AISPP: Communiqué Liberté et Equité : Nouvelles des libertés en Tunisie Comité de Soutien aux Etudiants grévistes de la Faim: L’état de santé des grévistes est alarmant CPJ presses Tunisia on poor press freedom record
Parti « Tunisie Verte »: Communiqué de presse AFP: Belgique: découverte du corps d’un enfant, le suspect recherché en Tunisie Cafebabel: Demandes d’asile dans l’Union européenne : un désastre Reuters: Vers un assouplissement des contacts entre USA et Iran AFP: Barack Obama en Turquie les 6 et 7 avril (Erdogan) AP: Israel’s envoy still concerned by UN racism draft The Canadian Press: L’ex-juge Gaston Labrèche perd la vie dans un accident d’autobus en Argentine Sami Ben Abdallah: M.Hedi Brik se prend pour l’émissaire de Dieu? s’il vous plait M.Rached Ghannouchi?
Liste actualisée des signataires de l’initiative du Droit de Retour : http://www.manfiyoun.net/fr/listfr.html Celles et Ceux qui veulent signer cet appel sont invités à envoyer leur: Nom, Pays de résidence et Année de sortie de la Tunisie sur le mél de l’initiative : manfiyoun@gmail.com
Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté pour le Docteur Sadok Chourou Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques 43 rue Eldjazira, Tunis e-mail : aispptunisie@yahoo.fr
Tunis, le 18 mars 2009 Des agents en civil, sans doute de la police politique, ont interpellé lors d’une ronde à Tunis lundi 16 mars 2009 le jeune Belgacem Ben Abdallah, au prétexte d’un contrôle d’identité. Il lui ont dit qu’il était recherché par le district de la Sûreté de Metlaoui dans le cadre de l’affaire dite de l’ »entente », dans la série des procès du Bassin minier. Le jeune Belgacem Ben Abdallah est connu pour son militantisme au sein de l’Union des diplômés chômeurs. Il est également le frère d’Abid Khelaïfi, prisonnier du Bassin minier, condamné à trois ans d’emprisonnement. Son nom a été cité lors de l’instruction, mais la chambre d’accusation n’avait retenu aucune charge contre lui. […] Pour l’association La commission de suivi des prisonniers politiques libérés (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax: 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 18 mars 2009 Nouvelles des libertés en Tunisie
1) le domicile d’Ali Laridh est toujours encerclé Pour le deuxième jour d’affilée, des agents de la police politique encerclent le domicile d’Ali Laridh, ex prisonnier politique et ex porte parole officiel du mouvement En Nahdha. Les agents harcèlent les personnes qui y entrent ou en sortent et leur demandent leurs papiers. 2) Le père de Ouahid Brahmi, prisonnier d’opinion, empêché de lui rendre visite L’administration de la prison de Mornaguia a interdit mercredi 18 mars à Ahmed Brahmi, père du prisonnier d’opinion Ouahid Brahmi de lui rendre visite. Le père a décidé de rester devant la prison jusqu’à voir sa demande satisfaite. Après que Maître Najet Labidi ait contacté par téléphone l’administration de la prison pour s’enquérir des causes de ce refus, et avoir convaincu l’administration de son bon droit, le père a été autorisé à rendre visite à son fils. Ouahid Brahmi effectue une peine de deux ans et quatre mois d’emprisonnement pour menaces et publication de fausses nouvelles après qu’il ait écrit des articles critiquant les autorités locales de la ville de Sidi Bouzid, dont il est originaire.
Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax: 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 17 mars 2009 Nouvelles des libertés en Tunisie
1) Monsieur Ali Laridh en butte à un contrôle rapproché Monsieur Ali Laridh, ex prisonnier politique et ex porte parole du mouvement En Nahdha a fait l’objet mardi 17 mars d’un contrôle rapproché des agents de la police politique qui l’ont suivi à mobylette puis se sont postés près de son domicile en voiture. […] 3) L’avocate du docteur Chourou demande à l’administration de la prison qu’il soit examiné par un médecin Maître Imène Triki a rendu visite mardi 17 mars 2009 au docteur Sadok Chourou à la prison de Nadhor pour s’assurer de sa santé, puisqu’elle avait noté le jour de l’audience le 14 mars que son état s’était dégradé et elle a demandé au directeur de la prison que son client soit examiné par un médecin. […]
Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Liberté pour tous les prisonniers politiques Liberté et Equité 33 rue Mokhtar Atya, 1001, Tunis Tel/fax: 71 340 860 Liberte.equite@gmail.com Tunis, le 16 mars 2009 Nouvelles des libertés en Tunisie
1) Poursuite de la grève de la faim des prisonniers d’opinion à la prison de Borj Er Roumi Une soixantaine de prisonniers d’opinion de la prison de Borj Er Roumi poursuivent leur grève de la faim pour le cinquième jour d’affilée pour protester contre les mauvais traitements qui leur sont infligés par l’administration de cette prison et pour exiger leur libération 2) Procès de Mahfoudh Ayari mercredi prochain Mahfoudh Ayari, un jeune prisonnier d’opinion, sera déféré mercredi 18 mars2009 devant le tribunal de la ville de Menzel Bourguiba pour infraction aux dispositions du contrôle administratif. Il avait été arrêté le 13 mars 2009 alors qu’il se rendait de Menzel Bourguiba à Tunis afin d’achalander son magasin en marchandises sans avoir informé de son déplacement le poste de police. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le Président Maître Mohammed Nouri
Comité de Soutien aux Etudiants grévistes de la Faim www.matroudine.fr.vc matroudine.solidarite@gmail.com Communiqué n°3 L’état de santé des grévistes est alarmant
Les militants pacifistes de la centrale syndicale étudiante UGET entament leur 37ème jours de grève de la faim. Leur bulletin de santé relève plusieurs cas d’hémorragie interne, un début d’ulcère, des urines hémorragiques…L’hypotension et les nombreux vertiges obligent les grévistes à maintenir une position couchée, leur état de vigilance est entrecoupée d’évanouissements et de crampes abdominales insupportables. Les risques irréversibles de jaunisse, d’hémorragie rétinienne, des gencives ou du tube digestif ne sont plus à écarter. Interdits d’université pour « délit » de syndicalisme légal, les silhouettes méconnaissables des jeunes militants ne semblent pas inquiéter le moins du monde le pouvoir tunisien. Sourd à leur jeûne complet pour revendiquer un droit fondamental au savoir, il vient de diligenter une procédure d’évacuation du siège de l’organisation. L’étau policier se resserre autour du 19 rue Naplouse, siège de l’UGET, les agents et les sbires du pouvoir empêchent toute visite aux grévistes. Mais un flux tendu d’appels téléphoniques et de lettres de soutien continue de réchauffer les cœurs de nos jeunes courageux. Paris le 18.03.09
CPJ presses Tunisia on poor press freedom record
