17 mai 2003

البداية

 
TUNISNEWS

  4 ème année, N° 1093 du 17.05.2003

 archives : www.tunisnews.net


 

LES TITRES DE CE JOUR:

 

AISPP: Le prisonnier politique Mehdi Khouja est condamné à 3 mois de prison
Abdel Wahab Hani: Agression du journaliste Tahar Labidi au coeur de Paris
Abdel Wahab Hani: L’opposition tunisienne hôte du Congrès de Dijon du Parti Socialiste Français Dr Sahbi Amri: Internement en asile psychiatrique d’un témoin gênant Dr Sahbi Amri: La RAISON des leche-bottes et L’APPUI de La Police de Ben Ali au detriment de la loi et du droit de citoyenneté .
La Republica: Quatre cadavres d’immigrants clandestins repêchés à Lampedusa

Abdelaziz Agoubi: Reponce A Mr tsar boris

Le Monde: Une opinion travaillée par l’islamisme et un régime allié aux Occidentaux Le Monde: Fragile Maroc

Réalités : La Neurologie orpheline : Il était une fois Mongi Ben Hamida


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Úä ÇáãÄÊãÑ ãä ÃÌá ÇáÌãåæÑíÉ Ï.ãäÕÝ ÇáãÑÒæÞí

 

 

 

Association Internationale de Soutien des Prisonniers Politiques 

 

Le prisonnier politique Mehdi Khouja est condamné à 3 mois de prison

Tunis, le 16 mai 2003

 

                                                       Le prisonnier politique Mehdi Khouja a été présenté, en état d’arrestation, aujourd’hui 16/5/2003, devant le Tribunal Cantonnal de Menzel Bouzelfa, dans le cadre de l’affaire N° 13131, pour infraction aux obligations relatives au contôle adminisratif, en application des dispositions de l’Article 150 du Code Pénale. Monsieur Mehdi Khouja a été présenté, le 9/5/2003, dans un très mauvais état de santé. Il avait entamé une grève de la faim pour protester contre son agression par la Brigade des Enquêtes (Taftichat) de Nabeul, lors de son arrestation. L’AISPP a dépêché Mr Lassaad Jouhri pour observer le procès, aux cotés des avoctas de la défense.  Les avocats ont rappelé la nullité procédurale des poursuites, vu que les procès verbaux d’interrogatoire ne sont pas contre-signés par l’accusé. Monsieur Mehdi Khouja s’étant abstenu de les contre-signer pour protester contre son agression par la police et le refus de cette dernière d’accéder à ses requêtes de le présenter à un médecin, comme le stipulent les dispositions de l’Article 13 nouveau, du Code de la Procédure Pénale.

 

En revenant sur le dossier judiciaire de Monsieur Mehdi Khouja, la défense a soulevé l’absence de toute condamnation supplémentaire au contrôle administratif, dans le jugement du Tribunal Militaire (condmnation originel, NDLR). La défense a rappelé aussi que le dossier ne comporte aucun élément permettant de conclure que la police avait informé l’accusé de la prétendue décision de contrôle administartif, objet de l’accusation. Les avocats sont revenus sur la décision du Ministre de l’Intérieur, datée du 24/3/2003, imposant le contrôle administratif, et mentionnant que l’accusé a été arrêté chez lui.

 

Et après avoir mis l’affaire en délibéré, le Tribunal a annoncé sa décision de condamner Monsieur Mehdi Khouja à trois mois de prison ferme.  

L’AISPP qui assure Monsieur Mehdi Khouja de son soutien, appelle à:

 

-Sa libération immédiate et inconditionnelle

 

-L’arrêt du harcellement des membres de sa famille

 

-Poursuivre ses agresseurs

 

  

Pour l’AISPP

Le Président

Me Mohamed Nouri

 

 

 

Agression du journaliste Tahar Labidi au coeur de Paris

 

De retour à son domicile, le journaliste tunisien Tahar Labidi, exilé à Paris, vient d’être violemment agressé par un individu brandissant un grosse arme blanche et l’aveuglant avec une bombe lacrymogène. L’agresseur a terrorisé l’environnement, avant de lui arracher son cartable et de prendre la fuite. L’incident s’est produit pas très loin du domicile de Tahar Labidi dans le 19e Arrondissements de Paris, vers 20h00 (heure locale).

 

L’agresseur, parlant le dialecte tunisien, selon Tahar Labidi, l’a attaqué avec violence et ne s’est intéressé qu’à son cartable et à ses documents personnels, dont son carnet d’adresses, sa carte de presse, son permis de conduire et ses papiers d’identité.

 

Tahar Labidi était en train de parler au téléphone à Abdel Wahab Hani au sujet de son livre, quand l’agression s’est produite. Des témoins se sont étonnés de la rapidité de l’agression et du vol des documents contenus dans son cartable qui est tombé à terre. L’agresseur a fouillé les documents qui l’intéressaient, tout en brandissant un couteau à grande lame et en proférant des injures et des menaces de mort en dialectal tunisien. Il a ensuite pris la fuite à pied lorsque des témoins se sont approchés. Il se serait sauvé à l’aide d’une voiture qui l’attendait non loin.

 

Cette agression est sans doute à mettre en lien avec la parution du livre du journaliste indépendant, Tahar Labidi: « Béances de la mémoire du temps » (Hafriyyat fi dhakirat azzaman), paru récemment à paris. C’est un recueil d’articles de presse, de nouvelles et de poèmes que l’auteur avait publié au cours de la décennie écoulée. Dans un style littéraire, le thème du livre est axée sur la tragédie tunisienne, l’exil, la prison, la répression, le calvaire des humiliés… Le livre avait reçu un très bon accueil dans le monde arabe et dans les milieux littéraires arabophones et orientalistes. Il en est même prévu des traductions.

 

Les agressions des opposants tunisiens en France sont une vieille habitude et surtout lorsqu’ils font paraître des écrits qui dérangent les autorités du dictateur Ben Ali. Les opposants Ahmed Manaï et Mondher Sfar en ont été les victimes par le passé, ainsi que le local normand d’une association, de défense des Droits de l’Homme en Tunisie, présidée par feu Ali Saïdi. Les autorités françaises avaient alors haussé le ton avec Tunis pour empêcher de tels agissements sur son sol et des informations judiciaires avaient été ouvertes.

 

Les liens entre les services tunisiens et les milieux de grand banditisme, comme le démontre bien l’affaire de la « Couscous Connexion », sont des sources d’inquiétude pour la diaspora tunisienne. Les opposants tunisiens n’arrêtent pas de multiplier les condamnations et les appels à la cessation du terrorisme d’Etat. Cette terreur ne peut être légitimée par aucune situation quelques soient les contextes et excuses. La Tunisie n’a jamais connu le terrorisme comme méthode d’action politique, et ce durant toute son histoire politique. Ben Ali assume donc toutes les responsabilités de cette dérive.

 

Si cette agression s’avère politique et que le régime tunisien en soit l’initiateur, les autorités tunisiennes doivent en répondre sans tarder.

 

La France qui a accordé la protection de l’asile politique aux opposants tunisiens ne peut laisser faire de tels agissements sur son sol.

 

Affaire à suivre avec la plus grande attention et vigilance accrue…

Paris, le 17 mai 2003

Abdel Wahab Hani


 

L’opposition tunisienne hôte du Congrès de Dijon du Parti Socialiste Français

 

L’opposition tunisienne en délégation au Congrès de Dijon du Parti Socialiste Français, en les personnes des Drs Ben Jaafar et Marzouki, respectivement Secrétaire Général du Forum Démocratique pour le Travail et les Libertés (FDTL) et Président du Congrès Pour la Républiaue (CPR). Les deux leaders ont pu avoir plusieurs contacts fructueux avec les responsables socialistes européens, africains et maghrébins. Echos de Dijon, 17 mai 2003 Abdel Wahab Hani  

La Tunise est une dictature qui étouffe les libertés

 

Le spécialiste du monde arabe et de l’Islam, Gilles Keppel a qualifié la Tunisie d’un « exemple de dictature étouffant les libertés ». Le sociologue français s’exprimait dans deux conférences publiques données au Caire (Egypte) et à Doha (Qatar), respectivement, la première et la deuxième semaine de mai 2003. Echos de Doha, 17 mai 2003 Abdel Wahab Hani


 

