16 septembre 2007

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TUNISNEWS
8 ème année, N° 2672 du 16.09.2007

 archives : www.tunisnews.net

Asdrubal: Sachons raison garder Le Temps :Match CAB vs CA:Débordements… Le Temps :Un lac artificiel et un port de plaisance:Un village touristique de 7100 lits Webmanagercenter:Il n’est pas beau mon quartier Webmanagercenter:Ancien gouverneur du Rotary pour l’Afrique du Nord, Hédi Briki n’est plus


Edition N° 71 de Canal du Dialogue Tunisien (El Hiwar Ettounsi)

(diffusée le dimanche 16 septembre 2007)  Lien : http://www.arcoiris.tv/modules.php?name=Downloads&d_op=viewdownload2&cid=&orderby=date%20ASC&offset=60&email=Arabo

 

Sachons raison garder

Asdrubal   Dans cette édition 71 à voir le débat entre Saloua Charfi et TBH à propos des récentes attaques sur internet dont fut victime l’invitée de Canal du Dialogue.   Et juste quelques commentaires à chaud :   J’ai regretté la tournure prise par le débat qui a consisté à imputer des accusations, assurément graves, à tout ce qui peut porter une quelconque odeur d’islamisme par une généralisation permanente des discours. Et je précise, je n’ai jamais été un islamiste. J’aurais pu l’être, de cet islamisme libéral, mais il s’avère que je suis de cette gauche politiquement libérale qui puise ses racines jusqu’à notre histoire tunisienne du début du siècle dernier.   Je ne connais personne, y compris parmi les islamistes, qui soit en mesure d’affirmer que le mouvement islamiste tunisien ne recèle pas d’obscurantistes. Et pour cause, quelle idéologie politique de gauche ou de droite peut-elle se targuer d’être à l’abri d’éléments extrémistes aux idées dégradantes ? Or, vouloir faire porter le chapeau des excès de quelques personnes à tant d’autres qui croient en de nobles idéaux (comme toute idéologie peut en contenir) me semble contreproductif. Car, c’est le meilleur moyen de rapprocher les modérés de leurs extrémistes.   Je trouve malsain de s’appuyer sur les propos – à supposer qu’ils soient fidèlement rapportés – de quelques-uns afin de les instrumentaliser contre des initiatives politiques qui cherchent à rassembler. Pourquoi faut-il que les propos de MM. Addassi, Hamdi (personnes citées) ou quiconque d’autre ayant porté de graves accusations, soient utilisés pour dénigrer les efforts de tant d’autres pour trouver un terrain d’entente vers des positions rassembleuses et progressistes au sein d’un pôle démocratique (celui issu du 18 octobre. Je fais référence ici à ce qu’a dit Madame Charfi). Et depuis quand M. Hamdi est-il devenu l’incarnation de l’islamisme tunisien ? Qu’il cherche à le devenir, c’est sûrement son ambition. Qu’il le devienne, c’est mal connaître l’islamisme tunisien.   Hélas, et que TBH me pardonne, mais l’impression que j’ai gardée de ce débat, c’est celle d’un journaliste engagé qui, sous couvert d’une interview, était plutôt enclin à se servir de graves faits, afin d’alimenter son propre combat idéologique. En d’autres lieux et en d’autres circonstances, cela aurait été de bonne guerre. Mais en l’espèce, c’est contreproductif. Car la finalité de ce type de débats, à mon sens, ne devrait pas relever de la quête d’une victoire idéologique d’un camp sur l’autre, mais de l’intérêt national. En l’occurrence, l’intérêt qui consiste à faire avancer le dialogue et, par-dessus tout, à contribuer à rendre politiquement et moralement insupportables certains comportements. Face à cette dernière assertion, il n’est pas étonnant que TBH acquiesce en songeant qu’il s’était agi également de cela. Ce n’est pourtant pas l’impression que j’ai gardée, mais plutôt celle de quelqu’un dans une croisade dogmatique contre toute forme d’idéologie islamiste. Et, c’est d’autant plus dommage que le sujet abordé fût d’une grande gravité. Est-il, en effet, tolérable qu’à l’égard d’un travail académique (brillant ou médiocre) l’on se permette de s’en prendre à la foi de son auteur pour l’accuser d’hérésie en toute connaissance de cause des conséquences possibles quant à sa sécurité? (Cette interrogation ne préjuge pas de l’intention effective des auteurs des accusations d’hérésie à l’encontre de Mme Charfi de lui nuire physiquement).   