March 19, 2009 His Excellency Zine El Abidine Ben Ali President of the Republic of Tunisia Presidential Palace Carthage, Tunis< Via facsimile: +216-71-744-721 Dear Mr. President, The Committee to Protect Journalists urges you on the eve of the 53rd anniversary of Tunisia’s independence from France to end an ongoing cycle of repression of critical journalists and media outlets. We ask that you abide by the commitment you have made repeatedly since coming to power in 1987 to promote freedom of expression. The last time you reiterated this commitment was in November 2008 at a rally in Tunis marking the 21st anniversary of your ascent to power. In spite of this perfunctory pledge and the unsubstantiated claim made by your government in November–in response to a CPJ special report entitled « The Smiling Oppressor »–that the Tunisian media landscape was « liberal and pluralistic, » our research shows that precisely the opposite is true; acts of reprisal against critical journalism are routine, systematic, and continue unabated. The failure to protect freedom of expression is all the more disheartening because Tunisia was among the first countries in the region to sign and ratify the International Covenant on Civil and Political Rights (ICCPR), and to do so without reservations–in 1968 and 1969, respectively. In just the past two months, CPJ has documented the following transgressions by Tunisian authorities, which thoroughly belie every statement made by you and your government about its proclaimed commitment to increased press freedom over the past two decades: Police shut down the office of Radio Kalima and confiscated its equipment on January 30. A legal case has since been lodged against Sihem Ben Sedrine, managing director of Kalima and one of the country’s most harassed journalists, for « broadcasting at frequencies without a legal permit, » despite the fact that there is no provision in Tunisian law prohibiting radio broadcasts via the Internet. At the time, CPJ called for the immediate end of the siege of the Tunis office of Radio Kalima, which started broadcasting on January 26 via satellite and on the Internet from Italy. During that siege, a plainclothes officer threatened Omar Mestiri, managing editor of the Web magazine Kalima with a knife. The Web site shares office space with the radio station of the same name. The opposition weekly Al-Tariq Al-Jadid published court proceedings against a local labor leader involved in unrest in the southern town of Gafsa in 2008, which led on January 31 to the seizure of issue 113 of the weekly, Al-Tariq Al-Jadid and local rights groups said. On February 4, an appeal court in the southern town of Gafsa upheld a six-year prison sentence in absentia against Fahem Boukadous, correspondent for the satellite television station Al-Hiwar Al-Tunisi for « belonging to a criminal association » and spreading materials « likely to harm public order. » Boukadous’ only crime, according to human rights lawyers and international observers who monitored his trial, was to report to for the Tunisian television station that broadcasts from Italy about demonstrations against corruption and cronyism among government and labor official in the south of the country. Boukadous, who is currently in hiding, was sentenced with 37 others to prison by a lower court in Gafsa in December. Other correspondents of Al-Hiwar Al-Tunisi television, including Ayman Rezgui, have often been harassed and briefly detained by the police. On March 11, the Tunisian Syndicate for Free Radio Stations issued a statement deploring what it called « the increasing pressure over the past weeks on the Web ‘Radio 6 Tunis’ by Tunisian authorities. » Police prevented Abdel Wahab Maatar, a regularly harassed human rights lawyer, from accessing the office of Radio 6 Tunis for a scheduled interview on February 19 and blocked access to the station’s Web site following a meeting with a U.S. diplomat based in Tunis. « This is a dangerous episode in a series of cases of harassment of audiovisual outlets and a violation of the right to inform and to free expression. Radio Kalima was a recent victim following the closure of its office, the confiscation of its equipment and the ill-treatment and even the detention of its journalists, » the statement said. On March 13, for the third time since February, the government hindered the distribution of opposition Arabic-language weekly Al-Mawkif. The editor, Rachid Khechana, told CPJ that the government obstructed the distribution of issue 489 probably because it reproduced a petition signed by five women judges calling for an end to the harassment inflicted on them since 2005, and the need to abide by international standards for the independence of the judiciary. While the government didn’t prevent the publication from going to print, it pressured the privately owned company that distributes newspapers to kiosks to not deliver more than two copies of the paper to each vendor, according to a press release issued by Al-Mawkif. The same tactic was employed with the distribution of issues 485 and 486, which appeared in February, the statement said. This is the latest attempt to silence a newspaper already deprived of public support and advertising revenue–which is selectively granted by the Tunisian Agency for External Communication to newspapers close to the government–and whose journalists are routinely denied access to sources of information and facilities. Al-Mawkif is currently facing a trial for defamation that is described by many human rights lawyers as politically motivated. The case was filed in 2008 by five companies involved in marketing cooking oil, although none of the companies were mentioned by name. After several court hearings, Al Mawkif decided on March 17 to withdraw from the case because of what it described to CPJ as « the lack of impartiality and fairness on the part of the court. » Also on March 13, Abdallah Zouari, a former reporter for the now-defunct Islamist weekly Al-Fajr, who has been forced to live under « administrative control » and strict police surveillance hundreds of miles away from his family since his release from an 11-year prison term in 2002, was detained for nearly five hours at a police station in the suburbs of the southern city of Zarzis. According to journalists who spoke with CPJ, the police interrogated him about his involvement in a campaign to win the release of political prisoners held by the Palestinian Authority in the West Bank. Zouari is not allowed to leave the village where he has been forced to live without police authorization. On March 14 when Lotfi Hajji, Tunis correspondent for Al-Jazeera, and Mohamed Abbou, a human rights lawyer who writes online, were prevented from traveling to the southern city of Chebba to take part in a conference on the role of the media in promoting human rights. Police stopped their respective cars and forced them to turn around. « It was a gross attack on the basic right to freedom of movement and expression, » Hajji told CPJ. Hajji has been a frequent target of persecution. He has been denied media accreditation and his freedom of movement and access to public meetings have been severely restricted since he joined Al-Jazeera and co-founded with a group of independent reporters a short-lived autonomous journalists syndicate in 2004. Hajji and other journalists, including Slim Boukhdhir, who has been subjected to constant harassment since his release from prison in July 2008, were prevented on