TUNISNEWS
3ème année, N° 907 du 12.11.2002
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LES TITRES DE CE JOUR:
Le Congrès pour la République : Communiqué de presse L’OMCT annonce la libération de M. Kamel Hamzaoui Reuters: Trois suspects mis en examen dans l’enquête sur Djerba AP: Attentat de Djerba: trois suspects mis en examen AFP: Djerba : Walid Nawar mis en examen pour « complicité d’assassinat »
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اهر عبد الجليل : ما معنى أن تكون تونسياً اليوم؟ضربة حظ » أو « زواج مصلحة » والبدائل… الهجرة أو المسجد رشيد خشانة : دوفيلبان الى تونس لـ »معاودة بناء » السياسة الفرنسية في المغرب العربي د. عبدالوهاب الافندي : الإسلاميون والديمقراطية في حقبة ما بعد أربكان
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Le Congrès pour la République Pour la souveraineté du peuple, la légitimité de l’Etat, la dignité du citoyen
33 rue Bab Al Jazira –Tunis
Paris Le 12-11 –20O2
Communiqué de presse Les instances dirigeantes du CPR se sont réunies du 8 au 11 Novembre pour débattre de la situation en Tunisie et de la position du parti, notamment en ce qui concerne les élections présidentielles et législatives prévues en 2004. Le CPR a publié un communiqué daté du 12 Novembre dans lequel il dresse l’état de la grave crise politique, économique et sociale dans laquelle se débat le pays. La faillite du régime sur le plan politique est évidente puisque de pays, en voie de démocratisation, la Tunisie est devenue en l’espace de quinze ans une république bananière et un Etat policier. Le prétendu miracle économique a fait long feu. Tous les indicateurs sont au rouge. La preuve la plus tangible de cette faillite est l’extension rapide et inquiétante du phénomène de « boat people. Cette situation est largement due à la confiscation de tout le pouvoir par un seul homme et surtout à l’extension de la corruption de ses proches. Cette dernière a pris ces dernières années des proportions considérables, handicapant gravement le fonctionnement de la société et de l’économie. Le CPR considérant la responsabilité directe de Ben Ali dans la dégradation du pays et de son image, a décidé de lancer une campagne nationale pour son départ. Le CPR lui dénie tout droit de se représenter aux élections de 2004 , puisque le pays a boycotté le putsch constitutionnel par lequel il s’est attribué l’immunité et le droit de se présenter autant de fois qu’il le veut , en fait la présidence à vie. La constitution qu’il s’est taillée sur mesure étant nulle et non avenue, le dictateur n’a aucune légitimité, ni pour se représenter, ni pour continuer à gérer le pays. Le CPR qui se réserve le droit de présenter des candidats aussi bien aux élections présidentielles que législatives, n’en appelle pas moins l’opposition à boycotter toute élection organisée par le dictateur. L’objectif doit être d’obliger Ben Ali à partir et de tenir de vraies élections pour reconstituer l’Etat et non de faire de la figuration dans les farces électorales dont il a le secret. Le CPR a lancé enfin un appel aux forces vives du pays pour sortir de l’attentisme et vaincre la peur et d’user de tous les moyens pacifiques pour mettre fin à une dictature qui a déshonoré et ruiné la Tunisie. Pour le CPR Dr Moncef Marzouki Président du parti
L’OMCT annonce la libération de M. Kamel HAMZAOUI
Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT) Cas TUN 170902.2 Suivi du cas TUN 170902.1 Traitement médical/Libération Genève, le 12 novembre 2002 Le Secértariat international de l'OMCT a reçu de nouvelles informations concernant la situation suivante en Tunisie. Nouvelles informations
Le Secrétariat international de l'OMCT a été informé par une source tunisienne de la libération de Monsieur Mohamed Kamel Hamzaoui, détenu depuis le 14 février 1998 à la prison civile de Tunis. Bref rappel des faits Le Secrétariat international de l'OMCT avait été informé par une source fiable, du sort très préoccupant de Monsieur Mohamed Kamel Hamzaoui. Monsieur Hamzaoui, ex-membre du Comité Central du RCD, ex-Maire de Kasserine, a été condamné plusieurs fois par la justice tunisienne. Après avoir passé plus de 10 mois à l'hôpital Charles Nicole de Tunis pour des raisons de santé, la police l'avait transféré le 17 août dernier à la prison civile de Tunis. Après avoir subi un accident vasculaire cérébral, Monsieur Hamzaoui