Oueld Byrsa: Les secrets (الدواحة): nouveau caca du cinéma tunisien
AFP: Torture : le procès de l’ange blond de la mort s’ouvre en Argentine 32 après les faits
AFP: France: il faut refuser la nationalité aux maris de femmes en burqa (ministre)
Reuters: France-Le débat sur l’identité nationale se focalise sur l’islam
AFP: Allemagne: des cours d’allemand pour aider les imams à mieux s’intégrer
En cette journée internationale des Droits de l’Homme, « TUNISNEWS » désire adresser un hommage de reconnaissance et de respect à une personnalité tunisienne illustre, bien connue à l’étranger et dans le monde francophone en particulier.. à un militant pour l’indépendance de la première heure et à un érudit exceptionnel et de très grande valeur.
Il s’agit du Docteur Salaheddine KECHRID
Pharmacien Biologiste,Ex-interne des Hôpitaux de Paris. Né à KAIROUAN (Tunisie), le 23 février 1924. A pris une part active à la lutte pour la libération nationale (cellule de Paris). Élu en en 1956 comme député à l’Assemblée Constituante et comme secrétaire général de la fédération destourienne de Kairouan et des Jlass (région de Kairouan).
A remis sa démission après la publication du nouveau code du Statut Personnel et autres graves prises de position en contradiction flagrante avec la loi et l’esprit de l’Islam.
A fait partie de 1968 à 1982 de l’équipe de rédaction de la nouvelle revue mensuelle « Jawhar al Islam» (« Signification essentielle de l’Islam ») fondée et dirigée par feu Habib MISTAOUI, alors professeur à la faculté de Théologie de Tunis. Cette revue visait à combler le grand vide spirituel dû à la laïcisation à outrance des programmes de l’éducation nationale.
Elle voulait ainsi remettre sur la bonne voie une société en pleine dérive et sauver une jeunesse harcelée par toutes sortes de propagandes incitant, au nom d’un faux modernisme, à l’athéisme et à la dépravation.
Pour corroborer cette action salvatrice, l’auteur a écrit, ou traduit de l’arabe, un certain nombre de livres destinés à faire mieux connaître l’Islam et à défendre ses points de vue.
En voici la liste actuelle:
1. 1965 : Le Vrai Visage de l’Islam.
2. 1971 : Assises et structuration de la Cité Islamique.
3. 1975 :
4. 1993 : Méditations d’un Musulman sincère
Livres traduits:
1. 1970 : Des jalons sur la voie, du martyr Sayed QOTB (Egypte)
2. 1981 : Le Saint Coran
3. 1981 : L’enseignement de la prière, Cheikh Mohammed ASSAWAF (Arabie Saoudite)
4. 1987 : Les Jardin des vertueux de l’Imam AN-NAWAWI
5. 1990 : Le Licite et l’Illicite, Dr. Youssef QARDHAWI (EGYPTE)
6. 1991 : Clarification de la foi islamique, Cheikh Hassan AYOUB (EGYPTE)
7. 1991 : Quintessence des partages successoraux, Cheikh Mohamad Sadok CHATTI (TUNISIE)
8. 1991 : La femme à travers les versets coraniques, Dr Ismatuddine KARKAR (TUNISIE)
Tunisia: Restrictions on the right to defence of human rights defender Mr Taoufik Ben Brik
Tunisie: inquiétude sur l’état de santé de Ben Brik, le pouvoir rassure
TUNISIE La femme de Taoufik Ben Brik inquiète pour la santé de son mari
NOUVELOBS.COM | 10.12.2009 | 16:51 Jointe par téléphone, la femme du journaliste tunisien emprisonné explique qu’elle n’a toujours pas pu voir son mari. Selon la soeur de Taoufik Ben Brik, ce dernier est gravement malade. Condamné le 26 novembre, à six mois de prison fermes pour une prétendue agression, le journaliste tunisien Taoufik Ben Brik est toujours détenu à la prison de Siliana, à environ 130 km de son domicile de Tunis. Jointe par téléphone jeudi 10 décembre, Azza Zarrad, son épouse, s’est déclarée inquiète pour la vie de Taoufik Ben Brik. Hier, jour de visite, Azza Zarrad s’est rendue à la prison en compagnie de trois frères et sœur du journaliste. Une fois de plus, elle n’a pas pu rencontrer son mari qu’elle n’a pas vu depuis le 19 novembre, « si, une fois deux seconde, mais tout de suite on m’a chassée de la prison ». Azza Zarrad a réclamé des explications au directeur de la prison qui s’est contenté de lui répondre qu’il avait « reçu des instructions. » Taoufik Ben Brik est gravement malade Sa sœur Saïda, a été autorisée à voir Taoufik Ben Brik hier pendant 10 minutes. A l’issue de cette visite, elle se dit « alarmée » par l’état de son frère, détenu dans des « conditions lamentables ». Taoufik Ben Brik est malade, il souffre d’une diarrhée chronique. Il a bien reçu la visite du médecin de l’hôpital mais ce dernier n’a rien pu faire pour soigner le journaliste dont l’état nécessite l’intervention d’un spécialiste. Selon sa sœur, Taoufik Ben Brik aurait déclaré : « Ben Ali veut que je meure. Il attend que je m’éteigne à petit feu. Si ensuite je meurs chez moi, il sera dédouané. » Pour sa famille, lma condamnation à six mois de prison n’aurait donc rien d’un hasard. L’accès au journaliste est aussi interdit à ses avocats. Une seule visite a été proposée à l’un d’eux mais en présence des gardiens, ce que Taoufik Ben Brik et l’avocat ont refusé. « Nous sommes face à des hors-la-loi » s’indigne Azza Zarrad. « Nous sommes face à la jungle. A la jungle, en fait non, même la jungle a ses règles. » (Louis Morice – Nouvelobs.com)
Tunisie : Sihem Bensedrine à Ben Ali :
Partez Monsieur le Président !
