2 octobre 2011

TUNISNEWS
11 ème année, N°4112 du 02.10.2011
archives : www.tunisnews.net

 


AP: Assemblée constitutante en Tunisie: coup d’envoi de la campagne électorale

Le Parisien: Tunisie: top départ de la campagne en vue d’un scrutin historique

Rue 89: Tunisie : le point sur l’élection de l’Assemblée constituante

Investir en Tunisie: Tunisie : les médias contrôlés

Investir en Tunisie: Tunisie : vote à distance pour les résidents au Canada ?

Le Post.fr: TUNISIE:Affaire de la cassette Kamel ELtaief Zin Ben Ali :Un troisième enregistrement est paru

Amine Bouker: Une manifestation a eu lieu la semaine dernière à Sfax contre l’homme d’affaire Kamel Letaief.


Assemblée constitutante en Tunisie: coup d’envoi de la campagne électorale


Publié le 01-10-11 à 12:50 Modifié à 12:47
TUNIS (AP) — Neuf mois après la chute du régime totalitaire de Zine El Abidine Ben Ali, la campagne électorale en vue d’élire une Assemblée constituante le 23 octobre a démarré samedi dans une effervescence particulière pour un pays habitué depuis plus de 50 ans à des élections arrangées. Appelés à élire une institution dont la principale tâche sera d’élaborer une nouvelle Constitution, les Tunisiens s’apprêtent à faire l’apprentissage de la démocratie.
Longtemps confrontés à l’hégémonie d’un parti unique, ils auront à faire un choix difficile dans une mosaïque de partis et de candidats indépendants, la plupart méconnus des électeurs. Sur les 111 partis légalisés dans leur grande majorité après « la révolution du jasmin », 81 seront en lice dans les 33 circonscriptions électorales (dont six à l’étranger) pour ce scrutin à la proportionnelle.
Selon les dernières statistiques de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), 1.541 listes comprenant près de 11.000 candidats se disputeront les 217 sièges de la future Constituante. Quelque 140 listes ont été invalidées en raison notamment de la présence de personnes déclarées inéligibles pour avoir exercé des responsabilités dans l’ancien régime ou pour avoir appelé M. Ben Ali à briguer un sixième mandat en 2014.
Devant la pléthore de listes et de candidats, environ la moitié des sept millions d’électeurs potentiels semblent encore indécis, ne sachant pas pour qui ils voteront le 23 octobre, selon de récents sondages désormais interdits en période de campagne électorale. Pour combler ce déficit, partis et candidats indépendants ont programmé des centaines de meetings et feront du porte-à-porte dans les villes et villages.
Chaque liste aura, en outre, droit à un passage sur les médias publics pour diffuser un message électoral de trois minutes pendant la campagne.
Le Web, qui a joué un rôle de premier plan dans la mobilisation contre le régime déchu, notamment via les réseaux sociaux, sera de la partie aussi. Pour aider les électeurs à dissiper la confusion née de cette foison de listes, des Tunisiens établis en Allemagne, regroupés au sein de l’association Tunicomp, ont lancé un outil en ligne à cet effet baptisé TuniVote.
L’initiative, développée en partenariat avec l’association NOU-R, se propose de faire découvrir aux indécis, par le biais d’un questionnaire, leurs affinités avec les partis et de déceler ceux qui sont les plus proches de leurs convictions. Deux autres sites -Ajidoo.com, un comparateur de programmes politiques, et ikhtiartounes.org (Choix de la Tunisie)- ont été créés dans le même but.
Parallèlement, des mesures strictes ont été prises pour prévenir tout dérapage lors des réunions publiques. « L’opération électorale devrait se dérouler dans des conditions favorables, mais nous sommes prêts à faire face à toute éventualité », a assuré le patron de l’ISIE, Kamel Jendoubi. Selon un officier de police ayant requis l’anonymat, « toutes les forces de sécurité seront mobilisées pour cette échéance cruciale en même temps que l’armée ».
L’appareil policier compte plus de 60.000 agents, dont 10.000 nouvelles recrues, et l’armée environ 45.000 soldats et officiers. Par ailleurs, les conscrits ont été consignés jusqu’à la fin des élections, selon le ministère de la défense. AP


