18 novembre 2001

البداية

 

 

 
TUNISNEWS

Nr 549 du 18/11/2001

 
  • LES TITRES DE CE JOUR:
  1. l´Intelligent: Ben Ali en précampagne

  2. Sontagszeitung: Bundesanwaltschaft: «Nicht zuständig»

  3. Sontagszeitung: «Die Moscheen in der Schweiz werden von den Behörden gut überwacht»

  4. Omar Khayyam: Amm Houcine le déchireur de lettres


  5.  

    أ.ف.ب: معارضون تونسيون يؤسسون هيئة تنسيق للانتخابات الرئاسية
     أ.ب: أحداث 11 سبتمبر أوقفت دراسة مجموعة من التونسيين للطيران في فلوريدا
     

 

COMMENT AVOIR ACCES AUX ARCHIVES COMPLETES DE TUNISNEWS ???

Cette question (*) nous est posée de plus en plus par des abonnés à notre liste, par des chercheurs ou par de simples personnes intéressées à retrouver une info, un article ou certaines données. Nous sommes en train de préparer un site spécial qui comblera cette lacune. Le site fourni par yahoogroups ne permettant pas la publication de l’intégralité de nos mails quotidiens, nous avons décidé de les mettre à la dispositions du public ..ailleurs.

(*) question posée sur le forum de TUNEZINE :
      

 1 forum tunisnews:comment lire les pages suivantes? par tunisien de la diaspora (14/11/01 22:46:48)   
               2
Précisez votre question ? par Tunezine 52 is available 😉  (14/11/01 23:05:45)   
                   3
Tunisnews:Precision d’une question par Un tunisien de la diaspora (15/11/01 22:43:29)   
                       4
On a le même prob par Collectionneur  (15/11/01 23:37:51)   

 
Dr. RIAHI Youssef
 Vers un  ordre économique et social islamique
Papier N°4:

Le principe de la circulation et de la non concentration de la richesse

voir fichier joint

 
ARTICLE DE RIDHA KEFI SUR LE DERNIER NUMERO DE L’INTELLIGENT.

Tunisie.

Ben Ali en précampagne

.

Encouragé par son parti à briguer un quatrième mandat, le chef de l’État a confirmé son intention de réformer la Loi fondamentale. Sans pour autant officialiser sa candidature.

Par RIDHA KÉFI
correspondant à Tunis

L’anniversaire du Changement – c’est-à-dire l’accession de Zine el-Abidine Ben Ali à la magistrature suprême, après avoir déposé, pour cause de sénilité, Habib Bourguiba, le père de l’indépendance tunisienne, le 7 novembre 1987 -, a été célébré, cette année, avec un faste particulier. Partout dans le pays, les cellules du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD, parti au pouvoir) ont multiplié meetings populaires, rassemblements de jeunes, défilés, galas, spectacles de rue… Les bâtiments publics, et même privés, ont été pavoisés aux couleurs rouge et blanc du drapeau national. Des portraits géants du président ornent les principaux carrefours et places de la capitale. Dans les mosquées, des préposés aux rites religieux et de simples citoyens ont passé la nuit du 6 au 7 novembre à réciter le Coran et à prier pour la gloire de sanaa attahawwul (l’artisan du Changement). L’agence officielle Tunis-Afrique-Presse (TAP) et la chaîne de télévision publique Canal 7 ont rivalisé de zèle pour passer en revue les performances du pays sous la conduite d’un raïs providentiel. Pour ne pas demeurer en reste, les huit quotidiens de la place (quatre publics et quatre privés) ont continué à publier des listes d’organisations nationales, d’associations non gouvernementales, de chefs d’entreprise et de personnalités exhortant siyadat erraïs (Son Excellence Monsieur le Président) à briguer un quatrième mandat de cinq ans lors de la prochaine élection présidentielle d’octobre 2004. Last but not least , un dîner a été offert par Abdelwaheb Abdallah, ministre conseiller auprès du président et porte-parole officiel de la présidence, en l’honneur des dizaines de journalistes étrangers invités à cette occasion, dans un palace de Gammarth (banlieue nord de Tunis).

Soigneusement entretenue par les structures du parti au pouvoir et de l’administration publique, cette atmosphère de ferveur patriotique n’a pas été perturbée outre mesure par les incidents survenus, début novembre, dans certains établissements universitaires du pays, les communiqués de presse d’associations déplorant des restrictions de la liberté d’expression ou l’arrestation, le 5 novembre, d’un opposant surprise, l’homme d’affaires Kamel el-Taïef, qui s’en était pris, une semaine auparavant, dans un entretien au quotidien français Le Monde , au pouvoir de son pays, en des termes pour le moins inamicaux.

