12 octobre 2010

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TUNISNEWS
10 ème année, N° 3794 du 12.10.2010
 archives : www.tunisnews.net 


Radhia Nasraoui:Communiqué
AISPP: Procès du 11 octobre 2010

Reporters sans frontières: Le journaliste Fahem Boukadous en grève de la faim illimitée

RFI: Nouvelle émeute de sans-papiers à Cagliari, en Italie

Kalima: Congrès de l’Union Internationale des Magistrats ?

Kalima: Maître Khraifi victime d’une campagne odieuse

Kalima: Controverse sur le calendrier du Congrès du syndicat des journalistes

Angola Press: Cinq Tunisiens dont une femme jugés pour terrorisme

Slim Bagga: Les Frasques du Palais

Kapitalis: Tunisie-Egypte. Echange de supporters contre marins indélicats

Gnet: Tunisie, enquête nationale sur la violence contre les femmes

Tunivision: Cheikh Mohamed Hassen et l’excision : réponse à nos lecteurs


Communiqué


 Radhia Nasraoui
 
Il y  a exactement un an, mon mari Hamma Hammami, directeur du journal «Al Badil» et porte parole du Parti Communiste des Ouvriers de Tunisie, a été contraint à recourir à la clandestinité. En effet, le 12 octobre 2009, une vingtaine d’agents de la sécurité d’Etat et de la brigade criminelle se sont présentés à notre domicile à El Manar, ont terrorisé ma fille Sarra (1o ans) qu’ils ont voulu obliger à ouvrir la porte alors qu’elle était seule à la maison. Ils ont ensuite encerclé le quartier pendant une longue période.
Hamma Hammami avait été auparavant agressé et de la manière la plus sauvage, le 29 septembre2009, à l’aéroport de Tunis Carthage, suite aux interviews qu’il avait accordées  à «Al Jazeera» et à «France 24» à Paris. Par la suite,  non seulement sa plainte n’a pas été enregistrée, pratique courante en Tunisie, mais c’est lui qui a été convoqué par la brigade criminelle le 10 octobre 2009 et empêché de partir à Paris où il devait participer à un débat sur les élections présidentielles et législatives. Le Ministre de la Justice a déclaré au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue quelques jours plus tard, que si  Hamma Hammami a été interdit de voyager, «c’est en raison  d’une plainte déposée contre lui et contre  son épouse par un citoyen qu’il ont agressé»!!!
L’agression subie par mon mari a aggravé son état de santé et il a du subir, alors qu’il vit dans la clandestinité, une opération chirurgicale. L’acharnement du pouvoir contre Hamma Hammami ne date pas d’aujourd’hui. Depuis l’arrivée de Ben Ali au pouvoir, mon mari a été, maintes fois, traduit en justice, condamné suite à des procès inéquitables, à de longues années  de prison pour des délits d’opinion ou parfois pour des délits de droit commun, dans le but de le discréditer. Il a souvent purgé ses peines au pavillon des condamnés à mort et subi tortures, mauvais traitements, agressions. Jamais il n’a eu la chance de voir ses plaintes donner lieu à enquête.
Hamma Hammami n’a jamais eu le droit, en tant  qu’opposant, d’avoir des activités politiques au grand jour. Son Parti, le PCOT, n’est pas reconnu. Son journal «Al Badil» est suspendu depuis 1991 et ne paraît actuellement qu’en ligne. Ses ouvrages sur la laïcité, les droits des femmes, les courants obscurantistes… ont été saisis et passés au pilon!
Hamma Hammami a été et est toujours privé de ses droits les plus élémentaires (droit au travail, droit à la libre circulation et même le droit de vivre sous le même toit avec sa femme et ses enfants.
J’appelle les organisations de défense des droits de l’Homme, les partis politiques et toutes les personnes concernées par les libertés à exprimer leur solidarité avec mon mari Hamma Hammami pour que  cesse  enfin  le calvaire que vit notre famille.    