Le compte à rebours pour l’élection du 23 octobre en Tunisie a commencé samedi avec le lancement officiel de la campagne électorale, à laquelle participent des dizaines de partis et de formations, une première historique après des décennies de dictature et de parti unique.
Premier pays du « printemps arabe », la Tunisie sera aussi la première à se rendre aux urnes pour élire une assemblée constituante neuf mois après la chute du régime de
Zine el Abidine Ben Ali, chassé du pouvoir le 14 janvier par un soulèvement populaire.
 
« Rendez-vous avec l’Histoire », « Dernière ligne droite », titraient samedi les quotidiens francophones pour saluer l’entrée officielle du pays en campagne, dans une atmosphère effervescente.
A Tunis, dès le matin, des militants et sympathisants se sont attelés à coller des portraits des têtes de liste sur les panneauxs muraux réservés à la campagne officielle, et de nombreux passants s’arrêtaient pour détailler les listes en lice.
Elus à la proportionnelle au plus fort reste, les 217 membres de la future Constituante auront la charge de rédiger une nouvelle constitution.
Plusieurs partis ont prévu des conférences de presse ou meetings samedi.
Le mouvement islamiste Ennahda, considéré comme le grand favori du scrutin, a très symboliquement choisi la ville de Sidi Bouzid (centre), berceau de la révolution tunisienne, pour lancer sa campagne.
Durement réprimés sous Ben Ali, les islamistes bénéficient d’un capital de sympathie dû à leur passé d’opposant, mais « ce ne sont pas eux qui ont fait la révolution », rappellent régulièrement leurs détracteurs.
A Tunis, des centaines de militants et sympathisants d’Ennahda ont parcouru samedi matin les rues de la Medina (la vieille ville) et discuté avec commerçants et passants, une manifestation illustrant la capacité de mobilisation et d’organisation du parti.
La campagne démarre également sur les médias nationaux, qui ont commencé à diffuser les 3 minutes de message électoral octroyées à un représentant de chaque liste.
Au total, l’électeur tunisien est susceptible d’entendre trois heures de messages politiques par jour, calculait récemment un responsable de l’ISIE, l’Instance supérieure indépendante pour les élections.
Car l’offre politique pour ces premières élections post-Ben Ali est pléthorique: quelque 1.500 listes, soit près de 11.000 candidats, se présentent dans les 27 circonscriptions de Tunisie.
Parmi elles, près de 800 représentent des partis et quelque 600 sont indépendantes, le reste des listes étant formées par des coalitions.
Face à cette profusion, les Tunisiens restent dubitatifs et indécis, même si les cinq ou six formations politiques historiques devraient rafler le plus gros des sièges de la constituante, selon les observateurs et les derniers sondages –interdits à partir de ce samedi–.
La presse tunisienne publie quasiment chaque jour des dessins humoristiques montrant des électeurs totalement déconcertés ou ensevelis sous des dizaines de listes.
« C’est une première élection démocratique, c’est une organisation très complexe, il y a beaucoup de travail d’explication à faire », a reconnu samedi Maria Espinosa, chef adjointe de la mission d’observation de l’Union Européenne.
Mais elle s’est dite « confiante » et a salué « un climat productif et transparent ».
La campagne électorale prendra fin le 21 octobre à minuit, soit deux jours avant le scrutin. Les Tunisiens de l’étranger, à qui sont réservés 19 sièges au sein de la Constituante, voteront eux les 20, 21 et 22 octobre.
Source: « Le Parisien » 01-10-2011

Tunisie : le point sur l’élection de l’Assemblée constituante


La campagne électorale officielle a commencé ce 1er octobre en Tunisie. Sur les murs des bâtiments officiels, les slogans ont laissé place au strict alignement des panneaux électoraux.

Le 23 octobre les Tunisiens voteront librement pour la première fois pour désigner l’Assemblée chargée de rédiger la Constitution de la IIe République qui doit institutionnaliser les acquis de la révolution.

