Je dis cela, non pour trouver une circonstance atténuante à ce Président illégitime, ni aux clans mafieux qui gangrènent le Pays.
Je rappelle cela à ceux qui prennent le train en route, à ceux qui l’ont empruntés et à ceux qui ne l’ont jamais quitté.
Cette dictature sera jugée, un jour ou l’autre.
Tant pis pour ceux qui n’auront pas pris le chemin de l’Histoire.
Tunisie: appel de parlementaires au président Ben Ali pour qu’il se représente à l’élection de 2009
AP | 11.11.06 | TUNIS (AP) — Des parlementaires tunisiens ont appelé l’actuel président Zine El Abidine Ben Ali à renouveler sa candidature aux élections prévues en 2009 pour briguer un cinquième mandat de cinq ans, a-t-on appris samedi de source officielle. Le ministre d’Etat Abdelaziz Ben Dhia, porte-parole officiel de la présidence de la République, a fait état de communiqués publiés dans ce sens par la Chambre des députés et la Chambre des conseillers (Sénat).
Tout en appuyant cette proposition, « témoignage de reconnaissance pour les acquis enregistrés en Tunisie grâce à sa politique judicieuse et éclairée », M. Ben Dhia, un proche collaborateur du chef de l’Etat, a déclaré que « la décision définitive relève cependant des seules prérogatives du président de la République ». Selon la première commission du Sénat, un nouveau mandat devrait permettre à l’actuel président de « poursuivre la conduite de la Tunisie vers davantage de progrès et d’invulnérabilité ».
M. Ben Ali avait accédé au pouvoir en 1987. Il avait démis l’ancien président Habib Bourguiba (84 ans) dont il était le Premier ministre pour « sénilité » sur la foi d’une attestation signée par six médecins jugeant « le père de l’indépendance » dans l’incapacité de continuer d’assumer les charges de l’Etat. Après avoir aboli la résidence à vie instituée par son prédécesseur, il modifia de nouveau la Constitution par voie référendaire en 2002 pour supprimer la limitation du nombre de mandat présidentiel fixés à trois dans un premier temps.
Le nouvel amendement a repoussé en même temps l’âge limite pour un candidat à la présidence de 70 à 75 ans. M. Ben Ali qui aura 73 ans en 2009, avait été élu lors de ses quatre mandats avec plus de 99% des voix, sauf en 2004 où le scrutin lui a donné plus de 94% des suffrages. Lors des deux premières élections (1989 et 1994), il était candidat unique du parti au pouvoir, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), avant d’instituer le pluralisme des candidatures présidentielles qui ont permis à des dirigeants de l’opposition de briguer la magistrature suprême lors des scrutins de 1999 et 2004. AP
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Au pouvoir jusqu’à 2039? La farce électorale du 31 mai 2024
TUNIS – TNA- Le 23 juillet 2002, la plus jeune opposante au régime de Ben Ali, Sarra Hammami, 3 ans, a été empêchée par la police des frontières de prendre l’avion pour Paris. A sa sortie de la salle d’embarquement de l’aéroport de Tunis Carthage, Sarra a été entourée par une centaine de journalistes. La première question posée à Sarra concernait sa position devant l’acharnement du régime contre sa famille. Sarra s’est refusée à tout commentaire. Un journaliste lui a demandée ce qu’elle pensait du référendum du 26 mai. Sarra s’est contentée de répéter : « redondum, redondum, redondum… ». Un correspondant suisse l’a alors priée de commenter la situation des droits humains en Tunisie. Il a eu comme seule réponse : « Maman ! Papa! », puis la jeune Sarra a éclaté en sanglots.
Il faut faire un flash-back ou plutôt un flash-forward dans le futur pour comprendre l’hostilité du régime envers la dernière-née de la famille Hammami-Nasraoui. Sarra Hammami, militante du Parti Communiste Ouvrier de Tunisie, mènera à partir d’avril 2024 une campagne farouche contre le référendum pour la révision de la constitution.