March 11 from attending a meeting on the plight of human rights defenders in the region at the Tunis branch of Amnesty International. Abbou’s freedom of movement has also been severely restricted and plainclothes police have frequently followed him since his release from prison in 2007. He was incarcerated for more than 28 months for contributing articles to the locally blocked news Web site Tunisnews, where he compared torture in Tunisia’s prisons to conditions in Iraq’s infamous Abu Ghraib prison and denounced the subservience of Tunisia’s judiciary to the executive branch of government. Tunis airport police have prevented Abbou from traveling abroad on seven separate occasions since August 2007, with the most recent incident taking place in early March–Abbou was supposed to take part in international conferences on human rights and independent journalism. Authorities have not provided him with justification or legal grounds for this travel ban, he told CPJ. We urge you in the strongest terms to take immediate and decisive action to implement your repeated commitments to freedom of expression and to abide by the ICCPR. We ask that you urgently instruct government agencies to end their harassment of independent journalists and media outlets without delay. Thank you for your attention to these pressing matters. We look forward to your reply. Sincerely, Joel Simon Executive Director
Parti « Tunisie Verte » Communiqué de presse
Tunis, le 18 Mars 2009 Une délégation du parti « Tunisie Verte », composée du coordinateur national Abdelkader Zitouni et de Madame Najiba Baktri, membre du Bureau politique, a assisté à la journée de soutien à la lutte des étudiants de l’Union Générale des Etudiants de Tunisie et ce suite à l’invitation qui nous a été adressée par l’organisation légitime et syndicale « UGET ». A l’arrivée au local de l’UGET, sis au 19 Rue Naplouse à Tunis, nous avons constaté la présence d’une dizaine d’agents de police en civil qui a bloqué notre passage et le responsable a téléphoné pour demander l’autorisation de nous laisser passer. Après quelques minutes, le responsable nous a autorisé à accéder au local de l’UGET. Nous tenons à signaler que le contact avec notre délégation a été courtois et sans incident. Dès notre arrivée, nous avons salué les étudiants grévistes depuis plus de 36 jours et nous tenons à informer l’opinion nationale et internationale, ainsi que nos amis les verts, de ce qui suit : 1) Deux étudiants en grève de la faim ont été hospitalisés d’urgence pour baisse de leur tension (6) 2) La situation des 5 grévistes renvoyés de l’université pour activité syndicaliste se détériore d’heure en heure et leur situation est extrêmement grave. 3) Plusieurs étudiants dans d’autres régions (Sfax, Mahdia) sont menacés de renvoi de l’université pour activités syndicales. 4) Plusieurs étudiants ont été condamnés à des peines de prison de 10 jours à 2 mois pour activités syndicales mais transformées en délits de droit commun. 5) Le secrétaire général de l’UGET a été condamné à une peine de prison en première instance et il a fait appel. 6) Les étudiants sont décidés à organiser un congrès libre et indépendant ; ce que le pouvoir refuse. 7) Une commission de soutien a été mise en place et présidée par l’ex-bâtonnier Abdessattar Moussa. 8) Les étudiants ont demandé que le parti « Tunisie Verte » soit représenté au sein de la commission. En cette année 2009 de « dialogue avec la jeunesse » et d’élections législatives et présidentielles, nous demandons au gouvernement de pratiquer une politique de dialogue avec les étudiants au lieu de cette politique de répression du mouvement étudiant. Abdelkader Zitouni Coordinateur National du parti « Tunisie Verte » Membre du Parti Vert Européen, Membre de la fédération des verts africains, Membre de « Global Greens ». E- mail : tunisie.verte@gmail.com Tel : 00.216.98.510.596 Fax : 00.216.71.750.907
– Visite du Commissaire Barrot sur l’île de Lampedusa – Les violations importantes des droits des migrants et demandeurs d’asile doivent être dénoncées par le Commissaire
Copenhague, 13 Mars 2009 Le Réseau Euro-Méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) interpelle le Vice-Président de la Commission européenne, Jacques Barrot, responsable pour les questions liées à la justice, la liberté et la sécurité, à l’occasion de sa visite sur l’île de Lampedusa, ce vendredi 13 mars 2009. Le REMDH a envoyé une délégation de représentants d’organisations de la société civile sur l’île les 25 et 26 février 2009. Les conclusions de cette mission mettent en lumière les nombreuses irrégularités dont ont été victimes les migrants et demandeurs d’asile arrivés sur l’île depuis le début de l’année 2009. En effet, depuis la décision du ministre Maroni de ne plus en transférer les migrants et demandeurs d’asile vers le continent, leurs conditions de détention se sont considérablement dégradées. Le Centre de secours et de premier accueil (CSPA), transformé en centre d’identification et d’expulsion (CIE) n’était pas en mesure d’accueillir dans des conditions dignes les personnes ainsi détenues. La mission envoyée par le REMDH met en lumière les conditions sanitaires inacceptables dans lesquelles sont détenus les migrants et demandeurs d’asile (régime alimentaire inadapté, fournitures sanitaires insuffisantes, prestations sanitaires en-deçà des besoins, une prise en charge médicale déficiente). La mission démontre également les manquements au droit de recourir à une procédure d’asile équitable dont ont soufferts les demandeurs d’asile, et ce en violation du droit italien ainsi que des normes européennes en la matière. « L’accès à la procédure d’asile a été rendu plus difficile et le droit à un recourt contre une décision de rejet de demande d’asile a été sérieusement entravé » déclare Kamel Jendoubi, Président du REMDH. La délégation envoyée par le REMDH a également pu mettre au jour un certain nombre d’irrégularités et de manquements au droit italien supposé garantir les droits des personnes détenues. « C’est ainsi, par exemple, que nombre des migrants détenus avant le 26 janvier (date à laquelle le décret transformant le CSPA en CIE a été adopté) n’ont pas été présentés à un juge dans le délai de 48 heures prévu par la loi italienne en cas de privation de liberté » a précisé Kamel Jendoubi. « Les procédures liées à la détention et au refoulement ont également été ignorées des autorités italiennes » a-t-il précisé. Enfin, la mission souligne les difficultés particulières des migrants et demandeurs d’asile tunisiens, dont un retour possible en Tunisie les expose à des peines de prison, du fait de la législation tunisienne en matière de migration. Le REMDH demande au Commissaire Barrot de soulever l’ensemble de ces questions avec les autorités italiennes et de prendre les mesures nécessaires afin que ces violations, notamment du droit européen, ne se reproduisent plus. Dans l’immédiat, le REMDH exhorte le Commissaire à fermement demander aux autorités italiennes de revenir sur leur décision de transformer le CSPA de Lampedusa en centre d’indentification et d’expulsion.
