19 mai 2007

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TUNISNEWS
8 ème année, N° 2552 du 19.05.2007

 archives : www.tunisnews.net


CNLT: La police interdit par la force un workshop de Frontline à Tunis LTDH section de Bizerte: Communiqué Kalima: Encore des violences à l’égard du journaliste Boukhdir Kalima: Ouverture d’une instruction judiciaire contre une journaliste pour diffamation Abdo Maalaoui: Non assistance à une maman tunisienne qui est entrain de mourir «à petit feu» ! Dr Khelil EZZAOUIA: «PETITS FOURS» AFP: La censure sur internet progresse dans le monde entier (étude)

AFP: Tunisie: TAV signe la concession de deux aéroports pour 40 ans


COMMUNIQUE DE L’ AVTT

 GENÈVE – LAUSANNE LE 19 MAI 2007 
 
Mardi 22 mai 2007, à 10h00 le Tribunal Fédéral délibérera sur l’affaire du tortionnaire Abdallah  Kallel, ancien ministre de l’intérieur du régime du dictateur le Général tunisien Zine el Abidine Ben Ali et actuel président de la 2 ème chambre  ( Sénat tunisien )

CONSEIL NATIONAL POUR LES LIBERTES EN TUNISIE

Tunis le 19 mai 2007 

La police interdit par la force un workshop de Frontline à Tunis

 

 

Le CNLT devait organiser en partenariat avec l’ONG internationale Frontline un workshop régional de formation sur « digital security & privacy » du 18 au 20 mai courant et où devaient participer des experts en Internet de Frontline ainsi que des participants d’ONG tunisiennes (LTDH, ATFD, CNLT, ALT, AI, AISPP) et des défenseurs du Maroc, d’Algérie et d’Egypte.

 

Après avoir confirmé la réservation d’une salle à l’hôtel Khamsa Corinthia depuis deux mois, la direction de l’hôtel a résilié l’accord, le 17 mai, à la veille de la tenue du Workshop alors que les invités étrangers étaient déjà là. Aucun autre hôtel n’a accepté d’abriter le workshop. Les organisateurs ont alors décidé de faire la formation au local du CNLT.

 

Sans surprise, le local du CNLT avait été quadrillé par une centaine de policiers en civils du District de Bab Souika et de Bab Bhar qui ont interdit à toute personne d’y entrer ; Par la suite ils se sont ravisés et autorisé uniquement l’entrée des étrangers et des membres du CNLT, interdisant aux participants tunisiens de prendre part au workshop. Lotfi Azzouz (section tunisienne d’AI), Amor Gaidi (AISPP), Belgacem Abdallah (ALT) ont été repoussés par les policiers qui ont violemment agressé Houcine Ben Amor.

 

Le lendemain 19 mai, alors que le workshop devait reprendre, un nouveau déploiement policier a de nouveau quadrillé l’immeuble et cette fois, personne n’était autorisé à entrer au local, pas même les membres du CNLT, Sami Nasr et Lotfi Hidouri ; Le chef du district les a prévenus que s’ils n’obtempéraient pas, ils useraient également de violence contre eux.

 

Lotfi Hidouri qui devait prendre contact avec les responsables de Frontline à Gammarth à leur hôtel a été empêché d’entrer dans l’hôtel par le groupe de policiers qui le suivent en permanence durant ces trois derniers jours.

 

Le CNLT

 

  • Condamne avec la plus grande fermeté l’usage de la violence » contre les défenseurs.
  • Il dénonce la mobilisation des ressources publiques pour un usage abusif et illégal, au moment où ces mêmes ressources font défaut pour protéger les citoyens conformément à leur mandat constitutionnel, comme ce fut le cas pour les derniers événements malheureux de Sfax.
  • Constate que les autorités publiques continuent de violer un droit élémentaire, la liberté de réunion des ONG indépendantes, et que l’exercice de la liberté d’association et de réunion n’est en fait reconnu qu’à ceux qui font allégeance.
  • Il rappelle que le droit à l’activité légale ainsi que la liberté de réunion sont garantis par les dispositions de la constitution tunisienne et tous les instruments internationaux ratifiés par la Tunisie, ils constituent de ce fait des droits pour tous les citoyens et non une faveur.