Internement en asile psychiatrique d’un témoin gênant

par: Dr Sahbi AMRI   Le JUGE du Tribunal de Première Instance de L’Ariana   Mme Nejiba ROUISSI, Signe  le 06 mai 2003,    suite à l’article 28 de loi 1992 daté du 03 Août 1992, un Mandat d’internement de complaisance d’office N°4095, dans l’asile psychiatrique « Razi » de la Manouba à Tunis, d’un ex-agent de la police politique de Ben Ali, M. Chedli Ben Ali Bel Haj Mohamed AYADI, né le 07 Mai 1952 à Tunis, marié, habitant à Borj El Ouazir à l’Ariana, pour avoir divulgué des secrets des pratiques infectes des mercenaires tortionnaires criminels du GPD Ben Ali à l’égard de ses opposants politiques depuis son ascension au pouvoir.   Motif : Mégalomanie. Dossier d’hospitalisation N° 20031848 Service  :  psychiatrie / Santé mentale A Unité : Avicenne A Mode d’entrée : URGENT Cause d’hospitalisation :Internement d’office Admis le 06 Mai 2003 à 19 h. 08 min. Régime : Situation d’attente « irrégulière » Divers : Admission par décision d’hospitalisation du trib. de 1° instance de L’Ariana N°4095   Certificat medical d’internement délivré et signé le 06 Mai 2003 par un medecin « hallouzi » Pr. Afif Boussetta, serviteur du dictateur  ou plus exactement, medecin impuissant au refus de la violation de la déontologie et à l’altération de l’éthique médicale pour fuir la terreur des représailles du général criminel président Ben Ali. Mr Chedli Ayadi  se voit contraint de prendre des médicaments qui dépriment  sa vigilance ainsi que sa mémoire et  dont son état de santé n’en a pas besoin . C’est une simulation de folie de grandeur imposée à la victime par une décision de la police politique .   Voici donc  une autre victime récente et fraîche avec preuve à l’appui de la complaisance médicale à servir le terrorisme d’état et légaliser l’internement d’un témoin-capital aux crimes de torture et manigances de liquidation des opposants politiques de Zine El Abidine Ben Ali.   Sans commentaire pour la complicité des médecins et des magistrats au service de la police pour amplifier l’asphyxie de la vérité et de la transparence afin de reporter encore plus les brumes de la liberté et de la justice réelle dans notre pays qui est devenu une grande prison dans un régime policier qui confond entre la démocratie et la dictature par ignorance et préméditation policières  associées.   Dr Sahbi AMRI Medecin de Dahmani qui habite à Sidi Bouzid 00.216.98.44.74.55 17 mai 2003  

 


 

La RAISON des leche-bottes et L’APPUI de La Police de Ben Ali au detriment de la loi et du droit de citoyenneté .

 

Dr. SAHBI AMRI   Un ex-prisonnier politique qui a cru aux mensonges précoces de la démocratie du GPD Ben Ali et qui s’est tapé trente mois  de prisons dans les pires conditions inhumaines d’acharnement politique de revirement aux promesses d’un ridicule Président qui n’a fait que se ridiculiser de plus en plus depuis le 07 Novembre 1987 , Mr. Adel Khalouaoui , instituteur révoqué pour raisons politiques de ses fonctions d’éducateur de hautes  qualités morales et professionnelles s’est vu renversé sans raison apparente par un mercenaire de la milice du parti au pouvoir le 13 Mai 2003 qui conduisait une camionnette Isuzu à Dahmani .   Au fait , ce n’était autre qu’un mouchard-leche-bottes de police et du parti RCD qui se sacrifie à égorger des moutons à chaque commémoration de festivité de la date de la honte du 07 Nov.1987 et aux stations des élections présidentielles ..   Il a cependant voulu certifier sa présence sur les lieux à la façon Ben Ali .   Des égratignures et des écorchures ainsi qu’une luxation d’une épaule  à Adel Khalouaoui étaient le bilan lésionnel de cet accident de la voie publique qui s’avérait  à première vue ordinaire .     Mais le fait de la préméditation et de la tentative de fuite de SAID le boulanger du village de Dahmani  ont  aggravé l’incident surtout après le refus de la police locale de prendre une déposition de la victime qui s’est vue obligée de s’adresser au juge de Dahmani en début d’après-midi de la même journée .   Mais au fait , Mr. Adel Khalouaoui ne sait-il pas qu’il n’est plus citoyen Tunisien depuis le 07 Nov.1987 et qu’il est l’esclave de la milice du parti au pouvoir et la cible des projecteurs de la police de Ben Ali ?   Ne risque-t -il pas un parachute du ciel d’un certificat médical d’internement d’office pour avoir réclamé son droit de citoyenneté ?   Cependant le juge de Dahmani serait-il d’un autre avis ?   Le temps pourrait contrarier les prévisions .    De toutes les manières , Mr. Adel Khalouaoui âgé de trente-huit ans n’est pas en mesure de posséder une simple carte d’identité et un passeport dont il a oublié la couleur  depuis l’arrivée de Ben Ali au pouvoir .    Il devrait d’abord justifier qu’il est Tunisien inerte et applaudisseur professionnel pour jouir des tous ses droits de citoyenneté .   A defaut il doit peiner … jusqu’à preuve du contraire .   Au fait , Mr. Adel Khalouaoui n’est autre que le propriétaire d’une maison parentale qu’il a loué au Dr.SAHBI AMRI pour  s’y installer en médecin de libre pratique à Dahmani depuis 1990 suite à une grâce présidentielle et une révocation de la fonction publique suite à une reprise officielle et indemnisation de la période de détention avec le groupe sécuritaire du 08 Nov. 1987.   Un mois après la signature du contrat de location, Adel a été incarcéré en prison pour appartenance à un parti non autorisé ‘Ennahdha »   A SUIVRE   Dr. SAHBI AMRI Médecin de Dahmani qui habite Sidi Bouzid Tel. 00.216.98.44.74.55 17 mai 2003


Quatre cadavres d’immigrants clandestins repêchés à Lampedusa

Le capitaine est encore sous le choc : « Des restes humains dépourvus de chair, sans bras ni jambes »

 

Les corps se sont retrouvés coincés dans les filets d’un bateau de pêche Impossible d’identifier les victimes ou de déterminer la date du naufrage  

AGRIGENTO – Une nouvelle tragédie d’immigration clandestine au large de la Sicile. Un bateau de pêche a repêché les corps de quatre immigrants non-citoyens de l’UE  à  50 milles marines de l’île de Lampedusa. Les cadavres se sont retrouvés coincés dans les mailles des filets de pêches. Ils, probablement, de clandestins tombés en pleine mer durant une traversée effectuée à partir des côtes nord-africaines. Pour les services de douanes, les carabiniers et la capitainerie du port, Il est pratiquement impossible d’identifier les victimes ou de déterminer la date du naufrage: les corps ont été ravagés par leur long séjour dans l’eau.

 

Voici le récit émouvant de Paolo Poletti, 46 ans, commandant de l »Elide », l’embarcation de pêche de Mazara del Vallo, témoin malgré lui de ce triste événement : « Nous avions à peine hissé ‘le sac’ à bord lorsque nous avons vu dans les mailles du filet, parmi les poissons qui se débattaient encore, les corps ravagés de ces quatre malheureux ». Après avoir accompli les formalités d’usage auprès des agents de la Garde côtière sur le quai du port de Lampedusa, Poliotti était encore sous le choc en racontant ce qu’il avait vu. « Je fréquente la mer depuis mon plus jeune âge, a-t-il dit, mais c’est la première fois que ce genre de choses m’arrive. Nous étions à une cinquantaine de milles marines au sud-ouest  de Lampedusa, j’ai tout de suite informé par radio la Capitainerie du port et nous avons remis le cap vers l’île ».

D’après le capitaine, les cadavres se trouvaient en mer depuis longtemps: « Les restes humains, a-t-il ajouté, étaient presque des carcasses sans chair, le tronc de l’un d’eux était sans bras et sans jambes ». Outre Poliotti, les enquêteurs ont interrogé aussi pendant de longues heures anche les dix pêcheurs qui étaient à bord du bateau. C’est un triste destin que celui de cette embarcation qui porte le nom d’ »Elide »: déjà le 7 mars 2002 l’équipage avait repêché une barque qui venait de faire naufrage. Elle transportait quelques soixante-dix immigrés clandestins. Neuf personnes seulement ont survécu à ce naufrage, douze cadavres ont été repêchés mais les corps des autres immigrés n’ont jamais été retrouvés. (15 mai 2003)

Source: http://www.repubblica.it

(traduit de l’italien par Omar Khayyâm)


 

Reponce A Mr tsar boris

Vous vous posez la question qui est Monsieur Abdelaziz AGOUBI. Je vais vous répondre mais avant cela comment permettez-vous de poser une telle question alors que personne ne sait qui vous êtes. Le minimum de respect envers soi nécessite une certaine honnêteté et clarté.

Du moment, que vous personnellement vous avez qui je suis alors que vous êtes un inconnu vous donne la preuve tangible que je suis quelqu’un de connu sinon pourquoi vous perdiez votre temps pour poser de telles interrogations.

Je vous dis qui suis-je. Un simple citoyen tunisien qui a milité depuis la première heure quand la société civile applaudissait Ben Ali qui a fermé toutes les portes de la participation civile dans la vie politique et qui considère les citoyens tunisiens immigrés non concernés par la situation sociale de leur pays.

Je m’étonne comment vous pouvez changer de position politique avec une telle simplicité alors qu’au début vous avez fermement soutenu la répression d’une importante composante de la société tunisienne qui est en l’occurrence les islamistes. Et maintenant que vos intérêts personnelles sont touchées, vous cherchez à adhérer à la cause nationale et vous qualifiez la situation de notre pays de dangereuse.