Tout a été mis en place pour que la célébration du quatorzième anniversaire du Changement soit l’occasion pour le président Ben Ali de dire « oui » à tous ceux qui l’ont encouragé à rester à la tête de l’État au-delà de son troisième et dernier mandat constitutionnel, qui s’achèvera en octobre 2004. Dans le discours qu’il a prononcé, le 7 novembre, au Palais des expositions, au Kram, cité balnéaire située à une vingtaine de kilomètres au nord de Tunis, devant quelques milliers de responsables politiques, de militants du RCD et d’invités étrangers, le président tunisien s’est gardé cependant de montrer une quelconque hâte à vouloir se succéder à lui-même, préférant exprimer de manière implicite son désir de rester à la tête de l’État jusqu’en 2009, en évoquant notamment ce qu’il a appelé son « oeuvre de réforme et de construction » et en réitérant son dévouement au pays et à ses institutions.

« Nous avons réussi à réaliser les objectifs que nous avions fixés, pour la Tunisie, le jour du Changement », a notamment déclaré le président. Se disant « profondément impressionné et touché » par « les expressions de fidélité que des Tunisiennes et des Tunisiens, toutes sensibilités et catégories confondues, [lui] ont manifestées tout au long de la période écoulée, et dans l’appel qu’ils [lui] ont lancé pour qu'[il] continue d’assumer les hautes charges du pays », il s’est contenté de… les en remercier vivement. Cela ne l’a pas empêché, cependant, d’annoncer son intention « de présenter un projet de réforme constitutionnelle fondamentale » pour, a-t-il dit, « préparer la voie à la République de demain ».

Quelles seront les grandes lignes de cette réforme ? L’article 39, qui limite à trois le nombre de mandats présidentiels pour un seul candidat, sera-t-il amendé ? Sans doute, même si le chef de l’État a évité de s’attarder sur ce point crucial, préférant porter son attention sur d’autres aspects de la réforme projetée. Celle-ci maintiendra, selon Ben Ali, à 70 ans l’âge maximum d’éligibilité à la présidence de la République. La « présidence à vie », une formule inventée sur mesure pour feu Habib Bourguiba, est donc définitivement abandonnée. Autre conséquence : Ben Ali, qui n’a, aujourd’hui, « que » 65 ans, pourra, en cas de maintien de cette disposition relative à la limite d’âge, briguer un quatrième mandat de cinq ans. Ce mandat sera, cependant, légalement, le dernier, et 2009 sera, de toute façon, une année sinon d’alternance politique du moins de changement d’homme à la tête de l’État.

Pour garantir le pluralisme des candidatures à la prochaine élection présidentielle, un deuxième amendement sera sans doute nécessaire, l’actuelle disposition, qui exige de tout candidat la caution d’une trentaine de députés ou de grands électeurs, étant impossible à remplir par les militants des partis d’opposition, très minoritaires dans la Chambre des députés et les conseils municipaux.

Le troisième amendement visera, selon Ben Ali, à conserver le caractère présidentiel du régime, tout en consolidant le rôle du gouvernement et en rendant plus efficace son contrôle par la Chambre des députés. La création d’une seconde Chambre permettra, par ailleurs, une meilleure représentativité des régions et des diverses composantes de la société. L’équilibre entre les diverses instances du pouvoir sera-t-il mieux assuré ? On peut l’espérer.

D’autres amendements permettront d’accorder aux droits de l’homme et aux libertés une place particulière dans la Constitution, d’y étendre la protection de la vie privée de l’individu, d’y consacrer l’inviolabilité des communications et la protection des données personnelles et d’y assujettir la garde à vue à une autorisation judiciaire préalable.

La réforme constitutionnelle projetée n’aura donc pas seulement pour objectif de légaliser la candidature de Ben Ali pour un quatrième mandat présidentiel. Elle visera aussi, et sans doute pas accessoirement, à faire évoluer le système politique local, à la faveur des acquis du pays en matière de libertés, de démocratie et de pluralisme politique.

Désigné, le 26 septembre, par son parti, comme candidat à la prochaine élection présidentielle, le chef de l’État tunisien doit faire face, cependant, à quelque résistance intérieure. Plusieurs figures de l’opposition, comme l’ancien ministre Mohamed Charfi, le militant des droits de l’homme Moncef Marzouki, l’ex-secrétaire général du Mouvement des démocrates socialistes (MDS), Mohamed Moada, et le Parti démocratique progressiste (PDP) de Me Nejib Chebbi, se sont déclarés hostiles à cette nouvelle candidature.