 

Pour le Conseil

La porte parole

Sihem Bensedrine


Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme, section de Bizerte 75 avenue Ferhat Hached, 7001, Bouguetfa Tel : 72 435 440 * Bizerte, le 9 mai 2007 Communiqué
La section de Bizerte de la Ligue a appris que le jeune Khaled Ben Houssine Ouerghi, de Sejnane, étudiant à l’Université de Mannouba, âgé de 21 ans, a disparu depuis le 3 mai, alors qu’il était à l’université. Ses affaires se sont même évaporées du foyer universitaire de la cité Zouhour. Ses parents n’ont eu aucune nouvelle de lui, que ce soit par l’université ou par les résidents au foyer. Le 6 mai à neuf heures du matin, une brigade de policiers en civil a fait une descente au domicile de la famille de l’étudiant, l’a fouillé et a ordonné à son père d’apporter le passeport de leur fils (…) Khaled a déjà été kidnappé par la police. C’était au cours de l’été 2005 avec un groupe d’enfants âgés de 15 à 19 ans qui faisaient de la natation et jouaient au football dans un camp sur la plage du Cap Sirat. La plupart avaient été emmenés au poste de police de Bizerte où avaient été menées des enquêtes sur des questions auxquelles ils n’entendaient rien, du type : « Est-ce que ton père prie selon le rite chaféite ou malékite ? », « Qui prie avec ton père à la maison ? », « Qui est invité chez vous à la maison ? » A également disparu le jeune Issam Azzedine Hannachi, âgé de 21 ans, de Sejnane, en formation professionnelle à Borj Sédria, dont la famille est sans nouvelles depuis le 4 mai. On n’en a aucune trace dans les postes de police du district de Borj Sédria et le ministère de l’Intérieur nie le détenir. Ce jeune avait été déjà arrêté lors d’une descente et d’une fouille à son domicile le 21 décembre 2006. Des films et des cassettes avaient été saisis. On s’était adressé à lui de façon ordurière en présence de ses parents et de ses frères. Il avait été menotté et emmené après que force menaces eurent été proférées.
Il avait été emmené à la police spéciale des affaires politiques de Bizerte. Là, avant même de lui poser la moindre question ou de l’informer des raisons de son arrestation, il avait été humilié et insulté grossièrement et maltraité jusqu’à ce qu’il perde connaissance. Puis, l’interrogatoire avait commencé sur les sujets de la religion et de la religiosité. Il avait été ensuite relâché, libre, jusqu’à son enlèvement le 4 mai. La section de Bizerte de la LTDH (…)
Pour le comité de section Ali Ben Salem * quand le téléphone n’est pas coupé, il est sur écoutes l’internet nous est interdit (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

 

Encore des violences à l’égard du journaliste Boukhdir

Sihem Bensedrine C’est la deuxième fois que le journaliste Slim Boukhdir est agressé par des individus qu’il soupçonne être des agents de la police politique en l’espace de quinze jours. Le 15 mai, il a été suivi par des inconnus qui l’ont poursuivis jusqu’à un Internet café et l’ont frappé à sa sortie ; Le 3 mai, il a également été pris à partie par des individus qui l’ont frappé alors qu’il tentait de pénétrer dans le cabinet de maitre Radhia Nasraoui. Cette persécution est liée aux articles critiques que Boukhdir écrit sur des médias étrangers. Rappelons que Slim Boukhdir a entamé une grève de la faim de plus d’un mois en avril 2006 pour protester contre les harcèlements dont il est l’objet de la part de la police. (Source : « Kalima » (Mensuel électronique – Tunis), N° 53 – Mai 2007) Lien : http://www.kalimatunisie.com/article.php?id=540

