Reporters sans frontières: Le journaliste Fahem Boukadous en grève de la faim illimitée
RFI: Nouvelle émeute de sans-papiers à Cagliari, en Italie
Kalima: Congrès de l’Union Internationale des Magistrats ?
Kalima: Maître Khraifi victime d’une campagne odieuse
Kalima: Controverse sur le calendrier du Congrès du syndicat des journalistes
Angola Press: Cinq Tunisiens dont une femme jugés pour terrorisme
Slim Bagga: Les Frasques du Palais
Kapitalis: Tunisie-Egypte. Echange de supporters contre marins indélicats
Gnet: Tunisie, enquête nationale sur la violence contre les femmes
Tunivision: Cheikh Mohamed Hassen et l’excision : réponse à nos lecteurs
Aujourd’hui, lundi 11 octobre 2010, Zyed Ben Ammar Ben Kamel Labidi […], Houda Bent Mohammed Ben Mustapha Ouertani […], Rafik Ben Mohammed Tahar Ben Mohammed S alah A li […], Héni Ben Lassaad Ben Hédi Mchichi […] et Ghaith Ben Ahmed Ben Habib Ghazouani […] ont été déférés en état d’arrestation devant la cinquième chambre criminelle du Tribunal de Première Instance de Tunis, présidée par le juge Touhami Hafi, dans l’affaire n° 21156, pour adhésion à une organisation ayant fait du terrorisme un moyen de réaliser ses objectifs, incitation à commettre des infractions terroristes, fournitures d’armes, d’explosifs et d’équipements à une organisation terroriste, agression violente de fonctionnaire dans l’exercice de ses fonctions, de menace au moyen d’une arme, falsification et usage d’une carte d’identité nationale, non révélation immédiate aux autorités concernées d’infractions terroristes. Le tribunal a décidé de reporter l’affaire au 28 octobre 2010 à la demande de la commission de la défense composée de Maîtres Abdelfattah Mourou, Ahmed Seddik, Samir Ben Amor, Imène Triki, Najet Labidi et Chaker Alouane. […] Pour la commission de suivi des procès politiques Le secrétaire général Maître Samir Ben Amor (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Le journaliste Fahem Boukadous en grève de la faim illimitée
Nouvelle émeute de sans-papiers à Cagliari, en Italie
Par RFI En Italie, une centaine d’immigrés se sont échappés d’un centre de rétention situé près d’un aéroport, ce lundi 11 octobre 2010. Cela s’est passé à Cagliari en Sardaigne. Ils ont envahi l’aéroport obligeant à sa fermeture avant que la police n’intervienne pour les déloger. Avec notre correspondante en Italie, Anne Le Nir L’aéroport vient de rouvrir, mais la situation demeure tendue dans le centre de premier accueil où sont logés 102 sans-papiers, essentiellement des Algériens et des Tunisiens. Ce centre est installé dans une ancienne caserne de l’aéronautique militaire, à 150 mètres à peine de la tour de contrôle de l’aéroport de Cagliari. En début d’après-midi, ce lundi 11 octobre 2010, sur la centaine de révoltés, une quarantaine a réussi à rejoindre la piste de l’aéroport. Les forces de l’ordre ont alors été mobilisées en masse pour récupérer les migrants. Dix ont été arrêtés et conduits à la prison de Cagliari et deux blessés ont été hospitalisés. Il s’agit en fait de la troisième révolte depuis le 1er octobre, lorsqu’une dizaine de migrants avaient mis le feu à des matelas au second étage du centre. Quatre jours après, c’est au premier étage qu’avait éclaté un incendie. Une situation dénoncée depuis 2008 Selon la direction de ce centre, la révolte est née du refus du transfert de certains sans-papiers dans un centre d’identification et d’expulsion. Mais en toile de fond, les tensions sont indissociables des conditions de vie dans le centre de Cagliari, qui ne respecte pas les normes en matière d’hygiène et de sécurité pour les migrants. De surcroit, ceux-ci ne bénéficient pas de l’assistance légale à laquelle ils ont pourtant le droit. C’est ce que dénoncent régulièrement différentes associations humanitaires depuis 2008. Des associations qui ont bien du mal à se faire entendre par le gouvernement italien. (Source: RFI.fr le : lundi 11 octobre 2010 – Dernière modification le : lundi 11 octobre 2010)
Congrès de l’Union Internationale des Magistrats ?