Le bilan économique et social du président est excellent, mais son pays piétine sur la voie de la construction démocratique. Aussi, tout en lui reconnaissant beaucoup de mérite – grâce à sa gestion efficace et éclairée, la Tunisie est aujourd’hui le pays le plus stable et le plus prospère au sud de la Méditerranée -, ses adversaires lui reprochent souvent une politique sécuritaire de poigne et une inexplicable propension au durcissement, dès lors qu’il s’agit de laisser s’exprimer librement l’élite politique et intellectuelle.


Commentaire de TUNISNEWS:
M. Kéfi est imbattable sur les chutes de ses articles sur JA/L’intelligent. Il parle cette fois d’une « inexplicable » propension au durcissement de Ben Ali, dés lors qu’il s’agit de laisser s’exprimer librement l’élite politique et intellectuelle »..ce qui veut dire, par ricochet, que le même durcissement est « explicable » dés lors qu’il s’agit de l’autre élite politique et intellectuelle « politiquement incorrecte » du genre arabophone, pro arabe, islamiste ou pro-islamique. N’est ce pas M. Ridha Kéfi ??

 
LA SONNTAGSZEITUNG REVIENT SUR LE DOSSIER DES TUNISIENS EN SUISSE. (À TRADUIRE SI POSSIBLE)

Bundesanwaltschaft: «Nicht zuständig»

VON HUBERT MOOSER

Bern – Die Tunesien-Connection von Bin Ladens Terrortruppe Al-Qaida verwirrt die Schweizer Terroristenjäger. Spuren der kriminellen Organisation führen in die Schweiz. Nur: Bundesanwalt Valentin Roschacher will für die Ermittlungen nicht mehr zuständig sein.
«Es handelt sich hier um nachrichtendienstliche Ermittlungen», sagt der Sprecher der Bundesanwaltschaft, Hansjürg Mark Wiedmer. Die Bundesanwaltschaft beschränke sich auf Ermittlungen im Rahmen von offiziell eröffneten Verfahren. Und das sei bei dieser Sache nicht der Fall. Ein überraschender Rückzieher.
Immerhin zeigen Dokumente der Mailänder Staatsanwaltschaft erstmals konkrete Anhaltspunkte für Aktivitäten von Bin Ladens Terrortruppe in der Schweiz. Der italienischen Polizei war es vor einigen Monaten gelungen, nach monatelangen Abhöraktionen die Bin-Laden-Zelle in Mailand um den Tunesier Essid Sami Ben Khemai und den Münchner Bin-Laden-Statthalter Lased Bin Heni zu zerschlagen. Spuren führen auch in die Schweiz, wie Gerichtsunterlagen aus Italien beweisen. Der in Genf lebende Tunesier Tahar El M. soll potenzielle Afghanistan-Kämpfer logistisch unterstützt und ihren Weiterflug in Richtung Pakistan organisiert haben. 1998 erhielt Tahar sogar zweimal Geldüberweisungen aus Mailand – wofür ist nicht geklärt.
Laut «Facts» wurden bei denselben Ermittlungen drei weitere Tunesier, die mit Papieren der Schweizer Asylbehörden unterwegs waren, von der Polizei gestellt.
Interessant ist die Vernetzung der Gruppe in Europa. Von der Mailänder-Zelle führen Spuren nicht nur in die Schweiz, sondern auch nach London, München, Frankfurt und Hamburg. In genau jene konspirativen Kreise also, in denen auch Terrorpilot Mohammed El Atta und seine Freunde verkehrten.
Noch vor einem Monat jagte auch Valentin Roschacher eifrig diesem Netzwerk hinterher. Roschacher verglich damals die Struktur der Al-Qaida-Terroristen mit derjenigen der organisierten Kriminalität. Unter dem Eindruck der Ereignisse vom 11. September forderte er sogar ein Zeugenschutzprogramm. Jetzt will die Bundesanwaltschaft für diese Ermittlungen nicht mehr zuständig sein.
Der wahre Grund hinter diesem Rückzieher dürfte ein anderer sein. Roschacher fehlen für diese schwierigen Ermittlungen die Spezialisten. Sein Amt steckt zudem in einer zeitaufwändigen Reorganisationsphase. Im kommenden Jahr muss er die Effizienzvorlage umsetzen, Hunderte von neuen Mitarbeitern rekrutieren und den Umzug planen. Hinzu kommen Abgrenzungsprobleme zum Staatsschutz. War doch nicht immer ganz klar, wer im Falle Al-Qida verantwortlich ist. Zuerst stand der Staatsschutz im Vordergrund, dann kam Roschacher. Jetzt ist der Ball wieder beim Staatsschutz.
Für Roschacher ist die Schweiz hinsichtlich Terrorismus ein «local player». Der Vize des Staatsschutzes, Jürg Bühler, schliesst terroristische Netzwerke in der Schweiz jedoch nicht aus. Nährboden solcher Aktivitäten sind für Bühler extremistische Organisationen wie Annahda. Mitglieder dieser Organisation erhalten in der Schweiz häufig Asyl. Ob Tunesier der Mailänder Al-Qaida-Gang Beziehungen zu Annahda pflegten, ist nicht belegbar, für den Schweizer Staatsschutz aber nicht ausgeschlossen, gilt doch Tunesien als ein wichtiges Rekrutierungsland der Bin-Laden-Gruppe.

