المنهج السياسي الديموقراطي للتعامل وقواعد النظام الجمهوري ودولة القانون والمؤسسات الديموقراطية واحترام الحريات العامة وحقوق الانسان وهوية مجتمعنا العربية الاسلامية .
وانتقدا ما اعتبراه إصراراً من الرئيس بن علي علي الترشيح لولاية رابعة تستمر خمسة أعوام وتعهدا التصدي (للفكرة) في صورة علنية وحاسمة .
ووجه رئيسا الحركتين نداء ملحاً وعاجلاً الي جميع القوي السياسية من دون استثناء أو إقصاء لتوحيد الصفوف وتعبئة الجهود لبناء جبهة وطنية ديموقراطية أساسها الدفاع عن الحريات العامة وحقوق الانسان وهدفها إعادة السيادة للشعب عبر النضال السياسي والمقاومة الشعبية المدنية والسلمية لإرساء البديل الديموقراطي المنشود .
وتعتبر هذه المبادرة الأولي في نوعها بين الغنوشي ومواعدة، خصوصاً أنهما اجتمعا في لندن العام 1997 بعد خروج الثاني من السجن لكنهما لم يوقعا علي بيان مشترك. وكان مواعدة الخاضع لملاحقة قضائية في تونس، غادر البلد أواخر الشهر الماضي للمشاركة في برنامج تلفزيوني بثته قناة الجزيرة من الدوحة، وتوقف في طريق العودة في لندن حيث وقع البيان المشترك مع الغنوشي ثم عاد الي تونس قبيل العيد.

بيان الثمانية والثمانين
من جهة أخري انتقد أمس ثمانية وثمانون سياسياً وأكاديمياً غالبيتهم من المستقلين سيطرة (الحزب الحاكم) علي جميع المنظمات الوطنية (…) وتدمير السياسة وتحويل الدولة بوصفها أعلي مؤسسة عمومية الي قطاع خاص .
ورأوا ان النظام الجديد (الذي أتي علي أنقاض حكم الرئيس الحبيب بورقيبة في العام 1987) بدأ بالتحقيق الجزئي لطلبات الحركة الديموقراطية في مرحلة أولي ثم تناساها في مرحلة ثانية قبل أن يتنكر لها بوضوح اليوم . واعتبروا أن السلطات عادت اليوم الي ممارسات كان الجميع يعتقد أنها ولّت فانعدمت الحرية وصارت قوات الأمن التي تكاثر عددها تسيطر تماماً علي الساحة .
ولوحظ ان من ضمن الموقعين علي البيان رجل القانون محمد الشرفي الذي شغل منصب وزير التربية والعلوم في الولاية الثانية للرئيس بن علي بين عامي 1990 و1995 ونقيب المحامين الأسبق محمد شقرون الذي كان وزيراً في حكومة الاستقلال الأولي والزعيم الشيوعي العتيق سارج عدة والنائب المستقل السابق سالم رجب والأمين العام لـ المجلس الوطني للحريات (غير مرخص له) المحامي عبدالرؤوف العيادي والناطقة باسم المجلس الناشرة سهام بن سدرين والامين العام لجمعية المحامين الشباب فوزي بن مراد ورئيسة جمعية النساء الديموقراطيات (مرخص لها) المحامية بشري بلحاج حميدة وعضو المكتب التنفيذي لـ التجمع الاشتراكي (مرخص له) منجي اللوز وعضو المكتب السياسي لحزب الوحدة الشعبية (مرخص له) عدنان بلحاج عمر والسياسي المعارض خميس الشماري (مقيم في فرنسا) ورئيس جمعية التونسيين في فرنسا كمال الجندوبي وعشرات الجامعيين والأطباء والكوادر والإعلاميين.
وأشار الموقعون علي البيان الي وجود نخبة سياسية مدنية وعصرية في تونس والي دور بورقيبة ورفاقه في الفترة التأسيسية الأولي في توخي استراتيجية صائبة ووضع خيارات مكنت من (تحقيق) اصلاحات اجتماعية تقدمية انفردت بها تونس في العالم العربي . لكنهم حذروا من كونها تستثمر اليوم لأهداف دعائية من الدولة .
وانتقدوا ما اعتبروه نظاماً منغلقاً يفضل التعيينات الفردية علي الخيار الحر للمسؤولين (…) ويفرض الحكم الفردي علي مؤسسات الدولة ويعتمد القوة محل الاقناع والتشاور .
ورأوا ان تدني الممارسة السياسية أفضي الي (تكريس) الثلاثية المقيتة المتمثلة بـ رجل – دولة – حزب وعزوا هذه الظاهرة التي كانت حالا استثنائية (علي أيام بورقيبة) الي تكريسها بواسطة القانون .
ولا يعرف رد فعل السلطات علي المبادرتين اللتين لم تنشر فحواهما في وسائل الاعلام المحلية ولم تشر الي وجودهما أي صحيفة، لكن الرئيس بن علي سيلقي اليوم خطاباً لمناسبة ذكري الاستقلال في اجتماع يعقد في قصر المعارض في الضاحية الشمالية للعاصمة بمشاركة منظمات الدستوري وكوادره ولم يرشح شيء عن احتمال تعرضه للمبادرتين.