Monsieur le président, partez
Lettre ouverte au président Ben Ali Monsieur le président; Vous avez mal gouverné la Tunisie durant plus de vingt ans et vous venez de vous octroyer cinq autres années de pouvoir absolu sur nos vies et notre avenir. Votre règne reste aux yeux des Tunisiens celui de l’injustice, des atteintes à la dignité du citoyen, du népotisme, du développement de la corruption et de la dilapidation des ressources humaines et matérielles de notre pays. La Tunisie va aujourd’hui à la dérive, menée par on ne sait quelle force occulte face à un Etat absent et marginalisé. Vous vous êtes affranchi de cette morale tacite qui faisait qu’en Tunisie les puissants ne pouvaient pas être trop puissants et les pauvres trop misérables, générant ainsi une forte classe moyenne et faisant de la Tunisie un pays prospère et équilibré. Votre régime qui tablait sur le «consommez et taisez-vous», a rompu ce deal et permis tous les excès, plongeant de larges franges de cette classe moyenne dans le dénuement et favorisant l’enrichissement illicite de quelques bénéficiaires du clientélisme d’Etat. La rébellion du bassin minier n’est, au bout du compte, qu’une saine réaction symptomatique de ce naufrage qui n’a épargné aucun secteur de l’économie. Cette politique prédatrice a inexorablement entaché les acquis qui faisaient la fierté des Tunisiens. Nos universités et nos écoles qui soutenaient la concurrence avec nombre d’institutions européennes ont périclité sous l’effet du nivellement par le bas et la marginalisation des compétences insoumises. Nos hôpitaux et structures de soins tombent en ruines et les cadres performants sont découragés. Nos institutions républicaines ont été dévoyées et la Justice est désormais un lieu où le droit se vend et s’achète, réduite à une annexe de la police politique qui lui dicte des « injonctions ». Les juges intègres qui résistent encore à cette dégénérescence sont marginalisés et sanctionnés. Le parlement nommé par vos services à l’issue d’une farce électorale est devenu une machine à produire des lois vidées de tout sens du droit. Notre presse est naufragée par l’action conjuguée de la censure et de cette « presse-poubelle » qui pollue l’espace médiatique et déprave ses mœurs. Les compétences fuient le pays comme on fuie une jungle qu’aucun droit ne régule. Cette Tunisie qui a tant d’atouts pour figurer en bonne position dans le peloton des pays développés est aujourd’hui prise en otage par les clans qui vous entourent et son élan bridé. Votre police tire sur tout ce qui bouge, moleste, insulte, arrête et terrorise les voix pacifiques qui tentent d’alerter sur cette dérive. Vous êtes affaibli et la guerre pour votre succession est ouverte dans votre sérail, sans que les citoyens tunisiens n’aient la moindre idée sur comment la transition sera assurée ou si les lois de la République seront respectées. Votre épouse, introduite en contrebande dans notre paysage politique, a aujourd’hui l’ambition de diriger notre pays. C’est une perspective effrayante. Non pas que nous ne voudrions pas être dirigés par une femme – des femmes d’envergure et intègres existent dans notre pays et je serais fière de voir l’une d’elles à la tête de la Tunisie – mais votre femme a eu des comportements peu éthiques qui ne rassurent pas sur sa capacité à préserver le patrimoine public du pillage des siens. Son sens du droit et de l’intérêt public semble déficient et je doute qu’il y ait beaucoup de Tunisiens qui en veulent pour dirigeante. Je crains que son ambition n’expose la paisible Tunisie à un cycle de violences dont personne n’est capable d’en présager l’issue. Monsieur le président; je ne vous félicite pas pour ce 5e mandat ; Vos services ont dû vous le rapporter, cette mascarade électorale n’a convaincu personne, pas même les troupes du RCD essoufflées et à court d’imagination. Leurs bannières vous glorifiaient comme un Dieu, mais le cœur manifestement n’y était plus. Voyez-vous monsieur, un cinquième mandat, ce n’est pas vraiment convaincant ! « A vaincre sans péril on triomphe sans gloire », disait Corneille. Il n’y a pas eu de compétition, ni d’arbitre, encore moins un scrutin où la volonté populaire était respectée contrairement à ce que vous avez dit dans votre discours d’investiture. Tout juste une mise en scène sans génie avec de faux témoins. Vous avez clôturé votre campagne par un discours fait d’avertissements et de menaces à l’adresse de ceux qui avaient osé mettre en doute la sincérité du processus électoral. Vous avez repris ces mêmes menaces dans votre discours d’investiture où vous aviez dénié patriotisme et honneur à tous ceux qui ne vous font pas allégeance. En sortant de votre obligation de réserve, vous avez pris le parti de vous afficher comme le président d’un clan. Vous avez déclaré la guerre à tous les Tunisiens qui vous reprochent d’avoir mal gouverné la Tunisie, dilapidé ses ressources et hypothéqué son avenir après avoir bâillonné ses medias et asservi sa Justice. Monsieur le président; Ces Tunisiens n’ont pas de leçons de patriotisme à recevoir des clans qui parasitent l’Etat et son administration, propageant des mœurs politiques indécentes qui insultent notre civilité et nous font honte. Ces Tunisiens, monsieur, ont résisté durant vos 22 ans de règne absolu aux lâches attaques de votre police politique, aux représailles familiales, à la faim à laquelle vous les avez réduit, les privant de leurs droits élémentaires à une vie digne, à un toit, à un travail, à la liberté de se déplacer. Vous avez fait tout cela en proclamant votre respect pour les droits humains et en ratifiant les conventions internationales qui les protègent. Mais vous n’avez pas réussi à les réduire au silence. Ils ont survécu à vos bulldozers et trouvé un soutien auprès des sociétés civiles algériennes, marocaines et plus