TUNISNEWS
8 ème année, N° 3069 du 17.10.2008
archives : www.tunisnews.net
Rachid Khechana et Abdelwahab El Hani interviewés par une TV locale en Suisse Amor Harouni: NEGOCIATIONS SEMPITERNELLES Le Soleil: Labeaume ira à Tunis Courrier International: Vu de Tunisie, il ne s’est rien passé au Stade de France AFP: Marseillaise sifflée: Platini: le football « pris en otage » par la politique Reuters: Huit islamistes présumés arrêtés à Barcelone
Rachid Khechana et Abdelwahab El Hani interviewés par une TV locale en Suisse
Le jeudi 16 octobre 2008, MM. Rachid Khechana et Abdelwahab El Hani ont été interviewés par le journaliste Pascal Decaillet dans son programme quotidien « Genève à chaud » sur « Léman bleu », une chaine de télévision locale privée qui émet à partir de la ville de Genève et couvre une bonne partie de la Suisse occidentale. Pour voir l’interview, aller sur le lien ci dessous, puis cliquer sur « Programme TV », choisir celui de Jeudi et puis regarder « 18h50 – Genève à chaud ». L’interview commence vers la 2éme moitié de l’émission. Lien : http://www.lemanbleu.ch/leman_bleu_programme.php
NEGOCIATIONS SEMPITERNELLES
Ecrit par Amor Harouni Tunis le, 17 octobre 2008 Le pouvoir d’achat ne fait que se détériorer et les négociations salariales durent depuis un bon bout de temps et rien ne semble se profiler à l’horizon, donc pas de résultats immédiats en vue. Habituellement, ces accords se font tous les trois ans avec effet pécuniaire et ce, à compter du 1er juillet de chaque année pour les agents de l’état et à chaque fois qu’on demande des éclaircissements à ce sujet, l’on nous répond que rien n’est perdu et qu’une fois l’accord entériné, l’augmentation sera servie sous forme de rappel. Cette stratégie de cumul du pécule des augmentations (rappels) lèse énormément les salariés et parallèlement fait l’affaire de certains responsables dans la finance car entre-temps le contribuable casque et n’empoche aucun millime. Parlant maintenant du prix de certaines denrées si l’on peut dire essentielles comme le sucre, l’huile végétale, le café, les dattes, le carburant, les cigarettes, produits d’entretiens … etc. Idem pour les légumes, certaines variétés de pommes de terre en stock et une conservation qui laisse à désirer sont presque inconsommables du genre servi dans certains pays à certains animaux et se vendent à des prix exorbitants de 400 à 800 millimes le kg particulièrement pendant le mois saint de Ramadan, mois de piété d’aide aux démunis et tolérance dit-on. D’autres part, certains vendeurs de légumes sans scrupules ne ratent jamais l’occasion pour alléger le porte monnaie du consommateur malgré les contrôles effectués quotidiennement mais qui ne semblent pas donner les résultats escomptés aussi bien pour la qualité que pour les prix de même que pour l’association de la protection du consommateur dont on entend parler très souvent mais sans résultats probants. Prenant maintenant le préoccupant problème du pain, préparé à base de blé de mauvaise qualité (surplus de l’oncle Sam sans doute) dont d’énormes quantités de pain endurci du genre élastique sont servies comme aliments pour bétail, particulièrement aux éleveurs de vaches laitières et les volailles pour compenser le manque de pâturage et de foin ainsi que le prix élevé des aliments composés et concentrés. Toujours en ce qui concerne le pain, l’on se vante qu’il n’a pas été touché par l’augmentation mais en revanche le poids a diminué et tout compte fait, il s’avère qu’il a augmenté à plus de 100%. Habituellement, la famille qui consomme quotidiennement 3 pains se trouve dans l’obligation d’acquérir 5 à 6 et avec la combine de certains boulangers qui limitent leur production du gros pain à la vente par une seule fournée (procédé illégal) et se concentrent sur la production des mini baguettes pour plus de bénéfices (illicites). Passons maintenant à sa majesté le poisson, celui-ci est tout simplement inabordable, même la misérable sardine se vent à prix d’or (2,400 Dt/kg). Enfin, l’épineux problème de l’huile d’olive que nul n’ignore que la Tunisie est réputée pour sa bonne récolte aussi bien quantitative que qualitative, elle se vend au consommateur pour le prix de 5 à 6 Dt le litre. A cet effet, il y’a lieu de prévoir à ce que l’ONH se désiste de cette corvée et s’occupe uniquement de l’exportation laissant le soin de la distribution par le biais des pharmacies dans des conditionnements similaires à ceux des flacons de sirop avec plusieurs dosages (250ml, 500ml et 1000ml) avec des prix étudiés et homologués pour la satisfaction de toutes les catégories de consommateurs. Pour terminer et pour mémoire, la stratégie du cumul du pécule des augmentations (rappels de salaires) lèse énormément les salariés car durant le décalage du paiement allant du 1er juillet et dans l’attente d’un éventuel accord entre les parties concernées Dieu sait quand, on doit toujours dépenser et ne rien empocher et c’est ce qui mène inévitablement à l’insupportable détérioration du pouvoir d’achat d’autant plus que le monde vient d’être secoué par une très grave crise financière. Sympathiquement Votre.