Ouverture d’une instruction judiciaire contre une journaliste pour diffamation

Sihem Bensedrine Ce matin 16 mai, la journaliste Imen Madahi a été entendue par la police judiciaire de Bizerte qui agissait sous commission rogatoire délivrée par le procureur près du tribunal de première instance de l’Ariana pour une plainte pour diffamation et atteinte à son honneur, déposée par Arbi Nasra, le patron de la chaîne privée Hannibal TV. Les faits remontent au 26 janvier 2006 où Lotfi Hidouri avait publié un article où il rapportait les conditions scandaleuses de licenciement de Imen Madahi de cette chaine où elle travaillait depuis novembre 2004. La question que l’on se pose est pourquoi Imen Madahi est-elle poursuivie, alors que ce n’est pas elle qui est responsable de la diffusion de l’information, mais le journal Kalima qui a rapporté les informations qui semblent « porter préjudice » à monsieur Nasra, un proche de la famille du président, qui sollicite la justice tout en s’illustrant par des pratiques peu respectueuses envers les juges qui ne font pas allégeance. (Source : « Kalima » (Mensuel électronique – Tunis), N° 53 – Mai 2007) Lien : http://www.kalimatunisie.com/article.php?id=536

La présidente de la FIDH rend une visite de courtoisie au CNLT et à l’ATFD

Sihem Bensedrine Venue de Paris (siège de la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme) pour commémorer le 30e anniversaire de la LTDH – qui fêtait en même temps l’élection de sa vice présidente à la tête de la FIDH- Souhayr Belhassen a rendu visite le 7 mai au CNLT et à l’ATFD en compagnie du directeur exécutif de la FIDH, Antoine Bernard. Une façon de rappeler qu’elle compte travailler avec ses trois membres (L’ATFD a été admise comme membre correspondante au congrès de Lisbonne). Avec le CNLT, il a été question de programme commun et de projets régionaux. (Source : « Kalima » (Mensuel électronique – Tunis), N° 53 – Mai 2007) Lien : http://www.kalimatunisie.com/article.php?id=541


Non assistance à une maman tunisienne qui est entrain de mourir «à petit feu» !

Abdo Maalaoui Montréal, Canada Bientôt 20 jours d’affiliée que Madame Ftima Bouraoui, mère des jumeaux prisonniers Oualid et Khaled Layouni, poursuit sa grève de la faim. La police continue d’encercler son domicile et lui interdit toute visite et circulation. J’interpelle le Président de la République, notre Premier Ministre, nos Ministres, nos Sénateurs, nos Députés, les ONG, les mouvements des femmes, les démocrates du monde entier et toutes mes sœurs et frères tunisien(ne)s anesthésié(e)s mais qui croient à l’amour maternelle : Je fais appel à vous, membres de notre Armée de libération, braves soldats, honnêtes membres de notre police, de notre  gendarmerie  nationale, vous qui  faites partie de notre peuple.  Ces jeunes  que vous torturez et que vous voulez tuer, ce sont vos propres frères. Ces mères qui vous bousculez et que vous interdisez de manifester leur souffrance, leur cauchemar et leur calvaire sont vos propres mères ! Tout ordre injustifié d’un homme qui vous demande de torturer ou de  tuer est subordonné à la loi de Dieu qui dit «Tu ne tueras pas».  Aucun soldat, ni policier  n’est tenu d’obéir à un ordre immoral, contraire à la loi de Dieu.   Il est temps d’obéir à votre conscience.  …Au nom de Dieu, au nom du peuple, au nom des mamans tunisiennes qui souffrent  et qui crient vers le ciel, je vous implore, je vous supplie, je vous ordonne : Cessez la répression ! maalaoui@yahoo.com

«PETITS FOURS»
Par Dr Khelil EZZAOUIA La ligue tunisienne des droits de l’homme vient de fêter ses trente années d’existence. Cet anniversaire a été en plus marqué par l’élection de Souhayr Belhassen à la présidence de la fédération internationale des ligues de droits de l’homme. La consécration de Mme Belhassen est le fruit aussi bien de son engagement et de ses qualités que de l’action de la LTDH durant ses trente ans d’existence. L’élection de Souhayr et la présence d’un panel de personnalités de premier plan dont Mr Sidiki Kaba ancien président de la FIDH a permis à la ligue de pouvoir organiser une réception le 07 mai au siège de la ligue. Cette fois çi les autorités ont préféré laisser faire vu l’ampleur de l’événement. Rappelons qu’il y a deux ans le siège de la ligue a été encerclé et seul le comité directeur et le corps diplomatique ont pu accéder au local. Même les petits fours ont été interdits aux membres de la ligue et à leurs invités tunisiens. Nous aurons préféré cette année que la ligue puisse organiser publiquement des manifestations d’évaluation, de réflexion à l’occasion de cet évènement historique. Nous ne rêvions pas de la tenue du congrès en toute liberté sans immiscer la justice ou la para justice. Cependant le choix de nos gouvernants sont allés vers la liberté du petit four pour sauver les apparences et garder l’étau bien serré en bloquant toutes les activités publiques ou internes et en fermant d’une manière illégale les locaux des sections de l’intérieur du pays. Apparemment, le pouvoir ne veut que d’une ligue de « réception ». Il sera certainement déçu. C’est lui qui cette fois-ci a été pris en plein flagrant délit de « petit four ». Edito du journal Mouwatinoun N° 19 du 16 mai 2007 (Source : le blog de M. Mokhtar Yahyaoui, le 17 mai 2007 à 13h45) Lien : http://mytunisie.rsfblog.org/