Une chanson, produite dans le cadre du programme d’appui du Pnud au processus électoral, confère la petite touche lyrique qui sied à cette circonstance historique et qui accompagnera cette lecture un peu aride !

Le choix d’une Constituante

Le principe de la rédaction d’une nouvelle Constitution, et de la confier à une assemblée élue ne s’est pas imposé immédiatement.

Au moment du départ de Ben Ali, le 14 janvier, il était loin d’être acquis et ce sont les jeunes, dont il est de bon ton de dénigrer, aujourd’hui, le jusqu’au-boutisme irresponsable, qui ont imposé ce bond démocratique irréversible auquel le gouvernement a cédé le 4 mars, à l’issue de la mobilisation de la Kasbah 2.

En Egypte, les Frères musulmans et l’armée se sont entendus pour suivre une autre voie et seuls quelques amendements constitutionnels ont été approuvés par un référendum.

► L’organisation du scrutin

L’organisation du scrutin a été confiée à une Instance supérieure indépendantes pour les élections (ISIE), et non pas, comme c’est le cas en général, au ministère de l’Intérieur dont le moins qu’on puisse dire, est qu’il n’offrait pas toutes les garanties de neutralité à l’égard du processus révolutionnaire.

L’ISIE est composée de seize membres, élus par la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution. Elle est présidée par Kamel Jendoubi, une personnalité connue pour son engagement en faveur des droits de l’homme (il présidait le réseau euro-méditerranéen pour les droits de l’homme), qui l’avait contraint à l’exil.

Initialement prévue le 24 juillet, la veille du 25 juillet, date anniversaire de l’avènement de la Ière République, l’élection a été reportée au 23 octobre en raison des nombreuses difficultés techniques à résoudre pour l’organisation du scrutin.

► Le mode de scrutin

L’ISIE a opté pour un scrutin de listes à la proportionnelle, avec répartition au plus fort reste. Pour les non-spécialistes, disons simplement que c’est le système qui permet d’élargir au maximum l’éventail des partis représentés dans l’assemblée élue.

L’avantage est bien sûr de n’exclure aucune sensibilité de la rédaction de la Constitution afin qu’elle soit aussi consensuelle que possible. L’idée était aussi d’éviter que les élus ne deviennent de petits notables dans leur circonscription.

Ce système a le défaut de son avantage : s’il évite de faire bénéficier le parti arrivé en tête de la prime majoritaire (lors des législatives algériennes de 1991, le Front islamique du salut était en passe d’obtenir les deux tiers des sièges avec 47% des voix, grâce au scrutin uninominal), il accouchera vraisemblablement d’une assemblée au sein de laquelle la recherche d’une majorité donnera lieu à des manœuvres de couloir.

► La parité

C’est le changement le plus spectaculaire imposé par la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution : les listes doivent respecter le principe d’une parité hommes-femmes, en alternance sur les listes.

Toutefois, la parité du nombre de candidates ne garantit pas la parité dans l’Assemblée puisque dans bien des cas, les listes n’auront qu’un élu.

C’est pourquoi les organisations féministes avaient souhaité que chacun des partis présente autant d’hommes que de femmes en tête de liste. Seul le Pôle démocratique moderniste s’en est tenu à ce principe.

Mais au total, seules 5% des têtes de listes sont des femmes.

► L’exclusion des ex-RCDistes  

La Haute instance a décidé d’interdire aux membres des gouvernements successifs de Ben Ali de se présenter aux élections de la Constituante, à l’exception de ceux qui n’ont pas adhéré au RCD sous l’ancien régime.

Seront également exclus :

  • ceux qui ont assumé des responsabilités au sein des structures du RCD,
  • les personnes qui ont exhorté le Président déchu à se porter candidat à l’élection présidentielle 2014.

Deux listes nominatives ont été établies par la Haute instance et adoptées par décret présidentiel.