Si, en effet, nous sommes nombreux à considérer que cela est grave, pour ma part je considère la proposition de pénaliser l’accusation de « non-musulman » complètement illusoire, car difficilement réalisable. Toute infraction pénale devant être précisément définie, je ne vois pas comment ou pourrait prévoir une telle infraction en englobant toutes les subtilités de la langue. A moins, et ça ne sera pas une nouveauté dans notre droit pénal, de rajouter une nouvelle infraction dont le constat et la qualification ne dépendraient que de l’arbitraire du juge. N’avons-nous déjà pas assez à faire avec notre Code de la presse – pour ne citer que ce code- si extensible ? Par ailleurs, selon le contexte, le fait de dire que tel, y compris un responsable politique, n’est pas musulman relève du droit fondamental à la liberté d’expression. En effet, je ne vois pas en vertu de quoi, lorsqu’un responsable politique excipe de sa qualité de non-musulman lors d’une émission politique sur Canal du Dialogue il y a quelques mois, on puisse empêcher des gens d’écrire sur des forums publics «votons pour lui, car il a déclaré qu’il n’est pas musulman» ou inversement «ne votons pas pour lui, il n’est pas musulman, il risque de négliger la gestion des affaires du culte». Et puis, va-t-on interdire certaines recherches scientifiques au sein desquelles des chercheurs sont susceptibles de démontrer les sottises de l’un de leur pair ayant travaillé sur l’Islam en travestissant des vérités historiques pour affirmer des contre-vérités diffamantes ? Puisqu’un tel travail scientifique pouvant être assimilé à «un acte d’accusation» d’atteinte à l’Islam. Et plus concrètement, va-t-on chercher à bâillonner ceux qui sont susceptibles de considérer que TBH raconte parfois des bêtises sur l’islam et l’islamisme, quand bien même, lui, il s’en défendrait ? Manifestement, la solution judiciaire est non seulement maladroite, mais il est à craindre qu’elle ne puisse galvaniser davantage les animosités au lieu de les apaiser par le dialogue. Et de ce point de vue, les propos de Saloua Charfi sur ledit dialogue, malgré la nature des attaques dont elle a fait l’objet, me semblent autrement plus efficaces.   Enfin, et bien que je n’ai pas lu l’étude de Saloua Charfi, pour ce que j’ai pu en apprendre en l’écoutant, j’avoue que j’ai éprouvé une certaine gêne sur le plan de son approche méthodologique – du moins telle qu’elle en parle – qui consiste par moment à mêler le raisonnement théologique à celui scientifique. Il faut reconnaître que le sujet est particulièrement délicat tant il est question de religion. Mais, c’est peut-être une raison supplémentaire pour prendre toutes les précautions afin d’éviter à tout prix de tomber dans cette logique que l’on cherche à dénoncer. Celle qui consiste à bâtir des vérités politiques sur des actes de foi. Ou l’on fait de la science en appliquant ses méthodes et ses outils d’analyse ou l’on fait de la théologie qui a sa propre démarche. Et, je précise, sans pour autant que l’une des disciplines ne soit plus honorable que l’autre.   Or, si l’universitaire tunisienne a choisi de faire de la science, elle ne peut conclure des démonstrations en assénant «Dieu a dit ceci ou cela et non ce qu’ils prétendent». Car autrement, et sur un plan purement scientifique, les propos de l’invitée de l’émission n’ont pas plus de valeur que ceux objets de son étude ; puisque de part et d’autre les discours sont fondés sur des actes de foi. Et, faut-il le rappeler, la véracité des actes de foi ne relève d’aucune discipline scientifique.   Mais peut-être n’est-ce là qu’une vision tronquée du travail de S. Charfi qu’un exposé oral ne peut qu’en être réducteur.   Cela étant dit, je ne peux qu’adhérer totalement à sa dénonciation de l’attitude de certains concernant le «fait divers» relatif à l’arrestation de ces jeunes accusés de pratiques sataniques. Du reste, à ma connaissance, il n’existe aucune disposition pénale en droit tunisien condamnant expressément les pratiques sataniques. Certes, quelques pratiques d’un usage courant au sein des rituels sataniques le sont, tels, entre autres, les violations de sépulture, les actes de torture ou de maltraitance, mais l’adoration du diable ne l’est pas en tout cas. Du reste, qu’on le veuille ou non, cette adoration relève de la liberté de conscience. On ne peut que regretter un tel culte « supposé » au diable, se sentir désolé, s’interroger sur le rôle de l’éducation, se sentir offusqué en tant que croyant, mais en aucun cas condamner pénalement pour cet acte de foi aussi ahurissant soit-il. Ou l’on se bat pour la liberté de conscience quel que soit son contenu ou l’on est incohérent. Et que dire de plus sinon que S. Charfi a été magistrale en rappelant l’aberration qui consiste à faire fi de la présomption d’innocence. Je reconnais que j’ai été décontenancé quand j’ai lu des passages qui appelaient en des termes à peine voilés d’envoyer ces gosses au bûché. Et comble de l’incohérence, ce fut de la part de certains qui, à peine quelque mois auparavant, donnaient des leçons en matière de libertés fondamentales, notamment celle de conscience.   Astrubal, le 14 septembre 2007 http://astrubal.nawaat.org   (Source: Forum “That Essour” de nawaat.org le 14 septembre 2007 à 10h12)

