10 décembre 2010

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TUNISNEWS    10 ème année, N° 3853 du 10.12.2010  archives : www.tunisnews.net 


OIET: Rassemblement devant le consulat de Tunisie à Pantin

AISPP: Procés du 8 decembre

CNLT: Le fils de Taoufik Ben Brik persécuté par la police

LTDH – Section de Kairouan: Arrestation de Saïfeddine Erraïes

Kalima: La campagne de dons forcés pour le fonds 26/26 s’accélère

Kalima: Le ministère des Télécommunications fait la promo de Leila Ben Ali

Dégradation de l’état de santé de Hassen Ben Abdallah

Maghreb confidentiel: Tunisie -Slim Bagga

Hend Harouni: Abdelkarim & Hend Harouni  le 10 Décembre 2010

Ennahar: Wikileaks: Tunis minimizes the scope of the revelations

DNA: Câbles Wikileaks : l’Union du Maghreb, une belle fumisterie qui coûte 1,85 million de dollar par an

Tunivisions: Le omda de Zaghouane nord assassiné

Jeune Afrique: Décès de Tawhida Ben Cheikh, la cause féministe orpheline d’une grande dame


Rapport 2010 de l’ACAT-France UN MONDE TORTIONNAIRE

http://www.acatfrance.fr/medias/actualites/doc/ACAT_France-Rapport_torture-Dec_2010.pdf  


Rassemblement devant le consulat de Tunisie à Pantin


 
L’Organisation Internationale des Exilés Tunisiens appelle ses adhérents et tous les tunisiens privés de leurs passeports ainsi que tous les défenseurs des droits de l’Homme et des causes justes au Rassemblement qui sera organisé ce Samedi 11 décembre à partir de 11h30 devant le Consulat de Tunisie a Pantin / Paris, pour exiger l’arrêt de toutes les formes de Chantage politique et sécuritaire exercées quotidiennement par certains services consulaires à l’encontre des Exilés Tunisiens souhaitant se faire délivrer leur passeport national tunisien et recouvrir leur droit au retour à leur patrie après un exil qui dure depuis près de 2 décennies pour la plupart d’entre eux. Soyons nombreux pour crier haut et fort :

« Consulats de Tunisie .. Arrêtez le Chantage .. le Passeport est un droit ».

Rassemblement devant le consulat de Tunisie à Pantin 1 Avenue Jean Lolive – Pantin Metro Porte de Pantin ou Metro Hoche (Ligne 5) Samedi 11 décembre 2010 à partir de 11h30


Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques Aispp.free@gmail.com 43 rue Eldjazira, Tunis Tunis, le 8 décembre 2010  