Project coordinator Migration and Asylum Euromediterranean Human Rights Network (EMHRN) Mob (Morocco): +212 670 14 50 29 Mob (Belgium): +32 486 96 86 13 Office (Morocco): +212 537 26 39 19 Skype id: chadisidhom.remdh Website: www.euromedrights.net Blog: www.euromed-migrasyl.blogspot.com
Belgique: découverte du corps d’un enfant, le suspect recherché en Tunisie
AFP, le 19 mars 2009 à 13h36 BRUXELLES, 19 mars 2009 (AFP) – Le corps d’un garçonnet de trois ans disparu en février à Liège, dans l’est de la Belgique, a été retrouvé jeudi grâce au témoignage de la compagne de son père, un Tunisien soupçonné d’avoir tué l’enfant à coups de pieds et qui est recherché dans son pays d’origine. Le cadavre de Jason a été découvert dans une zone semi-sauvage située non loin de l’endroit où l’enfant habitait avec son père jusqu’à sa disparition, signalée à la police fin février, a indiqué le parquet de la ville. C’est au pied de la même colline qu’avaient été retrouvés en juillet 2006 les corps de deux fillettes belges, Stacy et Nathalie, enlevées, violées et tuées par un pédophile récidiviste, Abdallah Aït Oud. Dans l’impasse pendant plusieurs semaines, l’enquête sur la disparition de Jason a subitement progressé grâce à des aveux mercredi de sa belle-mère, Philomena. Interpellée il y a 15 jours, elle a fini par expliquer que le père du garçonnet lui avait avoué, le 14 février, avoir tué Jason « à coups de chaussure ». A la demande de son compagnon, elle s’est rendue dans une agence de voyage pour lui acheter un billet pour la Tunisie, tandis que l’homme se procurait une bêche pour enterrer l’enfant. La belle-mère a été inculpée pour « recel de cadavre » et sa détention préventive a été prolongée. Le père de Jason a quant à lui quitté la Belgique pour la Tunisie le 16 février, où il est sous le coup d’un mandat d’arrêt international.
Demandes d’asile dans l’Union européenne : un désastre
Eurodéputés, UNHCR et ONG soulignent les failles du règlement Dublin II, alors que la Commission décide la mise en place d’un bureau pour améliorer les pratiques. Voici les principaux points du rapport de la Commission des libertés civiles. par Andrea Giambartolomei – Torino Traduction : Gilles Pansu Fin 2007, il y avait 1,4 million de réfugiés dans l’UE provenant de pays en guerre ou de nations où les droits humains sont violés. Le nombre est en constante augmentation, ce qui provoque des problèmes pour l’accueil et l’examen des demandes. Pour les résoudre, la Commission européenne a décidé de créer un Bureau européen d’appui en matière d’asile. L’exécutif a ainsi accueilli les propositions du Conseil et les rapports du Parlement qui, le 5 février dernier, a approuvé avec 487 voix favorables le rapport de la Commission des libertés civiles, justice et affaires intérieures (Libe) présenté par Martine Roure. Avec ce rapport, la commission Libe a demandé à l’exécutif de concevoir des instruments pour faciliter la tâche des Etats membres soumis à un important afflux de réfugiés. On comblerait ainsi les lacunes du règlement Dublin II qui définit les règles pour déterminer quel est l’Etat membre compétent pour l’examen des demandes d’asile. Des conditions convenables pour les demandeurs d’asile – Le rapport Roure dénonce le fait que les mesures en vigueur ne sont souvent pas bien appliquées, surtout celles qui concernent les droits fondamentaux de l’UE et les droits de l’homme. L’accueil doit être amélioré et surtout l’assistance juridique des demandeurs d’asile, opération qui requiert la présence d’experts et d’interprètes. Harmonisation des règles – Le Haut commissariat de l’Onu pour les réfugiés (UNHCR) révèle que l’harmonisation commencée depuis le règlement Dublin II a créé une plus grande limitation de l’admission de demandeurs d’asile. Dans le relevé des discussions sur le règlement sont soulignées les différentes façons d’agir des Etats, à partir de la notification de l’examen de la demande, le traitement des mineurs non-accompagnés, jusqu’au regroupement familial. La « clause de souveraineté » qui permet à un Etat membre non compétent d’examiner une demande d’asile pour « considérations politiques, humanitaires ou pratiques », n’est jamais utilisée en Belgique, à Chypre, en Grèce, Lituanie, Pologne, Portugal et Slovénie. L’utilisation de la clause humanitaire est restrictive et change suivant les Etats. L’UNHCR conseille d’étendre l’application des deux clauses, surtout pour éviter la séparation familiale. Centres de détention – Durant la discussion au Parlement, un des thèmes les plus débattus a été le centre de Lampedusa. Maria De Donato, responsable juridique du Conseil italien pour les réfugiés (Cir) dénonce la situation grave qui est apparue depuis la mesure qu’a prise le gouvernement en janvier 2008 et qui bloque les transferts dans d’autres centres. A présent, il y a 1800 personnes, mille de plus que la limite maximum. Le problème de Lampedusa est l’absence d’associations et d’avocats pour assister légalement les réfugiés : « La commission d’éligibilité a été transférée à Lampedusa ; mais le temps manquait pour l’examen des dossiers et pour contenir les arrivants, déclare De Donato. Quand on fait les demandes d’asile, l’enregistrement est effectué après plusieurs semaines, entraînant des risques pour les demandeurs, précise-t-il. La procédure devrait aboutir au bout de 35 jours, mais des mois passent avant que l’examen ait lieu entre le huit et le neuf, à Rome. Ensuite, ils en passent deux autres pour la notification. Pour ces raisons, l’UNHCR conseille la réduction de l’attente. » Mineurs – De nombreuses préoccupations pour les mineurs non accompagnés. Le relevé de discussion de l’UNHCR signale l’alerte sur l’application de l’article 6 de Dublin II, alors que l’association France Terre d’asile a exprimé ses craintes sur leur détention en zone d’attente à la frontière, sur la représentation légale et sur l’accès à la protection. « Il y a beaucoup d’adolescents qui, arrivés en Italie, se déclarent adultes pour ensuite aller en Angleterre ou en Norvège, explique la docteure du CIR. Mais, une fois arrivés dans ces Etats, on découvre qu’ils sont mineurs et sont réexpédiés en Italie. Donc, poursuit-elle, il faudrait clarifier la procédure au niveau européen en homologuant les analyses médicales pour déterminer l’âge, et les procédures à adopter. » Pour l’UNHCR, il faudrait au contraire distinguer des pratiques spécifiques en se basant sur la Convention des droits de l’enfant. Violation des droits – Un autre problème est le respect des droits dans les Etats membres : en Grèce, les réfugiés subissent la violation des droits de l’homme, et sont privés d’assistance et de possibilité d’être considérés comme réfugiés. Quant aux Afghans arrivés dans un Etat membre à travers la Grèce, on dit qu’ils doivent y retourner, je préfère risquer la clandestinité, en vivant dans un pays plus civil, sans papiers, comme des ombres, des fantômes. Le Bureau de soutien à l’asile sera opérationnel seulement en 2010. Ses employés auront une charge de travail considérable pour améliorer les conditions de ceux qui fuient des situations difficiles.
