TUNISNEWS  
 8 ème année, N° 2667     du11.09.2007
 Me Mohamed Ennouri: Communiqué       FTCR: Communiqué
 APPEL A LA REOUVERTURE DU « LYCEE LOUIS PASTEUR »       Le Temps :Libération de cinq marins-pêcheurs       tunisiens détenus en Italie       AFP: Libération des pêcheurs en Italie: Tunis exprime sa satisfaction
 The Christian Science Monitor: Tunisia’s       tiny free-speech steps – US-funded efforts to spread democracy in Middle       East meet with resistance.
 AFP: Algérie: libération de l’ancien numéro 2       du FIS, sans inculpation signifiée
 Le Monde: Les islamistes sont       devancés par les nationalistes de l’Istiqlal lors des élections       législatives au Maroc
 Le Monde: Vanité de la puissance
 HuffingtonPost.com:Close       Guantanamo But Don’t Send Detainees Back to Countries that Torture
 LIBEREZ TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES          Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques     33, rue Mokhtar Atiya 1001 Tunis     Tél./Fax: 71 354 984     E-mail: aispptunisie@gmail.com          Tunis, le 10 septembre 2007          Communiqué      Allahou Latif: Maîtres Akrémi et Triqi victimes d’un     accident de la route
     Maître Saïda Akrémi, Secrétaire générale de l’AISPP et Maître Sami Triqi,     fils de M. Moncef Triqi, défenseur des droits de l’homme et ancien     prisonnier politique, ont été victimes d’un accident de la route ce soir     lundi 10 septembre 2007, alors qu’ils quittaient la prison de Mornaghiayya (nouvelle     prison construite par des fonds européens, à 20 km de Tunis, en remplacement     de la prison civile 9 avril de Tunis, NDLR). Ils ont été transportés     d’urgence à l’Hôpital Charles Nicolle. Dieu merci, la blessure a été légère.          L’AISPP exprime sa solidarité avec les blessés et leur souhaite le prompt     rétablissement.          Pour l’Association     Le Président     Me Mohamed Ennouri
 Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté     des deux Rives (FTCR)     3, rue de Nantes 75019, – Paris     Tél : 01 46 07 54 04 – Fax : 01 40 34 18 15 e-mail :    ftcr2@wanadoo.fr Communiqué Les sept pêcheurs tunisiens détenus à Agrigente     libérés provisoirement   
    Sur décision du tribunal d’Agrigente et en réponse à une seconde demande de     libération, les sept pêcheurs tunisiens arrêtés depuis le 8 août 2007, ont     été libérés.     Les deux capitaines des navires, Abdelbasset Janzari et Kamel Ben Khélifa,     ont été assignés à résidence jusqu’à la reprise du procès le 20 septembre     2007. Quant aux cinq marins-pêcheurs, (Mohamad Lamine Bayyoudh, Abdelkarim     Bayyoudh, Hamza Brahem, Abdelwahed Gaâfouri, Lassâad Gharrad)  ils sont     libres de leur mouvement.           La FTCR se réjouit de cette libération et continue à demander :     ·l’acquittement définitif  des sept pêcheurs,      ·la levée de séquestre sur les deux bateaux,      · et une réparation au profit des pêcheurs et de leurs familles.     Elle demande aussi :     ·le respect des conventions internationales maritimes de recherche et de     sauvetage,      ·le renforcement des interventions de secours des migrants en fuite vers     l’Europe      ·et la pleine reconnaissance du droit d’asile.          Pour la FTCR     Le président, Moheddine Cherbib          PS : pour tout contact, Omeyya Seddik      : 01 46 07 5 40 4 ; portable : 06 87 75 74 84
APPEL A LA REOUVERTURE DU « LYCEE LOUIS PASTEUR »
    Les soussignés,              Considérant que l’amélioration de l’enseignement en Tunisie est un     devoir national,            constatant que le lycée Louis Pasteur à Tunis assurait jusqu’ici à ses     élèves un haut niveau d’enseignement avec des résultats remarquables,            surpris d’apprendre que ce lycée vient de faire l’objet d’une mesure     administrative de fermeture,            réclament que l’autorité administrative explique clairement et     publiquement les raisons qui l’ont amenée à prendre cette mesure et que le     directeur du lycée soit en mesure de discuter librement ces raisons,            exigent, en attendant ce débat public, que la mesure de fermeture soit     rapportée.          1. AYACHI Tawfik, journaliste, Elhiwar ettounsi      2. AZIZI Kmar (femme au foyer)      3. BACCOUCHE Taieb (universitaire)      4. BARAKET Mejda (maîtresse d’application)      5. BEN ABBES Lamia (chef d’entreprise)      6. BEN ACHOUR Sana, universitaire, militante politique      7. BEN AHMED Leila (cadre supérieur)      8. BEN AMEUR Abdelssalem (enseignant)      9. BEN AMMAR Amel (professeur)      10. BEN AYED Ghania (enseignante)      11. BEN BOUZID Jalil (chef d’entreprise)      12. BEN HASSINE Khadija, universitaire et militante politique      13. BEN HASSINE Tahar, Chef d’entreprise, animateur de la chaîne Elhiwar     tunisien      14. BEN HIBA Tarek, Conseiller régional      15. BEN JAAFAR Mustapha (professeur de médecine, directeur du journal « Mouatinoun)         16. BEN MESSAOUD Souad (enseignante)      17. BEN NOSRA Wassila (enseignante)      18. BEN OTHMANE Moufida (enseignante)      19. BEN ROMDHANE Mahmoud, économiste et militant politique      