 

L’AFP A RETENU QUELQUES PARAGRAPHES DU DISCOURS DE BEN ALI. LES VOICI:

La Tunisie s’est employée à « jeter les bases de l’Etat de droit » (Ben Ali)

   TUNIS, 20 mars (AFP) – La Tunisie s’est employée à « jeter les bases de l’Etat de droit, fondé sur un système démocratique pluraliste », a affirmé mardi le président tunisien Zine El Abidine
Ben Ali lors d’un meeting à Tunis à l’occasion du 45ème anniversaire de l’Indépendance.
   Après avoir rendu hommage à l’action du défunt président Habib Bourguiba, M. Ben Ali a estimé qu’ « avec le changement » (son arrivée au pouvoir le 7 novembre 1987), la Tunisie « a tourné une page qui n’était pas sans receler certaines séquelles d’allégeance et de dépendance par rapport à l’étranger, ainsi qu’une insouciance complaisante à l’égard de certaines formes nouvelles d’ingérence dans les affaires intérieures des Etats ».
   « C’est une page que la Tunisie a tournée de manière définitive », a affirmé M. Ben Ali en allusion aux récentes critiques à l’étranger, notamment en France, concernant sa politique en matière
de droits de l’Homme, que Tunis a rejetées comme une « ingérence » dans ses affaires intérieures.
  « Nous avons oeuvré à une cadence soutenue, en vue de faire progresser sans cesse le processus démocratique et de consolider les droits de l’Homme, dans leurs significations exhaustives », a affirmé le président Ben Ali.
   « Nous avons opté pour la démocratie, en tant que principe et en tant que pratique (…). Nous avons ouvert la voie devant les partis politiques pour qu’ils puissent accomplir le rôle qui leur incombe dans l’oeuvre de construction nationale ».
   Evoquant la coïncidence des Fêtes de l’Indépendance et de la Jeunesse (cette dernière étant célébrée mercredi 21 mars), le président Ben Ali a consacré une large place aux jeunes tunisiens.
   Rappelant qu’une consultation des jeunes, la deuxième du genre, avait eu lieu en 2000, M. Ben Ali a estimé qu’elle avait permis de mettre en lumière l’attachement des jeunes aux composantes de l’identité nationale, leur foi en les valeurs d’entraide et de solidarité, tout ceci dans un contexte d’ouverture aux valeurs de modernité ».
   « L’emploi occupe le premier rang des enjeux du présent et des défis de l’avenir », a encore dit le président tunisien, qui a annoncé le renforcement des équipements de clubs de jeunesse en les dotant de mille ordinateurs supplémentaires.
  Un prix présidentiel de la créativité sera institué dans les technologies de l’information et de la communication, récompensant chaque année les jeunes qui se seront distingués en la matière.
   Pour le président Ben Ali, la Tunisie est « un facteur de paix et de stabilité », elle a acquis « une place privilégiée dans le peloton des pays émergents, et a conforté sa position et sa crédibilité aux niveaux tant régional qu’international ».
   « Nous continuerons d’aller de l’avant dans la voie de la réforme et du changement », a-t-il conclu.

AFP

ON VERRA BIEN…QUI VIVRA VERRA!