largement arabes et internationales, qui ont tissé un véritable bouclier de solidarité autour d’eux. C’est ce que vous qualifiez d’« appui sur les forces étrangères »; Cela n’est pas pour vous plaire évidemment! Vous aviez déclaré que « le vrai patriote est celui qui répugne à porter son différend avec son pays hors des frontières nationales». Notre différend, monsieur, n’est pas avec notre pays que nous aimons si fort que nous sommes prêts à braver votre sinistre machine répressive pour le défendre. Notre différend est avec vous et votre régime qui étouffe la Tunisie et hypothèque son avenir. Dites moi, quand avez-vous accepté de dialoguer avec vos contradicteurs ? Le seul outil de « dialogue » que vous avez consenti à manier est le bâton de vos policiers et la violence verbale de vos barbouzes de la plume. Non seulement vous avez dénié le droit à l’existence légale à toutes les ONG indépendantes, mais même les associations professionnelles qui avaient osé manifester des velléités d’indépendance ont subi des putschs et les membres des bureaux légitimes ont été persécutés, comme cela a été le cas pour les magistrats et les journalistes. Vous avez empêché la LTDH, la plus ancienne ONG de droits humains, de remplir son mandat d’observatoire vigilant du respect des droits humains. Vous avez toujours perçu la posture citoyenne comme une attitude hostile et le devoir de vigilance propre à toute société civile comme une menace sur la pérennité de votre régime qui fonctionne dans l’opacité la plus totale couvert par la loi de l’omerta. Et vous avez certainement raison, car votre régime est perçu par nous tous comme l’ennemi de notre pays. Monsieur le président; Ces étrangers que vous nous accusez de chercher à introduire dans votre « forteresse » et qui menacent votre « souveraineté » ne les aviez vous pas qualifié tantôt d’amis ? La France que vous stigmatisez aujourd’hui, n’est-t-elle pas le principal soutien à votre régime ? N’est-elle pas la principale puissance européenne qui vous « protège » du devoir de rendre compte de vos manquements à vos engagements pris dans le cadre des accords d’association avec l’Union Européenne, dont vous réclamez aujourd’hui le statut avancé ? Renierez-vous maintenant ces accords par lesquels vous êtes engagé à promouvoir l’Etat de droit et la démocratie en Tunisie et en vertu desquels vous acceptez une évaluation périodique de l’état d’avancement de cette démocratie? Lorsque le président de la France déclarait contre toute évidence que « l’espace des libertés progresse» en Tunisie, vous n’avez pas à ce moment là crié à l’ingérence ! Par contre lorsque le ministre des Affaires étrangères du même pays se dit « déçu par les arrestations de journalistes en Tunisie », les jugeant « inutiles», là vous criez à l’ingérence ! Lorsqu’un Eric Raoult (fréquemment invité par l’ATCE à effectuer des séjours dans les palaces tunisiens) se fond en flagorneries sur votre politique éclairée, il ne fait pas de l’ingérence. Mais lorsqu’une Florence Beaugé fait sereinement son travail de journaliste, elle est accusée de nostalgie colonialiste. L’apologie serait donc la bienvenue et la critique illicite ! Monsieur le président, je ne vous félicite pas; Vous avez perdu la bataille médiatique et vous en attribuez, à juste titre, la victoire à Taoufik Ben Brik. Vous aviez cru qu’elle se gagne par vos posters géants qui envahissent nos murs et les articles commandés aux mercenaires de la plume à l’étranger. C’est ainsi que vous percevez vos élections, une simple joute médiatique ! Mais le langage de la vérité triomphe toujours, vous savez ! Vous avez entamé votre cinquième mandat en embastillant mon ami Taoufik Ben Brik et vous vous êtes vengé de lui en le détenant dans des conditions dégradantes. Personne ne croit à ce montage juridico-policier mal ficelé où une pauvre bougre prétend avoir été agressée par Taoufik devant une école primaire où elle n’avait aucun enfant à chercher. Si le sort des femmes violentées vous préoccupe tant, monsieur le président, vous auriez commencé par interdire à vos policiers de violenter les femmes défenseures de droits humains et surtout, vous auriez laissé votre justice poursuivre les coupables et statuer sur leurs multiples plaintes classées sans suite. Nul n’ignore que ce sont les écrits de ce poète qui vous ont tant irrités et qui lui valent votre lettre de cachet. Dans les pays démocratiques, ce genre d’articles sont monnaie courante et ne conduisent pas en prison ; « On ne met pas Voltaire en prison » monsieur ! En agissant ainsi vous révélez la grande fragilité de votre régime caché derrière un masque en carton pâte, reconstruit chaque jour par votre agence de propagande, l’ATCE, à coup de milliards par an, pour reproduire par le verbe mensonger, une image artificielle d’un miracle économique et politique auquel vous êtes seul à croire. Les jeunes, monsieur le président, ont voté pour votre miracle en fuyant le pays par milliers. Les plus récents, ce sont ces 4 sportifs qui ont déserté l’équipe nationale pour se réfugier au Canada portant ainsi à 140 le nombre de sportifs de haut niveau qui ont fui la Tunisie. Sans parler des dizaines de milliers qui traversent la méditerranée au péril de leur vie pour échapper à un avenir confisqué. Une véritable réussite économique, monsieur, attire plus qu’elle ne fait fuir. Monsieur le président ; Vous avez lâché vos cerbères sur tous ceux et celles qui sont l’honneur de ce pays. Ces barbouzes de la plume payés par l’argent public insultent, diffament à longueur de colonnes en des termes qui déshonorent la presse tunisienne et avilissent nos mœurs. Jamais nous n’avons été si bas dans la gestion de l’espace public que vous monopolisez vous et vos proches. La fiabilité est la première qualité d’un Etat qui se respecte. Sous votre règne, le mensonge d’Etat