20. BEN SAAD Jouda (employée)      21. BEN SDIRA Basma (enseignante)      22. BEN YAHMED Zina (professeur)      23. BENINOS Elena (professeur)      24. BENZARTI Fatma (professeur)      25. BOUAICHE Sélima (enseignante)      26. BOUAMAIED Fatma, Secrétaire générale du Comité pour le Respect des     libertés et des droits de l’homme en Tunisie CRLDHT      27. BOUEBDELLI Madeleine (directrice de la Fondation Bouebdelli)      28. BOUEBDELLI Mohamed El Boussaïri (Président -fondateur de l’Université     Libre de Tunis)      29. BOUGHDIR Hasna (enseignante)      30. BOUHARB Hajer (enseignante)      31. BOURAOUI Najoua (biologiste)      32. CHABBI Néjib, avocat, responsable des relations politiques et     internationales du PDP      33. CHAMMARI Khémaïs (expert consultat Droits de l’Homme)      34. CHARBIB Mohieddine, Président de la Fédération des Tunisiens Citoyens     des deux rives      35. CHARFI Abdelmajid (ancien Doyen de la Faculté des Lettes et des sciences     humaines)      36. CHARFI Mohamed (ancien Ministre de l’enseignement et des sciences),      37. CHEBBI Imène (enseignante)      38. CHERIF Khadija (sociologue)      39. CHERIF Mohamed Zine El Abidine (expert comptable)      40. CHETTAOUI Abdelaziz (consultant-enseignant universitaire)      41. CHOURABI Sofiene, Journaliste      42. CREDY Zohra (directrice adjointe Fondation Bouebdelli)      43. EL HAMMI Zohra (maîtresse d’application)      44. GHRAM Mourad (avocat)      45. GHRIB Baccar, militant politique      46. GUELLIM Meriem (enseignante)      47. HADDAOUI Ahlem (enseignante)      48. HAJJEM Kaouther (employée de banque)      49. HALLEL Kaouther (enseignante)      50. HAMMAMI Ayachi, avocat et militant politique      51. HAMOUDA Olfa (enseignante)      52. HAMZA Tahar, enseignant, militant politique      53. HANNACHI Samira (professeur)      54. JENDOUBI Kamel, président du réseau euro-méditerrannéen des droits de     l’homme      55. JOURCHI Slah (journaliste)      56. JRIBI Maya (chef d’entreprise), Secrétaire Générale du PDP      57. KAABACHI Ridha (directeur général)      58. KAOUACH Mourad (médecin)      59. KHECHANA Rachid (rédacteur en chef journal « EL Maoukif »      60. KRICHENE Fatma (professeur)      61. KSILA Khémaies, Secrétaire général de la Ligue Tunisienne de défense des     droits de l’homme      62. KSOURI Abdellatif, fonctionnaire      63. MAHDHAOUI Lamia (inspectrice)      64. MAKNI Houda (femme au foyer)      65. MAZGHOUNI Dorra (conseillère adjointe d’éducation)      66. MECHRI Belkais, militante politique      67. MESTIRI Safia, historienne, militante de la LTDH      68. MRABET Mahdi, militant politique      69. MRAD Sonia (médecin)      70. NEFZAOUI Sihem (ingénieur)      71. OUN Ali, universitaire      72. OUNAIES Ahmed Abderraouf (ancien Ambassadeur, professeur de relations     internationales)      73. REJEB Salem , ancien député      74. REZGUI Aymen, journaliste, Elhiwar Ettounsi      75. ROMDANI Massoud, Président de la section de Kairouan de la LTDH et     syndicaliste      76. SAHBANI Abdessattar, universitaire et militant politique      77. SAID Lassaad (commerçant)      78. SELLAMI Myriam (cadre bancaire)      79. SIDHOM Mohamed, géomètre, militant de la LTDH      80. SIOUD Mohamed, militant de la LTDH      81. SKANDER Imen (avocate)      82. SNAN Hédi, militant politique      83. TEMIMI Abdeljelil (professeur émérite à l’Université de Tunis, Fondation     Témimi pour la recherche scientifique et l’information)      84. TRIKI Fathi (professeur universitaire)      85. TURKI Ridha (chef d’entreprise)      86. ZAMMOURI Moncef (expert comptable)      87. BOUKRIS Mehdi, Directeur général adjoint      88. WESLATI Abderrarouf, médecin,      89. BEN BARAKET Najoua, enseignante      90. BOUAICHA Raoudha, enseignante      91. ATTIA Manel, enseignante      92. MEJI Héla, employée,      93. HACHAICHI Nicole, professeur,      94. HMOUDA Raja, enseignante,      95. BEN EZZEDDINE Rabia, architecte,      96. SANAI Sarra, expert en gestion,      97. RAJHI Hajer, médecin      98. MEJRI Ali, commerçant,      99. GHARBI Heifa, journaliste,      100. JEBALI Faouzia, cadre      101. BELLAGHA Rim, mère au foyer,      102. CHEIKCH Mohamed Salah, commandant de bord      103. MOUSSA Chiheb, directeur,      104. ACHOUR Maryem, journaliste,      105. REGUIG Khaled, biologiste,      106. JLASSI Mongi, cadre      107. TABOUBI Taoufik, hôtelier      108. KERKENI Mohamed Ali, commerçant      109. KAABI Majid, médecin,      110. SOUID Sonia, fonctionnaire      111. BOUTHOUR Fatma, secrétaire,      112. CHABBOUH Fatma, cadre      113. LOUATI Nejib, cadre,      114. TANFOUS AMRI Dona, universitaire      115. TAJ Wassila, cadre      116. LAALAI Chouki, cadre supérieur,      117. KHALFALLAH Samir, médecin,      118. OUERTATANI Lilia, fonctionnaire      119. ESSID Sihem, cadre supérieur      120. BEN BRAHIM Besma, journaliste,      121. KRAIEM Saousen, médecin,      122. BESSAAD Houda, cadre      123. KOTTI Salwa, expert comptable      124. BEJAOUI Taoufik, commerçant,      125. MAKNI Mariem, conseiller juridique,      126. SFAXI Lilia, cadre supérieur      