 


 

Football: 30 arrestations à Bizerte, suite à la rencontre CAB/CA

 
(Info publiée par Sami Ben Gharbia sur le forum Taht Essour de nawaat.org, le 16 septembre 2007 à 01h34) Lien : http://www.nawaat.org/forums/index.php?showtopic=14889
 

Match CAB vs CA Débordements…

  Rien ne justifie cette fin de match hoûleuse.

 
 Esprits surchauffés après le but de Dhaouadi, jets de pierres et déchaînement des passions heureusement maîtrisés par le service d’ordre.   Il aura fallu du temps pour évacuer les supporters des deux équipes et éviter d’autres échauffourées.   Les 101 minutes s’étant exagérément étirées par les soins de l’arbitre auront contribué à faire capoter le match.   (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 16 septembre 2007)   Graves incidents à Bizerte à la suite de CAB-CA (Témoignages et commentaires à lire sur le forum Tunisie Foot)   Lien : http://www.tunisie-foot.com/ipb/index.php?showtopic=25669&st=0

 

Tourisme : Le nouveau se Sebkhat Ben Ghayadha – Mahdia Un lac artificiel et un port de plaisance Un village touristique de 7100 lits

 
Mahdia connaît un développement touristique important à travers des investissements lourds surtout en matière d’infrastructures de base et des incitations multiples aux opérateurs.   L’objectif avoué était de faire de Mahdia et de ses splendeurs une destination à part entière, une destination qui séduit et qui attire de touristes. Avec plus de 9700 lits, cette région a  réalisé de janvier au 31 juillet 2007 948597 nuitées contre 856278 en 2006 soit une progression de 10,8% et compte consolider son booking cette année et dans l’avenir avec ses nouveaux projets touristiques. Il est vrai que depuis  peu, on a pensé à secouer la léthargie de Mahdia et la dynamiser sur le plan touristique et ce fut le projet touristique de Sebkaht Ben Ghayadha, une  réalisation de taille qui bouleversera de fond en comble l’aspect monotone de la ville. Ce n’est pas une mince  affaire. Ce projet s’étalera sur 142 hectares sur lesquels l’animation tous azimuts viendra jeter des bases solides. Ce projet de taille vise à améliorer la qualité de l’environnement  de l’arrière pays et de la vie des riverains, protéger la région des inondations, intégrer le sebkhat dans son environnement urbain et revaloriser ce lac sur le plan hôtellerie et animation. Ce nouveau pôle touristique comme nous l’a précisé M.Mohamed Boujderia commissaire régional du tourisme à Mahdia aura un grand impact sur la région.   Il sera doté d’un lac artificiel   et d’un port de plaisance étalé sur 26 hectares et d’une profondeur de 2 à 4 mètres , d’un complexe touristique de 7100 lits permettant la création de 4100 postes d’emploi.  Côté aménagement, 30 hectares seront destinés aux espaces verts, 27 à l’infrastructure routière, 19 à l’habitat, 19,5 aux activités diverses et 19,4 aux activités touristiques et l’animation ». Le projet sera réalisé sur deux étapes : La première consiste à régulariser la situation foncière du sebkhat, l’assainissement de son bassin et son approfondissement de deux mètres, la protection des berges du lac sur 3200 mètres ,  la liaison du sebkhat à la mer à travers deux canaux, la création d’une ceinture périphérique et l’édification de deux stations d’épuration des eaux utilisées. Quant à la seconde étape, elle consiste à aménager les berges du lac, les routes et les espaces verts ainsi que la construction de ponts mobiles. Nul doute que ce projet touristique comme l’a souligné M.Boujedaria : « donnera  plus de tonus à cette région avec l’aménagement de ces nouveaux espaces dont l’aménagement et la conception se doivent de se situer en symbiose avec l’environnement et la spécificité de Mahdia. Le coût de ce projet est estimé à 62 MD dont 18 MD destinés au foncier et 44 au projet » Toutefois, il faudrait inciter davantage les promoteurs à investir dans cette zone et à confectionner un produit écologique qui puisse donner une rallonge supplémentaire à la durée de séjour dans le grand Mahdia   Kamel Bouaouina   (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis), le 16 septembre 2007)  