 

CHIRAC CHANGE DE TON. IL NE PARLE PLUS DE  » MIRACLE TUNISIEN  » MAIS DE SIMPLE « SUCCES ECONOMIQUE » DE LA TUNISIE!!!!!!


APF, le 19 mars 2001 à 22h06

 

« La France attache une grande importance à ses relations avec la Tunisie », selon Jacques Chirac

  TUNIS (AP) — « La France attache une grande importance à ses relations avec la Tunisie », déclare le président Jacques Chirac dans un message adressé au président Zine El Abidine Ben Ali, à l’occasion du 45eme anniversaire de l’indépendance de la Tunisie (20 mars 1956).
  Cité par l’agence officielle de presse tunisienne TAP, le chef de l’Etat français se félicite de voir les deux pays poursuivre « un dialogue dense et confiant », constatant « avec satisfaction de part et d’autre une volonté de renforcer à tous les niveaux une concertation et une coopération que nous souhaitons fortes et exemplaires ».
  « Face aux enjeux cruciaux de la mondialisation, il est très opportun que nous développions nos échanges sur les grands dossiers internationaux d’intérêt commun », ajoute Jacques Chirac dans son message en saluant le « succès économique » de la Tunisie.

AP

 

BEN ALI EN VISITE EN TURQUIE..IL NE RISQUE PAS DE DEMONSTRATIONS D’OPPOSANTS LA-BAS!!

AFP, le 19 Mars 2001 à 12H51.

Visite en Turquie du président Ben Ali les 22 et 23 mars


   TUNIS, 19 mars (AFP) – Le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali effectuera une visite d’Etat en Turquie les 22 et 23 mars prochains, annonce lundi un communiqué du ministère des Affaires étrangères à Tunis.
   Cette visite du président tunisien, qui répond à l’invitation du président turc Ahmet Necdet Sezer, « s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens de fraternité et des relations de coopération établis entre les deux pays et les deux peuples frères », indique-t-on de même source.

AFP

 

Amnesty International :
TUNISIE Les défenseurs des droits humains, cible privilégiée de la répression

19 مارس/آذار ‏2001‏-‏ (MDE 30/008/2001)

تونس : المدافعون عن حقوق الإنسان أهداف رئيسية للقمع

تشعر منظمة العفو الدولية بقلق شديد إزاء التصاعد غير المسبوق في مضايقة وتخويف المدافعين عن حقوق الإنسان في تونس وتدعو السلطات التونسية إلى وضع حد لهذا القمع.

وقالت منظمة العفو الدولية إن « الهجمات اليومية على المدافعين عن حقوق الإنسان تنتهك بشكل صارخ الالتزامات الدولية لحقوق الإنسان التي صادقت عليها تونس »، وأضافت « إن المدافعين التونسيين عن حقوق الإنسان الذين تعرضوا منذ وقت طويل، وما زالوا يتعرضون، لجميع أنواع المضايقات، هم اليوم الأهداف الرئيسية لحملة قاسية تهدف إلى تخويفهم وإسكاتهم. »

وقد استُهلت هذه الحملة الجديدة بوقف أنشطة الرابطة التونسية لحقوق الإنسان وإغلاق مكاتبها في نهاية نوفمبر/تشرين الثاني 2000. ومنذ ذلك الحين، منعت قوات الأمن انعقاد جميع اجتماعات قيادة الرابطة وأعضائها في تونس العاصمة، وكذلك في المدن الأخرى، واتُخذت إجراءات قضائية ضد رئيس الرابطة مختار طريفي ونائب رئيسها صلاح الدين جُرشي. وفي الأيام القليلة الماضية، وُضع أنور كسري، وهو عضو في اللجنة التنفيذية للرابطة ورئيس مكتبها في بنـزرت تحت المراقبة وتعرض للمضايقة بشكل ينطوي على تهديد واضح.