127. CHAKROUN Hanen, médecin,      128. OURIR Mounir, dentiste,      129. ACHOUR Said, gérant de société,      130. ELOUCHICHI Kamel, cadre,      131. BOUBAKER Besma, universitaire,      132. ESSID Cyrine, universitaire      133. ESSID Raouf, professeur      134. ESSID Rym, juriste,      135. JULIA Françoise, juriste      136. DHAOUI Sami, pharmacien,      137. KOOLI Sami, médecin,      138. LAAJILI Dorra, professeur,      139. DRIOUECH Ibtissem, cadre,      140. BEN TEMINE Mouhiba, diététicienne,      141. SKHIRI Sameh, professeur,      142. BAHRI Ahmed, technicien,      143. CHEBBI Nadia, professeur,      144. OUESLATI Janet, mère au foyer,      145. TNANI Khaled, pharmacien,      146. BOULILA Samiha, assistante de direction,      147. CHAMMAM Faycal, cadre,      148. DRIDI Fatem, gérante de société,      149. ZOUARI Fahima, chef de service,      150. JHAIDER Essia, médecin,      151. ZGUAL Emna, chef d’entreprise      152. TABAI Ylyes, ingénieur      153. AJMI Emna, femme au foyer      154. LACHKAR Sihem, fonctionnaire      155. ATTIA Sahbi, cadre supérieur      156. MRASSI Samir, médcin,      157. DASSY Karim, universitaire      158. SOUISSI Kaouther, avocate      159. BOUKTHIOUIA Najoua, employée      160. KAMOUN Henda, animatrice      161. DAOUD Sonia,      162. BARDAK Amor, chef d’entreprise      163. BACCA Faouzia, cadre supérieur      164. AZAIZ Ghofrane, cadre supérieur      165. HIDRI Sami, cadre      166. JELALIA Nahla, cadre supérieur      167. KRAIEM Salma, médecin      168. BEJAOUI Nabila, commerçante      169. ZAGHOUANI Amel, ingénieur      170. ABDENNEBI Alhem, medecin      171. BRIKI Rajaa, médecin,      172. KRAIEM Naoufel, enseignant      173. TRABELSI Lassaad, professeur      174. KAABI Majid, médecin,      175. CHELLI Selma, chef d’entreprise      176. AKROUT Mohamed, cadre supérieur      177. CHARNI Fatma, cadre supérieur      178. KHEMAKHEM Lamia, médecin,      179. CHERIF Riadh, commerçant,      180. JERIDI Ameur, professeur      181. TEBIB Ali, directeur,      182. BEN ABDALLAH Mohamed Ali, universitaire      183. HARBAOUI Habib, ingénieur,      184. BEN SASSI Shéhrazade, femme au foyer      185. HAYOUNI Mohamed Naceur, cadre      186. TURKI Amel, cadre      187. BELLOUMI Mohamed Salah, cadre      188. SEBAI Samia, cadre      189. RAYANA Naîma, cadre supérieur      190. BEN RACHED Chahira, cadre supérieur      191. BEN OTHMANE Mouna, universitaire      192. BORGUI Essia, cadre supérieur      193. GHARBI Karim, cadre      194. BELLIL Kamel, restaurateur      195. MAHOUACHI Nadia, esthéticienne      196. GHARBI Najet, fonctionnaire      197. TLATI Héla, restaurateur      198. YOUSRI Kaouane, médecin      199. BELKOULA Saîda, cadre      200. BEN LAMINE Sihem, cadre      201. BESBES Sofiane, consultant      202. CHEBBI Moncef, cadre      203. KOTTI Sana, cadre      204. FADHEL Boutheina, cadre,      205. CHAHLAOUI Ali, cadre,      206. HELIOUI Hajer, femme au foyer      207. AMDOUNI Karim, cadre supérieur      208. NOURI Mounira, médecin      209. BAKLOUTI Hend, enseignante      210. MOKADDEM Lyes, cadre      211. BENDBIB Fatma, cadre      212. MASMOUDI Awatef, femme au foyer      213. BEN ELATY Chedly, chef d’entreprise      214. AJMI Kamiha, femme au foyer      215. FTATI Mohamed, chef d’entreprise      216. HANNAFI Nabila, dentiste      217. SAHALY Amor, enseignant      218. OTHMANI Khaled, cadre supérieur      219. OUASTI Samir, cadre supérieur      220. BEN AISSA Sonia, avocate      221. JMAI Sami, cadre      222. TRIFA Donia, cadre      223. BESBES Hichem, enseignant      224. MAGANEM Adel,médecin      225. KCHAOU Rim, informaticienne      226. DEBBABI Moura, chef d’entreprise      227. BEN ZINEB Jabrane, expert comptable      228. ELMI Ahmed, agriculteur      229. AYADI Habiba, professeur      230. MLIKA Amor, directeur      231. CHARRADI Mourad, ingénieur      232. HAJ SLIMANE Amor, délégué médical      233. SAYARI Raja, chef de service      234. HERGLI Mohamed Néji, expert comptable      235. DELBABI Nejla, cadre      236. JAFFEL Ons, architecte      237. MRAD Mohamed, dentiste      238. KHADDOUR Mohamed Khaled, médecin      239. BEN KHOUD Hédi, directeur      240. MEJRI Héla, cadre      241. AYADI Dorsef, cadre      242. BRAHIM Mohamed, cadre      243. SAIDI Kamel, cadre      244. ELLOUMI Mohamed, gérant de société      245. NAAS Walid, cadre supérieur      246. BEN MAATOUG Khédija, universitaire      247. BELAAM Jihène, femme au foyer      248. MAZIGH Said, cadre supérieur      249. TRIAA Rabah, chef d’entreprise      250. SOUISSI Jamel, commerçant      251. HAJRI Arbia, cadre supérieur      252. DAOUD Mohamed, directeur      253. HADJ ROMDHANE Fatma, cadre supérieur      254. BOUDEBBOUS Kalthoum, femme au foyer      255. MESTIRI Leila, employée      256. HAMOUDA Wassila, cadre supérieur      257. MONCER Afef, cadre      258. BEN ARFA Jale, chef d’entreprise      259. ALOUI Rached, chef d’entreprise      260. BEN HAMED Réjeb, professeur      261. BEN HAMED Jenaima, professeur      262. AMIRA Awatef, modeliste      263. DRIDI Chokri, directeur      264. BEN ALI Taoufik, chef