Aujourd’hui, 8 décembre 2010, Hédi Ben Monji Ben Hédi Hejri […], Mohammed Atef Ben Hassen Ben Boujemaa Sdiri […], Hatem Ben Naceur Ben Brahim Hermi […], Abidi Ben Hafnaoui Ben Youssef Labidi […], Saber Ben Mohammed Lazhar Ben Hamouda Dhahri […], Khelil Ben Moussa Ben Mbarek Gasmi […], Mehdi Ben Azzedine Ben Sadok Nsiri ont été présentés en état d’arrestation devant la chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis présidée par le juge Tahar Yafreni dans l’affaire n°16178 […] Lors de leur interrogatoire, les jeunes déférés ont nié ce qui leur était imputé. Puis la commission de la défense a plaidé, composée de Maîtres Abdelfattah Mourou, Mourad Labidi, Rabah Khraïfi, Samir Ben Amor, Sihem Hajri, Saïda Ghribi et Chaker Alaouane. La défense a requis l’annulation du jugement en premier ressort établissant la culpabilité des accusés et les condamnant à des peines allant de deux à six ans d’emprisonnement, un nouveau jugement les innocentant […] A l’issue des plaidoiries, les jugements ont été prononcés dans l’après midi aujourd’hui. La Cour a confirmé le jugement en premier ressort en ce qu’il établit la culpabilité, mais a abaissé les condamnations pour des peines allant de trois mois à trois ans. […] Aujourd’hui, mercredi 8 décembre 2010, Omar Ben Béchir Ben Hamida Romdhani […], Ahmed Ben Hassouna Ben Hédi Cherni […], Bahaeddine Ben Ali Ben Khemaïs Amdouni […], Tarek Ben Abdallah Ben Hamda Abbassi […], Ramzi Ben Noureddine Ben Ammar Ayadi […], Karim Ben Ahmed Ben Salah KlaÏ […] et Lotfi Ben Khelifa Ben Mohammed Elmay ont été déférés en état d’arrestation devant la chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Tahar Yafreni dans l’affaire n°16244 […] la Cour a décidé de reporter l’affaire au 5 janvier 2011 à la demande de la commission de la défense, composée de Maîtres Abdelfattah Mourou, Abderraouf Ayadi, Samir Ben Amor, Hassen Bader et Mourad Ayari. Les jeunes déférés dans cette affaire sont originaires de Douar Hicher. En premier ressort, les peines prononcées contre eux allaient de 5 à 7 ans d’emprisonnement. Aujourd’hui, mercredi 8 décembre 2010, la chambre criminelle de la Cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Tahar Yafreni, a examiné l’affaire n°16178 dans laquelle sont déférés en liberté Yassine Ben Kamel Ben Mohammed Hedhili Touzani […], Ahmed Ben Abdelhamid Ben Ahmed Chatbouri […], et Omar Ben Khaled Ben Mohammed Triter […], pour incitation à la commission d’infractions terroristes et à l’adhésion à une organisation terroriste ainsi que tenue de réunions non autorisées. La Cour a décidé de reporter l’affaire au 12 janvier 2010 à la demande de leur avocat, maître Samir Ben Amor. […] en premier ressort, les peines prononcées à leur encontre allaient de 5 à 7 ans d’emprisonnement. Aujourd’hui, mercredi 8 décembre 2010, Ismaïl Ben Ali Ben Mohammed Larbi Ammami, né le 17 février 1983, Ali Ben Salah Ben Ali Selmi, né le 8 octobre 1978, Aymen Ben Salah Ben Ali Selmi, né le 16 août 1985, Salah Ben Mohammed Lazhar Ben Mohammed Hédi Ghouil, né le 1er mai 1985, Nabil Ben Brahim Ben Salah Choukri, né le 26 juin 1985, ont été déférés en état d’arrestation devant la treizième chambre criminelle de la cour d’Appel de Tunis, présidée par le juge Tahar Yafreni dans l’affaire N°16180 pour non révélation aux autorités concernées de faits et d’éléments leur étant parvenus sur la commission d’une infraction terroriste, utilisation du territoire de la République pour recruter un groupe de personnes en vue de commettre une action terroriste. Lors de leur interrogatoire, les jeunes déférés ont nié ce qui leur était imputé. Puis ce fut le tour des plaidoiries de la commission de la défense composée de Maîtres Kamel Hamdi et Tarek Jaballah. La défense a requis l’annulation du jugement en premier ressort établissant la culpabilité des accusés et les condamnant à des peines allant d’un an à six ans d’emprisonnement et à ce qu’ils soient innocentés […] a l’issue des plaidoiries, la séance a laissé place au délibéré et au prononcé du jugement. Pour la commission de suivi des procès politiques Le secrétaire général Maître Samir Ben Amor (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)


Conseil National pour les Libertés en Tunisie Tunis le 9 décembre 2010  

Le fils de Taoufik Ben Brik persécuté par la police


 Le fils de Taoufik Ben Brik, âgé de 14 ans, a été interpellé par deux « aigles noirs » en uniforme (une brigade d’intervention rapide) en sortant de chez lui pour se rendre à son collège ; les deux policiers lui ont demandé de présenter ses papiers d’identité, alors qu’ils savent pertinemment que la carte d’identité ne peut être établie qu’à 18 ans ! Après l’avoir interrogé sur son père et menacé de lui « tondre le crâne », ils lui ont demandé de revenir le lendemain matin pour être conduit à la caserne afin de « passer son service militaire » ! Effrayé, l’adolescent est reparti en courant vers sa maison ; Ayant appris la nouvelle, sa mère s’est présentée au commissariat de police pour porter plainte ; Le chef de poste a dans un premier temps eu de bonnes dispositions et reconnu que cette brigade, qui ne relève pas de lui mais d’un service spécial, patrouille effectivement dans la zone, il s’est par la suite rétracté en revenant au bureau qu’il avait quitté quelques instants auparavant, affirmant qu’il n’existe pas « d’Aigles noirs » et a refusé de prendre sa déposition. Rappelons que Taoufik Ben Brik vient de purger une peine de six mois de prison pour avoir écrit des articles critiques sur Ben Ali lors des élections présidentielles en octobre 2009.   Le CNLT : ·         Condamne avec la plus grande énergie ces lâches procédés  qui consistent à intimider et traumatiser les enfants en vue de faire pression sur leurs parents. Et estime que ces viles manœuvres ont pour but de réduire au silence le journaliste et écrivain Taoufik Ben Brik. ·         Rappelle à l’Etat tunisien ses obligations internationales notamment la Convention relative aux droits de l’enfant qui oblige l’Etat à protéger l’enfant contre toute forme d’abus et encore plus lorsqu’ils proviennent de dépositaires de l’autorité publique et de veiller à l’épanouissement harmonieux de sa personnalité. ·         Exige que les agents qui se sont rendus coupables de tels actes ainsi que leurs commanditaires soient sanctionnés. ·         Assure Taoufik Ben Brik  et Azza Zarrad de son entière solidarité.    Pour le Conseil La porte parole Sihem Bensedrine


Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme Section de Kairouan 9 décembre 2010 Information


 
Monsieur Mohammed Ali Erraïes, du chemin de Haffouz à Kairouan, nous a informés que la police politique avait arrêté dans l’après midi d’aujourd’hui son fils, Saïfeddine Erraïes, ex étudiant à l’institut supérieur de sport de Kassar Saïd et propriétaire d’un commerce de lait. Saïfeddine Erraïes avait déjà été arrêté par le passé et effectué une peine de deux ans et huit mois d’emprisonnement sur les fondements de la loi sur le terrorisme, accusé d’appartenance au salafisme jihadiste et il est soumis parfois à des interrogatoires et au contrôle de la police politique alors que le jugement prononcé contre lui ne prévoit pas de contrôle administratif. […] Pour le comité de section Messaoud Romdhani (traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)  


La campagne de dons forcés pour le fonds 26/26 s’accélère


Proposé par redaction le Dimanche 05 décembre 2010 En prévision de la journée nationale de solidarité, le 8 décembre, la campagne de dons aux Fonds de solidarité nationale (FSN) connu sous son numéro de compte postal : 26/26, s’est accélérée Plusieurs citoyens venus accomplir la prière du soir à la mosquée de Lala à Gafsa ont exprimé leur indignation suite à la demande faite par le délégué d’El qasr via le Muezzin de la mosquée de donner un dinar au profit de la caisse 26/26. Les chauffeurs de Taxi à Gafsa ont reçu des appels téléphoniques les exhortant à cotiser 50 dinars. Par ailleurs le Délégué d’Al Amra dans le gouvernorat de Gafsa s’est déplacé en personne pour demander aux chauffeurs de taxi de payer 60 dinars, tout en les menaçant du retrait de la licence en cas de non paiement de ce don.  D’autres chauffeurs de taxi et des transporteurs ruraux dans les régions de nord ouest ont confirmé que les autorités locales leur demandent une cotisation d’au moins 40 dinars.  Plusieurs sociétés ont reçu des convocations pour se rendre aux bureaux des Délégués pour s’acquitter de ce don forcé. Rappelons que le non paiement de cet impôt qui ne dit pas son nom peut entraîner des mesures de représailles, comme cela a été le cas l’année passé à la ville de Bou Salem où un transporteur s’est vu retirer sa licence pour deux mois.  (Source: Le site de « Radio Kalima » le 5 novembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-sid-La-campagne-de-dons-forces-pour-le-fonds-26-26-s-accelere-356.html  


Le ministère des Télécommunications fait la promo de Leila Ben Ali


Proposé par redaction le Dimanche 05 décembre 2010 Le ministère des Télécommunications a envoyé aux directeurs des magazines diffusés à Tunis des CD contenant trois portraits de Leila Ben Ali, et leur a demandé de les publier sur les unes des magazines. Selon certains journalistes cette action à pour but d’intensifier la visibilité médiatique dont bénéficie l’épouse du président, devenue incontournable depuis quelques temps dans les JT et les medias officiels.  Cette bataille médiatique est à mettre en lien avec les luttes de clans qui règnent au palais de Carthage sur la succession de Ben Ali dont le mandat prend fin en octobre 2014. (Source: Le site de « Radio Kalima » le 5 novembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-sid-Le-ministere-des-Telecommunications-fait-la-promo-de-Leila-Ben-Ali–360.html  