(Source : « Cafebabel.com », Magazine européen d’actualité en 7 langues, le 19 mars 2009) Lien : http://www.cafebabel.com/fre/article/29327/demandes-asile-en-europe-desastre.html
Vers un assouplissement des contacts entre USA et Iran
Reuters, le 18 mars 2009 à 01h04 WASHINGTON, 18 mars (Reuters) – L ‘administration Obama, désireuse de mettre fin au gel des relations avec la République islamique, devrait prochainement assouplir les restrictions portant sur les contacts entre diplomates américains et responsables iraniens, a-t-on appris auprès d’une source familière du dossier. Mais cette source, qui a requis l’anonymat, a précisé que l’idée avancée par l’administration Bush sortante d’ouvrir un bureau diplomatique de rang subalterne n’était « plus à l’ordre du jour ». L’administration Obama, a-t-on précisé, souhaiterait préparer le terrain par d’autres contacts préalables et attendre le résultat de l’élection présidentielle iranienne de juin pour relancer cette idée. Depuis son arrivée à la Maison blanche le 20 janvier, le président Barack Obama a lancé un rééxamen de la politique américaine envers Téhéran, qui n’est pas encore terminé. Le porte-parole du département d’Etat Robert Wood a fait valoir que cette révision de la stratégie était en cours et qu’aucune annonce n’interviendrait avant le terme du processus. « Avant de nous engager dans un vrai dialogue avec l’Iran sur un certain nombre de questions, nous devons achever notre rééxamen. Et je crois que c’est juste », a-t-il dit. L’administration américaine envisagerait de faire des gestes symboliques envers l’Iran, notamment à travers l’invitation à la prochaine conférence internationale sur l’Afghanistan lancée le mois dernier par la secrétaire d’Etat Hillary Clinton. Les contacts à faible niveau entre diplomates américains et responsables iraniens pourraient quant à eux se passer de l’autorisation requise depuis près de 30 ans à Washington. La décision sur cet assouplissement des contacts n’a pas encore été arrêtée par Barack Obama, a dit la source au fait du dossier. Selon d’autres sources diplomatiques et des analystes, l’idée de contacts à faible niveau est dans l’air depuis longtemps et pourrait préparer le terrain à une reprise du dialogue à plus haut niveau. Washington a rompu ses relations diplomatiques avec l’Iran durant la crise des otages de 1979-1981, qui avait vu 52 diplomates américains être retenus pendant 444 jours par des militants étudiants iraniens à l’ambassade des Etats-Unis. Des contacts informels ont cependant été noués depuis lors, comme l’année dernière, lorsque l’émissaire du Département d’Etat a rencontré son homologue en marge de discussions internationales sur le programme nucléaire de la République islamique. Les ambassadeurs des Etats-Unis et d’Iran en Irak se sont également entretenus récemment REUTERS
Barack Obama en Turquie les 6 et 7 avril (Erdogan)
AFP, le 19 mars 2009 à 09h42 ANKARA, 19 mars 2009 (AFP) – Le président américain, Barack Obama, effectuera une visite en Turquie les 6 et 7 avril lors de laquelle il devrait assister à Istanbul au deuxième forum de l’Alliance des civilisations, a indiqué tard mercredi le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. « Nos discussions les 6 et 7 avril en Turquie avec M. Obama revêtent une importance particulière pour la Turquie et les Etats-Unis », a-t-il dit lors d’une émission sur la chaîne privée TGRT. M. Erdogan a précisé que le président américain, qui doit se rendre en Turquie à la fin d’une tournée européenne, avait prévu de rencontrer les dirigeants turcs le 6 avril à Ankara avant de se rendre à Istanbul (nord-ouest) pour y assister « probablement » au forum de l’Alliance des civilisations. Les relations bilatérales, l’Irak, l’Iran, le processus de paix au Proche-Orient pour lequel la Turquie a offert sa médiation, ainsi que le Liban et Chypre seront évoqués lors de cette visite, a ajouté M. Erdogan. L’Alliance des civilisations, idée lancée par l’Espagne en septembre 2004 puis reprise et officialisée par l’ONU, est une initiative destinée à renforcer le dialogue interculturel, particulièrement entre le monde occidental et le monde musulman. Son premier forum s’est tenu en 2008 à Madrid. Le chef de la diplomatie turque Ali Babacan a indiqué de son côté lors d’un entretien jeudi à la chaîne privée Kanal 7 que la Turquie pourrait figurer parmi les pays où le président Obama prononcerait le grand discours qu’il doit adresser au monde musulman. « Nous avons discuté avec Jim Jones (ndlr, le chef du conseil national de sécurité) qui m’a précisé que la Turquie figurait parmi les possibilités », a souligné le ministre. Lors de son investiture en janvier, le président américain avait affiché sa volonté de restaurer l’image des Etats-Unis à l’étranger, en particulier dans le monde musulman. La visite d’Obama en Turquie avait été annoncée début mars à Ankara par la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, sans donner de date précise, une visite qui devrait consacrer le renouveau des relations entre les deux alliés de l’Otan, éprouvées par la guerre en Irak.