► Les listes

La Tunisie a été divisée en 27 circonscriptions (une par gouvernorat, deux pour Tunis, Sfax et Nabeul) et six circonscritions à l’étranger (dont deux pour la France).

Si les électeurs ont un peu traîné la patte pour aller s’inscrire, les candidats en revanche se sont rués au portillon. Au total 1 570 listes ont été validées, dont :

  • 790 présentées par des partis politiques,
  • 79 par des coalitions,
  • 701 par des candidats indépendants.

Pour 217 sièges, plus de 11 000 candidats !

L’importance du phénomène des candidats indépendants peut-il bouleverser l’équilibre partisan ? C’est une des inconnues du scrutin. Mais ce n’est pas le scénario le plus probable.

► Les sondages

L’ISIE a interdit les sondages politiques, leur publication et leur commentaire dès le début de la campagne, ce 1er octobre. Faute de réglementation garantissant leur fiabilité et leur neutralité.

Néanmoins les internautes peuvent toujours se référer aux nombreux sondages toujours en ligne et notamment au dernier en date, qui donne Ennahdha loin devant tous les autres partis, ainsi que l’excellente infographie de Fhimt.com

► Le mandat de la Constituante

La Constituante est composée de 217 députés.

Sur un plan juridique son mandat est de rédiger la Constitution. Dans les faits, il est admis qu’elle aura trois fonctions :

  1. la rédaction de la Constitution,
  2. une fonction législative,
  3. le contrôle du gouvernement,.

Par nature, elle détient l’intégralité des pouvoirs, qui lui auront été dévolus par le peuple souverain. Une concentration qui ouvre la porte à tous les scénarios possibles.

Douze partis au sein de la Haute instance ont adopté une déclaration pour baliser le mandat de la Constituante : son mandat n’excédera pas un an. Une fois élue, elle élira un président qui nommera un gouvernement qui soumettra son programme à son approbation. Juridiquement cette déclaration n’a pas de valeur, mais elle émane de partis qui constitueront une bonne partie de l’Assemblée.

Photo et illustration : les panneaux électoraux sur les murs du ministère des Finances, à la Kasbah, Tunis, le 27 septembre 2011 ( Thierry Brésillon) ; graphique sur la parité dans les têtes de listes (Pôle démocratique moderniste).

Source: « Rue 89 » Le 01-10-2011


Tunisie : les médias contrôlés


Un monitoring pour les médias a démarré, samedi 1er octobre 2011, à l’occasion de l’ouverture de la campagne électorale. Un groupe d’experts sera chargé d’observer analyser et collecter toutes les informations diffusées par les médias locaux et internationaux lors du processus électoral. Près de 10 observateurs tunisiens contribuent à cette opération.

Au sujet de la période pré-électorale, Mme. Maria Espinosa, chef des observateurs adjointe de la mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE UE) a indiqué lors d’un petit-déjeuner de presse que 54 observateurs, dont deux personnes pour chaque circonscription électorale, ont été répartis sur le territoire tunisien. Ils ont été chargés de contrôler les préparatifs logistiques des élections et les activités de sensibilisation de la campagne électorale. Lors du jour de scrutin, ils vont analyser également la phase du dépouillement, l’agrégation et la publication des résultats ainsi que l’étape du suivi du contentieux électoral. Les observateurs ont pour mandat de présenter une évaluation précise, détaillée et impartiale du processus électoral conformément au cadre juridique national et régional ainsi qu’aux normes internationales traitées par les pays de l’Union Européenne. Les premières conclusions de la MOE UE seront publiées, deux jours après le scrutin, par M. Michael Gahler, le chef d’observateurs, et ce à l’occasion d’une déclaration préliminaire. « Cette étude quantitative et qualitative menée par les observateurs, sera dévoilée lors d’un point de presse qui se tiendra le 25 octobre. Elle aura absolument un impact sur l’opinion publique », a révélé Mme Espinosa. Le rapport final de la mission rassemblant une évaluation détaillée du processus électoral ainsi que des recommandations destinées, le cas échéant, sera présenté aux autorités et autres acteurs nationaux dans un délai de deux mois après le scrutin. Interrogée sur les procédures mises en place pour observer le processus électoral au sein des bureaux créés à l’étranger, Mme. Espinosa a fait savoir que la MOE UE compte élargir sa mission d’observation pour atteindre les bureaux de France, d’Allemagne et d’Italie.