Je ne suis qu’un simple citoyen mais qui a su s’opposer avec intelligence à la dictature du régime et au silence des opportunistes. J’ai pu défendre les valeurs de la liberté et de la libre _expression. J’ai pu intervenir pour régler la situation de plusieurs concitoyens avec honnêteté et sans intérêts personnels. Je continue à apporter ma contribution pour améliorer le sort de notre pays. Et le travail que j’ai fait est connu par tous car il n’est pas discret tandis que vous, vous avez fixé comme objectif l’attaque des hommes qui ont eu le courage de contester les politiques du régime répressif en Tunisie.

Quant au parti de Ben Jaafar, je l’ai soutenu comme j’ai soutenu d’autres partis d’ailleurs et je respecte la personne et ses idées et cela constitue la richesse de notre pays. Nombreux sont ceux qui font des amalgames et ne font pas la différence entre les intérêts nationaux et leurs intérêts personnels. Et je ne sais pas si c’est pour l’intérêt de notre pays que vous, vous cherchez à sous-estimer les efforts des autres bien qu’ils soient dans l’intérêt général.

Si vous voulez qu’on discute de mon programme politique, dites-moi qui vous êtes et à ce moment là je vous donnerai des réponses claires et convaincantes certainement. Et pour terminer, je vous dis : apprenez à respecter les autres pour qu’ils vous respectent et soyez honnête si vous voulez faire de la politique

Monsieur Abdelaziz AGOUBI

15/05/2003


Analyse Hebdomadaire de la bourse de Tunis

Semaine au 16 mai 2003.  

 

Titre

Plus fortes hausses

Titre

Plus fortes baisses

Titre

Les titres les plus dynamiques

%

Cours

%

Cours

Quantité

Volume

STAR

8,89

9,430

SOTETEL

-12,88

45,300

SOTETEL

18.793

923 774

CIL

6,93

13,890

TUNISAIR

-12,78

6,280

SOMOCER

14.763

315 667

SOFI-SICAF

5,97

5,680

AMS

-12,30

3,280

SFBT

5.753

265 089

BH

3,35

7,720

ELECTROSTAR

-9,84

5,130

SOTRAPIL

11.892

171 036

Le retour graduel de l’offre au devant de la scène qui a été catalysé par les opérations de prise de bénéfices initiées la semaine dernière, a surchargé des consensus pas encore consolidés sur la majeure partie des lignes du marché. En effet, la baisse a été quasi-générale et elle a touché 28 valeurs de la Cote. En parallèle, l’indice de capitalisation – TUNINDEX – qui a essayé de casser sa résistance intermédiaire des 1180 points, s’est trouvé au terme de cette semaine au niveau des 1151,44 points, soit une glissade de plus de 27 points. Par ailleurs, le volume des échanges sur le marché central n’a pu totaliser que 2,3MDT loin des 9,8MDT enregistrés la semaine dernière, et ce, abstraction faite que la semaine n’a compté que 4 jours de bourse. Cette convergence entre l’évolution de l’indice phare du marché ainsi que celle du volume des échanges pourrait vraisemblablement jouer un rôle positif dans la limitation du mouvement de correction actuel. Reflétant l’impact des opérations de prise de bénéfices, SOTETEL et TUNISAIR ont tenu la tête du palmarès des plus fortes baisses hebdomadaires. SOTETEL qui a convoqué au début de la semaine ses actionnaires pour son AGO et son AGE qui se tiendront le lundi 26 mai 2003, a annoncé qu’elle proposera une augmentation de capital par incorporation de réserves. Cela dit, le titre est resté tout au long de la semaine sur un mouvement de correction accompagné par un affaiblissement graduel des quantités échangées. En effet, le mouvement actuel des cours de la SOTETEL revêt plutôt un caractère technique après que le titre ait franchi la barre symbolique des 50 DT, boosté par l’euphorie qu’a connu le marché ses dernières semaines. Côté cours, SOTETEL (18.793 titres) a clôturé vendredi au niveau des 45,300 DT, soit une glissade hebdomadaire de 12,88%. Dans le même volet, TUNISAIR (-2,78% à 6,280 DT) a terminé la semaine sur une réservation à la baisse et une offre insatisfaite en première ligne de près de 24 mille titres au prix du marché. Parmi les valeurs les plus dynamiques cette semaine, SOMOCER a enregistré un turnover de près de 15 mille titres, soit un volume d’échanges de 0,315MDT. SOMOCER qui demeure sur un parcours sans faute depuis son introduction, tiendra son AGO et Son AGE le 16 juin 2003, et proposera à ses actionnaires une augmentation de capital par incorporation de réserves d’un montant de 2MDT pour le porter de 14MDT à 16MDT, et ce, par l’émission de 400.000 actions nouvelles gratuites. Ajoutons à cela que la dernière introduite sur le marché suscite les intérêts acheteurs de son partenaire technologique « la Faenza », SOMOCER continue allégrement son mouvement à la hausse en se hissant au niveau des 21,500 DT, soit une légère progression hebdomadaire de 2,38%. Le bancaire qui a été marqué par la réunion d’information de l’ATB (voir notre rubrique ZOOM), tenue en début de semaine, a connu la mise en paiement des dividendes de la BIAT et de la BTEI-ADP qui ont enregistré, respectivement, – à l’image du secteur – deux légères contre-performances ajustées de 4,49% à 17,900 DT et 0,10% à 18,080 DT. Par ailleurs, en corrélation avec le mouvement hebdomadaire du marché, la SPDIT a cédé 6,75% à 14,640 DT. Pour le reste, dans un communiqué de presse en date du 15 mai 2003, et suite au report de la mise en paiement de l’échéance du 16 mai 2003 de l’Emprunt Obligataire « BATAM 2000 », Maghreb Rating a abaissé à « D » pour le long et court terme les notes attribuées à la société ainsi que les notes de toutes ses émissions obligataires. On s’attend désormais à ce que le principe de prudence soit sacré et que des provisions pour dépréciation des titres BATAM soient désormais portées dans les comptes des SICAV obligataires pour refléter un risque de défaut omniprésent depuis septembre dernier.

 

(Source : Tustex News N°:179 du 16 mai 2003, site : http://www.tustex.com.tn )


 

 

ÅÓáÇãíæ ÇáãÛÑÈ: äÎÔì ÊæÙíÝ ÇáÊÝÌíÑÇÊ ÖÏäÇ

 

 

ÇáãÛÑÈ- ÚÇÏá ÅÞáíÚí- ÅÓáÇã Ãæä áÇíä.äÊ/ 17-5-2003

 

ÇÓÊäßÑ ßá ãä « ÍÒÈ ÇáÚÏÇáÉ æÇáÊäãíÉ »¡ æ »ÌãÇÚÉ ÇáÚÏá æÇáÅÍÓÇä » ÇáÅÓáÇãíÇä ÇáãÛÑÈíÇä ÊÝÌíÑÇÊ ÇáÏÇÑ ÇáÈíÖÇÁ ÇáÊí ÃÓÝÑÊ Úä ãÞÊá 41 ÔÎÕðÇ æÅÕÇÈÉ äÍæ ãÇÆÉ ÂÎÑíä¡ æÃÚÑÈÇ Úä ÎÔíÊåãÇ ãä ÊÃËíÑ åÐå ÇáÇÚÊÏÇÁÇÊ Úáì ÃæÖÇÚåãÇ.

æÞÇá ÚãÑ ÃãßÇÓæ äÇÆÈ ÇáÃãíä ÇáÚÇã ááÏÇÆÑÉ ÇáÓíÇÓíÉ áÌãÇÚÉ ÇáÚÏá æÇáÅÍÓÇä Ýí ÊÕÑíÍ ÎÇÕ áÔÈßÉ « ÅÓáÇã Ãæä áÇíä.äÊ » ÇáÓÈÊ 17-5-2003: « ãæÞÝ ÇáÌãÇÚÉ ÏÇÆãÇ æÃÈÏðÇ æÇÖÍ ãä Ãí ÃÚãÇá ÚäÝ æÅÑåÇÈ¡ æäÍä ÕÏãäÇ Ííä æÞÚ ÈÇáÏÇÑ ÇáÈíÖÇÁ¡ æäÓÊäßÑå ÈÔÏÉ ».

ßãÇ ÃÈÏì ÃãßÇÓæ ÊÎæÝå ãä ÊæÙíÝ åÐå ÇáÊÝÌíÑÇÊ áÊÖííÞ ÇáÎäÇÞ Úáì ÇáÍÑßÇÊ ÇáÅÓáÇãíÉ Ãæ ÇÊÎÇÐåÇ ÐÑíÚÉ áãÍÇÑÈÊåÇ.

ãä ÌÇäÈå ÞÇá ÇáÏßÊæÑ ÓÚÏ ÇáÏíä ÇáÚËãÇäí äÇÆÈ ÇáÃãíä ÇáÚÇã áÍÒÈ ÇáÚÏÇáÉ æÇáÊäãíÉ: « Åä åÐå ÇáÊÝÌíÑÇÊ ÛíÑ ãÈÑÑÉ áÇ ãäØÞíÇ æáÇ ÓíÇÓíÇ æáÇ ÏíäíÇ æáÇ ÍÊì Úáì ãÓÊæì ÇáÚáÇÞÇÊ ÇáÅäÓÇäíɺ ÝåÐå ÇáÊÝÌíÑÇÊ ÊÖÑ ÈÇáãÏäííä æÇáãäÔÂÊ¡ ßãÇ ÊÖÑ ÈÇÓÊÞÑÇÑ æÓãÚÉ ÇáãÛÑÈ ».