 
Fait à Tunis le 12 octobre 2010  Radhia Nasraoui

 

  Association Internationale de Soutien aux Populations du Bassin Minier 43 rue Eldjazira, Tunis Aispp.free@gmail.com Tunis, le 11 octobre 2010

Aujourd’hui, lundi 11 octobre 2010, Zyed Ben Ammar Ben Kamel Labidi […], Houda Bent Mohammed Ben Mustapha Ouertani […], Rafik Ben Mohammed Tahar Ben Mohammed S  alah A         li […], Héni Ben Lassaad Ben Hédi Mchichi […] et Ghaith Ben Ahmed Ben Habib Ghazouani […] ont été déférés en état d’arrestation devant la cinquième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Touhami Hafi, dans l’affaire n° 21156, pour adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, incitation à commettre des infractions terroristes, fournitures d’armes, d’explosifs et d’équipements à une organisation terroriste, agression violente de fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions, de menace au moyen d’une arme, falsification et usage d’une carte d’identité nationale, non révélation immédiate aux autorités concernées d’infractions terroristes. Le tribunal a décidé de reporter l’affaire au 28 octobre 2010 à la demande de la commission de la défense composée de Maîtres Abdelfattah Mourou, Ahmed Seddik, Samir Ben Amor, Imène Triki, Najet Labidi et Chaker Alouane. […] Pour la commission de suivi des procès politiques Le secrétaire général Maître Samir Ben Amor (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Reporters sans frontières
TUNISIE

Le journaliste Fahem Boukadous en grève de la faim illimitée


12.10.2010 Le cameraman de la chaîne privée El Hiwar Ettounsi, Fahem Boukadous, a entamé, le 8 octobre 2010, une grève de la faim illimitée, afin de protester contre ses conditions de détention et obtenir sa libération. Par ailleurs, il refuse de prendre ses médicaments pour son asthme. Fahem Boukadous est très affaibli par ses conditions difficiles d’incarcération. Lors de sa dernière visite à son mari, son épouse, Afef Boukadous, a pu constater la rapide dégradation de son état de santé général (plus d’informations : http://fr.rsf.org/tunisie-la-vie-de-fahem-boukadous-en-05-10-2010,38500.html). Condamné à quatre ans de prison ferme par la cour d’appel de Gafsa le 6 juillet 2010, il a été arrêté par la police à sa sortie de l’hôpital Ferhat Hached de Sousse le 15 juillet 2010 (plus informations : http://fr.rsf.org/tunisie-quand-le-monde-tourne-a-l-envers-15-07-2010,37957.html). Fahem Boukadous est victime d’un acharnement judiciaire et policier depuis deux ans, pour avoir couvert les manifestations populaires dans la région minière de Gafsa en 2008. Il a été reconnu coupable de « diffusion d’informations susceptibles de porter atteinte aux personnes et à leurs biens » et de « constitution d’une entente criminelle susceptible de porter atteinte aux personnes et aux biens ». Tout en appelant Fahem Boukadous à cesser sa grève de la faim, Reporters sans frontières exprime sa solidarité avec son combat pour la liberté de la presse, et exhorte la communauté internationale à faire pression sur les autorités tunisiennes afin qu’elles libèrent le journaliste. Le gouvernement est responsable de ce qui peut arriver à Fahem Boukadous.
 