Dégradation de l’état de santé de Hassen Ben Abdallah


Proposé par redaction le Dimanche 05 décembre 2010 Selon les déclarations de la sœur du prisonnier Hassan Ben Abdallah, détenu à la prison de Gafsa, qui lui a rendu visite le jeudi 2 novembre, l’état de santé de son frère s’est dégradé de façon alarmante, après son 8e jour de grève de la faim. Elle a déclaré aussi que les conditions de la détention de son frère ont empiré et qu’il est déterminé à poursuivre sa grève de la faim en dépit de son état de santé jusqu’à la satisfaction de ses revendications.  La famille de Hassan Ben Abdallah a organisé un sit-in devant la prison après le refus du directeur de leur accorder une audience.  Elle a lancé un appel à l’ensemble de la société civiles et aux partis politiques à soutenir son fils. Rappelons que Hassan Ben Abdallah purge une peine de 4 ans à la prison de Gafsa, suite aux événements qu’a connus le bassin minier de Gafsa en 2008. (Source: Le site de « Radio Kalima » le 5 novembre 2010) Lien: http://www.kalima-tunisie.info/fr/News-sid-Degradation-de-l-etat-de-sante-de-Hassen-Ben-Abdallah-362.html

TUNISIE : SLIM BAGGA


 

La défense de Bochra Belhaj Hmida, l’avocate tunisienne qui a attaqué en diffamation le journaliste d’opposition Slim Bagga devant un tribunal parisien (MC nº950), a demandé le renvoi de l’affaire au 5 septembre 2011. La juriste, connue pour son activisme en faveur des droits des femmes (elle fut présidente de l’Association tunisienne des femmes démocrates), reprochait au journaliste (réfugié en France) de l’avoir accusée d’être compromise avec le pouvoir tunisien. L’avocat de Slim Bagga, Jean-Louis Lagarde, a plaidé devant la cour que cette proximité était établie, puisqu’elle avait pris la défense de Tahar Materi (le patron des laboratoires Adwya) dans une affaire d’atteinte à la vie privée datant de 2008 (MC nº849). Ce dossier doit repasser devant les juges avant la fin de l’année.   (Source: « Maghreb confidentiel » N° 951 09/12/2010)  
 


Abdelkarim & Hend Harouni  le 10 Décembre 2010


Ecrit par Hend Harouni-Tunisie Tél. : 216-71.971.180 Port. : 216-93.43.97.70

Au nom d’Allah Le Clément et Le Miséricordieux et la Prière & la paix Soient sur notre Loyal et Sincère Prophète Mohamed Tunis le 10 Décembre 2010 – 4 Moharem 1432 Abdelkarim Harouni : Ancien Secrétaire Général de l’Union Générale Tunisienne des Etudiants (U.G.T.E.), ex-Prisonnier Politique dans le procès d’Ennahda et actuel Secrétaire Général de l’O.N.G. « Liberté et Equité » est inlassablement soumis à la surveillance policière étroite, soit même aujourd’hui le Vendredi 10 décembre, 2010 jour de célébration internationale de cet anniversaire des droits de l’homme : une voiture FORD de couleur rouge avec 2 agents immatriculée sous le n°62 TUN 1486 est mobilisée devant son lieu de travail aux « Berges du Lac ». Hend Harouni : Sœur de Abdelkarim Harouni, Professeur d’Anglais (en chômage) Militante des droits de l’homme. A ce jour, mon passeport ne m’a pas encore été délivré et ce depuis le dépôt de ma demande de renouvellement en date du 2 Novembre, 2010  dont  le délai prescrit  est  de  dix  (10) jours. Le 6 décembre 2010, soit après plus d’un mois, à notre domicile,  j’ai eu la visite de 3 agents de la police civile de la Sureté de l’Etat disant qu’ils voulaient me poser des questions sinon tel que l’un d’entre eux m’a brusquement dit que je n’aurais pas le passeport et par ailleurs, il a précisé que je ne l’aurais pas avant une année ou deux… . Je lui ai reproché que cela est inconstitutionnel, voire illégal.  Il m’a signalé que j’étais « un cas spécial » et suite à mon étonnement et refus de cette « qualification »  , son collègue  est  intervenu  afin de préciser qu’il n’ya pas lieu de dire qu’il s’agit d’un « cas spécial » et qu’elle n’est pas un « cas spécial » et que son dossier est  « propre » et lui a intimé l’ordre de quitter les lieux. Toutefois, j’espère que cette nouvelle année nous apportera de meilleurs résultats de concrétisation en matière de libertés et droits de l’homme en Tunisie et ailleurs./.