Maître Khraifi victime d’une campagne odieuse
Controverse sur le calendrier du Congrès du syndicat des journalistes
Proposé par redaction le Lundi 11 octobre 2010 Le président du bureau légitime du syndicat des journalistes tunisiens (SNJT), Néji Bghouri a déclaré dans une lettre envoyée le 7 octobre à la FIJ qu’il rejette toute forme de retard dans le calendrier fixé le 25 mai dernier à Cadiz en Espagne lors du congrès de la fédération internationale des journalistes (FIJ) et qui a été planifié pou la fin du mois de décembre 2010. Les dirigeants du SNJT légitimes craignent que ces atermoiements et le report de l’échéance fixée de la part du bureau putschiste, ne reflètent une volonté camouflée de renoncer à ce congrès unificateur et de prolonger la vie du bureau putschiste qui a peur que ce congrès ne lui soit défavorable et d’entériner le putsch. Rappelons qu’un groupe de partisans du pouvoir avaient organisé un putsch contre le bureau légitime du syndicat des journalistes tunisiens au mois d’août 2009 avec l’appui des autorités et que les recours judiciaires ont été rejetés. Les locaux du SNJT ont été ainsi attribués d’autorité au bureau putschiste avec l’appui de la police. la Fédération internationale des journalistes avaient dénoncé ce putsch et continue de soutenir le bureau légitime; lors de son dernier congrès, la FIJ avait proposé un congrès d’unification ainsi qu’un calendrier. Source: Le site de « Radio Kalima » le 11 octobre 2010) lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/modules.php?name=News&file=article&sid=2657
Tunisie Cinq Tunisiens dont une femme jugés pour terrorisme
Tunisie. Remaniement partiel du gouvernement
Le Président Zine El Abidine Ben Ali a opéré un remaniement partiel du gouvernement. C’est le Premier ministre, M. Mohamed Ghannouchi, qui l’a annoncé à l’issue de sa réunion, ce matin, avec le Président de la République. En vertu de ce remaniement sont nommés MM Zouheir M’Dhaffer, ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Fonction publique et du développement administratif, Foued Daghfous, ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Mohsen Laroui, secrétaire d’Etat auprès du ministre du Commerce et de l’Artisanat, chargé du commerce intérieur, et Abdelaziz Mougou, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture et des Ressources hydrauliques, chargé des ressources hydrauliques et de la pêche
LES FRASQUES DU PALAIS (2)
Tunisie-Egypte. Echange de supporters contre marins indélicats
Difficile de ne pas faire le lien entre la libération, samedi 9 septembre, des 11 Tunisiens détenus en Egypte depuis le match Al Ahly-Espérance, et celle des 28 marins égyptiens arrêtés le 7 octobre par les gardes-côtes au large de Sfax, alors qu’ils pêchaient dans les eaux tunisiennes. Ces deux décisions, prises respectivement par les présidents Hosni Moubarak et Zine El Abidine Ben Ali, au cours de leur rencontre en marge du sommet arabe de Syrte en Egypte, répondent à une volonté commune d’apaisement chez les deux chefs d’Etats, qui voudraient éviter que des incidents de parcours survenus entre les deux pays dégénèrent en différends et nuisent à la qualité de leurs relations traditionnellement excellentes. C’est le quotidien Assabah qui a annoncé, dans son édition d’aujourd’hui, la libération des 28 marins égyptiens et leur départ, hier, du port de Sfax à bord de leurs deux bateaux. Selon le journal, les marins égyptiens ont été relaxés sans avoir payé les amendes prévues par la loi tunisienne dans les cas de pêche frauduleuse dans les eaux territoriales nationales. Ces amendes varient entre 30.000 et 300.000 dinars. Les marins égyptiens ont été arrêtés alors qu’ils pêchaient dans les eaux du golfe de Gabès, qui plus est, en pleine période de repos biologique décidée par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, en vue de permettre le renouvellement des stocks de poissons. Ils ont passé la période allant du 7 au 11 octobre à bord de leurs embarcations.