LES PRIX DE L’ADSL EN TUNISIE : ou est la vérité ?

La Tunisie aurait l’ADSL le moins cher

La Tunisie serait le pays d’Afrique du Nord où l’ADSL coûte le moins cher. Avec 200 dollars par an, pour une connexion à 128 Ko, la Tunisie devance l’Egypte (231 us $).  Mauritanie et la Libye sont les pays où l’abonnement ADSL est le plus onéreux. En Tunisie, bien que le prix de l’ADSL y soit le moins onéreux, on n’exclut pas de voir une nouvelle réduction d’ici fin 2007. Car, certains pensent que c’est la saturation du marché, lorsque la plupart des villes et villages tunisiens seront desservis en ports libres -ce qui n’est évidemment pas le cas aujourd’hui- qui va entraîner cette baisse. F.B.F. (Source : www.webmanagercenter.com , le  07/05/2007 à 04h54) Lien : http://www.webmanagercenter.com.tn/management/article.php?id=28252

Les prix de l’ADSL en Tunisie

Dr SAFFAR Tahar La Tunisie aurait l’ADSL le plus cher du monde. Il est inutile de comparer des prix bruts, mais il faut les rapporter à la vitesse. Pour les prix pratiqués en Tunisie, nous aurons droit en Europe à une vitesse 100 fois supérieure … Et ce, d’autant plus que notre pouvoir d’achat est bien moindre que le leur (le SMIG également). Avec 256 kbps, il faudrait 8 heures environ pour télécharger un CD de 700 MO, cent fois moins en Europe et aux Amériques pour un prix proche ou moindre ! Pour avoir fait des économies de bout de chandelle, Tunisie Télécom a condamné toutes nos lignes téléphoniques fixes qui sont incapables de véhiculer l’ADSL à 25 Mbps. La politique tarifaire de Tunisie Télécom est la principale entrave au déploiement en masse de l’ADSL en Tunisie. En effet, dans les autres pays, le nombre des abonnés à l’ADSL dépasse généralement le quart de la population si ce n’est le tiers. Où sommes-nous de TROIS MILLIONS d’abonnements ADSL en Tunisie ? La barre symbolique de 50.000 abonnements ADSL n’a été franchie qu’en 2007 !!! Il y a peu de particuliers et beaucoup d’entreprises (ceux qui ne payent pas de leurs poches). Il est catégoriquement impossible au « smigard » tunisien de contracter un abonnement ADSL; il préfère dépenser un maximum de 10 DT/mois en Internet public ou par carte prépayée ou par abonnement familial RTC. Vivement le concurrent de Tunisie Télécom dans le fixe ! (Source : www.webmanagercenter.com, le 17/05/2007 à 03h34) Lien : http://www.webmanagercenter.com.tn/management/article.php?id=28612


