Nouvelles des libertés en Tunisie
La famille du jeune Karim Mchichi privé de parloir au motif qu’il est au cachot L’administration de la prison de Nadhor a privé de parloir mardi 9 mars 2010 la famille du prisonnier d’opinion Karim Mchichi au motif qu’il était soumis à la sanction du cachot. L’administration a également privé le prisonnier des livres en sa possession, dont le Coran. Son épouse a des difficultés à lui rendre visite du fait de la distance et de son peu de moyens. Le prisonnier d’opinion Karim Mchichi est en prison depuis 2005, date de sa livraison par les autorités syriennes aux autorités tunisiennes, en vertu d’une condamnation à neuf ans d’emprisonnement pour des accusations en relation avec la loi sur le « terrorisme » (non constitutionnelle). Il souffre d’une affection cardiaque et ne bénéficie pas du suivi médical requis. Il endure un calvaire et des mauvais traitements dans cette prison. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
La police politique arrête l’ex prisonnier d’opinion Noureddine Gandouz
La famille de l’ex-prisonnier politique Noureddine Gandouz a eu la surprise de voir arriver à quatre heures de l’après midi du mardi 9 mars deux agents de la police politique à bord d’un véhicule quatre x quatre ISUZU, qui ont perquisitionné le domicile et ont saisi deux unités d’ordinateurs dont seule une fonctionne. Ils ont arrêté monsieur Gandouz et l’ont conduit au siège de l’administration de la Sûreté de l’Etat au ministère de l’Intérieur où ils l’ont soumis à un interrogatoire sur ses relations avec des personnes dont ils ont prétendu qu’il les connaissait. L’interrogatoire a duré quatre heures et il n’a été libéré qu’à huit heures du soir. Il a récupéré le disque dur. Les agents lui ont demandé de revenir le lendemain à dix heures du matin afin d’achever l’interrogatoire. Il a dit avoir été correctement traité. […] Pour le bureau exécutif de l’Organisation Le président Maître Mohammed Nouri (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
L’ex prisonnier politique Noureddine Gandouz, et les accusations sur mesure
Des personnes en civil dont on pense qu’il s’agit de la police politique relevant des services de la Sûreté de l’Etat ont investi le domicile de l’ex prisonnier politique Noureddine Gandouz, ont mis sens dessus dessous les meubles, alléguant qu’ils recherchaient un « détonateur » et qu’ils avaient pensaient qu’il était en sa possession. Ils ne sont partis qu’après avoir confisqué l’unité centrale de l’ordinateur de la famille. Noureddine Gandouz a pu téléphoner à l’un des membres de l’association et l’informer qu’il était en état d’arrestation à la brigade de la Sûreté de l’Etat qui lui a réitéré ses allégations proférées lors de la descente au domicile. Noureddine Gandouz est un ancien prisonnier politique qui a été arrêté le 18.07.1991 et condamné à 33 ans et 3 mois d’emprisonnement. Il a été libéré le 24 juillet 2007 et sa période de libération conditionnelle devrait prendre fin le 26.11.2010. […] Pour l’association La commission de suivi des prisonnier politiques libérés (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
Appel à l’aide de Abdellatif Djeridi demandeur d’asile au Maroc – membre de la direction du Parti Social Libéral et ancien candidat aux élections législatives
M. Abdellatif Djeridi membre dirigeant du Parti Social Libéral se trouve en ce moment dans une situation matérielle et morale déplorable à Rabat où il vient d’obtenir une protection du Haut Commissariat aux Réfugiés. M. Djeridi a subi le cycle infernal de la persécution politique suite à ses positions répétées en faveur des libertés et de la démocratie en Tunisie. Il a notamment été candidat aux élections législatives mais son élection a été invalidée suite au trucage des voix en faveur de la direction actuelle qui a obtenu huit membres élus du PSL à la Chambre des Députés tous inféodés à la maffia. M. Djeridi a distribué