Nouvelle émeute de sans-papiers à Cagliari, en Italie


 Par RFI En Italie, une centaine d’immigrés se sont échappés d’un centre de rétention situé près d’un aéroport, ce lundi 11 octobre 2010. Cela s’est passé à Cagliari en Sardaigne. Ils ont envahi l’aéroport obligeant à sa fermeture avant que la police n’intervienne pour les déloger. Avec notre correspondante en Italie, Anne Le Nir L’aéroport vient de rouvrir, mais la situation demeure tendue dans le centre de premier accueil où sont logés 102 sans-papiers, essentiellement des Algériens et des Tunisiens. Ce centre est installé dans une ancienne caserne de l’aéronautique militaire, à 150 mètres à peine de la tour de contrôle de l’aéroport de Cagliari. En début d’après-midi, ce lundi 11 octobre 2010, sur la centaine de révoltés, une quarantaine a réussi à rejoindre la piste de l’aéroport. Les forces de l’ordre ont alors été mobilisées en masse pour récupérer les migrants. Dix ont été arrêtés et conduits à la prison de Cagliari et deux blessés ont été hospitalisés. Il s’agit en fait de la troisième révolte depuis le 1er octobre, lorsqu’une dizaine de migrants avaient mis le feu à des matelas au second étage du centre. Quatre jours après, c’est au premier étage qu’avait éclaté un incendie. Une situation dénoncée depuis 2008 Selon la direction de ce centre, la révolte est née du refus du transfert de certains sans-papiers dans un centre d’identification et d’expulsion. Mais en toile de fond, les tensions sont indissociables des conditions de vie dans le centre de Cagliari, qui ne respecte pas les normes en matière d’hygiène et de sécurité pour les migrants. De surcroit, ceux-ci ne bénéficient pas de l’assistance légale à laquelle ils ont pourtant le droit. C’est ce que dénoncent régulièrement différentes associations humanitaires depuis 2008. Des associations qui ont bien du mal à se faire entendre par le gouvernement italien. (Source: RFI.fr  le : lundi 11 octobre 2010 – Dernière modification le : lundi 11 octobre 2010)


Congrès de l’Union Internationale des Magistrats ?


Proposé par redaction le Lundi 11 octobre 2010 Le congrès de l’UIM (Union Internationale des Magistrats) doit se tenir à Dakar, du 6 au 11 novembre prochain. La question de la représentation de l’Association des Magistrats Tunisiens (AMT) à ce congrès se pose avec une acuité particulière, alors que la direction mise en place par les autorités au moyen d’un coup de force est fortement contestée. Le Groupe d’Observation de la Tunisie de l’IFEX avait adressé en septembre dernier une lettre à la direction de l’UIM attirant son attention sur les persécutions subies par les membres de la direction légitime de l’AMT qui revendique sa représentativité et son droit à la faire valoir.  Il est à signaler que le ministre tunisien de la Justice refuse systématiquement d’accorder aux magistrats du bureau légitime l’autorisation de se déplacer à l’étranger pour participer aux séminaires et congrès auxquels ils sont invités.  Des lettres similaires ont été envoyées aux responsables des cinq groupes continentaux constitutifs de l’UIM.  Rappelons que les membres du bureau légitimes de l’AMT ont été privés du droit de contester en appel les décisions de justice invalidant leur recours contre le coup de force de 2005.  Ils sont également empêchés par divers artifices de se porter candidat ou simplement d’assister à tout évènement de l’AMT. (Source: Le site de « Radio Kalima » le 11 octobre 2010) lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/modules.php?name=News&file=article&sid=265  

Maître Khraifi victime d’une campagne odieuse


 
Proposé par redaction le Lundi 11 octobre 2010 L’avocat Rabah Khraifi, qui a été notre invité dans l’émission du vendredi 8 octobre, est depuis plusieurs jours la cible d’odieuses attaques dans les publications de caniveau, dirigées par les services spéciaux tunisiens. Me Khraifi, un éminent défenseur des droits de l’homme, basé à Jendouba (150 km au nord-ouest de Tunis) avait dirigé la défense de notre collègue Mouldi Zouabi, reporter à radio kalima, qui encourt une peine d’emprisonnement à cause de ses reportages.  Rabah Khraifi s’est aussi distingué par ses écrits dénonçant la manipulation programmée de la Constitution tunisienne en vue de permettre à Ben Ali de briguer un sixième mandat présidentiel en 2014. (Source: Le site de « Radio Kalima » le 11 octobre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/modules.php?name=News&file=article&sid=266