æÇÓÊÈÚÏ ÇáÚËãÇäí Ãä Êßæä åÐå ÇáÊÝÌíÑÇÊ æáíÏÉ ÊÑÈÉ ãÛÑÈíÉ¡ æÞÇá: « ÅäåÇ ÍÇáÇÊ ÚäÝ Ýí ÅØÇÑ Ïæáí¡ æáÚá ÇÎÊíÇÑ ÇáãÛÑÈ ßãÍØÉ áåÐå ÇáÃÚãÇá íÑÌÚ Åáì ÇÍÊÖÇä ÇáÈáÇÏ ááÚÏíÏ ãä ÇáãæÇÞÚ ÇáÅÓÊÑÇÊíÌíÉ ÇáÃÌäÈíÉ ».

ãä ÌåÊå ÞÇá ÏßÊæÑ ãÍãÏ ÖÑíÝ ÃÓÊÇÐ ÇáÚáæã ÇáÓíÇÓíÉ ÈÇáÏÇÑ ÇáÈíÖÇÁ: « åÐå ÇáÊÝÌíÑÇÊ Óíßæä áåÇ ÊÃËíÑ Úáì æÖÚíÉ ÇáÍÑßÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ÇáãÛÑÈíÉ¡ ÝãÚ ÇáÃÓÝ äÍä äãÑ ÈÝÊÑÉ ÊÝÑÖ ÝíåÇ ÃãÑíßÇ ÔÑæØåÇ æáÇ ÊÝÑÞ Èíä ÅÓáÇãííä ãÚÊÏáíä æÂÎÑíä ãÊØÑÝíä ».

æÃÖÇÝ ÖÑíÝ: « ÈÇáäÓÈÉ áæÇÔäØä ÇáÅÓáÇãíæä íÔßáæä ÊåÏíÏðÇ áåÇ ÓæÇÁ ÚÇÌáÇ Ãã ÂÌáÇ¡ æåí ÇáÂä Ýí ãæÞÚ ÞæÉ áÅãáÇÁ ÇáÔÑæØ æÖÑÈ ÌÐæÑ ÇáÍÑßÇÊ ÇáÅÓáÇãíÉ æÇÌÊËÇË ãæÇÑÏåÇ ÇáãÇáíÉ ».

ßãÇ ÊæÞÚ ÖÑíÝ Ãä íßæä ÊäÙíã ÇáÞÇÚÏÉ ÈÒÚÇãÉ ÃÓÇãÉ Èä áÇÏä åæ ÇáãÓÆæá Úä åÐå ÇáÊÝÌíÑÇÊ. æÞÇá: « íæÌÏ ÞÑÇÆä æãÚØíÇÊ ÊÄßÏ ÈÇáÝÚá Ãä ÊäÙíã ÇáÞÇÚÏÉ ÞÏ äÝÐ ÌÒÁÇ ãä ÊåÏíÏå.. ÝÇáßá íÊÐßÑ ÑÓÇáÉ Èä áÇÏä ÇáÊí æÌååÇ ááÚÇáã Ýí ÝÈÑÇíÑ 2003 æßÇä ÞÏ ÐßÑ ÝíåÇ ãÌãæÚÉ ãä ÇáÏæá ÇáãÓÊåÏÝÉ åí: ÇáÃÑÏä¡ æäíÌíÑíÇ¡ æÈÇßÓÊÇä¡ æÇáíãä¡ æÇáÓÚæÏíÉ¡ æÇáãÛÑÈ ».

æßÇä ãÌåæáæä ÞÏ ÇÓÊåÏÝæÇ ãÓÇÁ ÇáÌãÚÉ 16-5-2003 ÈæÇÓØÉ ÓíÇÑÉ ãÝÎÎÉ æÞäÇÈá íÏæíÉ ÚÏÉ ãÑÇßÒ ÃÌäÈíÉ¡ ãäåÇ ÞäÕáíÉ ÈáÌíßÇ¡ æãØÚã íåæÏí¡ æÝäÏÞÇ « ÓÝíÑ » æ « ÕáÇÍ » ãä ÃÔåÑ ÇáÝäÇÏÞ ÈÇáãÛÑÈ.

ßãÇ ÇÓÊåÏÝÊ ÇáÇÚÊÏÇÁÇÊ ÇáãÑßÒ ÇáËÞÇÝí ÇáÃÓÈÇäí ÈÚÏ Ãä ÞÇã ãÞÊÍã ÈÐÈÍ ÇáÍÇÑÓ æÊÝÌíÑ äÝÓå.

æÈäÇÁ Úáì ÃÞæÇá ÔåæÏ ÚíÇä Ýí ãæÇÞÚ ÇáÊÝÌíÑÇÊ ÝÅä Óä ÇáãåÇÌãíä íÊÑÇæÍ ãÇ Èíä 22 ÓäÉ æ24 ÓäÉ. æÞÏ ÃÓÝÑÊ ÇáÊÝÌíÑÇÊ Úä ãÞÊá 41 ÔÎÕðÇ æÅÕÇÈÉ äÍæ ãÇÆÉ ÂÎÑíä.

 

(ÇáãÕÏÑ: ãæÞÚ ÅÓáÇã Ãæä áÇíä ÈÊÇÑíÎ 17 ãÇí 2003)

 


 

ÇáãÓáãæä Ýí « ÇáÍÌÑ ÇáÕÍí » ÈÓÈÈ ÇáÊÝÌíÑÇÊ

 
 

ÚáÇÁ ÃÈæ ÇáÚíäíä- ÅÓáÇã Ãæä áÇíä.äÊ/ 17-5-2003

 

ÔÏÏ ãÍááæä ÓíÇÓíæä Úáì æÌæÏ ÊÏÇÚíÇÊ ÎØíÑÉ áÊÝÌíÑÇÊ ÇáÏÇÑ ÇáÈíÖÇÁ æÇáÑíÇÖ Úáì ÇáÔÚæÈ ÇáÚÑÈíÉ æÇáÅÓáÇãíÉ¡ ãÊæÞÚíä Ãä ÊÄÏí Åáì ãÖÇÚÝÉ ÝÒÚ ÇáãÌÊãÚÇÊ ÇáÛÑÈíÉ ãä ÙÇåÑÉ ÇáÅÓáÇãííä æÅáì ÇáãÓÇÚÏÉ Ýí ÊËÈíÊ ÇáÕæÑÉ ÇáÎÇØÆÉ Úä ÇáÅÓáÇã áÏì Êáß ÇáãÌÊãÚÇÊ.

æÞÇá åÄáÇÁ ÇáãÍááæä: Åä Êáß ÇáÊÝÌíÑÇÊ ÞÏ ÊÄÏí Åáì Ôä ÇáãÒíÏ ãä ÚãáíÇÊ ÇáÞãÚ æÇáÊÖííÞ ÖÏ ÇáÌÇáíÇÊ ÇáÚÑÈíÉ æÇáÅÓáÇãíÉ Ýí ÇáÛÑÈ¡ ãÍÐÑíä ãä æÖÚ ÇáÚÇáã ÇáÅÓáÇãí ÝíãÇ ÃÓãæå ÈÜ « ÍÌÑ ÕÍí ÚÇáãí ».

æßÇäÊ ãÏíäÉ ÇáÏÇÑ ÇáÈíÖÇÁ ÇáãÛÑÈíÉ ÞÏ ÔåÏÊ ãÓÇÁ ÇáÌãÚÉ 16-5-2003 ÎãÓÉ ÊÝÌíÑÇÊ ÇÓÊåÏÝÊ ÈÕÝÉ ÎÇÕÉ ãÞÇÑ ÏÈáæãÇÓíÉ ÛÑÈíÉ ãäåÇ ÇáÞäÕáíÉ ÇáÈáÌíßíÉ æÇáãÑßÒ ÇáËÞÇÝí ÇáÃÓÈÇäí¡ æÃÓÝÑÊ Úä ãÞÊá 41 ÔÎÕðÇ Úáì ÇáÃÞá¡ æÐáß ÈÚÏ ÃíÇã ãä 3 åÌãÇÊ ÈÇáÓíÇÑÇÊ ÇáãÝÎÎÉ æÇáÞäÇÈá ÇÓÊåÏÝÊ ãÌãÚÇÊ ÓßäíÉ íÞíã ÈåÇ ÃãÑíßíæä æÃÌÇäÈ ÈÇáÚÇÕãÉ ÇáÓÚæÏíÉ ÇáÑíÇÖ ãÓÇÁ ÇáÅËäíä 13-5-2003¡ æÃÓÝÑÊ Úä ãÞÊá 36 ÔÎÕðÇ¡ Èíäåã 12 ÃãÑíßíøðÇ Úáì ÇáÃÞá.