Source: « Investir en Tunisie » Le 01-10-2011
 


Tunisie : vote à distance pour les résidents au Canada ?


Les Tunisiens résidents au Canada devraient voter via les moyens de communication modernes si le ministère ne trouve pas de solutions satisfaisantes avec les Canadiens, a précisé M. Naceur Essid, représentant du ministère des Affaires étrangères.

Lors de la réunion quotidienne de la cellule de communication organisée vendredi 30 septembre 2011, il a fait part de la volonté canadienne de soutenir la Tunisie dans la réussite de sa transition démocratique, à travers notamment l’envoi d’observateurs : « Il y a eu des contacts à ce sujet entre les ministres tunisien et canadien des Affaires étrangères. De notre côté, notre département œuvre à résoudre ce problème » La loi canadienne interdit la création d’une circonscription électorale sur le sol du pays pourtant plus que 15 mille électeurs de la communauté tunisienne au Canada veulent exercer leur droit électoral. Les préparatifs du ministère des Affaires étrangères aux élections de l’Assemblée se poursuivent. M. Essid a mis en exergue les efforts déployés par le département qui a envoyé 40 observateurs dans les bureaux implantés au sein des ambassades ainsi que du matériel pour assurer la réussite de l’échéance électorale à l’étranger.

Source: « Investir en Tunisie » Le 01-10-2011
 


TUNISIE:Affaire de la cassette Kamel ELtaief Zin Ben Ali :Un troisième enregistrement est paru


Le web tunisien s’est enflammé à nouveau à l’apparition de la troisième partie de la cassette qu’aurait envoyé M. Kamel Eltaief au président Ben Ali. Si cette cassette est authentique, elle daterait du milieu de l’année 1992, période où M. Kamel Eltait (co-président de la Tunisie de 1987 à 1992) était tombé en disgrâce.

A rappeler qu’à l’apparition du premier enregistrement, M.Kamel Eltaief a usé de son droit de réponse en soutenant qu’il s’agissait d’une « imitation de sa voix ». Cependant, il n’avait plus émis de réactions après l’apparition de la partie 2 et 3 de cet enregistrement.

Une écrasante majorité de ceux qui ont commenté cette vidéo sur les réseaux sociaux soutient la thèse inverse : « il s’agit bel et bien de la voix de M. Kamel Eltaief et non pas d’une imitation ».

Source: « Le Post.fr » Le 01-10-2011


Une manifestation a eu lieu la semaine dernière à Sfax contre l’homme d’affaire Kamel Letaief.

Les manifestants ont convergés vers le siège du gouvernorat pour clamer haut et fort leurs colères et leurs indignations à la suite des déclarations attribués à Kamel Letaief, déclarations hostile et méprisantes à l’égard des Sfaxiens.
L’homme d’affaire aurait déclaré «الصفاقسية نعرفوهم لا دين لا ملة ».
Ces propos font partie d’une longue déclaration que Kamel Letaief aurait adressée à Zine El Abidine Ben Ali lorsque ce dernier était encore président de la république.
Les relations entre les deux hommes s’étaient rompues à la suite du mariage de Ben Ali avec Leila Trabelsi.
Après une période de rupture et de brouille, Kamel Letaief s’était adressé à Ben Ali au moyen d’une déclaration enregistré sur cassette pour lui demander pardon, lui exprimer ses sentiments de loyauté de fidélité et le supplier de renouer avec lui sans résultat car Ben Ali avait la haine tenace et la rupture a persisté jusqu’à la fuite de Ben Ali.
Kamel Letaief affirme que la cassette est un faux.
Selon des rumeurs une plainte aurait été déposée contre l’homme d’affaire à la suite de ses propos jugés injurieux par les Sfaxiens.
Amine Bouker

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