souffrait de troubles importants de la motricité, d'une forte baisse de l'acuité visuelle ainsi que d'un œdème à un membre supérieur. Par ailleurs, sa tension très élevée révélait la nécessité absolue d'un traitement adéquat. Le 28 septembre 2002, alors que la famille de Monsieur Kamel Hamzaoui venait lui rendre visite à la prison civile de Tunis, le personnel pénitentiaire l'avait informée du transfert du détenu à l'hôpital de la police à la Marsa. D'autre part, les médecins qui l'auraient examiné à l'hôpital de la police, lui auraient dit que l'hôpital Charles Nicole serait plus indiqué pour prodiguer les soins dont il a besoin. Remarques L'OMCT exprime sa plus vive satisfaction quant à la libération conditionnelle de Monsieur Hamzaoui advenue le 5 novembre 2002 et remercie chaleureusement toutes celles et ceux qui sont intervenus sur ce dossier. Genève le 12 novembre 2002
Trois suspects mis en examen dans l'enquête sur Djerba
Mardi 12 novembre 2002, 20h22
PARIS (Reuters) - Trois hommes ont été mis en examen mardi à Paris dans l'enquête sur l'attentat-suicide qui a fait 21 morts le 11 avril à la synagogue de Djerba, en Tunisie, apprend-on de source judiciaire. Walid Naouar, 22 ans, frère du kamikaze de Djerba Nizar Naouar, est poursuivi pour "complicité d'assassinats et de tentatives d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs". La complicité d'assassinats est un crime passible de la réclusion à perpétuité en cour d'assises. Les deux autres personnes poursuivies sont l'oncle du kamikaze Mohamed Naouar, âgé de 45 ans, et un ami de la famille, Tarek Hdia, 20 ans. Ils ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", délit passible de dix ans de prison. Nizar Naouar était au volant d'un camion-citerne qui a explosé devant la synagogue au moment où un groupe de touristes était en visite. Quatorze Allemands et deux Français ont péri dans l'attentat, revendiqué par al Qaïda. Les interrogatoires se sont achevés en début de soirée chez les juges Jean-Louis Bruguière et Jean-François Ricard. Le parquet devrait ensuite requérir auprès d'un juge des libertés le placement en détention provisoire des trois personnes. L'enquête a démontré que Walid Naouar, Tunisien arrivé en France en 2000, avait acheté à Paris le téléphone satellite du kamikaze pour 1.800 euros et l'aurait fait porter à son frère en Tunisie. Il lui aurait également fourni un modem et des faux papiers. "ORDRE DIVIN" Les deux autres sont soupçonnés d'avoir apporté une aide financière à l'opération. Mohamed Naouar se voit reprocher d'avoir emprunté environ 20.000 euros à l'organisme de crédit d'une grande surface. Tarek Hdia aurait apporté une caution lors de l'achat du téléphone satellite. Les enquêteurs ne semblent cependant pas disposer des preuves formelles qu'ils connaissaient les projets d'attentat. Les investigations techniques menées sur le téléphone, retrouvé en Tunisie après l'attentat et transmis à la justice française, ont montré que le kamikaze avait d'abord appelé un autre membre du groupe en Allemagne, peu avant l'attentat. La conversation où il expliquait attendre une "dawaa" (un ordre divin) a été enregistrée par la police allemande. Le kamikaze a ensuite appelé, juste avant l'attentat, un numéro à Karachi, au Pakistan, qui serait celui de Khaled Cheikh Mohammed, un responsable d'Al Qaïda. Cet homme est considéré comme l'un des principaux dirigeants de l'organisation d'Oussama ben Laden et les Etats-Unis le recherchent pour son implication présumée dans plusieurs attentats à travers le monde. Son apparition dans le dossier confirme l'implication probable d'Al Qaïda, qui a revendiqué l'action de Djerba dans plusieurs médias. Les trois suspects poursuivis en France habitaient à Saint-Priest (Rhône). Cinq autres membres de la famille Naouar ou des proches ont été interrogés mais libérés sans qu'aucune charge ne soit retenue contre eux. REUTERS
Attentat de Djerba: trois suspects mis en examen mardi 12 novembre 2002, 20h05