Selon la constitution tunisienne, révisée par un référendum populaire de 2014, l’âge limite pour les candidats à l’élection présidentielle sera fixé à 85 ans. Le président Zine El Abidine Ben Ali, 88 ans en 2024, sera à son huitième et dernier mandat. Mais le peuple lui réservera une surprise. Des dizaines de milliers de télégrammes émanant des organisations populaires de base et des cellules de son parti, le RCD, appelleront le président à poser sa candidature pour l’élection présidentielle d’octobre 2024. Selon la nouvelle constitution, qui sera soumise au verdict du peuple durant le référendum du 31 mai 2024, l’âge limite pour les candidats à la présidentielle sera plafonné à 99 ans. Ben Ali pourra théoriquement rester au pouvoir jusqu’à octobre 2039. A cette date Ben Ali aura 103 ans. Sera-t-il tenté par un nouveau mandat ?
Malgré les 7 voitures de police qui encercleront sa maison et aux 11 policiers en civil qui la suivront comme son ombre, Sarra appellera au boycott de la farce électorale du 31 mai 2024 et à la destitution du dictateur sénile. Cloîtré dans son nouveau palais de Kélibia, l’acariâtre dictateur acceptera, après de longues tergiversations, de ramener le taux de réussite de son nouveau référendum de 99,52% à 99, 51%. Après 37 années de règne absolu, la popularité de Ben Ali aura chuté de 0,01 point. Le combat de Sarra risquera d’être long et plein d’embûches. Elle comptera surtout sur le réveil du peuple. Les signes de l’exaspération de manqueront pas en 2024 : 711 émigrés illégaux morts par noyade en pleine mer au large de la Sicile, 117 morts durant une partie de foot opposant l’Espérance au Kef. L’année 2024 marquera-t-elle la fin d’un si long règne ?
Wait and see… Omar Khayyam
(25 juillet 2002)
Jeune Afrique en pince pour la Tunisie
Tunisie | L’hebdo panafricain a choisi un nouveau directeur à la délégation tunisienne, tout droit sorti du clan Trabelsi. De quoi assurer de belles rentrées publicitaires
Voilà 47 ans que Jeune Afrique, « hebdomadaire international indépendant» – dixit la couv’ – abreuve ses lecteurs de copieux publireportages maquillés en enquêtes sérieuses.Des arrangements qui ont le mérite de faire vivre le canard. D’ailleurs en embauchant, début octobre, Hédi Hamdi au poste de directeur de la délégation générale Tuniso-libyenne, le newsmagazine panafricain s’assure là aussi de beaux jours. Jusqu’ici, Monsieur Raja Skandrani avait le privilège d’occuper seul le poste de directeur de la délégation à Tunis. Le charme est rompu courant septembre. Il s’est vu flanquer un acolyte, Hédi Hamdi. Ce fidèle de la garde rapprochée de Belhassen Trabelsi, le patron du clan du même nom, s’y connaît en presse « indépendante ». Lui et son boss éditent depuis 1994 le magazine spécialisé Profession tourisme. Un magazine
du groupe Karthago éditions abreuvé de publicités Karthago Airlines et truffé d’articles de présentation des hôtels du groupe Karthago…du grand art !
Mais peu importe la réputation de celui que les langues persifleuses surnommeraient HH snif-snif, rapport à la poudre magique. Le PDG de Jeune Afrique, Béchir Ben Yahmed, et son honorable conseiller François Soudan ont certainement vu en lui une poule aux oeufs d’or. Poule qui a dû pondre parce que depuis cette nomination, le site Internet du journal consacre, en une, tout un encadré à la « Tunisie de demain ». Ce « pays développé» à la compétitivité accrue, cette « voie à suivre » que les riches pays du Golfe s’arrachent est la nouvelle terre promise où tout financier avisé se doit d’investir !