æÞÇá ÇáÏßÊæÑ ãÍãÏ ÇáÓíÏ ÓÚíÏ ÇáÎÈíÑ ÈãÑßÒ ÇáÃåÑÇã ááÏÑÇÓÇÊ ÇáÓíÇÓíÉ æÇáÅÓÊÑÇÊíÌíÉ áÜ « ÅÓáÇã Ãæä áÇíä.äÊ » ÇáÓÈÊ 17-4-2003: « ÇáäÊíÌÉ ÇáÑÆíÓíÉ áÊáß ÇáÊÝÌíÑÇÊ åí ãÖÇÚÝÉ ÝÒÚ ÇáãÌÊãÚÇÊ ÇáÛÑÈíÉ æÛíÑ ÇáÛÑÈíÉ ãä ÙÇåÑÉ ÇáÅÓáÇãííä Èßá ãÓÊæíÇÊåÇ ÈÍíË ÊÕÈÍ ãÌÑÏ ßáãÉ ÅÓáÇã ãËíÑÉ áÝÒÚ ãáÇííä ãä ÇáäÇÓ ».

æÃÖÇÝ ÞÇÆáÇ: « ØíÔ ÚãáíÇÊ ÇáÊÝÌíÑ ÇáÊí ÊÓÊåÏÝ ÇáãÕÇáÍ ÇáÛÑÈíÉ æÓÎÇÝÉ ÃåÏÇÝåÇ æÇáÊÑßíÒ ÇáÅÚáÇãí ÇáÛÑÈí Úáí ÅÈÑÇÒåÇ íÒíÏ ÚÏÏ ÇáÛÑÈííä ÇáÐíä íÊåãæä ÇáÅÓáÇã ÈÃäå Ïíä íÍÖ Úáì ÇáÚäÝ æßÑÇåíÉ ÇáÃÌäÇÓ æÇáÔÚæÈ ÇáÃÎÑì ».

æÃÚÑÈ ÓÚíÏ Úä ãÎÇæÝå ãä Ãä ÊÄÏí åÐå ÇáÊÝÌíÑÇÊ Åáì æÖÚ ÇáÚÇáã ÇáÅÓáÇãí ÝíãÇ ÃÓãÇå ÈÜ »ÍÌÑ ÕÍí ÚÇáãí » æÊßæíä ÊÍÇáÝÇÊ ÏæáíÉ ãÖÇÏÉ ááãÓáãíä¡ ãÚÊÈÑðÇ Ãä Êáß ÇáÊÝÌíÑÇÊ ÊÞáá ãä ÝÑÕ ßÓÈ ÇáãÚÑßÉ ãÚ ÇáÛÑÈ Íæá ØÈíÚÉ ÇáÅÓáÇã.

æÞÇá ÓÚíÏ: Åä ÊÝÌíÑÇÊ ÇáÏÇÑ ÇáÈíÖÇÁ « ÃßËÑ ÇáÚãáíÇÊ ÇáÅÑåÇÈíÉ ÛÈÇÁ Úáì ÇáÅØáÇÞ » Úáì ÍÏ æÕÝå¡ ãÄßÏðÇ ÃäåÇ ÓÊæÍÏ ÇáãÌÊãÚ ÇáÛÑÈí ÈÕæÑÉ ÝÑíÏÉ æÑÇÁ « Ãí ÓíÇÓÉ ÊÓÊåÏÝ ÊÞííÏ ÍÑßÉ ÇáÞØÇÚ ÇáãÊØÑÝ ãä ÇáÍÑßÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ».

æÔÏÏ Úáì Ãä ÃåÏÇÝ Êáß ÇáÊÝÌíÑÇÊ ÛíÑ ãÈÑÑÉ¡ ÍíË ÅäåÇ ÇÓÊåÏÝÊ ãÕÇáÍ ÃÓÈÇäíÉ « ÑÛã Ãä ÇáÔÚÈ ÇáÃÓÈÇäí ÔÚÈ ÞÑíÈ áäÇ ÍÖÇÑíðÇ¡ æßÇä æáÇ íÒÇá ãÊÚÇØÝðÇ ãÚ ÇáÞÖíÉ ÇáÝáÓØíäíÉ æÇáÞÖíÉ ÇáÚÑÇÞíÉ »¡ æÇÓÊåÏÝÊ ÃíÖðÇ ãÕÇáÍ ÈáÌíßíÉ « ÑÛã Ãä ÈáÌíßÇ åí ÇáãßÇä ÇáæÍíÏ ÇáÐí íÊíÍ áäÇ ÑÝÚ ÏÚÇæì ÌÑÇÆã ÍÑÈ ÖÏ ÅÑíá ÔÇÑæä » ÑÆíÓ ÇáæÒÑÇÁ ÇáÅÓÑÇÆíáí.

æÃÔÇÑ ÓÚíÏ Åáì Ãä Ðáß ÞÏ íÏÚã ÇáäÙÑíÉ ÇáÊí ÊÞæá ÈÃä åäÇß ÚáÇÞÉ Èíä ÇáÞÇÚÏÉ æÌåÇÒ ÇáÇÓÊÎÈÇÑÇÊ ÇáÅÓÑÇÆíáí (ÇáãæÓÇÏ) ææßÇáÉ ÇáÇÓÊÎÈÇÑÇÊ ÇáÃãÑíßíÉ (Óí Âí Åíå).

æÞÇá: « ÇáäÊÇÆÌ ÇáÝÚáíÉ áÊáß ÇáÊÝÌíÑÇÊ åí ÊåííÌ ÇáÔÚÈ ÇáÈáÌíßí æÖÑÈ ßá ÏÚæÇÊ ÇáÇÍÊÌÇÌ æÇáãÚÇÑÖÉ ÇáÛÑÈíÉ áÃí ÓíÇÓÉ ÃãÑíßíÉ ÊÏÚæ Åáì ãÍÇÑÈÉ ÇáÅÑåÇÈ æÝÊÍ ãÚÑßÉ áÇäåÇÆíÉ áãßÇÝÍÉ ÇáÅÑåÇȺ Ýåí åÏíÉ ÑÇÆÚÉ ááÌäÇÍ Çáíãíäí ÇáãÊÔÏÏ Ýí ÇáÅÏÇÑÉ ÇáÃãÑíßíÉ ».

 

ÍÕíáÉ ÓáÈíÉ

 

ãä ÌåÊå ÊæÞÚ ÇáÏßÊæÑ ÍÓä ÃÈæ ØÇáÈ ãÓÇÚÏ ãÏíÑ ãÑßÒ ÇáÃåÑÇã ááÏÑÇÓÇÊ ÇáÓíÇÓíÉ æÇáÅÓÊÑÇÊíÌíÉ¡ ÑÆíÓ ÊÍÑíÑ ÇáÊÞÑíÑ ÇáÚÑÈí ÇáÅÓáÇãí.. ÊæÞÚ Ãä ÊÊÚÑÖ ÇáÌÇáíÇÊ ÇáÚÑÈíÉ æÇáÅÓáÇãíÉ Ýí ÇáÏæá ÇáÛÑÈíÉ Åáì ÇáßËíÑ ãä ÇáÅåÇäÇÊ æÇáÊÞííÏ æÇáÊÖííÞ ßãÇ ÍÏË ÚÞÈ ÃÍÏÇË ÇáÍÇÏí ÚÔÑ ãä ÓÈÊãÈÑ Ýí ÇáæáÇíÇÊ ÇáãÊÍÏÉ. æÞÇá: « ßá ÇáÍÕíáÉ ÍÕíáÉ ÓáÈíÉ¡ æáÇ ÊÖíÝ Ãí ÔíÁ ÅØáÇÞÇð áãÕÇáÍ ÇáãÓáãíä ».

æÊæÞÚ ÃíÖðÇ Ãä ÊÔä ÇáßËíÑ ãä ÇáÍßæãÇÊ ÇáÚÑÈíÉ ÍãáÇÊ ÞæíÉ ÌÏøðÇ ÐÇÊ ØÇÈÚ Ããäí æÓíÇÓí æÅÚáÇãí ÖÏ ÇáßËíÑ ãä ÇáÊíÇÑÇÊ ÇáÅÓáÇãíÉ « ÑÛã Ãä ÈÚÖ åÐå ÇáÊíÇÑÇÊ áíÓ áåÇ Ãí ÚáÇÞÉ ÈÃí äæÚ ãä ÇáÝßÑ ÇáãÊØÑÝ¡ áßä ÓæÝ ÊäÇá ÈÚÖÇ ãä ÇáÊÞííÏ æÇáÊÖííÞ æÇáÖÛæØ¡ æÓíÄÎÐ ÇáÍÇÈá ÈÇáäÇÈá ».

æÃßÏ ÃÈæ ØÇáÈ Ãä åÏÝ ãäÝÐí åÌãÇÊ ÇáÑíÇÖ æÇáÏÇÑ ÇáÈíÖÇÁ åæ ÊÞÏíã ÚÏÉ ÑÓÇÆá Ýí æÞÊ æÇÍÏ¡ ãæÖÍÇ Ãä Ãæáì åÐå ÇáÑÓÇÆá « Ãä åÐÇ ÇáÊäÙíã ÓæÇÁ ÇáÞÇÚÏÉ Ãæ ÈÚÖ ÇáÊäÙíãÇÊ ÇáÝÑÚíÉ ÇáãÑÊÈØÉ Èå ãÇ ÒÇáÊ ãæÌæÏÉ Úáì ÇáÓÇÍÉ æÞÇÏÑÉ Úáì ÇáÚãá ».