Controverse sur le calendrier du Congrès du syndicat des journalistes


Proposé par redaction le Lundi 11 octobre 2010 Le président du bureau légitime du syndicat des journalistes tunisiens (SNJT), Néji Bghouri a déclaré dans une lettre envoyée le 7 octobre à la FIJ qu’il rejette toute forme de retard dans le calendrier fixé le 25 mai dernier à Cadiz en Espagne lors du congrès de la fédération internationale des journalistes (FIJ) et qui a été planifié pou la fin du mois de décembre 2010. Les dirigeants du SNJT légitimes craignent que ces atermoiements et le report de l’échéance fixée de la part du bureau putschiste, ne reflètent une volonté camouflée de renoncer à ce congrès unificateur et de prolonger la vie du bureau putschiste qui a peur que ce congrès ne lui soit défavorable et d’entériner le putsch.  Rappelons qu’un groupe de partisans du pouvoir avaient organisé un putsch contre le bureau légitime du syndicat des journalistes tunisiens au mois d’août 2009 avec l’appui des autorités et que les recours judiciaires ont été rejetés.  Les locaux du SNJT ont été ainsi attribués d’autorité au bureau putschiste avec l’appui de la police. la Fédération internationale des journalistes avaient dénoncé ce putsch et continue de soutenir le bureau légitime; lors de son dernier congrès, la FIJ avait proposé un congrès d’unification ainsi qu’un calendrier. Source: Le site de « Radio Kalima » le 11 octobre 2010) lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/modules.php?name=News&file=article&sid=2657


 

Tunisie Cinq Tunisiens dont une femme jugés pour terrorisme


Angola Press 12/10/10 07:56 Tunis – Cinq jeunes Tunisiens parmi lesquels une femme ont comparu lundi devant un tribunal de première instance de Tunis, pour des accusations portant sur des activités de nature terroriste, a-t-on appris auprès de leur avocat Me Samir Ben Amor.   Les membres du groupe ont été inculpés pour « adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs et incitation à commettre des actes terroristes », en vertu de la loi antiterroriste.   Houda Ouertani, 25 ans, diplômée de sciences physiques de l’université de Tunis, sera jugée en plus pour « fourniture d’armes, explosifs, munitions et matériel à une organisation et à des personnes en rapport avec les délits terroristes », a indiqué son avocat. Cette femme a comparu en même temps que son mari, Zied Labidi, 29 ans, avec lequel elle avait été arrêtée en février dernier dans une région du nord-ouest, près de la frontière algérienne, alors qu’ils tentaient de fuir un contrôle sécuritaire.   Zied Labidi sera aussi jugé pour « agression sur un agent dans l’exercice de ses fonctions », de faux et usage de faux, ainsi que trois autres co-accusés: Rafik Salah Ali, un ingénieur de 27 ans, Hani Mchichi, 22 ans, et Ghaith Ghazouani, un ancien prisonnier. La prochaine audience du procès a été fixée au 28 octobre. Incarcérée à la prison pour femmes de la Manouba (15 km de Tunis), Houda Ouertani est la troisième Tunisienne à être jugée pour terrorisme, deux autres ayant été condamnées cette année à des peines allant de 5 à 6 ans de prison. Mariam Zouaghi, 23 ans, a été condamnée le 14 mai dernier à 5 ans de prison pour « adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs » et Soundès Riahi a été condamnée par défaut en juillet à 6 ans de prison pour « incitation à commettre des actes terroristes ».   Des centaines de jeunes sont poursuivis ou jugés en Tunisie en application de la loi antiterroriste fort critiquée par les défenseurs de droit de l’Homme depuis son entrée en vigueur il y a sept ans.

Tunisie. Remaniement partiel du gouvernement


Le Président Zine El Abidine Ben Ali a opéré un remaniement partiel du gouvernement. C’est le Premier ministre, M. Mohamed Ghannouchi, qui l’a annoncé à l’issue de sa réunion, ce matin, avec le Président de la République. En vertu de ce remaniement sont nommés MM Zouheir M’Dhaffer, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Fonction publique et du développement administratif, Foued Daghfous, ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Mohsen Laroui, secrétaire d’Etat auprès du ministre du Commerce et de l’Artisanat, chargé du commerce intérieur, et Abdelaziz Mougou, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture et des Ressources hydrauliques, chargé des ressources hydrauliques et de la pêche

(Source: kapitalis.com le 12 octobre 2010)
Lien : http://kapitalis.com/fokus/62-national/1453-tunisie-remaniement-partiel-du-gouvernement.html


LES FRASQUES DU PALAIS (2)


