TUNISNEWS
Nr 456 du 15/08/2001 |
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pour les Prisonniers Politiques en Tunisie |
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le comite international de solidarité des prisonniers politiques en Tunisie félicite Mme Sihem Ben Sedrine pour sa libération provisoire et de son endurance extraordinaire dans sa contribution dans la lutte pour un grand futur de la Tunisie démocrate et sans prisonnier[e]s politiques ou’ le gouvernement ne ferait pas recours a’ l’arbitraire ou a’ la torture et la terreur officielle pour survivre.
Votre ‘kalima’ est le moyen le plus sophistique’ contre la corruption et le pillage des richesses morales et matérielles de notre pays par les parrains actuels du gouvernement.
Vous étés avec toutes les femmes anonymes, qui combattent toujours et sans faille pour le dessus des libertés fondamentales et la dignité humaine pour tous les citoyens Tunisiens, la fierté de la Tunisie et de son mouvement féminin démocrate authentique.
Veuillez accepter avec tous les membres de votre aimable famille nos salutations les plus chaleureuses.
Le coordinateur
Sayyid Ferjani
Comité International de Solidarité
pour les Prisonniers Politiques en Tunisie
Appel urgent pour:
Souscrivez VOTRE SOLIDARITÉEnvoyez un e-mail à: icsppt@hotmail.com
Contenant: votre Nom, Nationalité, Pays, Profession et E-mail Le Comité vous appelle à distribuer son appel et son site web par tous les moyens aux Tunisiens et autres, à collecter les signatures de ceux qui n’ont pas une connexion Internet ou une adresse e-mail (avec noms, nationalités, pays de résidence et professions) et les envoyer au Comité. Nous vous appelons à visiter régulièrement le site du Comité et proposer toutes informations ou liens appropriés. Cite web http://membres.tripod.fr/polprisoners/ |
Danielle Mitterrand demande à Paris de faire pression sur Tunis pour les droits de l’Homme
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Danielle Mitterrand demande à Paris de faire pression sur Tunis pour les droits de l’HommePARIS (AP) — Danielle Mitterrand demande à la France, dans une tribune publiée dans »Le Monde » daté de jeudi, de »réagir fermement à la répression du pouvoir tunisien » et d »’exiger des autorités tunisiennes qu’elles respectent pleinement leurs engagements concernant les libertés publiques », en »amnisti(ant) les détenus d’opinion et en renonç(ant) à l’impunité des bourreaux ». »Notre ambassade de France est toute proche. Mais les Tunisiens savent que les portes resteront closes, quel que soit le danger, devoir de non-ingérence et intérêts économiques obligent! », écrit la présidente de l’association de défense des droits de l’Homme France Libertés. »La communauté internationale ne peut continuer de fermer les yeux et laisser libre cours aux dérives autoritaires du régime tunisien ». »Mes correspondants tunisiens témoignent des violations des libertés fondamentales, des sévices qui leur sont infligés quand ils sont entre les mains de la police », poursuit la veuve du président François Mitterrand, qui s’est rendue en Tunisie les 21 et 22 juillet derniers. »Quel gâchis! Quelle détermination du pouvoir tunisien dans son entreprise de dévastation de sa société civile! » Citant l’exemple du juge Mokhtar Yahyaoui, réhabilité après avoir été suspendu pour avoir publiquement dénoncé »la situation catastrophique » de la magistrature, Danielle Mitterrand estime que »l’intégrité se paie très cher en souffrances morales et physiques en Tunisie, dans un contexte politique et économique de corruption et de clientélisme ». http://fr.news.yahoo.com/010815/5/1jaum.html |
Soudan-Tunisie-espion
Procès d’un réseau accusé de propagande contre le Soudan: verdict le 25 août.