est devenu un sport national pratiqué par nombre de vos ministres et commis. Vos policiers de la plume sont passés maîtres dans l’art du faux et de l’usage de faux. Voila maintenant qu’ils nous accusent d’être des espions d’Israël recherchés par les Palestiniens et les Libanais. Cet appel au lynchage vous discrédite. Notre honneur de défenseurs des valeurs universelles de liberté et de droits fondamentaux est intact. Les Palestiniens et les Libanais qui nous connaissent, pour avoir vérifié notre attachement à leurs justes causes sur le terrain et sous les bombes israéliennes, le savent et vous aussi vous le savez pertinemment. Cette manière d’abuser d’une cause juste pour trainer des citoyens dans la boue est indécente et témoigne du peu de cas que vous faites de cette cause. Si l’un de vos barbouzes attente à notre vie, tout le monde sait que vous en serez seul tenu pour responsable. Monsieur le président, partez; Les Tunisiens n’espèrent plus rien de vous, sinon votre départ et celui des clans qui vous entourent. J’en appelle à la conscience citoyenne des responsables politiques intègres ; J’en appelle à la conscience citoyenne des cadres intègres du RCD ; J’en appelle à la conscience citoyenne des cadres intègres de notre administration ; J’en appelle à la conscience citoyenne des magistrats intègres au sein de l’institution judiciaire ; J’en appelle à la conscience citoyenne des cadres intègres dans les corps de la police et de l’armée ; J’en appelle à la conscience citoyenne des militants des vrais partis d’opposition ; J’en appelle à la conscience citoyenne des acteurs courageux de la société civile, femmes, syndicalistes, artistes, journalistes, défenseurs de droits humains ; à tous les démocrates et tous ceux que le devenir de notre patrie importe ;
Sauvons notre pays, sauvons la Tunisie, avant qu’il ne soit trop tard. Sihem Bensedrine
RÉACTIONS DES LECTEURS
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Posté par Farid, 10 Décembre, 2009Dommage que le Matin online soit devenu un journal qui censure digne de ces quotidiens à la solde du gouvernement. Mais pourquoi tant d’acharnement sur le régime de Bénali. Pourquoi ne pas balayer d’abord devant sa porte? C’est, je suppose, ma troisième réation à ne pas être publiée. Mes idées ne semblent pas conformes à la ligne du Matin qui se plait à rabacher exclusivement et ne se consacrer qu’au régime de Bénali. C’est lassant. C’est dommage!
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Posté par Hakim, 10 Décembre, 2009Ferraôun ya ma adraka ferraôun pour finir on sait le reste quant à nos qui soi-disant dirigeants qui gouvernent nos pays respectifs ne sont que des momies du monde occidentale. Voilà une femme qui a le courage de dire ce que des millions d’Arabes le disent sous leurs djellabas, hélas,trois fois hélas et je ne crois pas que ça changerai de sitôt.
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Posté par Bey Mustapha BEBBOUCHE, 10 Décembre, 2009Madame Sihem Bensedrine vient de démontrer aux pseudo-démocrates que la Tunisie n’est pas stérile.Touness ben nsaaha oua rjaalha oua kaadra ala chraalha.Bon courage Madame!
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Posté par Bey Mustapha BEBBOUCHE, 10 Décembre, 2009@ François Bécet, Vous vous êtes tellement abaissé que vous ne savez plus où vous êtes. Cinq (5) mandats ça vous parait normal? Nous, avec seulement trois (3) mandats, nous sommes déjà asphyxiés.
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Posté par Bey Mustapha BEBBOUCHE, 10 Décembre, 2009@ Ahmed, Si dans votre balance vous n’avez pas le mot LIBERTé; alors vous ne faites peser que du vent.
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Posté par Pierre ABI-SAAB, 10 Décembre, 2009Bravo Mme Bensedrine Quel courage! C’est la voix de la Tunisie que nous connaissons et que nous aimons tant qui parle. Encore faut-il savoir jusqu’à quand les « démocraties occidentales » – si soucieuses de la démocratie dans nos pays – cesseront de jouer les faux témoins, et de cautionner cette mascarade entâchée de larmes et de sang. Courage
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Posté par Faouzi, 10 Décembre, 2009Bravo Sihem, je serais rassuré, si un jour, vous êtes élue à la tête de notre pays, dans votre lettre ouverte, vous avez décrit avec beaucoup de panache et de clairvoyance la situation politique chaotique, dans laquelle se trouve notre pays, je n’ai pas votre admirable courage hélas, j’écris des années durant sur tous les sites et forums qui m’étaient donnés, pour dénoncer ce régime mafieux, mais à aucun moment, je me suis exposé directement à lui, de peur de représailles contre les miens restés au pays, c’est pour ça que j’ai une admiration sans limites pour votre courage et tous ceux qui suivent le même chemin tels Ben Brick et autres journalistes et démocrates qui croupissent dans les geôles de ce régime népotique. Ce régime a fait taire toutes les voix libres, il a fait du mensonge, une règle de gouvernance, a fait main basse sur toute l’économie du pays, et remplit les prisons de tout ce qui ressemble à une voix discordante. Quel avenir pour ce pays, la guerre de succession a commencée par clans interposé et tous les parasites qui gravitent autour du pouvoir, heureusement qu’il y a des gens comme vous Sihem pour espérer.
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Posté par nadir, 10 Décembre, 2009Bravo madame et bon courage a nos freres tunisiens dans leur lutte pour la démocratie .vous avez sauver lhonneur des musulmans en faisant barrage aux islamites et vous etes a deux pas de la democratie si vous precipitez le depart du despote ben ali. amen
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Posté par ben, 10 Décembre, 2009Pour bien lire cet article, changez juste le titre par :mr bouteflika partez!