d’entreprise      265. BACCOUCHE Kalthoum, ingénieur      266. LOURINI Yasser, cadre supérieur      267. RAHAL Khaled, médecin      268. ABDELLAOUI Sihem, professeur      269. HMIDA Maher, professeur      270. CHERIF Karima, chef d’entreprise      271. KCHOUK Sofiène, commerçant      272. CHROUD Naîma, modeliste      273. BEN JEMIA Sonia, expert comptable      274. BEN AMARA Khaled, commerçant      275. CHERIF Noureddine, médecin      276. AOUAM Nabiha, cadre supérieur      277. SADDEM Radhouane, professeur      278. GHEDIRA Mourad, cadre supérieur      279. NAMISSI Sihem, cadre      280. BEN NASR Naceur, consultant      281. SOUFI Wafae, professeur      282. GHORBEL Imen, cadre supérieur      283. BOUFATAH Khaled, cadre supérieur      284. CHARBI Ridha, professeur      285. BOURAOUI Najoua, technicienne      286. SHILI Belgacem, directeur      287. GSOURI Nadia (enseignante)      288. BEN SALH Besma (enseigante)      289. BABAI Adrienne (professeur)      290. BEN AICH Neila (enseignante)      291. MANAI Zohra (enseignante)      292. RAIS Ghaya (comerçante)      293. RAZGALLAH Faouzi (cadre supérieur)      294. RHAIEM Dalenda (éducatrice)      295. ALLOUCHE Khalsa (enseignante)      296. BOUASSIDA Mondher (cinéaste)      297. MENSI Sonia (cadre supérieur)      298. LAGHA Najeh (cadre bancaire)      299. M’BARIK Lobna (professeur)      300. DHOUIBI Tarek (cadre supérieur)      301. CHEBBI Hanen (éducatrice)      302. BOUKORRAA Samir (professeur)      303. CHARGUI Khaled (professeur)      304. WESLATI Ahmed (professeur)      305. YACOUBI Olfa (professeur)      306. KADDOUR Fatma (enseignante)      307. BEJAOUI Nabila (commerçante)      308. MATHLOUTHI Sonia (éducatrice)      309. KARMA Sonia, Médecin      310. TRIKI Mohamed, Avocat      311. HABASSI Ramzi, Délégué de production      312. BEN AMEUR Mohamed, Commerçant      313. CHAKROUN Dorsaf, Projet      314. HENIA Mounir, Journaliste      315. BEN ABDALLAH Salma, Employée de banque      316. BEN NASR Imen, Biologiste      317. REBAAOUI Abderraouf, Fonctionnaire      318. HAJ BELGACEM Leila, femme au foyer      319. HADIJI Mohamed, Commerçant      320. MAHBOULI Moncef, Commerçant      321. BOUZOUITA Monia, Médecin      322. BEZZARGUA Mounira, Cadre d’une société      323. AJMI Kamilia, gérant de société      324. EL MEKSI Houda, Commerçante      325. BOUCHAMAOUI Zakia, Médecin      326. GUERFALLI Hanene, Psychologue      327. GHARBI Olfa, Avocate      328. MEJRI Amel, Informaticienne      329. BOUZGUENDA Sonia, Mère au foyer      330. ZITOUNI Sihem, mère au foyer      331. LABBENE Tajeddine, directeur d’une société      332. BEN BOUZID Sonia, chef d’entreprise      333. ABID Hammouda, chef de service      334. KARBOUL Lotfi, Commerçant      335. HAMMAMI Salma, Enseignante      336. ELAIBA Nahla, Promoteur Immobilier      337. KHARBECHE Rached, chef d’entreprise      338. BEN GHORBEL Raoudha, Kinésithérapeute      339. BEN GHORBEL Youssef, directeur de banque      340. GARAOUCH Zied, cadre de banque      341. SOMAI ZHIOUA Imen, comptable      342. GHARIANI Soufia, pharmacienne      343. BOUBAHRI Rim, femme au foyer      344. AZALI Jaafar, cadre      345. GHORBEL Lamia, commerçant      346. BEN ABDALLAH Saloua, cadre de banque      347. ABDULHAK Chlaifa, Avocat      348. CHOUIKHA Larbi, universitaire      349. MOULDI Hamza, militant politique      350. CHEBBAH Néjib, Instituteur      351. ZITOUNI Mounia, Chef de service      352. SOULA Ali, chef de service      353. AGREBI Khaled, cinéaste      354. KOOLI Slim, cadre supérieur      355. HELLALI Kais, cadre supérieur      356. CHARFEDDINE Souad, retraité      357. BEN AMOR Insaf, cadre      358. AGENGUI Siwar, femme au foyer      359. STILI Thouraya, femme au foyer      360. YAZIDI Hayet, femme au foyer      361. SOUID Mahbouba, médecin      362. MILED Monia, femme au foyer      363. BEN MOKDED Monia, chef de service      364. ZAKHAMA Kaouther, employée      365. ZRELLI Elyes, réalisateur      366. TRABELSI Faten, cadre de banque      367. MABROUK Boutheina, cadre de banque      368. FARHAT Insaf, cadre de banque      369. CHOYAKH Khalil, architecte      370. ENNAIFER Sonia, médecin      371. ZRIBI Adnane, universitaire      372. FERJAOUI Med Taher, employé      373. ALJANE Selma, femme au foyer      374. JOUINI Lamia, employée      375. BOUZIDI Slim, employé      376. BAATOUR Lotfi, cadre supérieur      377. ARBI Sarra, chef de service      378. ABDELHEDI Narjes, cadre supérieur      379. MECHMOUM Hanene, enseignante      380. BEN DAYA Leila, Ingénieur      381. RIAHI Sihem, employée      382. BEN ROMDHANE Salah, employé      383. AKKARI Mongi, commerçant      384. BEN MEKKI Néjib, cadre      385. SASSI Lamia, pharmacienne      386. RAIS Nebiha, femme au foyer      387. TERZI Najla, Journaliste      388. JBALI Jalel, cadre      389. MEKKI Moncef, Avocat      390. HICHRI Hamadi, cadre de banque      391. NABLI Hichem, directeur de société      392. MASLAH Nadia, ingénieur      393. BOULDOUKHANE Insaf, chef d’entreprise      394. BEN SAAD Mahrez, ingénieur      395. M’BAREK Rachid, universitaire      396. HAMDI Abdelhamid, cadre      