 
LE JOURNAL HEBDOMADAIRE SUISSE « SONNTAGSZEITUNG » OUVRE SES COLONNES A UN REPRESENTANT D’ENNAHDHA D’EXPOSER LE POINT DE VUE DE SON MOUVEMENT ET DE REPONDRE AUX PRETENTIONS PUBLIEES LE 11 NOVEMBRE DU RESPONSABLE DES OPERATIONS A LA SURETE INTERNE EN SUISSE.  (À TRADUIRE SI POSSIBLE)

«Die Moscheen in der Schweiz werden von den Behörden gut überwacht»

Zürich – Der Tunesier Ridha Ben Ayed (Name von der Redaktion geändert) ist einer der einflussreichsten Islamisten der Schweiz. Er lebt seit seiner Flucht 1993 als anerkannter politischer Flüchtling in der Romandie. Da sein tunesischer Studienabschluss in Medizin nicht anerkannt wurde, holte er das Staatsexamen an einer Schweizer Uni nach. Er arbeitet als Assistenzarzt in einem Westschweizer Spital. Eine Station auf seiner Flucht war Algerien, wo er Verbindungsmann der Annahda war, der islamistischen Partei Tunesiens. Diese Partei ist in Tunesien verboten. Bis heute steht «Dr. Ridha» in regelmässigem Kontakt mit dem in London lebenden Annahda-Führer Ghannouchi. Der Schweizer Staatsschutz-Vizechef Jürg Bühler hat sich in der letzten SonntagsZeitung kritisch zu Annahda geäussert – trotz Bedenken des Staatsschutzes erhielten Annahda-Mitglieder in der Schweiz politisches Asyl.

SonntagsZeitung: Gemäss Hinweisen sol- len sich tunesische Islamisten in Europa aktiv am Terror-Netzwerk Al-Qaida beteiligen. Stimmt das?

Ridha Ben Ayed: Einmal mehr wird alles miteinander vermischt. Neben der Annahda gibt es in Tunesien islamistische Gruppierungen wie zum Beispiel Hizb Tahrir, die «Front Islamique Tunisien» FIT und andere. Die Annahda und ihr Chef Ghannouchi haben sich bereits 1981 für den legalen, gewaltfreien Weg entschieden. Die Annahda hat als erste islamistische Partei ein Gesuch um staatliche Anerkennung gestellt. Dieses wurde abgelehnt. Mit den erwähnten Gruppierungen, die teilweise einen extremistischen Kurs verfolgen, hat Annahda nichts am Hut.

Die Schweizer Behörden sind der Überzeugung, Annahda-Mitglieder seien an Anschlägen beteiligt gewesen. Auch in Tunesien heisst es, die Annahda verfüge über einen bewaffneten Arm.

Ben Ayed: Das tunesische Regime will uns seit Jahren kriminalisieren, um die brutale Repressionspolitik zu rechtfertigen.

Die Tunesier, die in den letzten Wochen in verschiedenen europäischen Ländern verhaftet worden sind, gehören also nicht der Annahda an?

Ben Ayed: Da bin ich sicher. Ich habe zudem grosse Vorbehalte gegenüber Anschuldigungen, von denen in verschiedenen Medien die Rede ist. Meines Wissens ist in keinem Fall bewiesen, dass diese Tunesier wirklich die Delikte begangen haben, die man ihnen zur Last legt.

Kennen Sie persönlich Anhänger diese extremistischen Gruppierungen?

Ben Ayed: Ich kenne einen tunesischen Asylbewerber, der dem Hizb Tahrir angehört. Er ist in Tunesien gefoltert worden und nach seiner Freilassung in die Schweiz geflüchtet. Ich teile die Auffassungen dieser Gruppierung nicht. Doch meines Wissens haben diese Leute bis anhin nirgendwo Attentate begangen.

Was wissen Sie von Al-Qaida? In den letzten Monaten wurden in ganz Europa Islamisten verhaftet, die in engem Kontakt zur Bin-Laden-Organisation stehen sollen.

Ben Ayed: Ich kann Ihnen darauf keine Antwort geben. Ich kenne keine Muslime, die dieser Gruppierung angehören. In den Moscheen, in denen ich verkehre, ist Al-Qaida nicht präsent.