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Sudanese court to pronounce verdict in spy trial on August 25 KHARTOUM, Aug 14 (AFP) — A Khartoum criminal court trying a Tunisian and six Sudanese accomplices accused of espionage Tuesday resumed sitting and announced the verdicts would be delivered on August 25, a court official said. The court heard the testimony of a defence witness for one of the Sudanese defendants, the source said. The official told reporters after the in-camera session that the court would hear the closing speeches by the prosecution and defence on August 21 and would declare its verdict on August 25. No reason was given for holding this session behind closed doors while the three previous sessions were open to journalists. The Tunisian is accused of passing over to the Tunisian embassy here « false » information about the Sudanese army and popular defence and about Tunisian, Egyptian and Algerian fundamentalists in Sudan. |
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Il y avait bien longtemps que je n’étais allée en Tunisie. Le but de mon voyage, les 21 et 22 juillet, était de rendre visite à Sihem Bensedrine, que j’avais reçue quelques semaines auparavant à Paris, et Mohamed Mouada, tous deux en prison pour délit d’opinion. Sihem Bensedrine a été libérée le 11 août après sept semaines de détention, Mohamed Mouada est toujours détenu. Les autorités ne m’avaient pas accordé de droit de visite. Je savais à quoi m’en tenir. En 1992, lorsque je projetais de rejoindre nos partenaires sur un projet à Jendouba, les autorités tunisiennes m’avaient fait savoir qu’elles s’opposaient à tout rendez-vous avec les défenseurs des droits de l’homme. Nous étions en pleine répression contre les islamistes, qui devait ensuite s’étendre à tous les mouvements critiques au président Ben Ali. « Une ouverture » ? Ce n’est pas l’avis de mes correspondants tunisiens qui témoignent des violations des libertés fondamentales, des sévices qui leur sont infligés quand ils sont entre les mains de la police. En prison, sortis de prison, à la veille d’y retourner, ils sont là présents, les autres en pensée, vivants ou disparus. Je n’ai pu rendre visite à Sihem, à laquelle j’ai fait passer un message lui confirmant ma présence dans son pays et l’assurant de notre solidarité. Les Tunisiens l’ont découverte, à l’apparence fragile mais déterminée, sur une chaîne de télévision privée qui émet depuis Londres : Al Mustakilla. Le règlement tunisien n’autorise que la famille et les avocats à visiter les détenus. Pourquoi ces derniers sont-ils empêchés de voir Mohamed Mouada, leur client ? Pourquoi un père me témoigne-t-il qu’il est empêché de visiter son fils, Abdellatif Bouhajila, en grève de la faim depuis le 15 mai, condamné à dix-sept ans de prison, torturé et dans un état de santé déplorable ? Moncef Marzouki, que je connais depuis longtemps, las de vivre l’incohérence et l’arbitraire, n’a pas fait appel d’une énième décision judiciaire le concernant. L’appel a été interjeté par le ministère public. Dans l’impossibilité de quitter le territoire, il ne peut rejoindre le poste universitaire qui lui est réservé à Paris. Quel gâchis ! Quelle détermination du pouvoir tunisien dans son entreprise de dévastation de sa société civile ! Pourtant, lorsqu’on arrive à Tunis, la première impression est celle d’un pays florissant, jeune et accueillant. La préparation des Jeux méditerranéens de septembre va bon train ; les badauds se promènent sous un soleil clément, le long de l’avenue Habib-Bourguiba. Telle est la Tunisie que des millions de touristes apprécient ; et le récit de leurs vacances fera rêver plus d’un de leurs amis. Ils n’auront pas entendu parler de Mekdam, trois ans, harcelé au jardin d’enfants par des policiers pour mieux terroriser Néjoua Rezgui, sa mère. Son père, condamné à neuf ans de prison au terme du procès de février 1998 contre le Parti communiste ouvrier tunisien, fait le portrait de son fils qu’il ne connaît pas. Ils n’auront pas lu la lettre ouverte du juge Moktar Yahyaoui, relevé de ses fonctions avant d’être réintégré il y a quelques jours. Cet homme, blessé mais libre, a permis au corps de la magistrature de recouvrer l’honneur confisqué par la terreur d’Etat. Il m’a raconté qu’il ne pouvait plus condamner des hommes sur lettres de cachet du prince, et continuer à bafouer ses engagements à rendre justice. L’intégrité se paie très cher en souffrances morales et physiques en Tunisie, dans un contexte politique et économique de corruption et de clientélisme. Ils n’auront pas rencontré Lofti Hammami, torturé en 1989, en 1992, en 1996 et en 1998 ; il s’accroche désormais à ses études de philosophie tout en croisant quotidiennement ses tortionnaires sur les bancs de l’université. En passant devant l’innommable Dakhilia, le ministère de l’intérieur, haut lieu de torture et centre du pouvoir tunisien, ils n’auront pas une pensée pour Béchir Abid, qui a essayé de me raconter les dix-neuf jours de torture qu’il y a subis. Ils n’auront pas remarqué une femme, accompagnée de sa fille et de sa belle-sœur, parcourant les rues de Tunis suivies par des agents du pouvoir ; informées par la rumeur publique de ma présence à Tunis, elles ont fait cent kilomètres et fini par me trouver à la sortie d’un rendez-vous avec Néjib Hosni, magnifique avocat des libertés, chez le doyen du barreau, Me Béchir Essid. Témoignage spontané d’une famille en détresse comme il y en a tant : cette femme me raconte sans comprendre pourquoi son fils, sorti de prison il y a trois jours après dix ans d’incarcération dont il garde des séquelles physiques et morales incurables, ce matin est de nouveau entre les mains de la police politique et réincarcéré à Sousse. C’est