397. REJEB Sana, pédiatre      398. MARZOUK Chebib, ingénieur      399. HARBEGUE Ezzeddine, agriculteur      400. MAAMOURI Sonia, cadre      401. BEN AYED Sofia, ingénieur      402. MAKHLOUF Ridha, médecin      403. MAJOUL Slim, cadre supérieur      404. BEN MAAD Hichem, chef d’entreprise      405. HABIBI Tarek, administrateur      406. MOHAMED Mhamed, fonctionnaire      407. AYADI Lilia, ingénieur      408. ZEHRI Arbia, chef de service      409. KATTOU Ezzedine, consultant      410. FARHAT Saloua, femme au foyer      411. JOUINI Habib, journaliste      412. JERBI Nabil, ingénieur      413. HEDFI Mohamed, Avocat      414. ESMAI Cherif, chef de service      415. GHRAM Mourad, avocat      416. KLAI Nejib, cadre supérieur      417. BEN SAID Bouchra, ingénieur      418. BEN AYED Mohamed Khaled, cadre      419. KRENDEL Dhouha, femme au foyer      420. BEN BOUKHATEM Imen, ingénieur      421. BOUGATEF Zakaria, cadre supérieur      422. JLASSI Abelkader, chef de service      423. FERAH Samia, pharmacienne      424. DRISS Mouna, cadre      425. BOKRI Skander, cadre supérieur      426. FRITIS Ramzi, ingénieur      427. ZTAI Souhaila, cadre      428. BAKLOUTI Ferid, cadre supérieur      429. FRIGUI Hatem, ortho dentiste      430. AMOURI Faysa, femme au foyer      431. AYOUB Abdelmajid, ingénieur      432. AKKARI Mohamed, comptable      433. MEJRI Mohamed, avocat      434. LAFIF Leila, enseignante      435. RAMMEH Hedi, avocat      436. BARKET Mahmoud, cadre de banque      437. KHROUF Mariem, cadre supérieur      438. BARTAKIZ Yamna, cadre      439. KRAIEM Amel, architecte      440. MASMOUDI Mohamed Mehdi, médecin      441. BEN KHEDDHER Salma, cadre de banque      442. OMRANI Afef, cadre      443. CHAMMEKH Lilia, professeur      444. BOUZEKRI Salah, cadre      445. GHAZOUANI Slaheddine, cadre      446. BASTI Nabil, professeur      447. B’CHIR Faten, cadre de banque      448. HABCHI Hager, cadre      449. SNOUSSI Kaouther, cadre supérieur      (Source : Le site pdpinfo.org, le 10 septembre     2007)     Lien :        http://pdpinfo.org/article.php3?id_article=5817 
 
Libération de cinq marins-pêcheurs tunisiens détenus en Italie
      Tunis-TAP – Le tribunal de la ville italienne d’Agrigente a décidé de       mettre en liberté cinq marins-pêcheurs tunisiens arrêtés dernièrement en       Italie.              Les autorités tunisiennes ont suivi cette affaire de très près. Elles ont       apporté toute l’assistance et le soutien nécessaires aux marins-pêcheurs       et entrepris des démarches et des initiatives intenses pour obtenir leur       libération.              Tout en exprimant leur satisfaction de la libération des cinq       marins-pêcheurs, et leurs vifs remerciements à toutes les personnalités et       composantes de la société civile qui ont contribué à la sensibilisation à       leur cause, les autorités tunisiennes poursuivront leurs efforts en vue       d’obtenir, au plus vite, la mise en liberté des deux marins-pêcheurs       encore détenus.              (Source : « Le Temps » (Quotidien – Tunis),       le 11 septembre 2007)
Libération des pêcheurs en Italie: Tunis exprime sa satisfaction
 AFP le 10 septembre 2007 à 21h57
 TUNIS, 10 sept 2007 (AFP) – Le gouvernement       tunisien a exprimé lundi sa satisfaction après la libération de cinq       pêcheurs tunisiens jugés en Italie, en souhaitant que les deux capitaines       assignés à résidence recouvrent rapidement la liberté.       « Les autorités tunisiennes ont exprimé leur satisfaction de la libération       de cinq pêcheurs et espèrent obtenir, au plus vite, la mise en liberté des       deux marins encore détenus », a indiqué l’agence tunisienne TAP.       Sept pêcheurs tunisiens, accusés par les autorités italiennes d’être des       passeurs d’immigrants clandestins et jugés depuis le 22 août à Agrigente (Sicile),       ont été libérés lundi, a indiqué leur comité de soutien.       Cinq pêcheurs ont décidé de retourner en Tunisie jusqu’à la reprise du       procès, le 20 septembre, mais les deux capitaines ont été assignés à       résidence, a indiqué à l’AFP un responsable de la Fédération des Tunisiens       pour une citoyenneté des deux rives.       Originaires de Monastir (est de la Tunisie), les sept hommes naviguant sur       deux navires affirment avoir porté secours, le 8 août, à 44 personnes       entassées sur un zodiac qui menaçait de couler, avant       de les conduire à Lampedusa (sud de la Sicile). C’est là qu’ils avaient       été arrêtés par les autorités italiennes qui les accusent d’être des       passeurs.       Le tribunal d’Agrigente avait rejeté le 2 septembre une première demande       de remise en liberté déposée par la défense, avant d’accéder à une seconde       demande libérant les sept pêcheurs de leur cellule lundi.       Les autorités tunisiennes assurent avoir suivi « de très près » l’affaire       des pêcheurs et font état de « démarches et initiatives intenses pour       obtenir leur libération ».              AFP  
Tunisia’s tiny free-speech steps US-funded efforts to spread democracy in Middle East meet with resistance.