des tracts notamment lors du SMSI à Tunis, ce qui lui valut l’emprisonement, le cambriolage de sa maison et la mise à feu de sa voiture. Il a pu s’enfuir en Syrie puis au Maroc. Il a publié des articles en faveur de la démocratie et il a signé des pétitions notamment celle appelant à la libération de Dr Sadok Chourou publiée sur Tunisnews. Il lance un appel urgent à l’aide à tous pour qu’il puisse trouver à se loger et à se nourrir. N’hésitez pas à lui conseiller l’aide d’un ami ou d’une association au Maroc. Merci de le contacter sur son portable : +212 658 733 287. Vous pouvez lui écrire au : jeunessetunis@yahoo.fr Il a laissé à Tunis sa femme et deux enfants dans une situation dramatique. Paris le 11 mars 2010 Mondher Sfar mondher.sfar@club-internet.fr
Décès de la mère de l’opposant M. Ahmed Ouerghemi
Nous venons d’apprendre la triste nouvelle du décès de Madame Aïcha Chahbani, la mère de notre compatriote M. Ahmed Ouerghemi, survenu aujourd’hui à Médenine. Nous présentons à notre compatriote et ami Ahmed et à sa famille nos condoléances attristées et nous lui assurons toute notre sympathie en cette douloureuse circonstance. M. Ouerghemi a déjà perdu son père peu de temps après avoir quitté la Tunisie en 1986. En mai 2008 il perdait aussi son frère Abdallah sans pouvoir également se rendre à son enterrement. Il vit encore depuis son entrée en France dans une situation irrégulière, du fait de son refus de collaborer avec la police française. Il a pu obtenir une protection subsidiaire de la part de l’Ofpra sans pouvoir pour autant avoir un titre de séjour pour lequel il continue de se battre. Nous assurons M. Ouerghemi de notre détermination à continuer à le soutenir dans ces moments difficiles et appelons la communauté tunisienne à lui apporter son soutien. Que la mère de M. Ouerghemi se repose en paix. Paris, le 10 mars 2010 Le Bureau Contact de M. Ahmed Ouerghemi : Portable : 06 11 03 15 75 e-mail : a_ouerghemi@yahoo.fr
Et le Siège Policier Se Poursuit Contre Abdelkarim Harouni …
Hend Harouni-Tunisie Au Nom d’Allah Le Clément et Le Miséricordieux & la Prière et la Paix Soient sur notre Prophète Loyal et Sincère Mohamed Tunis le 11 Mars 2010-25 Rabii al Awal 1431 Ce jour Jeudi 11 Mars 2010, le siège policier envers mon frère Abdelkarim Harouni, Militant des Droits de l’Homme et ex-prisonnier politique se poursuit autour de son lieu de travail aux Berges du Lac en utilisant la voiture blanche Peugeot 306 immatriculée sous le n° 2078 TU 88 toute la matinée puis remplacée par une Mercédès noire immatriculée sous le n° 433 TU 140 et le soir, la voiture blanche a repris sa place pour poursuivre le siège policier en face du lieu de travail ensuite, elle a suivi mon frère Abdelkarim à son retour chez-nous à la maison au Kram-Ouest et s’est immobilisée.
Les dépenses de Ben Ali
Alors que la Tunisie connaît une situation économique difficile, marquée par un chômage élevé des cadres, l’opposition prend de plus en plus pour cible le train de vie du président Ben Ali et de son épouse, Leïla Trabelsi. Critiquant, en particulier, les déplacements à l’étranger de la famille présidentielle, comme le dernier séjour de Leïla Ben Ali en Afrique du Sud, avec une escorte comportant pas moins de trente agents de sécurité. Ou l’acquisition récente par le président Ben Ali d’un avion Airbus A340 neuf en configuration “VIP”, d’une valeur de 300 millions de dinars (150 millions d’euros). De son côté, le pouvoir ne relâche pas la pression sur les opposants. Ainsi, dimanche dernier, le secrétaire général du parti Tunisie verte, Abdelkader Zitouni, aurait vu tous ses bagages « disparaître » à son retour à Tunis, après une tournée à Paris et à Bruxelles, où il s’était entretenu avec des parlemen taires français et européens. Rappelons que ce parti est toujours interdit en Tunisie, le pou voir ayant choisi de promou voir un autre parti écologiste, le Parti des Verts pour le progrès.