Quand on rencontre Cheikh Salah Kamel …

Par Ibtissem Quand on rencontre Cheikh Salah Kamel, on reste marqué… car cet homme, d’une simplicité criarde qui s’habille à la Mao d’une manière fort discrète, tient toujours une petite canne comme pour conjurer le stress, s’exprime d’une voix de stentor pour vous convaincre que pour combattre le terrorisme, il faut vaincre le chômage. Alors il crée, crée et demande à ce que l’on crée des projets dans ce monde musulman auquel il croit dans ses grandes valeurs.                                        Il ne s’embarrasse pas des formalismes, s’impatiente quand un haut responsable le laisse attendre pour inaugurer une assemblée et démarre sur les chapeaux de roues une réunion consacrée à la création de nouveaux projets. Cet homme d’affaires –qui est avant tout un homme d’affaires – opère d’une manière bien simple entouré d’un staff solide discret, et on ne peut plus qualifié ; il demande aux pays intéressés de faire créer des «sociétés d’identification d’opportunités de projets», et pour chaque projet présenté une étude de faisabilité bien charpentée pour examen et analyse détaillée avant de mettre en place le montage financier pour lequel il exige l’intervention de gens du pays.  Il ne comprend pas pourquoi cette région one reste désertique alors que l’eau y est à profusion, pourquoi ne pas créer une usine de génériques dans un pays qui importe ses médicaments etc., et développe ses idées d’une manière simple et naturelle que d’autres structurent et mettent en place et aussi en assurent le suivi. J’ai rarement vu des gens de cette partie de la planète pour qui le temps est aussi précieux, et je l’ai vu signer en quelques minutes un accord dans un pays voisin pour la création de 4 projets jugés faisables, chacun nécessitant une mise de 100 millions de dollars. Le soir, comme pour fêter l’événement, les autorités avaient mobilisé leurs meilleurs chanteurs et troupes. Mais des qu’il termina sa salade, et comme pour marquer sa présence et honorer ses hôtes, Cheikh Salah Kamel reprit l’avion à 11h du soir avec son staff, dont l’un d’eux me dit : «on va aller faire une réunion dans l’avion …».  Développer, développer, se battre contre la misère, cela semble être le credo naturel de ce Saoudien riche mais pas trop –il ne pèse que 6 milliards de dollars, loin derrière Bill Gates qui, avec son Microsoft, en pèse 50. En toute pudeur, on peut combattre le sous-développement et développer des affaires saines en tenant compte des préceptes rigoureux de notre religion comme les notions de zakat ou de faisabilité sans notion d’intérêt mais plutôt de mourabaha… Et je n’ose pas imaginer ce que sentirait Tunis aujourd’hui si Cheikh Salah n’’était pas passé par le Lac (entendez les Berges du Lac) il y a plus de 20 ans, et il a créé une zone saine mais sans alcool. Bonne continuation Son Excellence, car quand je croise des gens de cette envergure, je m’inquiète moins pour l’avenir des pays pétroliers et leurs pétrodollars …. (Source : www.webmanagercenter.com, le 14/05/2007 à 06h08) Lien : http://www.webmanagercenter.com.tn/management/article.php?id=28459

Tunisie: TAV signe la concession de deux aéroports pour 40 ans

 

  AFP, vendredi 18 mai 2007 TUNIS – L’opérateur aéroportuaire turc TAV a conclu vendredi les accords relatifs à la concession de deux aéroports tunisiens durant 40 ans pour un montant global équivalent à 400 millions d’euros, a-t-on indiqué de source officielle.   Ces accords — signés en présence du Premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi et des dirigeants de TAV, dont le directeur de sa filiale à Tunis Haluk Bilgi–, porte sur l’exploitation de l’aéroport de Monastir (170 km au sud-est de Tunis), ainsi que sur la construction et l’exploitation de l’aéroport d’Enfidha (centre-est).   Il s’agit de la première opération du genre en Tunisie, tous les aéroports tunisiens étant jusqu’ici gérés exclusivement par l’Office public de l’aviation civile et des aéroports (OACA).   En mars dernier, l’opérateur turc avait annoncé avoir remporté l’appel d’offres aux dépends de sept opérateurs étrangers sur les rangs pour une première sélection, dont l’allemand Hochtief et le canadien SNC Lavelin.   TAV devrait commencer début 2008 sa gestion de l’aéroport international Habib Bourguiba de Monastir. Cet aéroport en exploitation depuis 1968 est lié à plus de 200 aéroports, a une capacité de 3,5 millions de passagers par an et des recettes estimées à 50 millions d’euros.   TAV commencera avant fin 2007 les travaux de construction de l’aéroport d’Enfidha, qui devrait être opérationnel en octobre 2009 avec une capacité initiale de 5 millions de voyageurs par an, a-t-on ajouté de même source. Les autorités tunisiennes avaient d’abord lancé un appel d’offres pour le seul aéroport d’Enfidha — dont l’étude de faisabilité avait été confiée à la société Aéroports de Paris (ADP) — avant d’y ajouter la concession de Monastir. Initialement conçu pour une capacité de 20 millions de passagers, le projet d’Enfidha a failli être annulé pour manque de rentabilité économique en raison de la présence proche de Monastir, les deux aéroports étant situés dans un rayon de moins de cent kilomètres sur la côte-est de la Tunisie.  