Wikileaks: Tunis minimizes the scope of the revelations


The Tunisian Foreign Minister Kamel Morjane said Thursday that U.S. diplomatic cables revealed by Wikileaks would have « no impact » on relations with Washington.

  He branded at the same time the content of certain reports and said that Tunisia was rejecting « any interference in its » internal affairs.    « These leaks will not affect relations » between Washington and Tunis, as it is, of personal assessments of the ambassadors of the United States expressing no positions of Washington, » he said during the budget debate in the House of Councillors (Senate).    Morjane denounced some telegrams relating to « internal affairs » in Tunisia, describing them as « reproduction of lies and calumnies from some critics who persist obstinately to harm » the country.    These telegrams revealed Tuesday by the daily Le Monde in particular claimed that the family circle of President Zine El Abidine Ben Ali is a « quasi-mafia » and that the Tunisian regime « does not accept criticism or advice.    In a cable dated June 2008, under the title « What’s yours is mine, » the embassy cites more than a dozen examples of abuse of the family circle of the Head of State.    « These allegations are unfounded and do not reflect reality, » said Morjane, saying otherwise « no credit » or « unacceptable » certain disclosures relating to Tunisia’s relations with its Arab « brothers ».

Source: “Ennahar” (Quotidien – Liban) Le 10-12-2010)

Lien:http://www.ennaharonline.com/en/international/5347.html



Quand ils se croisent au hasard d’une rencontre au sommet ou d’une réunion, les dirigeants du grand Maghreb font tout pour s’éviter. S’ils n’ont d’autre choix que de se plier aux règles du protocole, ils échangent volontiers sourires de façade, accolades et poignées de main chaleureuses. Cependant, personne n’est dupe. Qu’ils soient présidents à vie, inamovible guide de révolution ou héritier du trône, les dirigeants des cinq pays du Maghreb se détestent cordialement.  Ce n’est un secret pour personne mais c’est ce que confirment dans une large mesure les câbles de la diplomatie américaine révélés jusqu’à présent par Wikileaks.

 

Le président Bouteflika pense que Mohamed VI « n’est pas ouvert et manque d’expérience ». A ses yeux, le monarque chérifien serait également dénué de ce sens de l’humour qu’il a tant apprécié d’abord chez son père, Hassan II, puis chez son frère Moulay Rachid avec lequel il a « plaisanté et discuté agréablement » au cours d’une rencontre.

Si pour le moment, Mohamed VI, 47 ans, n’a pas porté de jugement personnel sur Bouteflika, du moins à la lecture des câbles de Wikileaks déjà révélés, son attitude ne révèle pas moins l’abime qui sépare aujourd’hui l’Algérie du Maroc. « Nous n’avons aucune relation avec l’Algérie, hormis une coopération limitée dans le domaine de la sécurité », avoue Mohamed VI au sous-secrétaire d’Etat américain, David Welsh, d’après un mémo en date du 28 février 2008 classé confidentiel.

De son côté Bouteflika,73 ans, s’est plaint, à Frances Fragos Townsend, conseillère du président George W. Bush pour les affaires de sécurité, que l’Algérie soit dans une situation dans laquelle tout geste vers le Maroc pourrait être interprété par la partie marocaine comme le début d’un processus de travail à un règlement bilatéral avec l’Algérie. Pour éviter cela, le président algérien se garde de toute manifestation publique à l’égard de son voisin. Y compris lorsqu’il s’agit d’une simple poignée de main : « Donc, je ne veux pas serrer la main du roi », tranche le chef de l’Etat algérien.

Les frontières terrestres entre le Maroc et l’Algérie restent désespérément fermées depuis la grave crise diplomatique de 1994 et les deux dirigeants ne se sont rencontrés, au cours d’un long tête-à-tête qu’une seule fois, en mars 2005, à Alger. Dans cette histoire de tenace inimitié, Bouteflika a tout de même apprécié le message « fort chaleureux » du roi du Maroc après la qualification en coupe du monde de l’équipe nationale algérienne de football au détriment de son homologue égyptienne. Cependant, selon le vœu du président algérien, cette lettre n’a jamais été rendue publique pour ne pas créer de problèmes entre le Maroc et l’Egypte.