Israel’s envoy still concerned by UN racism draft
Associated Press, le 18 mars 2009 à 22h04 By FRANK JORDANS, Associated Press Writer GENEVA – Israel is dissatisfied with the latest draft declaration for next month’s U.N. racism meeting because the Jewish state feels it is still being singled out for criticism, its ambassador in Geneva said Wednesday. A new version circulated Tuesday removed all direct references to Israel but affirmed support for a 2001 declaration that linked the Israeli-Palestinian conflict to the problem of racism. « In its very first paragraph, the current paper reaffirms the 2001 outcome document which singles out Israel and characterizes the conflict as one of race, » ambassador Aharon Leshno-Yaar said. « This is something that is totally unacceptable to Israel, » he told The Associated Press. Israel and Canada have said they won’t attend the April 20-25 meeting in Geneva over concerns about a possible repeat of the anti-Semitic outbursts that marred the first such meeting in Durban, South Africa, eight years ago. The U.S. and the 27-nation EU have also threatened to boycott the event unless Muslim countries backed down from demands to name Israel and limit free speech that criticizes Islam or other faiths. Senior U.N. officials on Wednesday welcomed the revised declaration as an opportunity to salvage the conference. « I believe there should now be no major barrier to reaching a successful outcome, » U.N. High Commissioner for Human Rights Navi Pillay said. Martin Ihoeghian Uhomoibhi, president of the global body’s 47-nation Human Rights Council, said he was confident that minor differences remaining in the draft could be resolved ahead of the meeting. Leshno-Yaar said Israel’s stance could change depending on how negotiations continue over the course of the next month. « When I will see a situation that will allow Israel to re-engage I will immediately recommend to my government to reconsider, » he said, adding: « We are far from being there. » Algeria’s ambassador, who plays a key role in the negotiations, said it was now time for Western nations to make concessions on issues ranging from the lasting legacy of colonialism to religious hatred. « If it’s politically incorrect to attack someone because they are Jewish, we want it to be politically incorrect to attack someone because they are Muslim too, » he told The AP. ___ On the Net: http://www.un.org/durbanreview2009
L’ex-juge Gaston Labrèche perd la vie dans un accident d’autobus en Argentine
The Canadian Press 2009
MONTREAL — Le juge à la retraite Gaston Labrèche, de la Cour du Québec, est décédé et deux autres Canadiens ont été blessés, mardi, lorsque deux autobus sont entrés en collision sur une route détrempée de Resistencia, une ville du nord de l’Argentine située non loin de la frontière du Paraguay. Guy Gagnon, juge en chef de la Cour du Québec, a confirmé la nouvelle du décès de M. Labrèche mercredi. Selon diverses sources d’informations, l’épouse du juge Labrèche serait l’une des deux Canadiennes blessées. Selon Ricardo Armando Maidana, chef de police de la localité, l’accident est survenu pendant qu’une averse et des vents violents sévissaient dans la province de Chaco. Une femme de 23 ans, originaire de l’Argentine, et le deuxième chauffeur de l’autobus, qui se reposait lorsque la collision a eu lieu, ont également péri. Selon M. Maidana, cinq des 12 passagers ayant subi des blessures se trouvaient toujours à l’hôpital mercredi, incluant le chauffeur de l’autobus dans lequel prenait place M. Labrèche. M. Maidana a ajouté qu’une dame originaire de l’Argentine avait subi de « graves » blessures. Il n’y avait aucun passager dans le second autobus, et son chauffeur n’a pas été blessé. M. Maidana a également précisé que l’autobus dans lequel voyageait M. Labrèche avait quitté Salta et se dirigeait vers les Chutes Iguaçu, une populaire destination touristique dans la province de Misiones. Homme de culture Originaire d’Amos, à quelque 600 km au nord-ouest de Montréal, le juge Labrèche, un septuagénaire selon les informations obtenues, a pratiqué le droit pendant 10 ans, puis exercé la fonction de juge à la Cour du Québec de 1971 à 1996. Intéressé par les questions de droits et libertés, M. Labrèche a fondé dans les années 1980 un groupe d’Amnistie internationale en Abitibi. Après sa retraite en 1996, il s’est impliqué dans le Comité québécois pour la reconnaissance des droits des travailleurs haïtiens en République dominicaine. En 2002, M. Labrèche a été observateur lors d’un procès en Tunisie. Deux ans plus tard, il a tenté, mais sans succès, d’entrer en Iran afin d’assister aux audiences relativement à la mort de Zahra Kazemi, une photographe de presse de Montréal. Selon Anne Ste-Marie, d’Amnistie internationale, peu de juges à la retraite ont travaillé autant que M. Labrèche en matière de droits de la personne. « Il croyait aux droits de la personne et il unissait les gens autour de lui », a confié Mme Ste-Marie, qui a collaboré avec M. Labrèche dans plusieurs dossiers. M. Gagnon s’est souvenu d’un homme aux vastes connaissances et très attiré par les droits sociaux et humains. « C’était un juge doué pour les arts, doté d’une grande culture et très intéressé aux missions internationales. Il était très intéressé par les libertés individuelles et il le faisait de son propre chef, à ses propres frais », a relaté Me Gagnon en entrevue téléphonique. « A la chambre criminelle de Montréal, il a été un excellent juge, très efficace, et lorsqu’il était juge en Abitibi, il se distinguait par sa grande polyvalence. Il a siégé tant en matière civile qu’en matière criminelle et il avait une plume exceptionnelle », a ajouté le juge en chef.
M.Hedi Brik se prend pour l’émissaire de Dieu? s’il vous plait M.Rached Ghannouchi?