æãä åÐå ÇáÑÓÇÆá ÃíÖÇ – ßãÇ íÔíÑ ÃÈæ ØÇáÈ – ÅËÈÇÊ ÞÏÑÉ åÐÇ ÇáÊäÙíã Úáì ÇÎÊÑÇÞ ÃÌåÒÉ ÇáÃãä Ýí ßËíÑ ãä ÇáÏæá ÇáÚÑÈíÉ.

æÃáÞì ÃÈæ ØÇáÈ ÈÌÇäÈ ãä ãÓÆæáíÉ åÐå ÇáåÌãÇÊ Úáì ÚÇÊÞ ÇáÍßæãÇÊ ÇáÚÑÈíÉ¡ æÞÇá: « äÍä ãÓÆæáæä Úä Êßæíä ãÌÊãÚÇÊ ãÊØæÑÉ ÊÓÊØíÚ Ãä ÊÍÊæí ãËá åÐå ÇáÏÚæÇÊ Ýí ãåÏåÇ æÃä ÊäÒÚ ÚäåÇ Ãí ÔÑÚíÉ æÃí ÏÑÌÉ ãä ÏÑÌÇÊ ÇáÊÚÇØÝ æÇáÊÃííÏ ».

æÃßÏ Ãäå ÔíÁ ØÈíÚí Ãä íÓÊÛá ÕÞæÑ ÇáÅÏÇÑÉ ÇáÃãÑíßíÉ åÐå ÇáåÌãÇÊ ÖÏ ÇáãÓáãíä¡ ÈÇÚÊÈÇÑ Ãä ãæÇÞÝåã Ýí ÇáÃÕá « ÓáÈíÉ ÊÌÇå ÇáÚÇáã ßáå æÊÌÇå ÇáãÓáãíä ÈÕÝÉ ÎÇÕÉ ».

æÃßÏ Ãä ãä æÇÌÈ ÇáãÌÊãÚÇÊ ÇáÅÓáÇãíÉ « ÇáæÞæÝ ÖÏ åÄáÇÁ æÊÚÑíÊåã ÝßÑíðÇ æÓíÇÓíðÇ¡ æäÒÚ Ãí äæÚ ãä ÇáÔÑÚíÉ Úäåã æãæÇÌåÊåã Èßá ÇáÓÈá ».

 

(ÇáãÕÏÑ: ãæÞÚ ÅÓáÇã Ãæä áÇíä ÈÊÇÑíÎ 17 ãÇí 2003)

 

 

 

L’éditorial du Monde

Fragile Maroc

 

QUATRE JOURS après la triple attaque terroriste en Arabie saoudite, qui a fait 34 morts, c’est au tour du Maroc d’être victime. Les trois voitures piégées qui ont explosé vendredi à Casablanca ont fait au moins 24 morts. Le scénario est le même : attentats-suicides d’une douzaine de kamikazes. La signature est opaque mais, à Riyad, Colin Powell, le secrétaire d’Etat américain, avait vu « les empreintes d’Al-Qaida » et, à Casablanca, le ministre de l’intérieur marocain dénonce « le terrorisme international ».

L’Arabie saoudite et le Maroc comptent parmi les pays considérés par les activistes islamistes comme des « suppôts » des Etats-Unis. « Les musulmans doivent se mobiliser pour se libérer du joug de ces régimes apostats, asservis par l’Amérique », selon la cassette sonore distribuée en février et attribuée à Oussama Ben Laden. Le leader d’Al-Qaida ajoutait, selon cet enregistrement : « Parmi les pays qui devraient être libérés figurent la Jordanie, le Maroc, le Nigeria, le Pakistan, le pays des deux saintes mosquées (l’Arabie saoudite)et le Yémen. »

Mais Al-Qaida n’est qu’une marque de fabrique que s’attribue une mouvance décentralisée, insaisissable, qui semble plutôt croissante et qui n’existe qu’en s’enracinant localement. Les origines du terrorisme sont nationales en Arabie saoudite, terre de naissance d’Oussama Ben Laden, mais elles le sont aussi au Maroc. Et c’est ce qui inquiète.

Entre Rabat et Riyad, il y a une grande différence : les élections sont libres au Maroc. Mais aussi des similitudes. La gauche, capable de faire émerger une société civile citoyenne, a été décimée historiquement par le Palais. La notion de citoyenneté est limitée : les Marocains restent les « sujets » d’une vieille monarchie au caractère féodal toujours prégnant et où l’emprise de la religion est très forte. Le pouvoir royal favorise d’ailleurs cette emprise pour ralentir l’évolution démocratique. Il s’est cru préservé par la « singularité marocaine », le roi étant respecté comme « commandeur des croyants ». « Cela ne peut arriver chez nous »: ce discours était encore tenu à l’été 2002, quand plusieurs attentats avaient eu lieu dont on avait tenté de minorer l’importance.

Mais, dans ce pays profondément conservateur et traditionaliste, les mouvements islamistes s’appuient sur ce qui reste d’archaïsme institutionnel et se nourrissent des difficultés économiques auxquelles le gouvernement ne sait faire face. Ils sont majoritaires dans plusieurs villes, dont Casablanca, Tanger, Fès. Le Parti de la justice et du développement, seul autorisé, et encore partiellement, est devenu la première force d’opposition. Il a condamné les attentats.

Dans ce terreau, Al-Qaida peut trouver des adeptes. Un observateur comme Benjamin Stora exprimait depuis plusieurs mois sa crainte de voir émerger au Maroc un islamisme terroriste. La tentation sera de freiner l’ouverture. Mais seule une démocratisation accélérée pourra endiguer la montée de la violence dramatiquement engagée. Au roi Mohammed VI de le comprendre.

(EDITO PUBLIE DANS L’EDITION PAPIER DU JOURNAL « LE MONDE » DATEE LE 18.05.03 ) 

 


 

 

Une opinion travaillée par l’islamisme et un régime allié aux Occidentaux

Le Maroc appartient à cette frange de pays arabes où un décalage existe entre l’opinion publique, travaillée par un retour à l’islam, et un régime qui privilégie l’alliance avec l’Occident. Les élections législatives de septembre 2002 ont montré la force des islamistes. Le Parti de la justice et du développement (PJD), seul reconnu par le régime, a triplé le nombre de ses députés. Il est devenu la première formation de l’opposition.

Encore ces résultats officiels doivent-ils être pris avec précaution. Dès la clôture du scrutin, des rumeurs avaient circulé, faisant état de tractations entre le PJD et le pouvoir pour éviter un raz-de-marée des islamistes. Nombre d’analystes sont convaincus que le PJD représente aujourd’hui le premier parti politique au Maroc, loin devant les socialistes de l’USFP et les nationalistes de l’Istiqlal.

Cette poussée islamiste inattendue explique probablement la décision récente des autorités de reporter de juin à septembre les élections locales. Officiellement, il s’agit de mettre à profit le délai supplémentaire pour créer un « climat de participation populaire massive ». L’explication est plutôt la crainte de voir tomber aux mains des islamistes des villes comme Casablanca, la capitale économique du pays, Rabat, Fès, Tanger – scénario noir qui fut celui de l’Algérie du début des années 1990. Heureuse coïncidence pour le Palais royal, des luttes de courants agitent aujourd’hui le PJD et menacent son unité.

La crainte d’une poussée islamiste est d’autant plus fondée que le PJD n’est pas l’unique force verte du royaume. Sous la houlette d’un ancien enseignant de français, le cheikh Yassine, une association islamiste existe (Justice et Bienfaisance) qui, depuis des décennies, laboure le terrain associatif. Aux yeux d’une partie des intellectuels marocains, Justice et Bienfaisance pèse davantage que le PJD. Entre les deux formations, les différences sont moins idéologiques que tactiques. Le PJD apparaît sur certains thèmes de société comme plus rigide que Justice et Bienfaisance. Mais tous défendent un modèle de société obéissant à la loi de l’islam. Des groupuscules imprégnés d’islam existent aussi mais leur travail est clandestin et on ignore leur poids réel. Ce sont eux que le régime combat avec le plus d’ardeur aujourd’hui.

Depuis plus d’une décennie, le Maroc a été épargné par les attentats terroristes. C’est le résultat du travail des services de renseignement. Il y un an, la DST marocaine avait démantelé une « cellule dormante » d’Al-Qaida, dirigée par trois Saoudiens, soupçonnée de préparer des attentats contre des navires de l’OTAN croisant dans le détroit de Gibraltar.

Des doutes sérieux avaient été émis à l’époque sur la véracité du projet. L’affaire est restée obscure et le procès qui a suivi n’a pas levé les doutes. Le projet d’attentat a néanmoins permis aux autorités de durcir considérablement la loi antiterroriste, au grand dam des organisations de défense des droits de l’Homme.

Face au « terrorisme international », le régime marocain n’a pas marchandé son appui aux Occidentaux, en particulier aux Etats-Unis. Récemment, un quotidien américain a révélé que Washington sous-traitait aux Marocains (ainsi qu’à d’autres Etats arabes amis) l’interrogatoire de terroristes tombés entre les mains des Américains. On n’est guère regardant sur les méthodes employées, dans le royaume, pour faire parler les suspects, expliquait l’article. L’information n’a jamais été démentie.