Si Mohamed VI ne trouve pas grâce aux yeux du président Bouteflika pour son manque d’humour, les proches du roi ne cachent nullement ce qu’ils pensent réellement de dirigeants. Au représentant personnel du secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross, qu’ils rencontrent en juin 2009, ils expliquent que «le pouvoir est toujours entre les mains de généraux dogmatiques», «pétrifiés» à l’idée du plan d’autonomie pour le Sahara présenté par Rabat. L’Algérie est décrite comme une «menace», un pays qui ferait barrage au Maroc pour lutter efficacement contre le terrorisme et qui chercherait à se doter de l’arme nucléaire.

Pointant du doigt les innombrables échecs d’unité africaine et arabe que le guide libyen a essuyé, le président tunisien Ben Ali,74ans, au pouvoir depuis 1987, en a conclu que son excentrique voisin de l’est « n’est pas une personne normale ». Un MouammarKhadafi, 68 ans, déjà égratigné par un mémo qui le décrit dépendant de manière obsessionnelle d’un « petit noyau dur d’hommes de confiance» et qui ne saurait mettre le pied hors de Libye sans son infirmière ukrainienne à la plantureuse poitrine. L’entourage du président Ben Ali ne vaut guère mieux selon les câbles diplomatiques de Wikileaks qui décrivent un « régime qui n’accepte ni critique ni conseil » et un président entouré d’une « quasi mafia ».

Passons sur le fait que le président Ben Ali accuse l’Algérie d’être responsable de l’impasse actuelle au Sahara occidental. Le Maroc, selon lui, n’en est qu’au « début du début » pour ce qui est de l’intégrisme islamiste, un problème longtemps occulté par le Maroc que le feu le roi Hassan II n’a jamais voulu discuter. Bref, au vu de ce qui a été révélé jusqu’à présent par le site Wikileaks, les dirigeants des pays du grand Maghreb ne s’apprécient que fort peu.

Et Pourtant. L’Algérie, le  Maroc, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie font partie d’une organisation dénommée l’Union du Maghreb Arabe (UMA) dont l’actuel secrétaire général est le tunisien Habib Ben Yahia. Formée depuis 1989, cette organisation économique et politique possède son siège à Rabat, au Maroc. Depuis sa création le 17 février à Marrakech, le Conseil des chefs d’Etat de l’UMA ne s’est plus réuni depuis 1994. Dotée d’un budget annuel estimé à 1,85 million de dollars, l’organisation emploie une quarantaine de personnes recrutées parmi les cinq pays de la zone.

Selon des statistiques fournies en juin 2003 par l’hebdomadaire Jeune Afrique, l’UMA coûte 0 ,016 dollar par habitant et par an (la zone compte quelque 90 millions d’habitants), contre 250 dollars pour un citoyen de la zone euro. Chaque pays doit s’acquitter de 370 000 dollars par pour faire fonctionne cette machine qui tourne à vide, toutefois, seules le Maroc et la Tunisie s’acquittent de cette contribution annuelle, les autres pays refusent de mettre la main à la poche

Au-delà du différent majeur, le conflit du Sahara occidental, qui empoisonne les relations entre l’Algérie et le Maroc, deux pays qui forment l’ossature du Maghreb, l’UMA est d’abord plombée par ses dirigeants. Mal élus, imposés à leurs peuples par une sorte d’héritage de droit ancestral ou maintenus au pouvoir par la force des baïonnettes, ils ont en commun le fait qu’ils ne se parlent pas, qu’ils appartiennent à des générations différentes, qu’ils ne s’apprécient pas ou qu’ils en se supportent pas mutuellement.

Les 90 millions de maghrébins ne peuvent même rêver d’une autre génération de dirigeants qui feraient table rase du passé. Les actuels chefs d’Etat ont presque tous un fils, un frère ou un proche à portée de main pour prendre la relève au pied levé. En attendant, l’Union du Maghreb arabe continue de ronronner.

(Source : « Dernières nouvelles d´Algerie »  » Le 09-12-2010)

Lien : http://dna-algerie.com/politique/42-interieure/929-cables-wikileaks-lunion-du-maghreb-une-belle-fumisterie-qui-coute-185-million-de-dollar-par-an.html  


Le omda de Zaghouane nord assassiné


 

‘Les pompiers ont découvert le corps calciné et attaché après extinction des feux’

Le corps du omda de la localité de zaghouane nord a été trouvé carbonisé après l’interventions des sapeurs pompiers de la protection civile. Dans la journée du 8 décembre, vers 3 heures de l’après-midi, un agent de l’ordre a avertit les pompiers au sujet d’un incendie qui a pris au niveau du bureau de la victime.