Les associations membres de la FTCR – (Citoyennes des Deux Rives –CDR– etUnion desTunisiens pour une Action Civique-UTAC)
vous invitent au débat autour du livre
« la Gamelle et le Couffin » de Fathi BELHAJ YAHIA
Le Mardi 16 Mars 2010 à 18h30
en présence de l’auteur au siège de la CGT
1 rue de Nantes 75019 paris Métro Crimée.
Le débat sera animé par Mohamed Cherif FERJANI, Professeur des Universités à l’Université Lumière-Lyon2 Chercheur au GREMMO, UMR 5195, MOM-CNRS-Univ. Lyon 2 Professeur au Département d’Etudes Arabes à l’Université Lyon2 et à l’IEP de Lyon
L’UPM sur les rails avec l’entrée en fonction de son secrétaire général
Le Maroc « sévère contre ceux qui se jouent des valeurs religieuses » (ministre)
AFP, le 11 mars 2010 à 12h24 RABAT, 11 mars 2010 (AFP) – Le Maroc est «sévère contre tous ceux qui se jouent des valeurs religieuses», a déclaré jeudi le ministre marocain de la Communication Khalid Naciri, en évoquant l’expulsion mardi d’une vingtaine de missionnaires étrangers accusés de prosélytisme. Cette sévérité «a été aussi confirmée contre des musulmans de la Salafia Jihadia (islamique radical), du chiisme ou des 137 maisons d’enseignement coranique qui se déployaient au Maroc contre la pratique musulmane dominante», a dit Khalid Naciri, également porte-parole du gouvernement. M. Naciri réagissait aux critiques d’Open Doors, une ONG d’obédience protestante évangélique qui s’est déclarée inquiète sur les expulsions de missionnaires accusés de prosélytisme. Selon Open Doors, une vingtaine de personnes -dont des couples néerlandais et britanniques ayant adopté des enfants- ont été expulsés. L’ONG se demande si «le Maroc serait en train de faire marche arrière dans sa volonté d’ouverture et de respect des droits de l’homme». Selon Khalid Naciri, «ceux qui ont des yeux pour voir et un cerveau pour réfléchir savent que le Maroc a toujours été et demeure une terre d’ouverture et de tolérance». «Toutes les Églises ont pignon sur rue au Maroc et les chrétiens excercent librement leurs cultes», a-t-il dit. «Les rares cas d’expulsions sont liés non pas à l’exercice du culte chrétien mais à des actes de prosélytisme». Les personnes expulsés, selon Rabat, «mettaient à profit l’indigence de quelques familles et ciblaient leurs enfants mineurs qu’ils prenaient en charge, en violation des procédures en vigueur en matière d’adoption des enfants abandonnés ou orphelins». Le prosélytisme consistant à forcer des personnes vulnérables à changer de religion est un «acte condamnable», a affirmé l’archevêque de Rabat Vincent Landel. Dans une déclaration commune avec le président de l’Eglise évangélique au Maroc, le pasteur Jean-Luc Blanc, Mgr Landel souligne que les personnes expulsées «n’agissent pas selon la loi de l’Eglise catholique». «Ces évangélistes n’ont strictement rien à voir avec l’archevêché catholique».