Par Sami Ben Abdallah www.samibenabdallah.com
بمناسبة الذكرى الرابعة والعشرين للاعلان عن حركة النهضة الهادي بريك / ألمانيا الشيخ راشد الغنوشي ألهمه الله الحكمة وفصل الخطاب : أهمس له بقولي » مذ عرفتك قبل ثلاثين عاما وأنت تستقبل من إخوانك في المؤسسات والمحيط الداخلي للحركة عامة من النقد أكثر مما تستقبل من التشجيع والمباركة إلا قليلا فإذا وليت وجهك شطر المحيط الخارجي للحركة بأغلب ألوانه وأسبابه إستقبلت شيئا مماثلا بل أشد وطأة والانكى أنه في الغالب أشد جهلا بالحقيقة التي على أساسها يبنى الموقف نقديا كان أم غير ذلك فإذا ما آن أوان الانتخابات لا سلمت من النقد ولا من تجديد تحمل أعباء المسؤولية سواء كان الزمن زمن سلم أم حرب مفروضة من جانب واحد . ليس يسيرا على الانسان أن يثبت على وضع مماثل عقودا طويلة ولئن تفرق عنك كثير من صحب مراحل التأسيس الاولى ـ ولكل منهم وجهة هو موليها ـ فهل يعز عليك مثوى رضعت منه المال والذكر أن تدبر عنه أم هل يرقب من هو في سنك وذكره بين أهل العلم والفكر منصبا سياديا رسميا في صولجان سلطان عربي ما . عرفتك الحركة فقيرا فما زادتك سوى فقرا إلى فقرك بل كان يمكن لمثلك أن يكون مستشارا على الاقل إن لم نقل وزيرا وبعض صحبك كان لهم ذلك فقل لي بربك ما الذي يشدك إلى موقع لا تلقى فيه سوى النقد فقيرا مشردا نجوت بأعجوبة على حد تعبير الذين لا يوقنون من الموت شنقا مرات ومثلها إغتيالا ولو تدور يوما دائرة الحرب الضروس ضد الدعوة الاسلامية فيتمكن لها في الارض لا قدر الله لكان رأسك مطلوبا قبل حتى رأس الامام القرضاوي فضلا عن سائر زعماء الدعوة الاسلامية . ميزان نقد الرجال يقوم على جمع أرصدة عقود وحصائل سنوات طويلة ثم فرز مواطن الاصابة ومواطن الخطإ وكله عند المؤمن في دائرة الصواب والخطإ وليس الحق والباطل ثم غربلة كل ذلك بدقة تماما كما يفعل رجال الجرح والتعديل ثم تثمين ما إحتفظ به الغربال وهو عند المؤمن دوما أكثر مما سقط في الارض أما دون ذلك فإنتقاء وسوء كيلة . بلى ربما لا يليق بغيري تحكيم ذلك الميزان عليك أيها الشيخ الكريم ممن لم يتعلم منك يوما كلمة أو دينا أو حكمة أما أنا فربما لسوء حظي في أعين بعض الناس أني تعلمت منك كلمات كثيرة نافعة فكيف أعرض يوما عمن علمني حرفا والعرب قالت كن له عبدا ومع ذلك لم آل جهدا في نقدك وكل أمر مطلقا خرج من أهله أو من محله هو دم مهراق وكرم مسفوح . إذا قضت حكمة ربك سبحانه أن تكون محل إبتلاء داخل الحركة وخارجها فأعلم أن الله ما أراد بك شرا وليس كالصبر خلقا رفاعا لرصيد الصابرين في حساب يوم القيامة وإذا نجاك الله من فتنة التهافت على ما يزين مواقع كثيرة خارج دائرة الجمر فألزمك الصبر فهو اليوم يبتليك سبحانه من داخل الحركة التي وفقك لتأسيسها فليس لك سوى التذرع بذات السلاح القديم : الصبر رغم أن ظلم ذوي القربى أشد مضاضة على حد قول الشاعر الحكيم ولو لم يكن الصبر محمودا دوما لما جعل إمام المرسلين عبدا رسولا وجعل غيره ملكا نبيا وعليهم السلام جميعا . بلى كان يمكن أن تتفرغ للكتابة والبحث فتغني المكتبة الاسلامية الحديثة بما هي بدونه فقيرة شعثاء سيما في التفكير الاسلامي السياسي المعاصر فإذا قدرت أنت غير ذلك فهل يجبر راع يجيد فن الخط على أن يكون خطاطا ؟ أنت تعلم أنه لن يسود الرجل حتى تصبح خلال الصبر والحلم فيه ماء نابضا متدفقا فليكن مثلك الاعلى الاشج بن قيس الذي جمع بين خلتين يحبهما الله ورسوله عليه السلام فتزين بالحلم وتكرم بالاناة ورد معاطن الصبر العلقمي الحنظلي المر الزؤام يكمل لك الله ما حباك به من فضائل السيادة وخير هدية تقدمها في عيد ميلاد الحركة الكريمة التي شرفك الله ببعثها صحبة الشيخ عبد الفتاح هي أن تعفو عن كل من ظلمك فبالعفو والصفح تنال الدرجات العلى وليس الشديد بالصرعة كما علمك وعلمنا القائد المعلم محمد عليه السلام إنما الشديد من يملك نفسه عند الغضب . «
M.Hedi Brik: Il se prend pour l’émissaire de Dieu à M.Rached Ghannouchi? Source: https://www.tunisnews.net/3juin05.htm Message en arabe de M.Hedi Brik à l’occasion de la célébration du nième anniversaire d’En Nahdha (le parti intégriste tunisien). (C’est moi qui ai mis les expressions en rouge pour les mettre en valeur): – M.Hedi Brik est un des fidèles de Rached Ghannouchi et se fait remarquer souvent par ses articles qui constituent un mélange entre la religion et la politique. Le présent message en est un exemple. – De part le culte de la personnalité, c’est du jamais vu. – De part la démagogie: – M. Hedi Brik sait parfaitement que Rached Ghannouchi est « un » des fondateurs historiques d’En nahdha mais n’est pas « Le » fondateur. Qu’en est-il advenu des autres fondateurs? Ils ont été tous écartés par M. Rached Ghannouchi Ce dernier se targue dans ses déclarations publiques de l’alternance à la direction d’En Nahdha qui a connu 7 ou 8 présidents sans préciser que certains d’entre eux ne l’étaient que durant quelques jours, sans préciser que lui (Rached Ghannouchi) a refusé la présidence de Sadok Chourou (qui a refusé de lui céder la présidence du parti en 1989) d’où son départ à l’étranger. Et de l’étranger, Rached Ghannouchi a multiplié les communiqués et déclarations incendiaires contre le pouvoir alors qu’il se savait en sécurité alors que ceux qui sont restés à Tunis ont payé le prix de ses déclarations. -M.Hedi Brik évoque avec le double discours qui caractérise les Nahdaouis l’austérité et la pauvreté dans laquelle vivent le président d’En Nahdha et ses fideles. A ma connaissance, Rached Ghannouchi est un salarié d’En Nahdha, a à sa disposition un grand budget financier, vit en exil en Angleterre depuis presque 20 ans. A ma connaissance aussi- des dizaines de Nahdaouis se la coulent douce à Paris après avoir lancé des projets commerciaux dont les sources de financements sont mystérieuses. -M. Hedi Brik évoque le coté la dimension pacifiste d’En Nahdha en oubliant de rappeler, les deux tentatives de renversement du pouvoir (Lire les aveux de Salah Karkar à l’islamologue français, François Burgat dans l’islamisme au Maghreb, pages 256-262. ) et la seconde tentative assez mystérieuse qui aurait eu lieu en 1991. François Burgat qu’on ne peut accuser de complaisance avec le pouvoir écrit à ce sujet, écrit à la page 282, « Le 17 février 1991, l’un des bureaux du rcd, que les militants islamiques savent au cœur de la répression dont ils