PARIS (AP) - Le juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière a entendu mardi trois personnes soupçonnées d'avoir fourni un soutien logistique à Nizar Naouar, l'auteur de l'attentat contre la synagogue de Djerba (Tunisie), et leur a notifié leurs mises en examen, a-t-on appris de sources judiciaires. Walid Naouar, 22 ans, le frère du kamikaze, s'est vu notifier sa mise en examen pour "complicité d'assassinat et complicité de tentative d'assassinat", le tout en relation avec une entreprise terroriste. Son oncle Mohamed Sethi Naouar, et un ami de la famille, Tarek Hdia, 20 ans, sont poursuivis pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", a-t-on précisé de même source. Ils doivent être présentés au juge des libertés et de la détention au cours de la soirée. Le parquet a requis des mandats de dépôt à leur encontre. Les trois hommes ont été transférés mardi matin de Lyon (Rhône) où ils étaient en détention provisoire dans trois maisons d'arrêt différentes depuis l'expiration de leurs gardes à vue samedi matin. Au cours de sa garde à vue, "Walid Naouar n'a jamais dit qu'il était au courant des projets de son frère, même partiellement", a déclaré son avocate Me Valérie Saniossian, qui a pris connaissance du dossier dans la matinée. Le jeune homme ne s'est pas exprimé devant le juge Bruguière, a-t-on ajouté de source proche de l'enquête. L'enquête a cependant montré que Walid Naouar avait acheté un téléphone satellite utilisant le réseau Iridium, retrouvé au domicile de son frère à Djerba. Cet appareil a servi quelques heures avant l'attentat contre la synagogue de la Ghriba pour contacter Khalid Cheikh Mohammed, un haut responsable d'Al Qaïda au Pakistan. L'examen du téléphone portable de Walid Naouar, dont il a pris soin de détruire la puce, a permis d'établir qu'il avait servi en France pour appeler Khalid Cheikh Mohammed et pour passer plusieurs coups de fil en Espagne dans les semaines précédant l'attentat, a-t-on ajouté de même source. Par ailleurs, Walid Naouar a fourni de faux papiers à son frère, Nizar, établi en Tunisie chez l'un de ses oncles depuis que sa mère et ses frères et soeurs ont rejoint son père en France en 1999. De sources judiciaires, on indique que Walid gérait un important trafic de faux-papiers pour faire "du business", selon ses déclarations. Le juge antiterroriste Jean-Louis Bruguière est en charge de l'information judiciaire ouverte le 30 avril dernier par le parquet de Paris pour "assassinats et tentatives d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste". L'information fait suite au dépôt de plainte contre X par le fils de Paul Sauvage, 75 ans, l'une des deux victimes françaises de l'attentat contre la synagogue de Djerba, qui a fait 19 morts (dont 14 Allemands) le 11 avril dernier. Mohamed Sethi Naouar doit s'expliquer sur 30.000 euros empruntés à différents organismes, argent dont la destination n'a pas pu être éclaircie au cours de la garde à vue, a-t-on ajouté de sources judiciaires. Enfin, l'enquête a permis d'établir que la carte bleue de Tarek Hdia avait servi de caution lors de l'achat du téléphone satellite. Ce dernier a expliqué qu'on lui avait demandé son aide pour l'achat de l'appareil, dont Nizar avait besoin pour ses activités de guide touristique en Tunisie. Une quatrième personne, dont l'identité n'a pas été révélée, a acheminé le téléphone en Tunisie, a-t-on appris de sources judiciaires. Les suspects ont été interpellés mardi dernier à Saint-Priest et à Vénissieux, dans la banlieue de Lyon. Associated Press
Djerba : Walid Nawar mis en examen pour "complicité d'assassinat" AFP: 12 novembre, 20h10
Un frère de l'auteur de l'attentat contre une synagogue de Djerba (Tunisie), Walid Nawar, a été mis en examen mardi à Paris pour "complicité d'assassinats et complicité de tentative d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste", a-t-on appris de source judiciaire. Tarek Hdia, un ami de la famille de Nizar Nawar, l'auteur de l'attentat qui avait tué 21 personnes le 11 avril, a pour sa part été mis en examen pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", tout comme un oncle de Nawar, Mohamed Fehti Nawar. Walid Nawar aurait joué un rôle d'"interface" entre son frère à Djerba et le chef des opérations extérieures d'Al-Qaïda à Karachi, Khaled Cheikh Mohamed, indique-t-on de source judiciaire. Les trois hommes, entendus par les juges antiterroristes Jean-Louis Bruguière et Jean-François Ricard, devaient être présentés dans la soirée à un juge des libertés et de la détention (JLD) qui devait statuer sur leur placement sous mandat dépôt. Ils avaient été placés en garde à vue le 5 novembre à Lyon avec cinq autres proches libérés depuis.