Affaire Kadhafi: Tout est possible pour Max Göldi (ambassadeur libyen)
ATS, le 11 mars 2010 à 12h59 Genève (ats) Tout est possible pour Max Göldi, le ressortissant suisse détenu en Libye, a assuré jeudi l’ambassadeur libyen auprès de l’ONU Ibrahim Aldredi. Lors d’une conférence de presse à Genève, il a réitéré les demandes de Tripoli pour normaliser les relations avec la Suisse. « Tout est possible pour Max Göldi », a affirmé l’ambassadeur en réponse à la question d’un journaliste. Il a cependant précisé que son sort dépend des tribunaux et que le système judiciaire libyen est « indépendant ». « Ce seront les tribunaux qui décideront, pas nous », a déclaré Ibrahim Aldredi. Il n’a pas écarté une grâce accordée par le colonel Kadhafi, tout en affirmant ne rien pouvoir dire à cet égard. L’ambassadeur a lu une déclaration écrite dans laquelle il justifie les actions de la Libye depuis le début de la crise et accuse la Suisse d’avoir refusé de négocier. Quatre conditions Les relations entre la Suisse et la Libye peuvent être normalisées à quatre conditions, a indiqué l’ambassadeur. Ce sont la création d’une commission d’arbitrage, le jugement des responsables de l’arrestation d’Hannibal Kadhafi, en août 2008, une enquête sérieuse sur les photos du fils du colonel publiées dans la « Tribune de Genève » en août 2009 et la levée de l’interdiction à plus de 180 dirigeants et citoyens libyens de recevoir des visas Schengen. « Nous sommes désireux de résoudre la crise avec la Suisse. C’est la Suisse qui retarde une solution », a déclaré Ibrahim Aldredi. Il a insisté sur la formation d’une commission internationale d’arbitrage. Il a précisé qu’elle devrait être formée de trois représentants d’Etats tiers et dirigée par une personnalité indépendante. Si un accord sur le nom de cette personnalité n’est pas conclu dans les 30 jours, la Cour internationale de justice de La Haye sera chargée de sélectionner les arbitres, a-t-il dit. Début novembre 2009, suite à la détention par les autorités libyennes des deux ressortissants suisses Max Göldi et Rachid Hamdani dans un lieu inconnu à Tripoli, le Conseil fédéral avait suspendu un accord passé avec la Libye prévoyant un tel arbitrage. Visas Schengen L’ambassadeur a également lu la liste d’une trentaine de noms de dirigeants libyens dont la Suisse a obtenu l’interdiction de visa dans les pays de la zone Schengen. S’y ajoutent environ 150 noms de citoyens libyens. Dix membres de la famille Kadhafi sont concernés, plusieurs ministres, dont ceux des Affaires étrangères, de la Santé, de la Défense, des Communications, le président de l’Assemblée générale de l’ONU, le secrétaire général de l’OPEP et de nombreux hauts fonctionnaires des Affaires étrangères et de la Défense, selon la liste lue par l’ambassadeur libyen à Genève. « C’est une grande humiliation pour ces personnalités. Cette interdiction a des raisons politiques. Elle provoque une grave détérioration des relations entre la Suisse et la Libye », a dénoncé Ibrahim Aldredi. « La Suisse utilise les accords Schengen pour des raisons politiques », a-t-il répété. Comme la veille son homologue à New York, l’ambassadeur libyen auprès de l’ONU Mohamed Shalgham, l’ambassadeur à Genève a demandé à la Suisse d’annuler cette « liste noire ». La Libye avait répliqué à la mesure prise par Berne en annonçant qu’elle refuserait les visas d’entrée aux ressortissants des pays de la zone Schengen. Interdiction des minarets L’adjoint de l’ambassadeur à Genève a précisé que l’appel au « jihad » lancé il y a deux semaines par le colonel Kadhafi n’était pas une « déclaration de guerre ». « Il existe diverses formes de jihad », a-t-il dit. Le chef de l’Etat libyen a appelé à « un embargo économique » contre la Suisse. « Cet embargo économique contre la Suisse concerne une autre question, l’interdiction de la construction des minarets » décidée par le peuple suisse le 29 novembre, a souligné le diplomate libyen. (Source: www.romandie.com (Suisse), le 11 mars 2010)
Ben Laden et Big Brother
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