en ce lieu même qu’il a perdu partiellement l’usage de son bras suite à des séances de torture. Samir Dilou retrouvera les siens au terme de sept jours de séquestration. Notre ambassade de France est toute proche. Mais les Tunisiens savent que les portes resteront closes, quel que soit le danger, devoir de non-ingérence et intérêts économiques obligent ! Ce serait pourtant un devoir d’assistance à personne en danger ! La Tunisie, c’est aussi le 7, rue Pierre-Curie, siège de la plus ancienne Ligue des droits de l’homme d’Afrique et du monde arabe, où les scellés ont été levés au terme de plusieurs mois de harcèlement judiciaire, en raison d’un comité directeur indépendant, renouvelé en décembre dernier et dont les élus n’ont pas l’heur de plaire au pouvoir, pas plus que le président Mokhtar Tritfi. Ces femmes et ces hommes que j’ai rencontrés, aujourd’hui ont dépassé leurs peurs. Ils résistent, ouvertement ou clandestinement comme Hamma Hammami et ses camarades, dans la dignité, et pacifiquement. La communauté internationale ne peut continuer à fermer pudiquement les yeux et laisser libre cours aux dérives autoritaires du régime tunisien. Et notre gouvernement le sait bien. La France, qui compte une communauté d’origine tunisienne importante, doit réagir fermement à la répression du pouvoir tunisien afin que le cas de Medhi Zougah ne se reproduise pas, et que Kamel Jendoubi et son fils puissent revoir leur famille en Tunisie. Nous appelons notre gouvernement à se joindre à nous pour demander aux autorités tunisiennes d’amnistier les détenus d’opinion, et de renoncer à l’impunité des bourreaux. Nous demandons à notre gouvernement de se joindre à nous pour exiger des autorités tunisiennes qu’elles respectent pleinement leurs engagements concernant les libertés publiques. Nous sommes heureux pour Samir Dilou, Mokhtar Yahyaoui et Sihem Ben Sedrine, si ce n’est que l’arbitraire qui les a frappés est toujours là comme une épée de Damoclès. Le temps des soumissions à la force et à un pouvoir injustement répressif verra son terme lorsque s’établira une concordance entre un pouvoir public soucieux de vérité et de démocratie et son peuple. La Tunisie n’a rien à gagner à s’accrocher à des archaïsmes de gouvernance. « Qu’on la laisse grandir à l’air libre, elle n’en sera que plus forte. » Danielle Mitterrand est présidente de la Fondation France libertés. ![]() |
APPELER A L’AMNISTIE GENERALE EN TUNISIE EST UNE URGENCE CITOYENNE ET HUMAINE DANS NOTRE PAYS.
MAIS AU VU DE CE QUI VA SUIVRE, ON SE DEMANDE SI LES COMPOSANTES DE LA SCENE POLITIQUE ET CIVILE DU PAYS NE SONT-ILS PAS EN TRAIN DE TRANSFORMER UN SUJET GRAVE, TRES .. TROP SERIEUX MEME EN UN SIMPLE ENJEU DE COMPETITION POLITICO-POLITICIENNE???
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International Appeal for a General Amnesty
International Committee of Solidarityfor Political Prisoners in Tunisia
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1. Putting an end to the continuous sufferings of the victims of torture and their families,
2. A general amnesty for all the political prisoners, and the safeguard of all their constitutional rights, 3. A moral and material compensation to all the victims of torture. |
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Remplissez ce formulaire et inscrivez vous
Cet appel a déjà obtenu l’appui de 22 organisations tunisiennes et internationales et reçu plus de mille (1002) signaturers provenant de citoyens tunisiens et de personnalités étrangéres en faveur de l’amnistie générale en Tunisie. |
3- le 13 aout 2001, un message envoyé par le webmaster du site perspectives tunisiennes a envoyé le message suivant à certains forums de discussion tunisiens |
htpp://www.perspectivestunisiennes.net
http://www.tunisiapdp.org
http://www.ltdh.org
Signez-la et faites le savoir à votre entourage. «
4– LE 14 AOUT 2001 LE SITE DE LA LTDH www.ltdh.org qui n’est pas totalement fonctionnel offre la possibilité de signer un appel pour l’amnistie générale en Tunisie en précisant le nom des partis, et ONG ( tous tunisi) soutenant ce nouvel appel à l’amnistie générale. |
POUR L’AMNISTIE GENERALE EN TUNISIE
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Pétition pour l’amnistie générale en Tunisie |
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Dénonçant la criminalisation de la libre opinion et nous opposant aux procès politiques dont ont été victimes tous les courants politiques et de pensée et qui ont touché des milliers de tunisiennes et de tunisiens parmi les militants des partis, des associations et des organisations syndicales et professionnelles, qui ont enduré les prisons, la torture et la mort même, pour certains d’entre eux, et qui ont été privés de leurs droits politiques, civiques et sociaux; Convaincus de la nécessité de libérer tous les prisonniers politiques, d’arrêter les poursuites engagés et de classer les affaires en cours ainsi que de la nécessité de permettre le retour à leur patrie et auprès de leurs familles, des exilés politiques et des militants vivant dans la clandestinité;
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Initiateurs de la pétition : Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme (LTDH) |
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- Chokri Ben-Amor — Artist-peintre — Nederland
- Tarek Ammar — Etudiant — USA
- Omar Shabou — Journaliste — Tunisie
- Jelloul Ben Hamida — Fonctionnaire — France
- Tahar Ben Hassine — Chef d’entreprise — France
- Tarek Ammar — Etudiant — USA
Liste publiée grâce à l’aide exquise de l’association :
Freedoms Friends FrihetsVنnner Fِreningen Box 62 127 22 Skنrholmen Sweden
Tel/:(46) 8- 4648308 e-mail: fvf@swipnet.se |
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