Hat sich Annahda in der Schweiz klar von Al-Qaida abgegrenzt?

Ben Ayed: Wir wollen vor allem unseren eigenen Weg definieren. Das ist wichtiger, als uns bei jeder Gelegenheit abzugrenzen. Nach dem 11. September haben wir klar Stellung bezogen gegen diese Form von blindem Terrorismus. Doch gleichzeitig weigern wir uns, das amerikanische Vorgehen pauschal zu akzeptieren.

Wie stark sind extremistische Tendenzen unter Schweizer Muslimen vertreten?

Ben Ayed: Es ist eine winzige Minderheit. Im eigenen Interesse versuchen die Verantwortlichen der Moscheen, radikale Gruppierungen zu kontrollieren. Dazu kommt, dass die Behörden in der Schweiz die Moscheen gut überwachen.

Dennoch haben Menschen auch hier zu Lande Angst, dass sich radikale Muslime Ziele in Europa vornehmen könnten.

Ben Ayed: Meiner Ansicht nach ist diese Angst nicht gerechtfertigt. Man könnte ebenso gut Angst vor Neonazis haben. Extremisten gibt es überall. Wir haben die Al-Qaida, ihr habt die Neonazis.

Es irritiert, dass Islamisten, die in Europa Asyl beantragt haben, die hier zu Lande üblichen Freiheiten und Rechtsgarantien ausnutzen, um letztlich gegen diesen Westen vorzugehen.

Ben Ayed: Ich kann nur als Mitglied von Annahda sprechen. Wir sind nicht generell gegen den Westen eingestellt, sondern in erster Linie gegen die Politik Frankreichs in Nordafrika und gegen das arrogante Auftreten der Weltmacht USA und vor allem gegen deren Haltung im Nahost-Konflikt. Die Schweiz nimmt eine Sonderstellung ein. Wir möch- ten endlich als gleichberechtigter Part- ner behandelt werden und beharren auf unserer islamisch-arabischen Weltsicht.

Genf wird häufig als ein internationales Zentrum islamistischer Aktivitäten bezeichnet. Junge europäische Muslime sollen von dort für Ausbildungslager in Pakis-tan rekrutiert worden sein.

Ben Ayed: Das weiss ich nicht. Meiner Ansicht nach wird da übertrieben.

In muslimischen Kreisen sind Sie unter «Dr. Ridha» bekannt, Ihre Telefonnummer und Adresse ist gesperrt. Weshalb diese Geheimnistuerei?

Ben Ayed: Ich habe immer wieder unangenehme Telefone erhalten und beschlossen, mich so zu schützen. Mit Untergrundmethoden hat dies nichts zu tun.

Interview Beat Stauffer

 
 

معارضون تونسيون يؤسسون هيئة تنسيق للانتخابات الرئاسية

تونس ـ أ.ف.ب: اعلنت اربعة احزاب معارضة في تونس تشكيل هيئة تنسيق للتحضير للانتخابات الرئاسية المرتقبة في اكتوبر (تشرين الاول) سنة 2004.
واعلنت الاحزاب في بيان لها امس ان الاطراف المؤسسة وهي الحزب الديمقراطي التقدمي والفرع المنشق من حركة الديمقراطيين الاشتراكيين (شرعيان) والمنتدى الديمقراطي للعمل والحريات (طور القوننة) والمؤتمر من اجل الجمهورية المحظور، ان الهيئة تمثل «اطار تشاور وتحرك مشترك لتأمين شروط انتخابات حرة وشفافة».
واعربت اطراف المبادرة عن الرغبة في العمل معا من اجل «تامين شروط التداول السلمي عام 2004 وخاصة احترام مقتضيات البند 39 من الدستور».
وتطلب هيئة احزاب المعارضة التي تشير الى ازمة سياسية كبيرة في تونس اقرار «قانون عفو عام» كشرط لقيام اصلاحات سياسية في ما يتعلق بالحريات واستقلال القضاء وفصل السلطات.

وتأتي خطة المعارضة بعد تعيين الحزب الحاكم بتونس في 26 سبتمبر/ أيلول الماضي الرئيس زين العابدين بن علي مرشحا لولاية رئاسية رابعة عام 2004. وكان الرئيس التونسي قد دعا إلى إصلاح « جذري » للدستور التونسي يسمح له بالترشح لولاية رئاسية رابعة.