وفي غضون الأسابيع القليلة الماضية اعتدى أفراد قوات الأمن على عدة نساء معروفات بعملهن النشط في الجمعيات المدنية. وفي 13 مارس/آذار عندما كانت خديجة شريف، زعيمة الجمعية التونسية للمرأة الديمقراطية وعضو المجلس الوطني للحريات في تونس، تهم بمغادرة إحدى المحاكم في تونس العاصمة تعرضت لاعتداء نفذه موظفو قوات الأمن الذين انتزعوا بالقوة الوثائق التي كانت بحوزتها. وقبل بضعة أيام، في 1 مارس/آذار، تعرضت للضرب والإهانات قبالة المقر الرئيسي للرابطة التونسية لحقوق الإنسان على أيدي موظفي قوات الأمن الذين اعتدوا أيضاً على سهام بن سدرين الناطقة باسم الرابطة التونسية وحالوا دون انعقاد اجتماعها.

وقبيل وقوع هذه الحادثة، وقعت نزيهة بو ديب، عضو الجمعية التونسية للمرأة الديمقراطية وهيئة التحكيم التي تمنح جوائز حقوق الإنسان في الجمعية التونسية للمحامين الشبان، ضحية اعتداء في 22 فبراير/شباط نفذه موظفون يرتدون ملابس مدنية عمدوا إلى مصادرة وثائق هيئة التحكيم.

وأضافت منظمة العفو الدولية قائلة : « تشكل هذه الممارسات تعارضاً صارخاً مع الالتزامات التي ما فتئت السلطات التونسية تكررها حول دعمها لحقوق الإنسان عموماً وحقوق المرأة تحديداً. »

كذلك، مُنع مجدداً الدكتور منصف مرزوقي الرئيس السابق للرابطة التونسية لحقوق الإنسان والناطق باسمها من مغادرة البلاد في 10 مارس/آذار رغم إعادة جواز سفره إليه تواً. وهذه المضايقة التي تعرض لها الدكتور منصف مرزوقي ليست إلا الأحدث عهداً في سلسلة طويلة من مثل هذه الأفعال. وفي ديسمبر/كانون الأول الماضي، حُكم عليه بالسجن مدة سنة واحدة بسبب أنشطته في مجال حقوق الإنسان، وقبل بضعة أشهر كان قد أقيل من منصبه التعليمي في كلية الطب بجامعة سوسه.

ومن الأمثلة النموذجية الأخرى على الحملة التي تشن بلا هوادة ضد نشطاء المجتمع المدني ذلك المتعلق بالمحامي نجيب حسني المدافع عن حقوق الإنسان الذي يقبع في السجن منذ ديسمبر/كانون الأول الفائت. وفي البداية حُكم عليه بالسجن مدة 15 يوماً لرفضه الانصياع لأمر غير قانوني يمنعه من ممارسة مهنته كمحام. ويقضي حالياً عقوبة بالسجن فُرضت عليه في العام 1996 بناءً على تهمة ملفقة تتعلق بالتزوير واستخدام أشياء مزورة.

وليست الحالات المذكورة أعلاه إلا نزراً يسيراً من أمثلة عديدة على حملة قمع واسعة النطاق تتسع باطراد. وتتضمن وسائلها الأكثر شيوعاً المراقبة الدائمة للمدافعين عن حقوق الإنسان وعائلاتهم وتعقبهم خلسة، بمن فيهم الأطفال، وقطع خطوطهم الهاتفية ومصادرة بريدهم وتخريب مكاتبهم وسياراتهم، ومحاصرة الشرطة للأماكن الخاصة والعامة لمنع عقد الاجتماعات، ومصادرة جوازات السفر، وشن هجمات لاذعة وتشهيرية ضدهم في وسائل الإعلام الخاضعة لسيطرة الدولة.

وفي هذه الأثناء، طُرد عدة ممثلين لمنظمات دولية لحقوق الإنسان من تونس، أو مُنعوا من الدخول إليها، بمن فيهم ثلاثة في الأسابيع القليلة الماضية.

وتحث منظمة العفو الدولية السلطات التونسية بإلحاح على :
– الإقلاع فوراً عن مضايقة المدافعين عن حقوق الإنسان وتخويفهم وشن الهجمات عليهم؛
– ضمان إجراء تحقيقات حيادية في هذه الاعتداءات على المدافعين عن حقوق الإنسان وتقديم المسؤولين عن ارتكابها إلى العدالة؛
– ضمان حماية المدافعين عن حقوق الإنسان ونشطاء المجتمع المدني والتأكد من أنهم يستطيعون مزاولة أنشطتهم من دون تدخل أو خوف من الاضطهاد.