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Posté par Tag, 10 Décembre, 2009Madame Bensedrine – vous devriez dire: « Partez Général putschiste ». L’appellation de président il ne peut la mériter. Pour ce qui est de l’intégrisme c’est de la supercherie des politicards sans plus. Tous les putschistes des pays arabes sont de connivence avec les islamistes. L’intégrisme est leur allié parce qu’il endorme. Il promet aussi le paradis mais pas la vie. Bon courage à tous les défenseurs des droits de l’homme et des libertés. Merci Sihem Bensedrine de la part d’un Algérien.
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Posté par rak, 10 Décembre, 2009chapeau bas madame! sachez que nous algeriens democrates qui tentant aussi de mener le meme combat que vous afin de nous debarrasser de ces boulets qui nous empechent d’avancer, sommes avec vous de tout coeur…saddam aussi se croyait invincible, meme si la maniere dont il a fini peut donner matiere a discussion, mais il a fait par tomber et rejoidre la poubelle de l’histoire irakienne… ils se croient eternels meme en cadavres ambulants ils ne veulent rien lacher.. je les plains plus que tout… que diront ils le jour du jugement dernier auquel il n’echapperont pas! courage et gardez la peche!
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Posté par afroukh, 10 Décembre, 2009les pays occidentaux sont les plus grands incubateurs,exportateurs de toutes sortes idéoligiques et utopiques,aux jeunes nations,soit pour les rendre amnésiques,ou les laisser en pleine léthargie,mais aprés…Se sont les cas de révoltes un peu partout sur la planète qu’on ignore,parce qu’on est 21eme siécle?…
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Posté par Gaillot, 10 Décembre, 2009Bravo et merci. Sihem Bensedrine est l’honneur de la Tunisie. Voilà une femme libre, car elle n’a pas peur. Tant que des femmes comme Sihem existeront, l’humanité pourra garder l’espoir. Avec ma reconnaissance
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Posté par matri, 10 Décembre, 2009Vraiment c’est pathologique chez les dictateurs et en particulier les présidents arabes quand ils arrivent au pouvoir resteront j’usqu’a la mort ou renverser par militaire etc… devant votre courage, madame sihem quelles sont les procedures de traduir les criminelles devant la justice internatonale.
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Posté par YEZID, 10 Décembre, 2009MERCI SIHEM, J’ai mal à ma Tunisie, celle qui est violée par ces hordes d’arrivistes, de sangsues ignares, de vautours puants. IL PARTIRA Sihem, car nul n’est éternel, mais on crachera sur sa tombe et sur Ses rejetons. ILS CREVERONT avec lui , et nous les maudissons….
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Posté par bona, 10 Décembre, 2009Cette lettre sied également à être adressée au nain qui nous gouverne car il était le premier à le féliciter.
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Posté par Ahmed, 10 Décembre, 2009La Tunisie est un pays où il fait bon vivre, il sufit de s’éloigner de la drogue et de la politique fanatique. Ce n’est pas sur qu’une autre personne aurait mieux fait en tant que président. Pour comparer il faut tout mettre dans la balance, le bon et le mauvais.
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Posté par ahmed mahmoud, 10 Décembre, 2009Mes respects Mme Bensedrine ! j’ai votre photo sous mes yeux et je peux vous dire que vous êtes une femme très respectable, sage et très belle d’une beauté amazighe. Algérie, Maroc, Tunisie, Libye … vous n’êtes pas sans savoir que tous ces pays qui nous appartiennent toujours sont sous domination arabo islamo fasciste. Votre combat est le notre et ô combien nous le comprenons. Tamazgha, donc l’Afrique du nord a besoin d’un autre combat libérateur du joug arabo musulman après le colonialisme français complice comme vous l’avez si bien souligné. En Algérie, Maroc, Tunisie et Libye nous devrons nous unir face à la maffia ( Bouteflika, Med6, Ben Ali, El Keddafi) qui nous gouverne par la force grâce à l’appui des services occidentaux français notamment. Comptez sur notre soutien et nous comptons beaucoup sur le votre pour que notre lutte à tous ne serve plus jamais les pouvoirs fascistes en Algérie et en Tunisie pour ne citer que ceux là. Amicalement.
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Posté par hamou, 10 Décembre, 2009Le M D S et contres l’intégrisme dont toute ces formes ses visages il n’est pas que religieux il est tunisien comme il était hitlérien et comme il est régimes arabes au jour d huit lamkhaiar fi ouled el kalba kalb ça veut tout dire.
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Posté par Kacem Madani, 10 Décembre, 2009La Tunisie a eu la chance d’avoir eu Habib Bourguiba, le combattant suprême, à sa tête. Le seul musulman a avoir osé braver l’Islam en se permettant d’étancher sa soif en public, un jour de Ramadan, pour faire passer le message (oh combien important!) que la croyance est avant tout une affaire personnelle ! Ces pantins de régimes Islamo-militaires (Boutef, Benali, et consorts) oseraient -ils de telles actes de bravoures ? Si la Tunisie d’aujourd’hui rayonne c’est grâce à ces gestes à contre-Coran. Ben-Ali n’a pas la stature de Bourguiba, il est là pour piller le peuple et servir sa famille, comme le fait Boutef chez nous. Bravo Madame Bensedrine! Vous êtes une vraie Tunisienne debout ! Mais SVP ne prenez pas exemple sur une certaine Algérienne qui se prétendait debout aussi mais qui est devenue l’image malsaine par excellence de combats vils et affligeants.