FLASH INFOS
Tunisia October inflation rises 2.81 pct yr/yrTUNIS, Nov 11 (Reuters) - Tunisia's consumer price index rose 2.81 percent year-on-year in October versus a 2.17 percent increase in the same month a year ago, the government-run National Statistics Institute (INS) said on Monday. On monthly basis the index rose 0.48 percent in October after increasing 0.55 percent in September and 0.43 percent in August. The Institute said the October rise was due to hikes in transport and food prices. The government aims at an inflation rate at 2.0 percent for 2002 from 1.9 percent in 2001. REUTERSTunisia's Jan-Oct trade deficit at 3.23 bln dinarsTUNIS, Nov 12 (Reuters) - Tunisia trimmed its foreign trade deficit to 3.23 billion dinars ($2.38 billion) for the first 10 months of 2002 from 3.49 billion dinars in the same period last year, the government-run National Statistics Institute (INS) said on Tuesday. It gave the following figures, in billion dinars: Jan-Oct '02 Jan-Oct '01 Jan-Oct '00 IMPORTS 11.157 11.504 9.759 EXPORRTS 7.926 8.007 6.610 DEFICIT 3.231 3.497 3.149 REUTERSImmigration vers l'Italie : Le quota revu à la baisseLes opportunités d'immigration vers l'Italie, grâce aux offres de contrat de travail, connaîtront un nouvel épilogue sous peu. En effet, le décret relatif aux nouvelles procédures de contrat et au quota fixé pour la Tunisie sera publié au JORT à partir de mi-novembre. Toutefois, force est de constater que ce quota est fixé à 2000 postulants à l'immigration cette année, contre 3000 opportunités de contrats d'immigration l'année écoulée.(...) (Source : Le Quotidien du 12 novembre 2002, d’après le portail babelweb)M. Habib Besbès : «Mon exclusion est un complot»A l'issue des travaux de la réunion extraordinaire du conseil central de l'USTMA, M. Habib Besbès, SG «déchu» de l'organisation syndicale maghrébine, affirme que «cette réunion a connu toutes sortes de dérives». «Certains participants à la réunion n'étaient pas autorisés à l'être, le statut de l'USTMA ne permet nullement au conseil central de retirer sa confiance au SG et M. Jrad n'est pas disponible pour assumer une responsabilité de SG de l'USTMA», déclara-t-il. (Source : Le Quotidien du 12 novembre 2002, d’après le portail babelweb)Le tourisme intérieur en augmentationLes statistiques ont mis en évidence l'augmentation de l'activité touristique interne de 16,7% par rapport à la même période pour l'année écoulée. le nombre de nuitées passées par des tunisiens s'élève à 2 221 137 pour les neufs premiers mois de l'année 2002 alors que le nombre total des nuits passées durant toute l'année 2001 de l'ordre de 2 328 323. (Source : Assabah du 12 novembre 2002, d’après le portail babelweb)Vers l'interdiction du poulet vifLa municipalité de Tunis envisage d'interdire la vente du poulet vif dans les marchés. Des solutions, telles que l'octroi de crédits BTS, seront adoptées pour encourager les commerçants à s'approvisionner auprès des sociétés agréées. La vente du poulet vif rend difficile le nettoyage des marchés et facilite la propagation des germes. Selon le maire de Tunis, ce produit appartient souvent à un lot réformé qui a été refusé par les grandes sociétés spécialisées dans ce domaine. (Source : Le Quotidien du 12 novembre 2002, d’après le portail babelweb)Les banquiers maghrébins : pour une monnaie uniqueAprès les syndicats des patrons ce sont les banquiers maghrébins qui lancent un appel pour la création d'une monnaie unique maghrébine. Réunis en assemblée générale dernièrement au Maroc, les adhérents à l'Union des Banques du Magheb, ont notamment conclu à la nécessité de la création d'une monnaie unique maghrébine. La présence active des banquiers tunisiens a été à cette occasion bien remarquée, notamment celles de L. Aîssa Hidoussi, PDG de la B.H., et Brahim Riahi, PDG de la BTEI. Cela n'est point étonnant, lorsqu'on sait que ces deux banquiers, jouissent d'une expérience bien éprouvée, dans les activités politiques et sociales. (Source : Le Quotidien du 12 novembre 2002, d’après le portail babelweb)
مشهدان لمصور تونسي شاب من بلده ومن مالي
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