Tunisia: Human rights defenders, prime targets for repression- NR

 

BEN BRIK FAIT SEMBLANT DE CHANGER DE CHAPITRE. IL SE TOURNE VERS L’ALGERIE..MAIS REVIENT AUX TORTIONNAIRES DE LA REPUBLIQUE..

Taoufik ben brik: La chronique du mouchard:

Lettre à Lola


Communier dans l’admiration d’un journaliste, c’est comme appartenir à une confrérie, comme célébrer ensemble des mystères. Dans sa dernière chronique (Charniers : la mémoire enterrée) publiée par Index on Censorship, à Londres, et reprise par le Courrier International du 1er mars 2001, Daïkha Dridi, journaliste algérienne au Quotidien d’Oran – Lola pour les intimes – décrit un statu quo habilement conforté par les intouchables d’une Algérie qui part dans tous les sens. Chapeau bas

 
 
Que réponds-tu, Lola, lorsqu’on te pose la sempiternelle question :  » Pourquoi écris-tu ?  » Pour la gloire, comme Salima Ghezali ? Pour l’argent, comme moi ? Pratiquement tous les journalistes qui ont dû un jour prendre leur stylo ou taper sur le clavier pourraient faire cette déclaration :  » J’ai ça dans le sang !  » Je suis persuadé, Lola, qu’en écrivant, tu cherches à perpétuer un combat, le seul qui en vaille la peine, le combat du journaliste contre le silence qui gouverne. Pourquoi écris-tu, Lola ? Pour que le silence retourne au silence. Il n’y a pas d’autres réponses.

J’ai lu ton Charniers : la mémoire enterrée : une perfection. Close une fois pour toutes. Un écrit qu’on ne peut ni enfreindre du dehors ni transgresser du dedans. Il n’ouvre point ses portes à tous les vents. Il se présente comme un monde clos, hérissé de défenses et entouré de remparts. On n’y peut pénétrer qu’après plusieurs tentatives d’escalade et par effraction. Lecteur, toutes les issues se sont refermées sur vous. Il m’a fallu vivre tête à tête avec tes mots, me rendre à leur merci. Ils m’ont communiqué une sorte d’effroi… l’effroi de cette Algérie ensevelie vivante !

 » Ton charnier « , c’est la part d’être que tu étales à la face aveugle. Et il n’importe pas que les faits soient réel ou peut-être n’aient jamais existé tels que tu les décris. Les faits ne sont là que pour ponctuer ta douleur…  » Epuisée, laminée, la société feuillette impuissante les chroniques quotidiennes des suicides, des policiers qui tuent leur famille et se tuent ensuite, des adolescents qui se pendent, des vieillards qui avalent de l’acide. Chacun est retourné dans son histoire et la porte dans une solitude effroyable, blindant les portes de sa conscience à un extérieur qui n’est porteur que d’agressions supplémentaires.  » Tu ne caches rien de ce qui est bas, mais tu le vois de haut. Tu relèves le défi et, à travers toutes les atrocités de la vie, tu enfreins le silence pour y tendre ta phrase vertigineuse.

Seule, la police des idées demande au journaliste pourquoi il  » fait dire  » ceci, ou  » fait faire  » cela. Elle ne comprend pas que le  » mot issu du mot  » est nécessairement une  » métaphore, un contour de l’esprit « . Des phrases pour draguer le lecteur. Tu m’as fait danser. Et les filles avec. Je vois comment tu proportionnes tes articles, comment tu les administres, comment tu les équilibres. Tu les nourris de ta propre énergie, de ta propre mémoire. Tu en es l’unique maître à bord. Un soliste. Tu habites ta propre voix. Car tu t’es rejetée en toi-même !