(نقلا عن الشرق الأوسط ليوم 18 نوفمبر 2001)

 
بعد أيام من نشر تونس نيوز لهذا الخبر، صحيفة الشرق الأوسط اللندنية تهتم به من جديد

أحداث 11 سبتمبر أوقفت دراسة مجموعة من التونسيين للطيران في فلوريدا

بونتا غوردا (فلوريدا) ـ أ.ب: في النصف الآخر من الكرة الارضية وتحديدا في تونس، يعرف الناس ان من يريد تعلم قيادة الطائرات، فان مدينة بونتا غوردا الصغيرة الواقعة على ساحل ولاية فلوريدا، هي المكان الافضل لذلك. ونجحت مدارس تدريب الطيارين في فلوريدا من خلال شهرتها ووعودها بتعليم اسرع وتكاليف اقل، في اجتذاب عدد من الطلاب من تونس.
لكن العديد منهم خسر هذا العام عشرات الالاف من الدولارات عندما اغلقت كلية بونتا غوردا التي دفعوا لها اقساط التعليم، ابوابها. وتأخر تدريب الطلاب اسابيع اخرى الى ان فتح احد مدربيهم مدرسة تدريب جديدة. لكن احداث 11 سبتمبر (أيلول) الماضي التي جاءت بعد اشهر قليلة، القت بظلالها وشكوكها على الطلاب وتقضي على احلامهم لأن اثنين من الانتحاريين المتورطين في تفجيرات 11 سبتمبر وهما محمد عطا ومروان الشحي تلقيا تدريباتهما في مدرسة طيران قريبة، ووجد الطلاب انفسهم تحت رقابة عملاء مكتب المباحث الفيدرالي «إف بي آي».
ومع اقتراب موعد تخرجهم اعتقل «إف بي آي» ثلاثة من الطلاب بتهمة مخالفة قوانين الهجرة وطلب منهم مغادرة الولايات المتحدة. والحقيقة ان اثنين من الثلاثة كانا يخضعان للامتحان الاخير عندما جاء رجال الشرطة لاعتقالهما.
وقال المعتقل محمد خربيش انه دفع حتى الآن 40 الف دولار تكاليف التدريب ولكنه لم يحصل على رخصة قيادة طائرة تجارية. وطلب الافراج عنه حتى يتسنى له تقديم الامتحان والحصول على رخصته، لكن طلبه قوبل بالرفض. وابلغ خربيش قاضي الهجرة كيفين ماكهيو يوم الخميس الماضي «حصلت على هذا المبلغ من والدي ووالدتي. وابلغتهما لا تقلقا فانني سأعود طيارا وسأرد لكما المبلغ».
وقال غلين هاب المدرب الذي حاول مساعدة الطلاب «انني اشعر بالاسف لهم، لقد جاءوا الى أميركا وانفقوا اموالهم ويعاملون كالكلاب».
من جهة اخرى عاد اكثر من عشرة طلاب تونسيين من فلوريدا، ادراجهم الى بلادهم. وخلفوا وراءهم مجتمعا جعلت الخلافات الثقافية وضعف لغتهم الانجليزية، العيش معه مستحيلا.
واعطى القاضي للمعتقلين الثلاثة وهم مريم بدوي (21 سنة) ونبيل فرشيشي (23 سنة) اضافة الى خربيشي مهلة حتى آخر الشهر للرحيل
.


ونحن نطرح مجرد سؤال:

هؤلاء « المواطنون » التونسيون القادرون على دفع هذه المبالغ الهائلة هم أبناء من يا ترى؟؟؟

 
LECTURES RAMADANESQUES

Nous pensons qu’on est en train de voir naître un romancier tunisien de grand talent..Omar Khayyam fera surement parler de lui …

Fiction politique de Omar Khayyam

Amm Houcine
le déchireur de lettres

Amm Houcine était un violeur. C’est lui-même qui me l’a dit. Le viol de la Constitution était son gagne-pain. C’est pour la première fois qu’un ex-flic parle spontanément. Non, je ne l’ai ni torturé ni soudoyé. Amm Houcine était un cancéreux au stade final de cette terrible maladie. Il voulait se confesser. J’étais, en quelque sorte, son directeur de conscience.
Il était attablé à la terrasse d’un petit café de la vieille ville de Tunis, en train de lire un roman. Dès que j’ai pu lire le titre de ce livre, j’ai eu des frissons. En effet, je venais d’en achever la lecture il y a à peine une semaine et j’étais encore obsédé par l’histoire qu’il racontait. Une histoire qui ne ressemble à aucune autre. En lisant ce roman j’avais l’impression de rêver les yeux ouverts. Non ce n’était pas du rêve, j’étais carrément happé par un cauchemar interminable.
Ce roman a pour titre : « Le Palais des rêves ». Son auteur s’appelle Ismaïl Kadaré, un écrivain albanais. L’histoire se passe aux temps de l’Empire ottoman. Il y avait une administration centrale qui n’avait pour seule et unique mission que de collecter et d’interpréter les rêves des sujets de sa Majesté impériale. Les rêves sont collectés au jour le jour et expédiés, par des courriers spéciaux, vers le Palais des rêves.
Je n’ai osé interrompre la lecture de Amm Houcine que le lorsque le garçon du café a posé devant lui son café noir sans sucre.