 

par Slim BAGGA ENSEIGNEMENT:  Y-A-T-IL ENCORE UN MINISTERE?   Pathétique! Fin août, devant les multiples tergiversations concernant la rentrée scolaire, parents, enseignants et élèves ne savaient plus à quel saint se vouer. Aucun communiqué officiel du ministère de l’Education, nul ne peut apporter la moindre réponse. Avec beaucoup d’humour, un parent d’élève me dit alors, en cette fin de mois de ramadan: « Même pour la rentrée scolaire, qui a de tout temps été planifiée, prévue, annoncée de longs mois à l’avance, on va devoir nous fier à la ROU’YA, »  (par allusion à l’observation de la lune pour déterminer le jour de l’aid). Pour donner une petite idée de cette situation ubuesque, voyons voir: ce n’est que le 8 septembre que le quotidien « Essabah », appartenant au Tartuffe Sakhr Materi, annonça la rentrée pour le 13. Reprise par le journal télévisé du 20 heures, cette information jeta un grand froid sur le corps enseignant. Et pour cause: à 5 jours de la rentrée, ils devaient en outre faire leur propre rentrée le 12, soit un dimanche. Enfin, la rentrée s’effectua le 15. Mais, pour la première fois aussi, le calendrier des vacances, autrefois planifié deux ans à l’avance, a été distribué après la rentrée scolaire. C’est dire s’il y a un ministère compétent: en réalité, tout étant concentré à Carthage, nul ne prit, côté ministère, l’initiative de décider. Or, à Carthage, il y a d’aitres préoccupations telles la guerre de succession, la lutte des clans, les affaires etc. Déjà une grève dans ce secteur  de l’enseignement a été décidée pour le 27 octobre. Tout fout le camp dans ce pays et part en vrille…   LEILA FALSIFIE LE TAUX DE REUSSITE DE SON ECOLE   En décrétant la fermeture du Lycée Louis Pasteur en 2007, Leila Trabelsi De Pompagaddour, encore alliée à Souha Arafat à l’époque, était animée par deux moteurs  aussi inavouables l’un que l’autre. 1/ Elle voulait se venger de la Fondation Bouebdelli, dont le lycée n’a pas obtempéré à l’ordre d’inscription d’une élève qui n’était pas du niveau, mais dont le père était très proche de Zinochette. 2/ Ouvrir le lycée international de Carthage, dispensant un enseignement privé et dans lequel elle draînerait les élèves du lycée Louis Pasteur dont les parents sont aisés, et qui sont donc sensés payer au prix fort un enseignement de qualité à leur progéniture. Cupidité, quand tu nous tiens! Trois ans après la métamorphose de Leila en pédagogue, les résultats sont affligeants et même…falsifiés de l’aveu de nombreux parents. La tromperie va jusqu’à prétendre que l’Ecole internationale de Carthage a affiché cette année le taux de 95% de réussite dans le BEPC (Brevet d’études du premier cycle). Ce qui est une extraordinaire imposture puisque si les résultats truqués par la direction de l’école affichent une moyenne de 18/20 en contrôle continu, tout au long de l’année, la moyenne était de 4 à 5 le jour de l’examen. Ce qui fait de l’Ecole internationale de Carthage, l’institution d’enseignement en queue de peloton des écoles privées. C’est à se demander pourquoi certains parents continuent de faire confiance à une direction plus versée dans le maraboutisme et la magie noire que la pédagogie. Pourtant, Zinochette ne semble pas s’embarrasser outre mesure des piètres résultats de son Ecole: pour faire un pied de nez aux Américains qui lui ont refusé l’accord d’ouvrir une école américaine, elle a créé le « King school of Carthage  » en annexe de l’Ecole internationale pour dispenser des cours en anglais. A quand une branche libyenne?   FELICITATIONS, 1000 MABROUK   Comme je vous l’avais annoncé au mois de juin dernier, après que leur couple ait battu de l’aile pendant de longues semaines, Cyrine Ben Ali et Marouène Mabrouk ont divorcé. Rappelons-nous: lorsque Cyrine a fait part à son Général-Président  de papa de l’intention de son mari de se séparer d’elle, le parrain protecteur lui répondit: « Qu’il s’en aille, mais qu’il te cède ses actions à Orange-Tunisie (51%) et bien d’autres choses. Une affaire juteuse, donc que ce divorce! En outre, évincés de la BIAT, les Mabrouk laissent leur place au nouveau gendre de Zinochette, fiancé de Halima, Mehdi Belgaied. Une autre affaire juteuse! C’est une affaire à suivre, car si la vie privée de ces familles hors-la-loi ne nous intéresse pas, la recomposition et les redistributions des biens publics nous importent en plus haut lieu. D’autre part, la famille Mabrouk est connue pour être aisée bien avant son alliance avec le diable. Quelles seraient les représailles en vue après cette dissolution de mariage?   Slim BAGGA