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Posté par ahmed, 10 Décembre, 2009Nos amis tunisiens sont entrain de se mettre le doigt dans l’oeil. Certes, en matière de respect des libertés collectives, Ben Ali est un oiseau rare. Mais, à ma connaissance, la seule organisation dont on entend parler autre que le RCD, c’est bien le truc à Ghannouchi. Le meilleur service que peut rendre l’opposition démocrate à la Tunisie, c’est de préparer l’après Ben Ali. En d’autre termes, se préparer pour être en mesure de gouverner le temps venu, ne pas laisser l’espace aux intégristes. Bien que le contexte n’est pas le même, l’expérience algérienne peut servir aux tunisiens.
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Posté par HADJ – MESSAR $ _ Canada _$, 10 Décembre, 2009HADJ – MESSAR $ CANADA Les élections présidentielle et législatives en Tunisie ont été « honnêtes et transparentes » comme ceux de L’Algérie du 09 Avril 2009 au cours desquelles le peuple tunisien a exprimé sa volonté et son choix, a déclaré le ministre tunisien de l’Intérieur, M. Rafik Hadj Kacem. « Les élections ont été honnêtes et transparentes, au cours desquelles le peuple a exprimé sa volonté et son choix », a affirmé M. Hadj Kacem lors d’une conférence de presse après l’annonce de la réélection de M. Zine el-Abidine Ben Ali, pour un 5e mandat, à la tête de la magistrature suprême, et l’obtention de la majorité des 214 sièges de la Chambre des députés par son parti le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD).Felcitations aux Peuples Frèeres Algerien et Tunisien . Lancé par Mon I-PHONE ( C )–SANS RANCUNE –(rassem054@yahoo.fr ) Posté par
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Posté par François Bécet, 10 Décembre, 2009Sihem bensedrine est forcée de lancer cet appel mensonger à l’étranger non pas en raison d’une quelconque censure mais parce qu’elle n’a aucune crédibilité dans son pays. Lisez bien et vous verrez les contradictions, le manque d’arguments. La « lionne « rugit dans le vide, ne propose strictement rien mais veut uniquement détruiore. la suivre serait précipiter la Tunisie vers le pire. Analyser la situation, renseignez-vous, allez sur place au lieu de croire cette dame qui ne vit que par la provocation. C’est vraiment triste. La Tunisie a des progrès à faire. Ce n’est pas avec Sihem bensedrine qu’elle pourrait avancer.
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Posté par Ettounsi, 10 Décembre, 2009Bravo Maitre Ben Sedrine ! Nous, tunisiens avons marre d’être gouvernés par système dégradant indécent inculte malhonnête mafieux qui ne sied point au prestige de notre cher pays. Tunisiens, relevez la tête et marchez pour votre liberté ! Ne comptez pas sur l’occident pour vous offrir la Liberté. Il faut lutter, souffrir et la mériter. Chère Sihem, j’appuie totalement et sans condition votre appel.
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Posté par Ettounsi, 10 Décembre, 2009Bravo Maitre Ben Sedrine ! Nous, tunisiens avons marre d’être gouvernés par système dégradant indécent inculte malhonnête mafieux qui ne sied point au prestige de notre cher pays. Tunisiens, relevez la tête et marchez pour votre liberté ! Ne comptez pas sur l’occident pour vous offrir la Liberté. Il faut lutter, souffrir et la mériter. Chère Sihem, j’appuie totalement et sans condition votre appel.
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Posté par said, 10 Décembre, 2009Le courage a ceci de particulier: il est non negociable! Dans nos societes maghrebines ou tout est soumis au rapport marchand…l’integrite fait sourire. J’ose esperer que des dames aussi authentiques que Sihem Bensedrine, puissent enfanter l’orgueil et la dignite.
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Posté par izirdhi, 10 Décembre, 2009@Mon concitoyen nacer. Dois je comprendre que la Tunisie n’a le choix qu’entre une dictature theocratique et une dictature rentière? si c’est le cas, j’y vais de ce pas adhérer au RND puisqu’il constitue une barrière contre l’islamisme.
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Posté par un Algerien-Tout-Simplement, 10 Décembre, 2009Izirdhi. Tu dis: que bcp se croient qu’ils sont democrates parcequ’ils sont contre les Islamistes. Oui ! Monsieur, on ne peut se revendiquer Democrates si on accepte de collaborer avec les ennemis de la democratie. Les Islamistes n’ont jamais caches leurs intentions, Ali Bakradj a declare plusieurs fois que LA DEMOCRATIE EST KOFRE, Il voulu dire par la, une fois nous serons au pouvoir nous allons torde le cou a la Democratie. donc comme veux-tu que le democrates vont accepter de jouer les futures condamnes a mort avec des Integristes qu’ils leurs promettent la potence, la prison ou l’exil.
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Posté par narsis, 09 Décembre, 2009arrêtons de dire que si ben ali part ghannouchi lui succèdera!!! les tunisiens sont vaccinés contre l’intégrisme.
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Posté par sawles, 09 Décembre, 2009courage sihem ,par-fois les tyrans est les assassins peuvent nous somblés invinsible ,mais ils se trompent toujours ..quand la voix de la verité surgisse en quelques seondes , elle anéantira se que le mensonge a mis des année voir meme des siecles a construire comme un ouragon qui effacera les injustes est les tyrans , avec courâge est patience
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Posté par nacer, 09 Décembre, 2009nous aimons notre president B.Ali qui a sauve la tunisie de l integrisme obscure.
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Posté par izirdhi, 09 Décembre, 2009Et pourtant le régime tunisien est anti-islamiste. Et cela prouve, si besoin est, qu’être anti-islamiste ne signifie aucunement être démocrate. C’est valable surtout chez nous en Algérie, où beaucoup se « croient » démocrates rien que parce qu’ils sont anti-islamistes. Je pense particulièrment au mort-né ANR (de Reda Malek, un pricipaux rédacteurs des chartes de Tripoli (qui consacre, entre autre, le parti unique et l’economie dirigée), et la charte de 1976, je pense aussi au MDS, au RCD. Tiens, déja le parti au pouvoir en Tunisie d’appele, curieusement, RCD.