La censure sur internet progresse dans le monde entier (étude)

 

  AFP, vendredi 18 mai 2007 LONDRES – Vingt-six pays sur les quarante étudiés dans le monde censurent l’internet, bloquant l’accès à des informations politiques, religieuses, sociales ou culturelles, a indiqué vendredi dans un rapport un groupe d’universités britanniques et nord-américaines.   « La censure sur internet progresse dans le monde entier », a indiqué John Palfrey, professeur de droit à l’université de Harvard, dans un communiqué. « Une certaine régulation est attendue au fur et à mesure que ce media évolue, mais le filtrage et la surveillance peuvent grâvement nuire aux libertés civiles et à la vie privée, et empêcher les communications mondiales », a-t-il prévenu. OpenNet initiative (Oni) –partenariat entre les universités britanniques d’Oxford et Cambridge, américaine de Harvard et canadienne de Toronto– a découvert que des gouvernements d’Asie, du Proche-Orient et d’Afrique du nord empêchent leurs citoyens d’accéder à des informations jugées trop sensibles (politique, culture, sexualité, religion).   « La façon dont la censure est effectuée devient plus sophistiquée à mesure que les outils internet s’améliorent », a noté l’étude, réalisée tout au long de 2006. Plusieurs milliers de sites issus de 120 différents fournisseurs d’accès ont servi de base à l’étude.   Ainsi, au lieu de bloquer uniquement des pages de sites internet abordant les thème proscrits, les censeurs sont désormais en mesure de bloquer des applications entières comme YouTube, Skype et Google maps.   Ils visent également les blogs, les partis politiques, les organisations non gouvernementales locales et les individus. Le Pakistan et l’Ethiopie ont bloqué des communautés entières de blogs.   Sur les 26 pays qui censurent la toile, certains (Iran, Chine, Arabie Saoudite) bloquent une vaste gamme de thèmes mais également une grande quantité de sujets qui y sont liés tandis que d’autres ne visent qu’un thème mais sur un large spectre.   Ainsi la Corée du sud n’a qu’une cible –les sites pro-Corée du nord– mais elle est fortement censurée.   Six pays pratiquent surtout la censure politique (Birmanie, Chine, Iran, Syrie, Tunisie et Vietnam), quatre filtrent surtout des contenus sociaux (Arabie Saoudite, Iran, Tunisie, Yemen) et cinq ciblent surtout les sites dissidents et extrémistes (Birmanie, Chine, Iran, Pakistan, Corée du sud).   Mais aucun filtrage n’a été constaté dans 14 pays où l’on pourrait pourtant s’attendre à en trouver, a noté le rapport, citant notamment l’Afghanistan, l’Egypte, l’Irak, Israël, la Malaysie, le Népal, la Russie, le Venezuela et le Zimbabwe.   « Peu d’Etats limitent leurs activités à un seul type de contenu. Une fois que le filtrage a commencé, il est appliqué à une large palette de sujets et peut être utilisée pour accroître le contrôle du cyberespace par les gouvernements », a noté Rafal Rohozinski de l’université de Cambridge.   Et l’Oni s’attend à ce que davantage de pays se mettent à censurer internet dans les prochaines années. Elle a choisi son échantillon en fonction de deux critères : les pays où les tests pouvaient être effectués (la corée du nord et Cuba n’ont pas été inclus) et où il y avait beaucoup à apprendre de la surveillance d’internet. Ainsi, la plupart des pays d’Europe et d’Amérique du nord n’ont pas été testés


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