Tunisie-Egypte. Echange de supporters contre marins indélicats


Difficile de ne pas faire le lien entre la libération, samedi 9 septembre, des 11 Tunisiens détenus en Egypte depuis le match Al Ahly-Espérance, et celle des 28 marins égyptiens arrêtés le 7 octobre par les gardes-côtes au large de Sfax, alors qu’ils pêchaient dans les eaux tunisiennes. Ces deux décisions, prises respectivement par les présidents Hosni Moubarak et Zine El Abidine Ben Ali, au cours de leur rencontre en marge du sommet arabe de Syrte en Egypte, répondent à une volonté commune d’apaisement chez les deux chefs d’Etats, qui voudraient éviter que des incidents de parcours survenus entre les deux pays dégénèrent en différends et nuisent à la qualité de leurs relations traditionnellement excellentes. C’est le quotidien Assabah qui a annoncé, dans son édition d’aujourd’hui, la libération des 28 marins égyptiens et leur départ, hier, du port de Sfax à bord de leurs deux bateaux. Selon le journal, les marins égyptiens ont été relaxés sans avoir payé les amendes prévues par la loi tunisienne dans les cas de pêche frauduleuse dans les eaux territoriales nationales. Ces amendes varient entre 30.000 et 300.000 dinars. Les marins égyptiens ont été arrêtés alors qu’ils pêchaient dans les eaux du golfe de Gabès, qui plus est, en pleine période de repos biologique décidée par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, en vue de permettre le renouvellement des stocks de poissons. Ils ont passé la période allant du 7 au 11 octobre à bord de leurs embarcations.