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Posté par dfg, 09 Décembre, 2009Je n’ai rien à rajouter simplement un grand merci à cette dame courageuse qui dit tout haut ce que pense une majorité de citoyens Tunisiens, majorité silencieuse dans une prison à ciel ouvert bénie par certaines puissances. Encore bravo et courage dans ce monde de mafieux.
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Posté par skikdi, 09 Décembre, 2009attention,si ben ali part ghannouchi (l’integriste)prendra sa place et adieu a la tunisie.
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Posté par Usher, 09 Décembre, 2009C malheureux ce qui se passe dans les pays arabes.Les dirigeants font tout pour freiner l’essor de leurs économies respectives, tout pour museler ceux qui osent dire la vérité.Vous êtes une femme très courageuse Mme Bensedrine. Votre position vis-àvis du tyran restera gravé dans la mémoire de l’humanité. Courage et patience !
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Posté par IMAL, 09 Décembre, 2009Tiens ça me rappelle un pays pas tres eloigne de la Tunisie
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Posté par Atevlush, 09 Décembre, 2009Vive la Tunisie Amazighe qui a souffert pendant longtemps du colonialisme arabo-destructeur.
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Posté par Kab, 09 Décembre, 2009Quelle femme courageuse. Nos dirigeants se sont entendu à ne pas écouter les voix de leurs peuples. ils ignorent la volonté de changement émanant de leurs peuple , des peuples assoiffés de liberté et de démocratie.
Le débat AÏDOUN / Retornados s’invite à la Chambre des Conseillers, au Campus universitaire, dans les Tribunaux et sur FaceBook
Par: Abdel Wahab Hani
Le 10 décembre d’Ammar Hanchi
Les autorités bosniaques ont choisi ce jour pour expulser en Tunisie Ammar Hanchi, retenu depuis avril dernier au centre pour étrangers de Lukavica en Bosnie. La Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a demandé de suspendre le renvoi.
Ammar Hanchi est un Tunisien de quarante-quatre ans, originaire de la cité Zouhour à Tunis. Venu en Bosnie dans les années quatre vingt dix, il y a fondé une famille avec un ressortissante bosniaque dont il a eu deux garçons, âgés aujourd’hui de 9 et 11 ans, de nationalité bosniaque. Ammar Hanchi a obtenu la nationalité bosniaque à la fin des années quatre-vingt dix.
Déchu de la nationalité bosniaque en vertu d‘une nouvelle législation, il a tenté plusieurs démarches pour régulariser sa situation, en vain. En avril 2009, il était placé au centre de rétention de Lukavica avec d’autres ressortissants de pays arabes, eux-mêmes privés de leur nationalité bosniaque, mariés avec des Bosniaques et pères d’enfants bosniaques. Depuis le 6 octobre dernier, tous observaient une grève de la faim pour exiger de sortir du centre et de pouvoir vivre en Bosnie avec leurs familles et surtout pour ne pas être renvoyés vers des pays où ils risquent torture et emprisonnement. La nouvelle du renvoi d’Ammar Hanchi lui a été signifiée ce matin même et il lui a été indiqué qu‘il prendrait place à bord d‘un vol à quatorze heures. Ammar Hanchi a déposé une requête immédiatement via son conseil auprès de la CEDH. Cette dernière, en vertu de l’article 39 de son règlement intérieur qui prévoit que « la chambre ou, le cas échéant, son président peuvent, soit à la demande d’une partie ou de toute autre personne intéressée, soit d’office, indiquer aux parties toute mesure provisoire qu’ils estiment devoir être adoptée dans l’intérêt des parties ou du bon déroulement de la procédure » a ordonné aux autorités bosniaques de suspendre l‘éloignement imminent d‘Ammar Hanchi, soit jusqu’au 15 janvier prochain. Les autorités bosniaques s’y sont conformées et ont reconduit Ammar Hanchi, déjà en chemin vers l’aéroport,au centre de rétention.
Luiza Toscane
Syndrome de la place rouge
Jamel HENI
Quand ils ne sèchent pas les cours ou n‘appellent à une grève générale et ouverte; les militants de la faculté des lettres et des sciences humaines de Tunis -alias 09 avril- apparaissent souvent en hordes euphoriques, aux quatre coins de la place rouge. Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de visiter ; il s’agit d’une étendue de bitume pourpre; sans autre forme de procès !
Le goblet grillé aux mégots, crépite entre les mains d’un militant de l’extrême gauche qui moque l’alliance réac entre « barbus » et pouvoir. Tandis qu’une manifestation de filles voilées éclate à sa barbe et ouvre le bal quotidien de la chienlit…C’est tout ce qui me reste aujourd’hui de la place rouge ; un charivari sanguin qui m’empêchait de lever la tête au ciel.
J’y avais comme tous participé et comme tous j’y avais laissé des plumes. Je me rappelles comme si c’était hier, ce matin où de jeunes partisans -nacériens et islamos- se balançaient des chaises en plein visage ; sous l’oeil bienveillant de la Sécurité Universitaire. Cette course- poursuite d’un militant de l’UGTE (Union générale tunisienne des étudians ) ; se rendant subrepticement aux assises du congrès de l’UGET ( Union générale des étudiants tunisiens) ! J’ai beaucoup à raconter, mais on y passera la nuit !!