Et ton  » je  » impérial est tout simplement une accolade. Tu prends à ton compte le désarroi d’Ali Merabet, Safia Fahassi et sa petite Meriem. Tu écris :  » L’association nationale des familles de disparus recense près de 7 000 cas de personnes enlevées par les services de sécurité. Lorsqu’il m’arrive d’en rencontrer quelques-unes, par hasard, moi aussi je suis dans le malaise. Moi aussi je veux vite changer de trottoir : des dizaines d’articles écrits, des dizaines de manifestations rapportées, des portraits, dont celui de la petite Meriem, fille d’un journaliste enlevé alors qu’elle était un nourrisson… « 

Tu ne fais rien pour cacher tes larmes, pour que tes sanglots restent en travers de ta gorge. Tu cries : « Voici ma part de douleur. Voici ma plaie. Voici ce que je sens, n’étant que ce que je suis !  » Tes mots, Lola, portent en eux-mêmes le suc d’innombrables mots dits avant toi par  » les mères de disparus qui ne savent pas si leurs enfants sont enterrés dans les charniers, s’ils sont encore en vie… « 

Pour écrire, il faut avoir beaucoup écouté. Tu as bénéficié, je crois, de la sagesse des conteurs arabes qui reprennent à leur compte les dires des autres. Des détrousseurs… Tu as senti mieux qu’aucun autre qu’informer, c’est murmurer un grand secret sans l’agrémenter des titres voyants :  » exclusif « ,  » urgent « ,  » explosif  » et autres  » codes rouges « … Parce que tu es sur place, et que tu écris sur l’Algérie à partir de l’Algérie, tu as réussi ce murmure :  » Car, devant le retournement spectaculaire de l’Etat dans sa relation aux groupes armés, comment ne pas soupçonner un marché secret de blanchiment réciproque : d’un côté les groupes islamistes ne sont pas inquiétés pour les crimes commis pendant sept années, de l’autre personne n’interroge le patrimoine des crimes de l’Etat (tortures, exécutions sommaires, disparitions). Faire passer en justice les assassins des GIA ou de l’AIS n’est-il pas le meilleur moyen d’inquiéter les tortionnaires de la République ?  » Rien que pour ce fragment de texte, Lola, tu mérites d’être saluée.

Tu es ma consolation, dans ce monde de faux-monnayeurs.

Taoufik Ben Brik

 

 

LE WEB SE TRANSFORME EN UN NOUVEAU ELDORADO DES PUBLICATIONS TUNISIENNES ETOUFFEES DANS CE PAYS TRANSFORME EN ETOUFFOIR!
www.alternatives-citoyennes.sgdg.org

Alternatives citoyennes Numéro 0 - 20 mars 2001
des Tunisiens, ici et ailleurs, pour rebâtir ensemble un avenir

 

Nous sommes tout près et vous n’êtes pas loin. Tunisiens d’ici et d’ailleurs, Internet est notre lien. Alternatives citoyennes, journal en ligne, propose la virtualité d’un être-ensemble, pour rebâtir.

Notre projet d’une communication entre les Tunisiens restés au terroir et la diaspora tunisienne qui, dispersée sur la planète, constitue la plus grande chance pour l’avenir d’un pays intégré à la dynamique mondiale, s’appuiera dans une première étape sur des échanges d’informations et d’idées en ligne. Dans une seconde étape, nous en diffuserons le contenu sur un support papier dès que nous nous serons donné les moyens d’alimenter notre société de presse et dès que nous obtiendrons les autorisations administratives de le diffuser légalement en Tunisie. Nous envisageons même de transférer notre siège et notre direction à Tunis dès que la politique tunisienne de l’information remettra ses pendules à l’heure de liberté de la presse.

Alternatives citoyennes n’est pas un tract, mais se veut un vrai journal, réalisé en tout professionnalisme et en toute indépendance et dont la seule boussole sera la déontologie journalistique. Ni dissident ni inféodé, il se tiendra en dehors de toute allégeance.

Notre préoccupation est de proposer à l’ensemble des citoyens qui se brancheront sur notre site, puis s’abonneront à notre journal, particulièrement aux jeunes et à toutes les compétences qui constitueront et forment déjà l’élite tunisienne, des informations commentées et des réflexions soumises au débat libre, de manière à poser les jalons d’alternatives citoyennes.

Nous creuserons une voie passante au coeur de l’intérêt général, en prenant l’écoute des intérêts particuliers, dans une mise en commun des soucis, des rêves et des visions de chacun, de chacune, dont l’expression libérée et l’inspiration partagée sont au principe de la citoyenneté.