sont l’objet, est incendié. Le fait n’est pas nouveau. De telles expéditions, tolérées sinon commanditées par l’appareil dirigeant islamiste, ont déjà eu lieu à plusieurs reprises au cours des semaines écoulées. Mais cette fois-là, un des gardiens- attaché ou non, l’histoire devra le dire- meurt carbonisé dans les locaux ». Et d’ajouter: « Nejmeddine Hamrouni (second des leaders de l’UGTE, syndicat à dominance islamiste autorisé par M.Ben Ali puis à nouveau dissous dans le cours de l’année 1991. Nejmeddine Hamrouni, étudiant en médecine, est en exil en Europe (entretien avec François burgat, août 1991). C’est moi qui le précise) « Bab souiqa, c’est un acte de désespérance que l’etat a su particulièrement bien exploiter ». Vous comprenez Monsieur Brik? – Monsieur Hedi Brik, lisez ce qu’ont écrit Michel Camau et Vincent Geisser (qu’on ne peut pas accuser aussi de complaisance à l’égard du pouvoir tunisien) à la page 302 de leur ouvrage: « Le syndrome autoritaire :Politique en Tunisie de Bourguiba à Ben Ali », Presses de Sciences Po, Vincent Geisser, Michel Camau, septembre 2003. on y lit: «Les mouvements du scoutisme, les organismes sociaux gérant les colonies de vacances, la société tunisien, ne de gaz et d’électricité (steg), le ministère de l’agriculture, la police et l’armée auraient été largement infiltrés par le MTI (Mouvement de la Tendance Islamique) qui a développé un véritable «plan de carrière » pour ses membres et ses sympathisants. C’est ainsi que les comités sectoriels du mti (présents dans chaque ministère mais clandestins(dans chaque ministère, le mti puis En Nahdha disposaient d’un comité plus ou moins clandestin) intervenaient directement dans les promotions et les mutations professionnelles, orientant les acteurs selon les intérêts stratégiques du mouvement, bien que ces «orientations » n’aient jamais revêtu un caractère contraignant (selon Salah Karkar, «le MTI (Mouvement de la Tendance Islamique) n’a jamais obligé personne à accepter ou à refuser un poste. C’étaient juste des conseils : certaines fois, les gens suivaient, d’autres fois, il n’en tenaient pas compte. Ce n’était pas une obligation ! » entretien avec les auteurs, août 2002 . » Vous comprenez Monsieur? En Nahdha a infiltré les appareils de l’Etat? Vous comprenez le français? – Monsieur Hedi Brik, comment osez vous parler au nom de Dieu et des textes sacrés? Comment osez-vous écrire les expressions que j’ai mises en rouge? – Monsieur Hedi Brik, il faut que Nous Tunisiens voyons la vérité en face. Oui, il y a une répression disproportionnée à l’égard des opposants mais, il faut cesser ces mensonges que les Nahdaouis racontent. Vous comprenez? Il faut cessez ses mensonges. La direction d’En Nahdha assume une responsabilité politique incontestable dans l’arret du processus démocratique en Tunisie. Oui je sais, il y a des milliers de Tunisiens et de tunisiennes qui se sont exilées ou qui ont été victimes d’injustices. Il faut que cette triste page de l’histoire de la Tunisie soit tournée et que les Tunisiens font la paix entre eux. S’il vous plait M.Rached Ghannouchi: Prenez votre retraite politique Mais, il faut aussi que ceux qui assument une part de responsabilité politique dans ce bilan tirent les conclusions qui en découlent. Monsieur Rached Ghannouchi, ce qui me lie à vous c’est que tout comme moi, vous êtes un Tunisien et ce pays vous appartient vous et vos fidèles autant que moi et les autres Tunisiens. Mais Monsieur, ayez le courage de prendre votre retraite politique. Écrivez vos mémoires, faites des prêches…mais ça suffit. Y en a marre parfois d’être Tunisien et de vous son pays régresser à cause des mêmes. Ça fait 30 ans que vous faites de la politique, quel bilan? Quel « succès » politique avez vous enregistrés à part envoyer des milliers de jeunes Tunisiens en prison? Monsieur Rached Ghannouchi, vous savez ? Quand le Premier ministre français, Lionne Jospin a échoué aux présidentielles, il a démissionné et est parti. Vous, pas uniquement vous en tant que politique, depuis 30 ans, ce sont les mêmes sur la scène politique tunisienne. Quel bilan politique? Aucun, tout est devenu pourri chez nous. Alors Monsieur, prenez votre retraite politique. S’il vous plait. Y en a marre de voir son pays sombrer dans un tel cauchemar politique, Y en a marre de lire chaque jour les nouvelles de jeunes tunisiens arrêtés ou emprisonnés alors que vous et vos fidèles, vous vivez à Londres, à Paris, en Allemagne dans le luxe en train de s’inventer des histoires sur l’austérité et le pacifisme de votre mouvement. Vous comprenez Monsieur? Vos fidèles inventent des mensonges. Vous comprenez le français? Y en a marre Monsieur. Vous comprenez? S’il vous plait, prenez votre retraite politique, dites à vos fidèles de prendre la leur aussi. Essayez à Londres, à Paris ou en Allemagne de fonder un Etat comme vous le souhaitez. Mais en Tunisie, oui nous avons des problèmes, il faut que les choses changent mais soyez sûr Monsieur, vous êtes un élément de ce blocage politique que nous vivons. Alors, s’il vous plait, ça suffit 30 ans de politique avec le bilan qu’on connait et l’échec de toutes vos tentatives d’alliance politique depuis les premières avec Abdelfattah Mourou, Mohamed Mzali et Ahmed Ben Salah, Mohamed Moada, Moncef Martzouki pour finir avec le Comité du 18 octobre. C’est l’échec. Alors, s’il vous plait. Voyez vous, même la religion, voyez-vous? votre parti a pourri son message au point que l’un de vos fidèles vous écrit comme s’il était l’émissaire de Dieu et que vous étiez son prophète. S’il vous plait, prenez votre retraite politique Monsieur… Vive la Tunisie
Blog de Sami Ben Abdallah-Blogueur de Tunisie www.samibenabdallah.com