                 By Jill Carroll | Staff writer of The Christian Science Monitor                  TUNIS, Tunisia         Two US-funded projects – a university newspaper produced by Tunisians         with advice from Ohio students, and a bland program of public debates –         highlight the difficulties Washington faces in spreading democracy in         the Arab world.          « Once people even get a small taste of liberty, they’re not going to         rest until they’re free, » said President George W. Bush in a speech last         month. « We will help those countries’ peoples stand up functioning         democracies in the heart of the broader Middle East. »          But giving Arabs even « a small taste » of democracy is proving harder         than US diplomats expected. Sponsorship of local programs is complicated         by popular anger over US policy in Iraq and the Palestinian territories.         And some governments in the region are worried US efforts to stoke         democratic reforms will destabilize their regimes.          « What we started out with in 2002 is obviously not where we are now, »         says a US official here, acknowledging the challenges facing the Middle         East Partnership Initiative (MEPI). Begun in 2002, the 17-nation program         is meant to carry out US democracy-building policy across the Arab world         through direct funding ($430 million budgeted over the past five years)         to nongovernmental groups. « This is not development assistance. It’s         foreign policy with assistance attached to it. »          MEPI’s student newspaper project, in partnership with the Institute of         Press and Information Services (IPSI), the government’s journalist         training center at Manouba University near Tunis, was halted after only         a year because of « bureaucratic problems. »          « This is not a political problem … I don’t know why [it was halted]         exactly, » says Mohamed Ali Kembi, one of two professors at IPSI who         participated in the program that included exchanges with Ohio’s Bowling         Green State University. « It was really a successful program. »          In a weekly newsletter called « Perspectives, » a dozen students covered         university news, dorm life, sports, and foreign news. There were         exchanges between Tunisian journalism students and professors and their         American counterparts.          The goal was to teach objective journalism. In a country whose media is         tightly controlled and journalists need government approval to work,         getting IPSI on board for the project for the first year was seen as a         major victory, says the US official at MEPI.          But as preparations were made for a second year, IPSI unexpectedly « made         it clear it would be on hold indefinitely, » says the US official.          What halted the project may have been broader problems with the US         effort to create « functioning democracies » in the Arab world. « There was         a failure on the part of the administration very early on to understand         how complicated the process of ‘promoting’ democracy is, » says Guilain         Denoeux, a professor of government at Colby College in Waterville,         Maine, and a member of the MEPI Reference Group from 2003-2005. The         group was a collection of experts meant to discuss and brief US         officials working on MEPI.          « Never from the get go [was there] a real effort to focus on the details         – exactly how you were going to translate those noble ideas into         tangible results on the ground. It’s all the more [unfortunate] because         there is a great deal of experience in the US on this. There was a         tendency to reinvent the wheel and bypass those who knew [how to do         it], » says Dr. Denoeux.          As the newspaper project languished, MEPI began supporting a program of         roundtable discussions already under way with the help of al- Sabah         newspaper journalist Ridha Kefi. About half a dozen discussions have         been held so far this year, among intellectuals, members of professional         associations, and representatives of the government. Among the         relatively uncontroversial topics: US-Tunisian trade and the media’s         role vis-a-vis extremism.          The discussions, held in a hotel conference room, are videotaped,         transcribed, and shared with the public in a newspaper supplement. The         supplement is distributed by al-Sabah and its French sister publication,         the second largest Arabic and French newspapers respectively.          « There is no conversation here between the people and the government at         all…. So all we are doing in this roundtable is to have a discussion, »         says Mr. Kefi.          It’s a smaller step towards reform than the student newspaper program,         but it’s the new definition of progress. « What they say [in the         roundtable meeting] is not as important as [that] the roundtable took         place and [the] accounts of these are published, » says the US official.                 « There are those who see democracy as an instantaneous process. We see         it as a gradual reform process that requires a lot of effort, » says a         Tunisian official who also spoke on condition of anonymity.          But it isn’t just governments that view US democratic ambitions here         with a wary eye. Tunisia has a community of human rights, free press,         and democracy activists that would appear to be natural allies of the         US. « In all the Arab world the image of America is very bad, » says         Mokhtar Trifi, president of the Tunisian League for the Defense of Human         Rights, referring to US policies in Iraq and the Palestinian territories.         « We cannot leave all of this and cooperate with MEPI and American         programs. »          That sentiment can make it difficult for those who work with the US. « We         are facing a lot of problems because we are working with MEPI, » says         Kefi, but MEPI is one of the few sponsors he could find. « In our work         and in our beliefs [MEPI] is the only hope we have. We have to push         things – this [red] line – to [bring] freedom. »                           (Source: « Christian Science Monitor » (Quotidien         – USA), le 11 septembre 2007)         Lien: http://www.csmonitor.com/2007/0911/p06s03-wome.html
Algérie: libération de l’ancien numéro 2 du FIS, sans inculpation signifiée
 AFP, le 11 septembre 2007 à 12h03