 Après extinctions des feux, et une fois la fumée s’est dissipée dans les locaux, les pompiers ont fait, ont d’abord retrouvé sur place des restes de chaussures, des lunettes, et une chéchia à moitié carbonisés, qui ont été reconnus celle du omda, avant de faire par la suite une découverte macabre. En effet, le corps a été trouvé attaché par la main gauche, vraisemblablement par des cordons incombustibles, à la poignée d’une fenêtre à coté de laquelle le cadavre a été retrouvé.

  Les détails trouvés sur la scène du crime, laisse croire a un acte volontaire, un assassinat prémédité. La victime attachée à la fenêtre pour l’empêcher de se sauver, une table, des chaises en plastique, ainsi qu’une pile de dossiers et d’archives, et toute la paperasse que contenait le bureau ont été entreposées sur la victime afin  de faciliter la combustion du corps, et d’accélérer la mort avant l’intervention des secours. Le ou les commanditaires ont par la suite fermé la porte du local, que les sapeurs pompiers ont  du défoncé lors de leurs interventions.

Vers 6heures de l’après midi, et après constat des lieux du crime par le procureur de la république, et de la police judiciaire, le corps de la victime a été transféré a la morgue pour examen du médecin légiste. 

Selon les témoignages recueillis sur place, auprès de témoins oculaires, la victime âgée de 57 ans a été  a été aperçu pour la dernière fois, vers 13 heures, dans un café limitrophe, avant de rejoindre son bureau.

Une enquête a été ouverte par la police judiciaire, mais pour l’heure aucune piste, ni personne suspecte n’est inscrite sur les tablettes  de la police. Nous laissons l’enquête aux services de la police qui jusqu’à présent ont fait preuve d’une efficacité irréprochable.

Source: “Tunivisions” Le 10-12-2010

Iien: http://www.tunivisions.net/le-omda-de-zaghouane-nord-assassine,10898.html  


Décès de Tawhida Ben Cheikh, la cause féministe orpheline d’une grande dame


Figure incontournable du féminisme arabo-musulman et tunisien, Tawhida Ben Cheikh est morte le 6 décembre après une vie de militantisme sans répit. Première femme gynécologue arabe, Tawhida Ben Cheikh soutenait l’émancipation des femmes en se battant pour leur droit à la santé. Cette pionnière s’est éteinte le 6 décembre à près de 101 ans. Il était difficile d’imaginer que cette douce et digne centenaire, à la mémoire fragile, avait eu une vie hors du commun. En 1929, première tunisienne à obtenir le baccalauréat, elle entame, avec le soutien de sa mère, de brillantes études de médecine, à Paris, et force le respect de ses pairs. À l’époque, ce parcours est déjà exceptionnel. De retour à Tunis, en 1936, ne pouvant exercer dans le secteur public en vertu des lois coloniales, elle s’affirme et ouvre un cabinet, au 42 rue Bab Ménara, à Tunis, pour dispenser des soins spécifiques aux femmes. En parallèle, elle s’engage dans la lutte féministe et participe, dès 1937, à l’action du Club de la jeune fille tunisienne et de l’Union des femmes musulmanes. À l’indépendance du pays, elle dirige les services gynécologiques et obstétriques de l’hôpital Charles Nicolle et Aziza Othmana et participe à la création de l’école des sages-femmes. Alors qu’en Occident, la cause des femmes n’était pas encore d’actualité, Tawhida Ben Cheikh, au début des années 60, fonde le premier service hospitalier du planning familial ainsi que la première clinique spécialisée dans le contrôle des naissances. Elle est de tous les combats humanitaires et apporte son soutien aux plus démunis au sein du Croissant rouge tunisien. Sans jamais être ostentatoire, la démarche de cette femme d’action a inscrit les tunisiennes dans la modernité et leur a transmis le flambeau de la dignité. (Source : « Jeune Afrique »  Le 10-12-2010) Lien : http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20101210173453/tunisie-tunis-tawhida-ben-cheikh-club-de-la-jeune-fille-tunisiennedeces-de-tawhida-ben-cheikh-la-cause-feministe-orpheline-d-une-grande-dame.html

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