Tunisie, enquête nationale sur la violence contre les femmes


Une enquête nationale a été réalisée sur 4200 familles de toute la Tunisie, plus précisément auprès des femmes mariées et célibataires pour cerner l’ampleur de la violence dont elles sont victimes. Ses résultats sont en cours d’exploitation, et permettront de cerner ce phénomène à sa juste mesure, et de concevoir les stratégies de prévention et de lutte. La vie conjugale, voire familiale  est loin d’être un long fleuve tranquille. Il s’agit plutôt d’une mer houleuse ; les  pressions de la vie moderne n’arrangent en rien les choses. Les mésententes familiales qui débutent souvent par des échanges vifs et humiliants, se transforment en violence physique, coups et blessures dont les femmes sont les principales victimes, avec des séquelles physiques, morales et psychologiques souvent indélébiles.  Paradoxe s’il en est. A l’heure où la femme tunisienne est entrée de plain-pied dans l’ère de la modernité, avec un taux honorable d’instruction, et une présence massive dans les sphères de la vie active comme la médecine (42%),  la pharmacie (72%), la magistrature (28,9%), etc. , elle reste aux prises avec le spectre la violence, sous ses  différentes formes, dont le conjoint reste le principal auteur. Les femmes mariées sont, en effet, les plus exposées à la violence conjugale ou à celle de la belle famille, selon les résultats des enquêtes menées à ce sujet. L’ONFP a lancé en 2006 « un projet d’égalité des chances et de prévention de la violence contre les femmes », en collaboration avec l’agence espagnole de coopération internationale pour le développement. Objectifs : cerner le phénomène de violence contre les femmes à sa juste mesure, contribuer à la prévention de la violence et préparer les jeunes à une vie conjugale fondée sur le respect mutuel et le dialogue. La première étape du projet (2006-2010) couvre les domaines de recherche, formation, information, communication, écoute, orientation et accompagnement. Elle vise à prévenir les comportements violents,  à  changer les mentalités, et les comportements afin qu’ils soient basés sur l’équité et l’égalité entre les deux sexes, comme le souligne le rapport 2010 « Population en Tunisie ». Cette première phase a été réalisée en collaboration avec les structures gouvernementales et non-gouvernementales, les médias et les autorités religieuses dans dix régions du pays dont la Manouba, Tunis, Ben Arous, Monastir, Jendouba, Gabès, Médenine, Kairouan et Bizerte.  Ses résultats sont probants, dit-on, avec une meilleure prise de conscience quant au phénomène de violence contre la femme, via la formation et le recyclage des prestataires de services de santé œuvrant au sein des structures de l’ONFP dont les psychologues, médecins, sages-femmes, éducateurs et gestionnaires de programmes. L’ONFP a pu également bénéficier d’un appui institutionnel en vue de promouvoir les moyens des cellules d’écoute et de consultation et d’orienter les jeunes vers les structures adéquates dans les dix régions précitées. Si  la pratique montre une recrudescence de la violence faite aux femmes, les données actuellement disponibles traduisent mal son ampleur réelle, étant peu exhaustives et disparates. Pour mieux le comprendre,  une étude analytique des recherches et études réalisées à l’échelle nationale et internationale portant sur le phénomène de violence contre la femme, a été réalisée. Ont été également élaborés des rapports préliminaires de cinq études et recherches autour de la violence familiale, les comportements qui sont en rapport avec la violence contre la femme, avec un diagnostic de la violence basée sur le genre familial, et l’analyse de la position de la justice envers la violence familiale. Des campagnes de sensibilisation ont été organisées au profit de différentes couches de la société notamment les jeunes, sur le genre social, l’égalité entre les deux sexes, et la prévention de la violence. L’année 2009 a vu le démarrage de la deuxième phase du projet, en le généralisant à l’ensemble des gouvernorats, en attendant que l’enquête nationale livre ses secrets. Le travail de terrain réalisé en 2010 a porté sur 4200 familles réparties sur les différentes régions de la Tunisie. Il a visé les femmes âgées de 15 ans et plus, mariées et célibataires, qui avaient eu à répondre à un sondage préparé par des experts tunisiens et internationaux. Ses résultats sont en cours d’exploition et seront présentés lors d’un séminaire national avant la fin de l’année.

 
(Sources: Gnet.tn le 11 octobre 2010)


 

Cheikh Mohamed Hassen et l’excision : réponse à nos lecteurs


«Voici la preuve que nous ne vous avons pas menti… »

Dans un précédent article,nous avions présenté un portrait de Cheikh Mohamed Hassen, pour essayer de sonder l’avis de nos lecteurs par rapport à ce personnage. Cela s’inscrivait dans une démarche d’échange et de dialogue, cherchant à comprendre le pourquoi de cette popularité hallucinante envers lui, que nous avions constatée sur Facebook.

 

Parmi les divers avis que nous avons recueillis au sujet de ce prêcheur, il y en avait celui où on lui reprochait de dire que l’excision était une pratique obligatoire en Islam. Là, certains lecteurs nous ont accusés de mensonge et de désinformation.

 

Afin d’éclaircir la situation, et  donner des preuves concrètes de ce que nous avançons, voici un lien vers une vidéo dans laquelle le daîa en question explique clairement que selon lui, l’excision est une pratique approuvée par le prophète (SAWS) même

Rappelons que cet acte consiste à couper une partie ou parfois même tout le clitoris, à l’aide d’un instrument tranchant. Le but est d’ôter définitivement toute notion de désir sexuel ou de plaisir à la femme excisée, pour éviter que son désir la mène vers le péché, et qu’elle déshonore donc sa famille. L’autre prêcheur islamique populaire Amr Khaled qualifie ceci comme étant « un acte terrible, qui n’a absolument rien à voir avec l’Islam ».  

Dans le souci d’observer un rapport de confiance réciproque, nous avons tenu à vous fournir les preuves de ce que nous avons avancé. Nous remercierons nos chers lecteurs par la même occasion d’éviter les procès d’intention.

(Source: Tunivision.com le 12 octobre 2010) Lien: http://www.tunivisions.net/cheikh-mohamed-hassen-et-l-excision-reponse-a-nos-lecteurs,10427.html

 

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