 ALGER, 11 sept 2007 (AFP) – L’ancien numéro 2     du Front islamique du salut (FIS, dissous) Ali Belhadj, interpellé dimanche     à Alger par la police, a été relâché tôt mardi matin sans être inculpé. « J’ai     été libéré ce matin aux environs de 06H30 GMT, sans qu’aucune inculpation ne     m’ait été signifiée », a déclaré Ali Belhadj, qui était interrogé par l’AFP     au téléphone.     « Tout ce qui m’a été dit oralement, c’est que le parquet pourrait me     convoquer à nouveau à une date qui ne m’a pas été indiquée », a ajouté M.     Belhadj, qui parlait de son domicile à Alger.     Il a souligné qu’il n’avait « pas été brutalisé, ni maltraité » par la police.     « Je connais mes droits et ils (les enquêteurs) savent qu’ils ont affaire à     quelqu’un qui se respecte ». Ali Belhadj avait été interpellé dimanche vers     midi à son domicile par des policiers qui ne lui avaient pas indiqué de     motif. Le numéro deux du FIS a indiqué à l’AFP qu’il avait appris lors de     son interrogatoire que son interpellation était notamment en     rapport avec ses déclarations concernant le général major Smaïn Lamari,     numéro 2 des services de renseignement algériens, décédé d’une crise     cardiaque le 28 août, qu’il avait  qualifié de     « tortionnaire ».     « J’ai dit aux enquêteurs que j’ai critiqué un homme public, qui a dirigé     l’une des principales institutions de l’Algérie. C’est mon droit le plus     strict », a indiqué Belhadj, qui ne semblait pas affecté par ses deux jours     d’interpellation.     « Ils m’ont aussi interrogé sur un délit d’+usurpation d’identité+ parce que     j’ai signé un communiqué en ma qualité de vice-président du Front islamique     du salut (FIS – dissous). J’ai répondu que le FIS n’a pas été dissous par la     voie légal et n’a pas perdu le pouvoir à la suite d’un vote populaire, mais     par un coup d’Etat militaire (NDLR: annulation par l’armée des élections     remportées par le parti islamiste en janvier 1992), et que je ne     reconnaissais le pouvoir du fait accompli », a-t-il dit. Concernant la     détention à domicile de livres et de cassettes vidéo et audio à « caractère     subversif », M. Belhadj a affirmé avoir dit à ses interlocuteurs qu’il était     « un homme de culture, qui lisait beaucoup et qu’il était de son droit de     s’informer ». Libéré le 2 juillet 2003 après avoir purgé une peine de 12 ans     de prison, M. Belhadj était connu pour ses prêches enflammés contre le     pouvoir.          AFP
Les islamistes sont devancés par les nationalistes de l’Istiqlal lors des élections législatives au Maroc
 RABAT ENVOYÉE SPÉCIALE          Le Parti de la justice et du développement (PJD) ne cache pas son amertume.     Cette formation islamiste légaliste et modérée, qui avait fait campagne pour     les élections législatives du 7 septembre sur le thème de la lutte contre la     corruption, ambitionnait de devenir le premier parti à la Chambre des     représentants. Elle devra se contenter de la deuxième place.          Contre toute attente, le PJD a en effet été devancé par l’Istiqlal. Selon     des résultats encore provisoires, le vieux parti nationaliste a progressé de     quatre sièges par rapport à 2002 et obtenu 52 sièges (sur 325). Le PJD     n’obtient que 47 sièges (+ 5). Il est donc loin du score des 70 députés     qu’avançait Saad Othmani, le secrétaire général du parti, ces dernières     semaines.          Mais le véritable perdant de ce scrutin est l’Union socialiste des forces     populaires (USFP) qui, avec l’Istiqlal, fait partie de la coalition     gouvernementale sortante. Première en 2002, l’USFP n’arrive que cinquième,     avec 36 sièges contre 50 précédemment. Deux partis de centre-droit la     devancent : le Mouvement populaire (berbériste), qui emporte 43 sièges, et     le Rassemblement national des indépendants (RNI, libéral), 38 sièges.          « ARGENT SALE »          Le reste se répartit entre différents petits partis et des candidats     indépendants, dont l’ancien ministre délégué à l’intérieur, Fouad Ali     El-Himma, qui avait démissionné de son poste au mois d’août, à la surprise     générale, pour devenir un simple candidat à la députation. Il est élu dans     sa région natale des Rahmna, non loin de Marrakech, ainsi que ses deux     colistiers.          Ces législatives resteront marquées par un taux de participation     historiquement bas : 37 % (et non 41 % comme annoncé dans un premier temps     par le ministère de l’intérieur), dont 19 % de votes nuls et blancs. Jamais     on n’avait assisté à une telle désaffection de la part des électeurs. « Ce     taux nous interpelle tous et doit nous donner à réfléchir », a souligné,     samedi 8 septembre, Chakib Benmoussa, le ministre de l’intérieur. Pour lui,     le scrutin a été « honnête et transparent », ce que confirment les     observateurs marocains et internationaux qui ont supervisé, dans la mesure     de leurs moyens, les opérations de vote.          Tel n’est pas l’avis du PJD qui dit avoir été évincé « par l’argent sale ». M.     Othmani qualifie d' »étonnants » les résultats du scrutin. « Les gens ont été     achetés et les observateurs n’ont rien pu voir. Ils n’ont d’ailleurs pas     cherché à nous interroger à ce propos », a-t-il déclaré au Monde dimanche,     ajoutant qu’il allait saisir le Conseil constitutionnel au sujet de « cinq à     dix circonscriptions où il y a eu véritablement infraction ».          M. Othmani affirme qu’en nombre de voix sa formation « sort première » au     niveau national de ces législatives, même si, en termes de sièges, elle     n’est que deuxième, étant donné le mode de scrutin (la proportionnelle dans     le cadre de circonscriptions). Lundi matin, le ministère de l’intérieur     n’avait toujours pas rendu public le décompte définitif des voix.          Il revient désormais au roi de désigner, dans les prochains jours, le     premier ministre. Ces derniers mois, Mohammed VI avait laissé entendre qu’il     choisirait une figure politique et non un technocrate, comme Driss Jettou,     le premier ministre sortant. Deux ou trois noms circulent, en particulier     ceux de Karim Ghellab et d’Adil Douiri, l’un et l’autre ministres du     gouvernement sortant et membres de l’Istiqlal.          Restera à constituer le gouvernement, ce qui pourrait prendre plusieurs     semaines. « Il est probable que la coalition gouvernementale va être     reconduite, et que les ministres auront un profil à la fois de politique et     de technocrate, compétents et efficaces. On n’est plus dans la lutte de     pouvoir comme avant, mais dans des enjeux de gouvernance », estime le     politologue Mohammed El Ayadi.          Le PJD participera-t-il au gouvernement ? M. Othmani n’exclut pas cette     hypothèse, tout en soulignant que son parti « ne le fera pas à n’importe quel     prix ». Reste à savoir si l’Istiqlal le lui proposera.          Florence Beaugé (Source : « Le Monde » (Quotidien – France),     le 11 septembre 2007)
Edito du Monde Vanité de la puissance
    Voilà six ans, les attentats du 11 septembre contre le World Trade Center à     New York et contre le Pentagone à Washington faisaient éclater la     contradiction entre la toute-puissance et la vulnérabilité américaines. Pour     la première fois depuis la guerre avec la Grande-Bretagne, en 1812, les     Etats-Unis étaient agressés sur leur sol. Ils ont réagi en « hyperpuissance »,     cherchant à entraîner derrière eux leurs alliés et, au-delà, toute la     communauté internationale dans une guerre totale contre le terrorisme.          Ils ont réussi à former cette « coalition des volontaires » pour combattre en     Afghanistan les talibans, qui avaient accueilli et soutenu Ben Laden. Ils     ont échoué à reconstituer cette alliance quand ils ont voulu chasser Saddam     Hussein du pouvoir par la force. La solidarité quasi spontanée dont ils     avaient été l’objet, au lendemain du 11 septembre 2001, s’est muée au mieux     en méfiance, au pire en hostilité. Jamais la cote de popularité des     Etats-Unis, et de leur président, n’a été aussi faible sur tous les     continents.          