Il n’est pas beau mon quartier

R.B.H
 
J’habite dans un quartier où il n’y a que des cafés. Certains de ces cafés se font appeler salons de thé où certains breuvages coûtent plus chers que des plats dans des restaurants.   Dans mon quartier, il n’y a pas de salles de cinéma. Quand on veut voir un film, on va acheter un à un dinar au format divx. Il paraît que c’est interdit, mais je ne comprends toujours pas comment cet interdit se vend pignon sur rue et même dans les grandes surfaces. Dans mon quartier, il n’y a pas de théâtre. La rue en est un et, paraît-il, c’est suffisant.   Dans mon quartier, il n’y a pas de club de sports. Ceux qui veulent pratiquer le foot se consoleront pas les nombreux terrains vagues qui existent. Ceux qui veulent du tennis, du hand, de la natation ou du volley n’ont qu’à allumer leurs télés.   Dans mon quartier, il n’y a pas de ciné club ou de club de théâtre. Si ma génération les connaît plus ou moins, celle qui est venue juste après en ignore même l’existence.   Dans mon quartier, il n’y a pas de bibliothèques. Je me demande même si celles-ci existent encore.   Dans mon quartier, je ne connais pas de librairie digne du nom. Une librairie où l’on peut trouver tous types de livres en différentes langues. Il n’y a même pas de bouquiniste ! Un kiosque à journaux remplira les besoins qui ont une soif de lecture.   Dans mon quartier, il n’y a pas de salles d’exposition d’arts plastiques. Pas de club de musique non plus.   Dans mon quartier, il n’y a pas vraiment d’espaces verts où l’on peut marcher tranquillement. D’ailleurs, on ne peut même pas marcher sur les trottoirs envahis soit par les voitures, soit par les terrasses de café agissant en toute illégalité et impunité. Dans mon quartier, il y a bien sûr la mosquée et… bien d’autres choses. Mais ce qu’il y a surtout c’est les cafés et les gargotes. Pardon, les salons de thé et les restaurants. Entre deux salons de thé, il y a un salon de thé. En face de restaurant, il y a un restaurant. S’il n’y a pas de restaurant, il y a une pizzeria. Et s’il n’y a pas de pizzeria, il y a un glacier.   Les jeunes de mon quartier, quand ils descendent de chez eux auront le choix de leur loisir : café, salon de thé, restaurant, pizzeria. Ils s’y tassent et palabrent durant des heures en fumant, en sirotant et en tournant en rond. Ils regardent les voitures de luxe passer à longueur de journée et se mettent à rêver. Les filles rêvent du prince charmant qui viendra les faire balader dans cette voiture. Les garçons se disent, quand est-ce que j’aurai mes 18 ans pour que j’aie mon permis et mon papa m’en achète une !   Dans mon quartier, nos jeunes ne pensent qu’à ça ! Parce qu’ils ne voient que ça ! Parce qu’ils ne connaissent pas autre chose ! Ils ne connaissent pas Kubrick, ils ne connaissent pas Picasso, ils ne connaissent pas Pavarotti. Ils connaissent Cheikh el Balad, ils adorent le Segafredo et fantasment sur Haïfa Wahbi. Ils ne connaissent que ceux-là et je ne peux même pas leur en vouloir ! Ce n’est pas de leur faute, c’est leur quartier qui est ainsi fait !   Quel est mon quartier ? Je n’habite ni une montagne reculée, ni un village perdu. J’habite à Tunis. Mon quartier peut s’appeler Menzah 1, Menzah 9, Cité Ennasr, Mutuelleville, Manar, Borj Louzir…. Je peux vous en citer des dizaines d’autres quartiers très chics et moins chics de Tunis ! Ils sont tous pareils et la description ci-dessus s’applique à merveille à eux ! C’est notre Tunis d’aujourd’hui et cela fait mal ! Avouez-le !   (Source : www.webmanagercenter.com (portail économique – Tunis), le 6 septembre 2007)