Parmi les prisonniers de Guantanamo figurent plusieurs Marocains. Et parmi les complices présumés des terroristes du 11 septembre 2001, on trouve le nom d’un Marocain, Abdelghani Mzoudi, incarcéré en Allemagne. Le parquet de Berlin vient de décider de le renvoyer devant les tribunaux pour « complicité de meurtres ».

Jean-Pierre Tuquoi


Une communauté juive en voie d’extinction

Deux des cibles des attentats visaient, semble-t-il, des lieux fréquentés par la communauté juive marocaine. Cette dernière est pourtant très faible aujourd’hui, y compris à Casablanca. Forte de 3 000 à 5 000 personnes pour l’ensemble du royaume, dont une majorité de personnes âgées, la communauté juive n’est plus que l’ombre d’elle-même. Vers le milieu du XXe siècle, le Maroc comptait 300 000 juifs. Ils étaient encore 150 000 au lendemain de l’indépendance. A Casablanca, où résident aujourd’hui les trois quarts de la communauté, ils disposent d’une trentaine de synagogues, de trois écoles, d’un centre de soins gratuits (dont dépend un quart de la communauté), d’une chambre rabbinique au tribunal et de quelques cercles.

Depuis plusieurs années, nombre de juifs séfarades originaires du Maroc mais installés en Israël avaient pris l’habitude de retourner dans leur pays de naissance pour des vacances.

(ARTICLE PARU DANS L’EDITION PAPIER DU JOURNAL « LE MONDE » DATEE LE 18.05.03 )

 

 

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Åä æÌæÏ ÏÚæÊßã Ýí ãËá åÐå ÇáÈíÆÇÊ åæ ÎíÑ ááÇÓáÇã ÃÏÇÁ áæÇÌÈå ÇáÑÓÇáí Ýí ÇáÊÚÑíÝ ÈÑÍãÊå ÇáÚÇáãíÉ « æãÇ ÃÑÓáäÇß ÅáÇ ÑÍãÉ ááÚÇáãíä ». ÅäåÇ ÝÑÕÉ ááÇÓáÇã áíäãæ ÝßÑå Ýí ÅØÇÑ ÍÖÇÑí ãÊÞÏã ÈãÇ íßÓÈå ÎÈÑÉ åÇÆáÉ æãÚÇÑÝ íÍÊÇÌåÇ¡ æåæ Úáì ÇáÌåÉ ÇáÇÎÑì ÎíÑ áÃåá åÐå ÇáÍÖÇÑÉ íæÝÑ áåã ÝÑÕÉ ÇáÊÚÑÝ ãä ÞÑÈ Úáì åÐå ÇáÑÍãÉ æãÇ ÊÍãáå ãä ÎíÑ. æßá ÇáãÄÔÑÇÊ ÏÇáÉ Úáì Ãä ÇáÇÓáÇã íÌÏ Ýí ßá ãßÇä æÝí ÇáÛÑÈ ÈÎÇÕÉ ÞÈæáÇ ãÊÓÇÑÚÇ ÓÑÚÉ ÇáÇÞÈÇá Úáì ÇáÏæÇÁ áÏì ÇÔÊÏÇÏ ÇáãÑÖ.. æÅä ããÇ ÞÏ íËãÑå åÐÇ ÇáæÌæÏ ÅÍÏÇË ÊÍæáÇÊ Ýí ãíÒÇä ÇáÞæì Ýí åÐå ÇáÈáÏÇä ÈÍßã ÃäÙãÊåÇ ÇáÏíãÞÑÇØíÉ ÇáÊí ÊÊæÝÑ ÝíåÇ ááÇÞáíÇÊ ÝÑÕ ÇáÊÑÌíÍ Èíä ÇáÞæì ÇáÇÓÇÓíÉ ÇáãÊÕÇÑÚÉ ÃÓæÉ ÈãÇ ÊÝÚá ÇáÃÞáíÇÊ ÇáÃÎÑì. ÞÏ áÇ íßæä ÈÚíÏÇ Çáíæã ÇáÐí ÊÊÇÍ Ýíå ÇáÝÑÕÉ ááÇÞáíÇÊ ÇáãÓáãÉ Ýí ÇáÛÑÈ ãÊÍÇáÝÉ ãÚ Þæì ãÍáíÉ ÊÍÑÑíÉ ãËá ÇáÌãÇÚÇÊ ÇáãäÇåÖÉ ááÍÑÈ æÇáÌãÇÚÇÊ ÇáãäÇåÖÉ ááÚæáãÉ æÇáãÏÇÝÚÉ Úä ÇáÈíÆÉ¡ Ãä ÊÄËÑ Ýí ÓíÇÓÇÊ ãåãÉ áåÐå ÇáÏæá æáÇ ÓíãÇ ãÇ ÊÚáÞ ãäåÇ ÈÇáÚÇáã ÇáÇÓáÇãí ÈãÇ íÖÚ ÍÏÇ áÏÚã Þæì ÇáÇÓÊÈÏÇÏ Ýíå¡ æíÄÓÓ áÚáÇÞÇÊ ÌÏíÏÉ ãÚ ÚÇáã ÇáÇÓáÇã ÊÞæã Úáì ÊÈÇÏá ÇáÇÍÊÑÇã æÇáãÕÇáÍ ÇáÚÇÏáÉ æÏÚã Þæì ÇáÊÍÑÑ æÇáÊÍæá ÇáÏíãÞÑÇØí .

 

Åäå ÈÓÈÈ ÞæÉ ÇáãÌÊãÚ ÇáãÏäí ÇáÇÓáÇãí æÈÇáÑÛã ãä ÇáÍßã ÇáÚÖæÖ ÊæÇÕá ÇÒÏåÇÑ ÇáÍÖÇÑÉ ÇáÇÓáÇãíÉ æÊæÇÕáÊ ÇáæÍÏÉ ÇáÓíÇÓíÉ áÏÇÑ ÇáÇÓáÇã æáæ ÈÔßá ÑãÒí¡ æáã ÊÓÞØ ÅáÇ ÈÚÏ Ãä ÊÑÌÍÊ ÈÇáßÇãá ÚæÇãá ÇáÇäÍÏÇÑ æÊÍÞÞÊ áÏì ÇáãäÇÝÓ ÇáÍÖÇÑí¡ áÇ ÓíãÇ ÈÚÏ ÇßÊÔÇÝå ááÃãÑíßÊíä æÊßÏíÓå ááËÑæÇÊ ÇáãäåæÈÉ¡ ÝÑÕ ÇáÛáÈÉ¡ ÝÝÑÖ ÇáÍÕÇÑ Úáì ÏÇÑ ÇáÇÓáÇã æÊÓÇÞØÊ ÃÞØÇÑåÇ ÊÍÊ ÓäÇÈß ÇáÇÍÊáÇá¡ ÍÊì ÌÇÁ ÇáÏæÑ Úáì ãÑßÒ ÇáÎáÇÝÉ äÝÓå ÇáãÍÇÕÑ áíÚáä Úä ÓÞæØå  Ýí ÈÏÇíÉ ÇáÞÑä ÇáÚÔÑíä ãÚ ÃÊÇÊæÑß. áÞÏ ÙáÊ ÇáÏæáÉ ÇáÊí ÙåÑÊ Ýí ÇáãÏíäÉ Ýí ÊæÇÕá Úáì ÇáÑÛã ãä ÇäÊÞÇáåÇ ãä ÞØÑ Åáì ÞØÑ¡ æãä ÞæãíÉ Åáì ÃÎÑì¡ ÍÊì ÇáÃÑÞÇÁ ÃÎÐæÇ äÕíÈåã ãä ÇáÍßã¡ Ýí ËÈÇÊ ÚÌíÈ æãÑæäÉ ßÈíÑÉ¡ æÐáß ÞÈá Ãä íÌÊÇÍåÇ ÇáÇäÍØÇØ ãä ÇáÏÇÎá æÇáÛÒæ ÇáÇÓÊÚãÇÑí ãä ÇáÎÇÑÌ. æÅÐÇ ÇÓÊØÇÚ ÑÌá ãËá ÃÊÇÊæÑß ÈÏÚã Ïæáí åÇÆá Ãä íÚáä Úä ÓÞæØåÇ ÝÅä ÇáÃãÉ áã ÊÓÊÓáã¡ æÓÑÚÇä ãÇ ÇäØáÞÊ ÇáÏÚæÉ ÇáÅÓáÇãíÉ Ýí ãÕÑ æÇáåäÏ æÝí ÔãÇá ÃÝÑíÞíÇ æÝí ãæÇØä ßËíÑÉ ãä ÇáÚÇáã ÈåÏÝ ãÑßÒí¡ åæ ÅÚÇÏÉ ÈäÇÁ ÇáÏæáÉ Úáì ÃÓÇÓ ÇáÅÓáÇã. ÝÝí äÝÓ ÇáÚÞÏ ÇáÐí ÃÚáä Ýíå Úä ÓÞæØ ÇáÎáÇÝÉ  ÃÚáä ÍÓä ÇáÈäÇ ÇäØáÇÞÉ ÏÚæÉ ÇáÅÎæÇä. æßÇäÊ ÝßÑÉ ÇÚÇÏÉ ÈäÇÁ ÇáÎáÇÝÉ åí ÇáÝßÑÉ ÇáÈÇÚËÉ æÇáåÏÝ ÇáÃÓÇÓí áÊáß ÇáÏÚæÉ ÇáÊí ÚãÊ ÃÑÌÇÁ ÇáÚÇáã ÇáÅÓáÇãí ÎáÇá åÐÇ ÇáÞÑä¡ æåí Çáíæã ÊÓÊÔÑÝ ãÑÍáÉ ÃÓÇÓíÉ ãä ÊÍÞíÞ åÏÝåÇ Ýí ÅÚÇÏÉ ÈÚË ÇáÏæáÉ ÇáÅÓáÇãíÉ ÇáÌÇãÚÉ æÇáÍÖÇÑÉ ÇáÇÓáÇãíÉ ÇáãäÞÐÉ.