En multipliant les contrôles et en n’hésitant pas à limiter les libertés     individuelles (surtout celles des étrangers sur leur sol), les Américains     ont pu jusqu’à maintenant se mettre à l’abri de nouveaux attentats     d’Al-Qaida. Ce qui ne veut pas dire qu’ils sont devenus plus imperméables à     de telles attaques que les autres démocraties. Six ans après le 11 septembre     2001, ils sont à peine moins vulnérables et ils ne sont plus tout-puissants.     Si les Etats-Unis restent le pays le plus fort militairement, leur puissance     se heurte sur le terrain, en Afghanistan comme en Irak, aux dures réalités     de la guerre de guérilla. La révolution technologique dans les affaires     militaires ne paraît pas plus adaptée à cette situation que les gros     bataillons.          Sur le plan politique, le bilan de ces six dernières années n’est pas plus     brillant. L’idée utopique de démocratisation du Grand Moyen-Orient s’est     enlisée dans les sables de la Mésopotamie. En revanche, l' »axe du mal » s’est     renforcé avec l’Iran d’Ahmadinejad. Celui-ci cherche à tirer profit de     l’impopularité des Américains – et des Occidentaux en général -, qu’il juge     partout sur la défensive, de l’Afghanistan à la Palestine. Persuadé que     George W. Bush, pris dans le bourbier irakien, ne peut se lancer dans un     autre conflit, il continue son programme nucléaire sans prêter attention aux     avertissements et aux sanctions.          Le président américain est convaincu que les difficultés présentes ne sont     que des péripéties, comparées au jugement de l’Histoire, qui lui rendra     justice. En attendant, il place les autres démocraties occidentales et ses     alliés dans une position des plus inconfortables, partagés entre la     désapprobation d’une politique dangereuse et les pétitions d’amitié pour un     grand peuple qui se trompe.          (Source : « Le Monde » (Quotidien – France),     le 12 septembre 2007)
Close Guantanamo But Don’t Send Detainees Back to Countries that Torture
 Eric Goldstein          The United States can begin to regain its moral authority in combating     terrorism when the Guantanamo Bay detention facility is closed. But that’s     only if the government stops sending detainees back to places like Tunisia.          In late July, I visited that country to see what happened to the first two     Guantanamo detainees returned there. The picture is bleak. Tunisian     authorities held both Abdallah Hajji and Lotfi Lagha for several weeks in     tiny isolation cells after the United States flew them from Guantanamo on     June 18. Each is facing serious charges of terrorism before Tunisian courts     whose proceedings are anything but fair. Hajji told his lawyer that upon     arrival police deprived him of sleep for 48 hours, threatened to rape his     wife, and slapped him until he signed a statement he was not able to read.     Tunisian authorities deny he was mistreated but won’t let him be seen by any     independent monitor in a position to comment publicly.          None of this should surprise Washington. The US State Department’s annual     human rights report notes that security forces in Tunisia tortured and     physically abused prisoners and detainees, and listed the following forms of     abuse: sleep deprivation, electric shock, submersion of the head in water,     beatings with hands, sticks, and police batons, suspension from cell doors     and rods, and cigarette burns.          How does the Bush administration square the transfer of these men to Tunisia     with its legal obligation not to send persons to countries that torture? « We     get assurances that are specific and credible and we follow up on those     assurances, » US Ambassador to Tunisia Robert F. Godec told me in Tunis. « We     have to be confident these people will be treated humanely when they are     returned. »          However, the experience of Hajji and Lagha in the 10 weeks since their     arrival shows that diplomatic assurances from a country that routinely     abuses detainees are worth little. Both the sending and receiving countries     have an interest in denying mistreatment.          Hajji, a 51-year-old father of eight, moved from Tunis with his family to     Pakistan in 1990. In 1995 a Tunisian military court sentenced Hajji in     absentia to 10 years in prison for belonging to a terrorist organization     abroad. Pakistani authorities arrested him in April 2002 and delivered him     to the US government, which sent him to Guantanamo. He is slated for a     retrial in Tunisia on September 26.          Lagha, 38, grew up in southern Tunisia and left for Italy in 1997. At some     point he traveled east to Pakistan, where authorities arrested him in     December 2001 and handed him to U.S. authorities. Lagha had no prior court     record for politically motivated offenses, but upon his arrival in Tunisia     authorities charged him with belonging to a terrorist organization abroad.          Hajji says he would have preferred to remain in Guantanamo had he known that     Tunisia would jail and retry him, according to his lawyer. For five weeks he     was in a cell he described as a « tomb » so dark that he could not tell day     from night, and was forbidden all contact with other inmates. In August,     authorities moved him to a cell with two other inmates.          We know less about Lagha. His brothers visit him but can exchange little     beyond pleasantries because guards openly record their conversations. Lagha     has reportedly said he too prefers Guantanamo to Mornaguia prison. He was     unable to see a lawyer for several weeks after his arrival in Tunisia     despite the grave charges he faces.          Ten more Tunisians are among the 360 detainees remaining at Guantanamo.     Tunisian courts have already sentenced at least eight of them in absentia to     long prison terms on terror charges.          Ambassador Godec says the Tunisians provided assurances of humane treatment     for these men but he refuses to comment on their reception thus far. He will     not say whether anyone informed Hajji in Guantanamo of the charges awaiting     him at home, whether Washington knew either man would be detained upon     arrival, or whether US officials have visited either person in prison or     checked Hajji’s allegations of mistreatment.          The United States has no easy solutions for the Guantanamo detainees it     clears for release but who have legitimate fears of ill-treatment at home.     At a minimum it must provide these men who have been cut off for years from     the outside world the information, including their court records, which will     enable them to express an informed preference about return. Many may elect     to go home, but those who don’t want to return because they fear abuse     should have an opportunity to challenge their transfer before a federal     court, including any assurances of humane treatment that are part of the     transfer agreement, or help to identify a safe third country that will take     them.          This may prolong their time in Guantanamo. But if the US refuses them this     choice — after five harsh years of detention without charge — and sends     them instead to likely abuse at home, it will be giving itself a new black     eye even as it tries to heal older wounds by finally shutting down     Guantanamo.          (*) Eric Goldstein is research director for the Middle     East and Africa division at Human Rights Watch.      (Source: HuffingtonPost.com, le 10 Septembre     2007)      Lien: http://www.huffingtonpost.com/eric-goldstein/close-guantanamo-but-d_b_63816.html