Tunisie, enquête nationale sur la violence contre les femmes
Une enquête nationale a été réalisée sur 4200 familles de toute la Tunisie, plus précisément auprès des femmes mariées et célibataires pour cerner l’ampleur de la violence dont elles sont victimes. Ses résultats sont en cours d’exploitation, et permettront de cerner ce phénomène à sa juste mesure, et de concevoir les stratégies de prévention et de lutte. La vie conjugale, voire familiale est loin d’être un long fleuve tranquille. Il s’agit plutôt d’une mer houleuse ; les pressions de la vie moderne n’arrangent en rien les choses. Les mésententes familiales qui débutent souvent par des échanges vifs et humiliants, se transforment en violence physique, coups et blessures dont les femmes sont les principales victimes, avec des séquelles physiques, morales et psychologiques souvent indélébiles. Paradoxe s’il en est. A l’heure où la femme tunisienne est entrée de plain-pied dans l’ère de la modernité, avec un taux honorable d’instruction, et une présence massive dans les sphères de la vie active comme la médecine (42%), la pharmacie (72%), la magistrature (28,9%), etc. , elle reste aux prises avec le spectre la violence, sous ses différentes formes, dont le conjoint reste le principal auteur. Les femmes mariées sont, en effet, les plus exposées à la violence conjugale ou à celle de la belle famille, selon les résultats des enquêtes menées à ce sujet. L’ONFP a lancé en 2006 « un projet d’égalité des chances et de prévention de la violence contre les femmes », en collaboration avec l’agence espagnole de coopération internationale pour le développement. Objectifs : cerner le phénomène de violence contre les femmes à sa juste mesure, contribuer à la prévention de la violence et préparer les jeunes à une vie conjugale fondée sur le respect mutuel et le dialogue. La première étape du projet (2006-2010) couvre les domaines de recherche, formation, information, communication, écoute, orientation et accompagnement. Elle vise à prévenir les comportements violents, à changer les mentalités, et les comportements afin qu’ils soient basés sur l’équité et l’égalité entre les deux sexes, comme le souligne le rapport 2010 « Population en Tunisie ». Cette première phase a été réalisée en collaboration avec les structures gouvernementales et non-gouvernementales, les médias et les autorités religieuses dans dix régions du pays dont la Manouba, Tunis, Ben Arous, Monastir, Jendouba, Gabès, Médenine, Kairouan et Bizerte. Ses résultats sont probants, dit-on, avec une meilleure prise de conscience quant au phénomène de violence contre la femme, via la formation et le recyclage des prestataires de services de santé œuvrant au sein des structures de l’ONFP dont les psychologues, médecins, sages-femmes, éducateurs et gestionnaires de programmes. L’ONFP a pu également bénéficier d’un appui institutionnel en vue de promouvoir les moyens des cellules d’écoute et de consultation et d’orienter les jeunes vers les structures adéquates dans les dix régions précitées. Si la pratique montre une recrudescence de la violence faite aux femmes, les données actuellement disponibles traduisent mal son ampleur réelle, étant peu exhaustives et disparates. Pour mieux le comprendre, une étude analytique des recherches et études réalisées à l’échelle nationale et internationale portant sur le phénomène de violence contre la femme, a été réalisée. Ont été également élaborés des rapports préliminaires de cinq études et recherches autour de la violence familiale, les comportements qui sont en rapport avec la violence contre la femme, avec un diagnostic de la violence basée sur le genre familial, et l’analyse de la position de la justice envers la violence familiale. Des campagnes de sensibilisation ont été organisées au profit de différentes couches de la société notamment les jeunes, sur le genre social, l’égalité entre les deux sexes, et la prévention de la violence. L’année 2009 a vu le démarrage de la deuxième phase du projet, en le généralisant à l’ensemble des gouvernorats, en attendant que l’enquête nationale livre ses secrets. Le travail de terrain réalisé en 2010 a porté sur 4200 familles réparties sur les différentes régions de la Tunisie. Il a visé les femmes âgées de 15 ans et plus, mariées et célibataires, qui avaient eu à répondre à un sondage préparé par des experts tunisiens et internationaux. Ses résultats sont en cours d’exploition et seront présentés lors d’un séminaire national avant la fin de l’année.
Cheikh Mohamed Hassen et l’excision : réponse à nos lecteurs
«Voici la preuve que nous ne vous avons pas menti… »
Dans un précédent article,nous avions présenté un portrait de Cheikh Mohamed Hassen, pour essayer de sonder l’avis de nos lecteurs par rapport à ce personnage. Cela s’inscrivait dans une démarche d’échange et de dialogue, cherchant à comprendre le pourquoi de cette popularité hallucinante envers lui, que nous avions constatée sur Facebook.
Parmi les divers avis que nous avons recueillis au sujet de ce prêcheur, il y en avait celui où on lui reprochait de dire que l’excision était une pratique obligatoire en Islam. Là, certains lecteurs nous ont accusés de mensonge et de désinformation.
Afin d’éclaircir la situation, et donner des preuves concrètes de ce que nous avançons, voici un lien vers une vidéo dans laquelle le daîa en question explique clairement que selon lui, l’excision est une pratique approuvée par le prophète (SAWS) même.
Rappelons que cet acte consiste à couper une partie ou parfois même tout le clitoris, à l’aide d’un instrument tranchant. Le but est d’ôter définitivement toute notion de désir sexuel ou de plaisir à la femme excisée, pour éviter que son désir la mène vers le péché, et qu’elle déshonore donc sa famille. L’autre prêcheur islamique populaire Amr Khaled qualifie ceci comme étant « un acte terrible, qui n’a absolument rien à voir avec l’Islam ».
Dans le souci d’observer un rapport de confiance réciproque, nous avons tenu à vous fournir les preuves de ce que nous avons avancé. Nous remercierons nos chers lecteurs par la même occasion d’éviter les procès d’intention.
(Source: Tunivision.com le 12 octobre 2010) Lien: http://www.tunivisions.net/cheikh-mohamed-hassen-et-l-excision-reponse-a-nos-lecteurs,10427.html
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