Ridha Kéfi, ancien rédacteur en chef délégué correspondant à Tunis de Jeune Afrique ne doit pas partager l’avis de ces laudateurs. Étrangement, son nom n’apparaît plus dans l’ours depuis la nomination de HH. Pourtant, le journal le plus acheté des ambassades africaines est coutumier du « racket publicitaire ». Déjà en 2005, des documents tirés de « l’échéancier des encaissements sur contrats de communication » (sic) révélaient comment Jeune Afrique, à l’époque l’Intelligent, avait signé pour près de six millions d’euros de contrats publicitaires avec des régimes amis. Si Jeune Afrique a bien une intelligence c’est dans l’art du bakchich. Léa Labaye
Source: http://www.bakchich.info/IMG/pdf/bakchich_8lite.pdf
Attention, rigueur, la responsabilité est énorme pour une information de qualité…
Bonjour, Félicitations pour votre tribune et votre combat pour la liberté, hélas que ça se transforme parfois à une passoire à des commentaires non seulement stériles et frauduleux, mais très nuisibles non seulement à votre image mais également à vos lecteurs et non congruente avec votre challenge d’une information de qualité qui se veut forcément saine et non trompeuse… Le corps saint possède à juste titre 2 reins qui filtrent l’équivalent de 180 litres par 24 h! Quand ces reins deviennent de façon chronique une passoire à des grosses molécules (les protéines)…ça finit à l’insuffisance rénale terminale aboutissant à la dialyse si non à l’issue fatale. En espérant que cette fenêtre imagée vous aidera à voir plus clair en ne publiant pas tout et n’importe quoi sur votre chère tribune comme le commentaire d’un certain A I (mais malheureusement ce n’est pas la seule fois) sur les propos du Respectueux Dr Quardhawi à propos des libertés individuelles de la femme tunisienne… Le commentaire du nommé A I dans votre journal du 11. 11. 2006 est publié au même temps que le rapport des savants musulmans avec ses 20 points et dont justement Dr Quardhawi est le président signataire! Ces 20 points qui traitent les principaux malheurs du 1/4 de la planète et plus… ça aurait été au moins plus élégant d’éviter la publication concomitante s’il fallait bien publier ce commentaire de A I qui tient à mon sens plus à la destruction des symboles (comme certaines caricatures…) qu’à l’information de qualité qui en est votre défis! Dommage! vraiment dommage! mais bon courage, car la tache est lourde et la responsabilité est énorme aujourd’hui, demain plus tard et pour toujours. 12 novembre 2006
INVITATION Cinquantième anniversaire du Code du Statut Personnel tunisien
Actualité des droits et des luttes des femmes
Pour l’élimination sans réserves de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes Organisé par
Citoyennes des Deux Rives , Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des Deux Rives (FTCR) Samedi 18 novembre 2006 de 9h à 19h (conférences-débats – projection de films – pot de l’amitié)
Lieu : CICP, 21ter rue Voltaire Paris 11ème, métro Rue des Boulets
AFP, samedi 11 novembre 2006 TUNIS – Des Palestiniens résidant en Tunisie ont commémoré samedi le deuxième anniversaire de la mort de Yasser Arafat, récitant des prières et allumant des chandelles dans son ancien quartier général à Tunis, a-t-on appris de source palestinienne. Plusieurs dizaines de Palestiniens et des sympathisants tunisiens se sont rassemblés dans la villa de l’avenue Jugurtha, près du centre de Tunis, qui avait servi de bureaux et domicile au chef de l’Organisation de libération de la Palestine durant ses onze années d’exil en Tunisie (1983-1994). Soigneusement gardés et entretenus, ces locaux ont été rouverts au public samedi pour la première fois depuis le départ d’Arafat dans les territoires palestiniens en juillet 1994, a-t-on indiqué de même source. Sa veuve Soha et sa fille Zahwa, n’étaient pas présentes à la cérémonie de commémoration, dirigée par l’ambassadeur de l’Autorité palestinienne Souleiman al-Hirfi. Soha Arafat a acquis récemment la nationalité tunisienne et vit entre Paris et Tunis, où est scolarisée l’unique enfant du couple, Zahwa. Arafat est décédé à 75 ans le 11 novembre 2004 dans un hôpital près de Paris, après avoir mené pendant des décennies le combat de son peuple pour la création d’un Etat indépendant sur les territoires conquis par Israël en 1967.