Labeaume ira à Tunis
Publié le 17 octobre 2008 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Pierre Pelchat (Québec) Après la France et la Belgique dans quelques semaines, le maire de Québec, Régis Labeaume, se rendra dans la capitale de la Tunisie le printemps prochain dans le but d’y intéresser des travailleurs à immigrer à Québec pour combler des besoins criants de main d’oeuvre. «J’ai une entente verbale avec le maire de Tunis à ce sujet. Nous voulons inviter des travailleurs à venir ici comme nous allons le faire lors du voyage à Namur (Belgique)», a-t-il indiqué, hier, à la clôture de la 28e assemblée générale de l’Association internationale des maires francophones (AIMF). M. Labeaume croit qu’il sera plus facile d’amener à Québec des immigrants francophones sans toutefois fermer la porte à des nouveaux venus parlant d’autres langues. «Ce recrutement va se faire avec la collaboration des autres maires et pas sournoisement. On a besoin de travailleurs diplômés et d’autres aussi. À Namur, il y a des informaticiens qui pourraient être intéressés à venir à Québec pour quelques années. Ils auraient l’occasion de vivre une autre expérience et de retourner chez eux par la suite ou encore de rester ici. Ce sera gagnan-gagnant», a-t-il expliqué. «Nous avons un bas taux de chômage à Québec. Il y a des pénuries de main-d’oeuvre au point où des restaurants doivent fermer leurs portes», a ajouté M. Labeaume. Il est possible que le recteur de l’Université Laval, Denis Brière, fasse partie de la délégation qui accompagnera le maire à Tunis pour convaincre des étudiants tunisiens à poursuivre leurs études à Québec. Par ailleurs, le maire signera aujourd’hui une entente avec la ville de Ouagadougou du Burkina Faso pour l’aider à organiser son service du greffe. Le maire s’est montré satisfait des échanges qu’il a eus lors des assises de l’AIMF au cours des deux derniers jours. Il s’est particulièrement réjoui de la mise en place d’une commission sur le développement et l’entrepreneuriat.
(Source: « Le Soleil » (Canada) le 17octobre 2008)
Vu de Tunisie, il ne s’est rien passé au Stade de France
Alors que « l’affaire » des sifflets couvrant La Marseillaise prend de l’ampleur dans l’hexagone, les Tunisiens, eux, pourraient ne rien en savoir… Pour s’en convaincre, il suffit de lire la presse locale très contrôlée. Pour le quotidien As-Sabah, c’est bien simple, il ne s’est rien passé lors du match qui opposait, mardi 14 octobre la France à la Tunisie. Ou plutôt, « on peut dire que l’ambiance qui a dominé la rencontre de Saint-Denis faisait chaud au cœur ». Le correspondant de ce très officiel quotidien, Majed Al-Haddad, n’a rien remarqué, pas même le plus petit sifflotement. Au contraire, il a été frappé par « la présence massive des enfants de la communauté tunisienne » qui ont afflué « de toutes les villes de France et des pays européens voisins pour assister à un grand moment sportif à l’image de ceux que nous connaissons dans nos propres stades ». Le journaliste prend même le soin de préciser que « le coup d’envoi a été précédé de l’hymne national tunisien, repris en chœur par le public ». Quant à La Marseillaise, pas un mot. « L’important », ajoute notre sélectif journaliste, « est de constater la soif des Tunisiens de la diaspora pour l’esprit patriotique qui les relie à leur pays, la Tunisie. Les Français sont d’accord pour dire que ce qui s’est passé lors de ce match amical, tant au niveau de la présence et de la discipline (sic !) du public est du jamais vu en comparaison avec d’autres matchs amicaux joués contre d’autres équipes ». Anthony Bellanger (Source : le site de «Courrier International » (France), le 16 octobre 2008) Lien :http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=90545
Marseillaise sifflée: Platini: le football « pris en otage » par la politique
AFP 17.10.08 | 11h44 Le président de l’UEFA, Michel Platini, estime que « le football est pris en otage par le monde politique » au sujet de l’affaire de la Marseillaise sifflée mardi avant le match France-Tunisie, dans une interview au journal « Le Monde » daté de samedi. « Une fois encore, le football est pris en otage par le monde politique car cette histoire de sifflets est devenue une affaire politique qui n’a rien à voir avec le sport », a dit Michel Platini, qui parle également de « récupération politique ». « Il y a trente ans, quand je jouais avec l’équipe de France, La Marseillaise était sifflée sur tous les terrains, a-t-il ajouté. Mais à l’époque, les politiques ne s’intéressaient pas au football et ça ne choquait personne ». Pour le président de l’UEFA, ces sifflets ne constituaient pas « une insulte à la France mais simplement des manifestations contre un adversaire d’un soir ». Il s’est également montré dubitatif sur certaines solutions préconisées par la classe politique française. L’arrêt du match si l’hymne est sifflé? « La France perdra 3-0 sur tapis vert! Si l’équipe de France joue en Azerbaïdjan, le président (Nicolas Sarkozy) fait arrêter le match? », s’est interrogé Platini. Supprimer les hymnes? « Si on suit ce raisonnement, il faudrait aussi jouer sans arbitre pour éviter qu’ils se fassent siffler », a-t-il relevé.
Huit islamistes présumés arrêtés à Barcelone
16 oct. 15h48 MADRID (Reuters) – La police espagnole a arrêté à Barcelone huit Marocains, militants islamistes présumés, soupçonnés d’avoir aidé cinq activistes à fuir après les attentats de mars 2004 dans des trains de banlieue madrilènes, apprend-on de source judiciaire. Ces arrestations s’inscrivent dans le cadre de l’enquête menée par le juge Baltasar Garzon qui cherche à établir l’identité des complices qui ont aidé Mohamed Larbi Ben Sellam, Daoud Ouhnane, Mohamed Afalah, Othman El Mouhib et Abdelilah Hriz à prendre la fuite après les attentats. Les bombes posées le 11 mars 2004 dans des trains de banlieue à Madrid ont fait 191 morts et plus de 1.800 blessés.