– Excusez-moi de vous interrompre, mais j’admire les gens qui lisent, surtout à votre age. La plupart de nos retraités passent leur temps à jouer aux cartes ou à somnoler.
Il a poussé un gros soupir avant de répondre :
– Chacun a son jardin secret et le mien c’est les livres.
– Vous étiez enseignant ?
– Non, flic.
– C’est une blague ou quoi ?

Il était sérieux. Il a passé la moitié de sa carrière comme agent d’un service spécial de la Direction de la Sûreté de l’Etat. Je ne sais pas comment j’ai gagné sa confiance, mais il a commencé à me débiter une histoire encore plus fantastique que celle du  » Palais des rêves « .

– Tu sais que la Constitution protége l’inviolabilité de la correspondance privée ?
– Oui, j’ai étudié un peu de droit constitutionnel à la fac.
– Eh bien ! Moi je passais mes journées de travail à violer la Constitution !
– Vous lisiez les lettres des citoyens ?
– De tout le monde, même des étrangers résidents en Tunisie.

Tout le monde parle ces jours-ci de l’intention du Président de violer la Constitution. Or, voilà un simple agent de la Sécurité qui gagnait son pain quotidien en la violant quotidiennement. Du point de vue légal, une correspondance privée ne peut être saisie et ouverte que sur les ordres d’un juge et dans des cas très précis.
Le ton de Amm Houcine était plein d’amertume. Sa conscience n’était pas tranquille et elle ne le sera jamais. Il m’a dit qu’il n’a plus peur de parler, puisque le médecin lui a dit qu’il allait mourir dans quelques mois. Il m’a même dit :  » S’ils me tuent à cause de tout ce je que je t’ai raconté, ce sera presque de l’euthanasie ! « . Lui qui a passé tout son temps à déchirer mes lettres, vos lettres, nos lettres souffrait lui-même d’une déchirure intérieure. Il s’est trompé de métier, de carrière, bref de vie. Il appartient à cette vieille génération parfaitement bilingue qui maîtrise aussi bien la langue de Voltaire que celle d’Ibn Al Mukaffaa et se trouve à l’aise avec Zola et Mahfoudh.
On blâme toujours les circonstances ! Non, je suis coupable et responsable de tout ce que j’ai fait. Si je lis beaucoup de littérature ces derniers jours c’est pour oublier. J’ai fait, sciemment, tant du mal à beaucoup de personnes. Y-a-t-il quelque chose de plus intime qu’une lettre ?
Entrer dans les intimités des gens sans leur permission va un jour ou l’autre se transformer en une épine dans la chair. Tu dois vivre avec toute ta vie.
Amm Houcine m’a expliqué comment fonctionne ce  » Palais des rêves  » tunisien. C’est un petit bureau qui se trouve a la Poste Centrale de Tunis. Tout le courrier qui vient de l’étranger et celui de la ville de Tunis passe par ce petit bureau presque anonyme. Pour les journaux et les revues, on attend le feu vert d’en haut pour pouvoir les remettre aux services postaux, sinon ils seront saisis pour toujours. Quant aux lettres, elles sont ouvertes automatiquement s’il s’agit de personnes inscrites sur la  » liste noire « . Par exemple, pendant sa fameuse grève de la faim, tout le courrier de Ben Brik était  » retenu à la source « . S’il s’agit de gens « normaux », les lettres sont ouvertes au hasard, car ils n’ont pas les moyens d’ouvrir les dizaines de milliers de lettres qui arrivent chaque jour de l’étranger. Certains pays, on le comprend, sont aussi sur la  » liste noire « , comme l’Iran ou la Grande Bretagne. Donc on prête plus d’attention au courrier qui parvient de ces pays  » terroristes  » ou qui abritent des « terroristes ».
C’est grâce aux confessions de Amm Houcine que j’ai compris beaucoup de choses. Le Monde diplomatique, auquel je suis abonné depuis des années, n’arrive parfois jamais à destination.
Certaines lettres que je reçois de l’étranger portent des traces de colle sur le dos. Ces violeurs sont si consciencieux qu’ils réparent l’hymen de chaque lettre après l’avoir déflorée !
Messieurs les responsables de la Sûreté de l’Etat, inutile de chercher qui est ce Houcine. Il n’appartient plus au monde des vivants. Ma regrettée grand-mère, en évoquant les défunts, disait :  » Ils sont au royaume de la vérité et nous sommes dans le royaume du mensonge « .
Amm Houcine a quitté le  » royaume du mensonge  » pour toujours.