Ce journal, qui ne veut pas s’enfermer dans un nombrilisme tuniso-tunisien, a la volonté de s’offrir à tous ceux qui se revendiquent dans le métissage propre à l’ouverture des frontières.

Car la mondialisation, dont nous savons les pièges, voire les désastres possibles, nous apparaît aussi comme une chance pour nous libérer de nos archaïsmes et demeurer dans l’histoire, pour peu que nous nous attelions à élaborer, entre sociétés civiles, l’expression d’une citoyenneté partagée.

Telles devraient être pour nous l’orientation, la finalité et la portée de ces alternatives citoyennes. Tunisiens d’ici et d’ailleurs, rejoignez-nous, nous vous offrons ce support avec une générosité qui n’a d’égale que notre impatience citoyenne.

La rédaction
  
 
des Tunisiens, ici et ailleurs, pour rebâtir ensemble un avenir
Éditorial

Actualité

Dossier

Politique
tiret 
Manifeste
tiret 
Démocratie
tiret 
Citoyenneté

Économie

Société
tiret 
Femmes
tiret 
Urbanisme

Culture

Champ libre

Au sommaire de ce numéro

Éditorial :

Ensemble pour rebâtir

, par la rédaction

Actualité :

LTDH : crise et chuchotements – Interview de Me Mokhtar Trifi, président de la Ligue tunisienne des droits de l’homme

, par Nadia Omrane

Dossier :

20 mars, fête de l’indépendance

 Présentation :

Qu’avons nous fait, que ferons-nous de notre indépendance ?

, par la rédaction
 

Pas de justice sans indépendance des juges

, par Mohamed Charfi
 

En quête de sens : l’indépendance à la lumière d’un dialogue avec Shahid el Shahed

, par Mahmoud Ben Romdhane

Politique :
 Manifeste :

45e anniversaire de l’indépendance de la Tunisie

, par des démocrates tunisiens
 Citoyenneté :

« Chacun trahit sa patrie à sa manière »

, par Nadia Omrane
 Démocratie :

Tunisie, la déprime

, par Noura Borsali

Économie :

Les entrepreneurs arabes seront-ils les acteurs d’une démocratisation libérale ?

, par Nadia Omrane

Société :  bn
 Femmes :

Héritage : l’extension du domaine de la lutte

, par Khédija Cherif
 Urbanisme :

Tunis, ville ouverte

, par Nadia Omrane

Culture :

Jounoun, les plus beaux des mots

, par Neïla Jrad

Champ libre :

Plaidoyer pour la transparence

, par Neïla Jrad

   

 

UN SITE FRANCAIS REVIENT SUR L’ACCIDENT DE L’HELICOPTERE DE L’ARMME DE L’AIR TUNISIENNE DANS LE SUD TUNISIEN. IL PARLE D' »UNE PANNE D’ESSENCE » QUI SERAIT LA CAUSE DE L’ACCIDENT!!!

 

L’hélicoptère aurait eu une panne d’essence

L’hélicoptère de l’armée tunisienne, qui s’est écrasé mardi dernier dans le sud de la Tunisie, aurait été victime d’une panne d’essence !
On en sait (un peu) plus sur les circonstances qui ont conduit l’appareil à se crasher dans le désert. Apparemment, l’un des deux Cauchois qui étaient partis faire du quad dans les dunes a fait une chute assez grave et se serait sérieusement blessé à la jambe.
Le second, Patrice Moy, cadre chez Coflexip Stena Offshore, est alors parti à la recherche de secours, et était en train de revenir dans l’hélicoptère sur le site de l’accident, dans des conditions difficiles, quand ce dernier a subitement plongé faute de carburant, entraînant quatre de ses occupants vers la mort. Suite au crash, d’importants moyens ont été déployés avec des unités des armées de l’air et de terre pour évacuer les blessés vers l’hôpital militaire de Tunis.
Quant aux familles, notamment celle de Patrice Moy, elles ont été averties seulement vendredi dernier, soit trois jours après le drame.

 
Liste publiée grâce à l’aide exquise de l’association :
Freedoms Friends  FrihetsVänner Föreningen  Box 62 127 22 Skärholmen  Sweden
Tel/:(46) 8- 4648308 e-mail: fvf@swipnet.se



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