Ancien gouverneur du Rotary pour l’Afrique du Nord, Hédi Briki n’est plus

 
Ancien gouverneur du Rotary pour l’Afrique du Nord, Hédi Briki n’est plus. Avec la disparition de Hédi Briki, past-gouverneur du Rotary pour les pays du Maghreb, le Rotary International perd l’un de ses dirigeants arabes et africains les plus émérites qui s’était dévoué, près de 40 ans durant, au service des nobles causes de la solidarité et du développement durable. De Nouakchott à Tanger et de Marrakech à Djerba, il s’était dépensé sans relâche à l’expansion des clubs, au renforcement des effectifs, à la formation des nouveaux dirigeants et, surtout, à la réalisation de projets porteurs.   Généralisation de la vaccination antipolio (Programme Polio Plus avec l’OMS), bourses d’études, programmes d’échanges de groupe, jumelages, aides aux plus défavorisés, construction d’écoles et de centres sociaux, octroi de chaises aux handicapés nécessiteux, couffins du ramadhan et autres initiatives qui illustrent les valeurs de servir. A ceux qui croyaient que le Rotary se pratique en smoking et nœud papillon, en soirées mondaines et repas pantagruéliques, il a montré le vrai visage de l’engagement social et communautaire, soucieux d’épargner chaque sou pour le dédier à ceux qui en ont le plus besoin, créant des synergies avec les autres clubs service, scellant en Tunisie, dès le début des années 1990, un partenariat utile avec le FSN 2626, et nouant partout sur le continent et de par le monde des partenariats fructueux.   Toujours sur le terrain, s’aventurant, alors, dans une Algérie éprouvée pour renouer les fils d’un Rotary banni, sillonnant la cote mauritanienne pour rallier Nouadhibou par une piste éreintante, remontant d’Agadir à Casablanca au contact de ses pairs marocains, ou multipliant les déplacements dans le nord-ouest tunisien pour créer un club au Kef : il n’avait pour credo que servir et comme passion que partager. Sur son temps professionnel de directeur commercial à l’export d’une grande compagnie, comme sur son temps familial et personnel, il savait profiter de chaque instant furtif dégagé pour le consacrer à ce qu’il considérait comme sa vocation. Une vraie valeur héritée de sa Kroumirie natale ou sur les vastes terres de ses aïeuls, il avait appris, en vrai seigneur, à lier son bien-être à celui de ceux qui l’entourent.   Perpétuant la prestigieuse lignée d’illustres gouverneurs que la Tunisie a donnée au Rotary International pour créer et diriger le District 9010 (Afrique du Nord), à commencer par le Dr Mokhtar Azaiez, Me Mokhtar Maaref, le Dr Ridha Mrad et Abdelmoneim Trabelsi, Hedi Briki s’était distingué par son rayonnement international. Coordinateur pour la Fondation du Rotary dans la région, puis en Afrique, Instructeur International, membre du Conseil de la Législation (Parlement) et conférencier émérite, il a su faire preuve de dévouement, d’abnégation et de talent. Ce fin lettré, au verbe éloquent et à la plume toujours en verve, savait captiver son auditoire et tenir en haleine les lecteurs de sa lettre mensuelle qu’il s’échinait personnellement à rédiger, corriger et poster lui-même, dès son impression, à tous les rotariens de la région et à des centaines d’amis francophones dans le monde entier.   Auprès de 1,2 million de rotariens membres de 33.000 clubs répartis dans plus de 200 pays et territoires, il avait porté haut et fort la voix de la Tunisie, moderne, prospère et rayonnante.   Qu’il repose en paix. Amen !   T.H.   (Source : webmanagercenter.com (portail économique – Tunis), le 12 septembre 2007 à 03h06) Lien : http://www.webmanagercenter.com/management/article.php?id=32937

 


 

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