Omar Khayyâm

La Médina de Tunis. Jeudi 16 novembre

source : site et forum Tunezine

 

DE SOURCE « ISRAELIENNE » :

QUAND DES ISRAELIENS SONT SOUMIS A LA RIGUEUR DES NOUVELLES LOIS ANTI-TERRORISTES AUX USA!!

Nearly 100 Israelis have been detained in the United States since the September 11 terror attacks. Most of the Israelis were arrested on visa violations or for working without permits. Some, though, were detained on suspicion of connection to international terrorist organizations.
Most of the Israelis detained by U.S. immigration officers have already been deported, but others remain in American prisons, awaiting deportation orders. Only last weekend 22 Israelis were reportedly arrested in Missouri — 12 in Kansas City and 10 in St. Louis.
Administration and Consular Affairs in Chicago, two main factors have led to the wave of arrests. The first is the significant growth in the number of Israelis entering the United States on tourist visas who end up working in various jobs without a permit. The second factor is the toughening of American immigration policies towards those residing illegally in the United States. American citizens are more aware in finding illegal aliens and bringing about their deportation. Israelis are being targeted, Cohavi says, due to their Middle Eastern appearance.
« Sources in the American Jewish and Israeli community here have already hinted that they fear being associated with the detained Israelis, » Cohavi said. « This is happening at a time when we are conducting a very intense public relations campaign intended to increase the support for Israel in the American public, and it is giving Israel a bad name. »
Cohavi called on the Israeli Ministry of Foreign Affairs to quickly organize a campaign to instruct young Israelis bound for the United States not to travel or work without visas and work permits, Yediot Aharonot reported. « From my talks with the detained youths and their families I learned that most of them are unaware of the meaning of visa transgressions, » Cohavi said. These transgressions lead to « arrest and weeks of imprisonment, deportation and prohibition from entering the U.S. for ten years. »
One of the Israelis arrested recently in the United States was Gali Ben-Haim, 22, whose father was killed nine years ago in a terrorist shooting in Gush Katif. She arrived in the United States with her friend, Yaakov Rosenberg, and began working in a local firm. Two days later, the two of them were arrested.
« The FBI agents stood us up against a wall and handcuffed us like criminals, » Gali told her mother. « In the investigation they told us we were suspected of involvement in the wave of terror in the U.S. »
Gali’s mother, Dalia, asked, « How can my daughter be suspected of dealing with terror, when she, herself, is a daughter of a family hit by terror? »
According to Yediot Aharonot, former Prime Ministers Ehud Barak and Bibi Netanyahu, who served in the IDF with Gali’s father, Amatzia, have both tried to secure Gali’s release, and the Foreign Affairs Ministry has hired a lawyer for the family in the U.S. Ministry officials said that they are doing everything possible to ensure that arrested Israelis are treated with full regard for their rights under local American law.
Israeli moving men questioned, arrested
« It was a nightmare, » said Roi Barak, 23, who returned to Israel this week after being detained in Pennsylvania on September 12. Barak was working for a moving company with his friend, Moti Butbul. Upon stopping their truck for a routine inspection, local police found that Barak’s visa had expired and that Butbul was working without a permit. FBI agents arrived and began questioning the two.
« The usual procedure is that you get arrested for a day or two, and then you’re deported. We weren’t worried, » Barak said.
The two understood at first that they were not under suspicion for involvement in terror attacks. Later interrogation did suggest possible involvement in terrorist activities and the FBI questioned them about their IDF military service and about the possibility that they were spies. The two were kept in jail for nearly two months, much of the time in solitary confinement.
« I can understand their arresting me and questioning me, but why did they keep us locked up for so long? » Barak said this week.
Five additional Israelis who worked at the same moving company as Barak and Butbul are still being held in the United States, but two of them will be deported next week. The five were arrested in New York shortly after the September 11 attacks, when they were seen acting suspiciously on a rooftop, photographing the burning World Trade Center towers.
After initial interrogation, American officials determined that the Israelis had no connection to the terror attacks. Even so, it was discovered that their visas had expired and they remained in prison. A deportation order was signed on September 25, but its implementation was delayed.
At the beginning of last week, Israeli Consul in New York Alon Pinchas visited the five young Israelis. Pinchas promised the American authorities that he would personally accompany the men until they boarded a plane out of the country. When the deportation orders for two of the five were finally approved, they were on the condition that no official Israeli representatives escort them to the airport

source : http://www.israelinsider.com/channels/diplomacy/articles/dip_0117.htm

 

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