 

 «æááå ÇáãÔÑÞ æÇáãÛÑÈ¡ ÝÃíäãÇ ÊæáæÇ ÝËã æÌå Çááå».

æÇáÓáÇã Úáíßã æÑÍãÉ Çááå æÈÑßÇÊå.

 

…………..                                    

*ãÍÇÖÑÉ ÃáÞíÊ Ýí ãáÊÞì ÇáÔÈÇÈ ÇáãÓáã Ýí ÈÑíØÇäíÇ ÌÇäÝí 2000

 

 

 

La Neurologie orpheline : Il était une fois Mongi Ben Hamida

 

 

M.Bouamoud   A l’Institut National de Neurologie de Tunis, ce n’est pas l’abattement total à la suite de la disparition, dimanche 4 mai dernier, du grand professeur Mongi Ben Hamida puisqu’il laisse derrière lui de grandes compétences en qui lui-même avait confiance. Mais le sentiment d’être orphelins est visible sur certains visages. “Je vous prie ! Dites-moi où il habite, je veux le voir, je veux le servir jour et nuit, le servir comme une sœur cadette, comme une bonne, comme une infirmière, comme une mère ! C’est lui qui m’a sauvé la vie ! Je veux le lui rappeler et le servir de toutes mes forces !… ”. C’est arrivé il y a environ un mois à l’Institut de Neurologie, en ces jours où le père de la Neurologie glissait, puis sombrait, peu à peu dans la maladie. Et celle qui priait ainsi, on l’aura compris, était une de ses anciennes malades. Beaucoup, comme elle, se seraient certainement proposés de le servir si seulement ils avaient appris la nouvelle. Le servir au soir de sa vie n’aurait été que la plus simple _expression de reconnaissance pour celui qui, sa vie durant, n’a fait que servir ses concitoyens qui venaient nombreux le voir en privé mais qu’il renvoyait presque tous au public dès le lendemain. Car l’argent, non seulement il n’en voulait pas, mais il le méprisait carrément. Car, aussi, le public, c’était aussi chez lui. C’était sa chose à lui. Il avait créé l’Institut de neurologie. Y avait formé des spécialistes dont nul, aujourd’hui, ne peut contester la compétence. Et y a travaillé jusqu’au jour où le mal l’en arracha. Feu Mongi Ben Hamida est né le 1er février 1928 à Kélibia. Après le bac, obtenu à Tunis, il se rend à Paris où il entreprend des études de médecine avant de se spécialiser en neurologie. En 1960, il obtient le certificat d’études spécialisées de Neuropsychiatrie et est en 1962 assistant de physiologie à la Faculté de Médecine de Paris jusqu’à 1965, date à laquelle il devient docteur en médecine. Ce qui lui vaudra de devenir chef de clinique neurologique au service du Pr. Garcin de 1965 à 1968, puis au service du Pr. Boudin jusqu’à 1969. Entre temps, en 1967, il s’est marié avec une jeune scientifique du nom de Christiane Forester qui lui tiendra compagnie toute sa vie, mais qui, surtout, fera partie du Comité pédagogique de la Faculté de médecine de Tunis, créé par le docteur H’souna Ben Ayed. Déjà de notoriété internationale en cette année 1970, le leader Bourguiba lui demande de revenir pour servir son pays. Exigeant et sévère même avec lui-même, le Pr. Ben Hamida veut que les choses se fassent comme il l’entend et à sa manière. Aussi, le terrain censé abriter une garnison militaire à proximité de l’hôpital La Rabta devient-il, sur croquis dessiné par le Professeur, l’Institut National de Neurologie de Tunis. Son fondateur et véritable maître de céans est, la même année, nommé professeur agrégé à la Faculté de médecine de Tunis. Mieux : il est le deuxième doyen de la Faculté de médecine de Tunis. Jusqu’à 1973, quand un désaccord l’oppose à Bourguiba. Ni l’un ni l’autre ne cède. Surtout pas Bourguiba, évidemment. Oui mais,… Ben Hamida n’est pas homme à se dire vaincu. Au lieu de céder, il … démissionne du poste de doyen. Pour Bourguiba, ce geste est inadmissible, irrémissible. Pour l’égalité des points, il le nomme en 1977 ministre de la Santé publique pour l’en écarter juste huit mois plus tard. Et malgré tout, Bourguiba sait apprécier les hommes. Lors d’une grande rencontre, alors que le Pr. Ben Hamida est redevenu chef du service de Neurologie dans ‘‘son’’ propre Institut, Bourguiba s’adresse à lui en ces termes : “ Toi, Mongi, tu es beaucoup plus valeureux qu’un ministre, viens à côté de moi ! ”… Enseignant hors pair, le Pr. Ben Hamida, dans sa volonté de donner une image précise et exacte du mouvement du myopathe, en est arrivé jusqu’à singer, disons mimer, le malade, de telle façon que ses disciples n’avaient plus besoin de consulter quelque ouvrage ou réviser des cours pour identifier la maladie. Il suffisait de regarder le Professeur pour comprendre de quelle pathologie il s’agissait. Cet esprit de synthèse et d’analyse est si prononcé chez lui qu’un jour, il y a longtemps de cela, il se fait fort de déclarer lors d’un congrès international tenu à l’étranger que le myopathe tunisien, à la limite maghrébin, n’a rien à voir avec son homologue européen ou américain. Cette manière de casser les dogmes mondialement connus de la neurologie dérangent ses auditeurs qui le prennent pour “ un n’importe qui venu de n’importe où pour dire du n’importe quoi ”. Mais le Pr. Ben Hamida ne s’avoue jamais vaincu. Il poursuit ses recherches, en en arrive à être profondément convaincu, invite chez lui un grand spécialiste de Grande-Bretagne et lui administre la preuve irréfutable que le myopathe tunisien présente des spécificités, des particularités autres que celles visibles chez un sujet européen par exemple. Son hôte britannique est plus que convaincu. Mais il propose que des gènes de Tunisiens soient traités ailleurs qu’en Tunisie. La proposition est ressentie comme une offense par le Pr. Ben Hamida qui tient à ce que le mal tunisien soit identifié et traité par des compétences tunisiennes. Avec son disciple et compagnon de toujours, le Pr. Fayçal Hentati, aujourd’hui chef de service de Neurologie et grand orphelin du Pr. Ben Hamida, il pousse plus loin ses recherches et met au point certains traitements en réponse au type de maladie tunisien. En vérité, explique le Pr. Hentati, ce sont six ou sept maladies de type rare mais qui existent un peu partout dans le monde, sauf qu’elles ne rentrent pas dans le moule général vu par les spécialistes occidentaux, d’où le rejet de la découverte. Il n’empêche. Les recherches et découvertes du Pr. Ben Hamida sont mondialement connues et reconnues de tous. Mais aujourd’hui, il faut dire cette autre vérité sur le Pr. Ben Hamida, quitte à blesser certains. Malgré tout le respect que lui vouait Bourguiba, le père de la Neurologie en Tunisie avait été plus ou moins négligé, presque mal vu, dès lors que le portefeuille de ministre lui avait été retiré. Lui qui préférait le public au privé où pourtant il eût pu récolter des millions de dinars ; lui qui était resté au public en tant que contractuel bien après sa mise à la retraite ; lui qui avait traité des centaines de patients et sauvé la vie à beaucoup d’entre eux ; lui qui avait formé bien des spécialistes en neurologie et en génétique, tel le Pr. Chelbi Bel Kéhia ; lui qui avait craint l’éparpillement de l’Institut en s’opposant à sa scission en plusieurs services ; lui qui n’avait tourné le dos à ses malades que le jour où la maladie lui fit face ; eh bien, il n’avait été réellement réhabilité et souverainement reconnu pour sa valeur scientifique qu’avec le Changement. En 1993, le père de la Neurologie a obtenu le Prix de la Créativité du 7 Novembre des mains du Président Zine El Abidine Ben Ali. Avec la mort du Professeur, aucune page n’est tournée dans l’histoire de la Neurologie en Tunisie puisque des hommes de grande compétence, ses propres élèves, ont pris le flambeau. Mais ces hommes et les murs mêmes de l’Institut national de Neurologie diront toujours qu’il était une fois un grand Monsieur du nom de Mongi Ben Hamida.

 

(Source : Réalités du 15 mai 2003)

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