Si je vous en parles ; c’est qu’il y a bien une raison. Honnêtement et sans avoir froid aux yeux, je prétends aujourd’hui 07 décembre 09, que nous n’avions jamais quitté la place rouge. Ni l’âge ni la vie ne semblent avoir réussi à faire leur oeuvre. Les rares partisans qui eurent déterré la hache de la guerre ; se comptent aujourd’hui sur les doigts d’une seule main et confirment par-là la règle ; l’indomptable règle. Vignt ans après ; les mêmes sont restés les mêmes ; un ami stalinien qui me présentait l’autre jour son voisin pris bien la peine de me prévenir en ces temes : c’est un khouanji ; il n’est pas comme moi démocrate, mais je n’y peux rien on se connait depuis petits !!!Je vous laisses savourer le cocasse de la situation : deux voisins plumés et sans emploi se tirant dans les pattes toute une vie ; sans la moindre conscience que ni l’un ni l’autre n’est démocrate et qu’il n’y avait au fond pas une seule raison à cette poétique de l’aversion !!
Et la guéguerre ne traverse pas uniquement le temps ; elle fauche aussi l’espace. Pour se reproduire jusque dans facebook. Dans leurs posts réguliers, les gauchos soutiennent le chroniqueur –récemment incarcéré- Tawfik Ben Brik en premier ; alors que les nahdhaoui ne le citent qu’en dernier !!! Rien que cela. Les premiers ne raffolent-pur hasard- que de la musique de la troupe engagée : majmouat al bahth al musiqui ; tandis que les seconds sont corps et âme à ûchaq al watan !!
Ce n’est pas tout. Le meilleur est à l’extérieur !! Un exilé résuma la situation en deux mots : c’est « le derby tous les jours ». Les anciens de la place rouge exilés en France ; se côtoient depuis des années sans avoir jamais réussi à en faire le deuil. Ce qui définit un exilé tunisien aux yeux d’un autre exilé tunisien ce ne sont ni son nouveau statut de cadre ; ni sa thèse soutenue devant un prestigieux jury de la Sorbonne. Non. Ce sont toujours ses loges à la place rouge il y a vignt, trente ; quarante ans: khouanji (islamiste) ; pcot (parti communiste des ouvriers tunisiens) ; naceri (nationalise arabe)!!!Autant dire que la fidélité à la place est l’unique éthique d’existence pour un militant tunisien….
Je vous laisses enfin imaginer les coulisses de ministères tenus par les envoyés de la place….
J’appelles tout cela ; et croyez-en le sérieux ; syndrome de la place rouge !!!!!
*) Article paru dans le journal « Mouatinoun » organe du FDTL .
Hend Harouni répond à Houcine Ghali
Les secrets (الدواحة): nouveau caca du cinéma tunisien
Par: Oueld Byrsa
J’ai cru que le film n’allait jamais se terminer… Le film est plein de bonnes intentions, certes, mais comme plein d’autres le résultat final est nul à chier ! Toute l’histoire se déroule dans un décor lugubre d’une villa délabrée et abandonnée. Une femme et ses deux filles mènent une vie abracadabrante, qui ne peut appartenir à aucun âge ni à aucune société. Les évènements se suivent sans cohérence aucune, mais surtout deviennent de plus en plus loufoques et insensés: les trois nénettes vivent cloitrées dans un sous-sol crasseux qui ne conviendrait même pas à un rat, ensuite le gars vient vivre dans la maison du dessus, dégoutante, sale, sordide et s’y installe avec sa copine, organise des soirées, etc… comme si ne rien n’était. Les trois femmes kidnappent la copine du gars (qui lui, va illico se taper une autre sans se poser de questions, ou alors très peu) La femme kidnappée essaie de s’enfuir une ou deux fois, ensuite elle commence à vivre comme eux, s’essuie le visage tranquillement avec leur serviette sale, apprend à tricoter avec l’ainée, joue avec la benjamine, etc… Elle, l’étudiante qui est supposée être en stage et qui s’enfuit avec son copain, quand elle se trouve dans une situation pareille, elle s’adapte et vit sa nouvelle vie sans se faire trop de soucis !!! Ensuite tout s’emmêle : plaisirs secrets, violences soudaines, inceste, infanticide, matricide, fratricide…, tout ça à la fois !!! Trop d’évènements mal racontés et qui finissent par ennuyer le spectateur. D’ailleurs ça s’entendait dans la salle (qui était pleine à craquer) que vers la fin tout le monde s’emmerdait à mourir et se mettait à raconter des blagues, discuter, sortir, envoyer des sms, ou faire toute autre chose, sauf regarder le film. Evidemment, comme tous ses précédents, ce film n’a pas manqué de présenter les trois ingrédients nécessaires à tout bon film tunisien : un gros mot (à savoir : ق..ة), une scène de sexe et une femme nue dans son bain (l’innovation cette fois est que la jeune femme est super siliconée) Un autre point très important et non moins énervant : l’actrice qui a le rôle principal (Hafsia Herzi) NE SAIT PAS PARLER EN ARABE !!! elle lance son texte comme elle peut, elle prononce les mots d’une manière bizarre, avec un accent à la limite du ridicule. Le plus exaspérant dans l’histoire est que tout son texte tiendrait dans une seule page !!!! c’est vrai que c’est une bonne actrice, mais ils auraient pu prendre le temps de lui apprendre de bien prononcer ces deux mots qu’elle a à dire !!! Une autre déception du cinéma tunisien… Je ne sais pas quand est-ce que ces réalisateurs comprendront qu’il ne suffit pas d’avoir de bonnes idées pour faire un film. Je l’ai déjà dit (ici) et je le redis encore une fois : brabbi, brabbi, brabbi, quand une idée de film vous frôle l’esprit… ; communiquez-la à une personne qui sache faire des films !!! Ne vous inquiétez pas, votre nom sera en gras sur l’affiche, mais faites uniquement ce que vous savez faire, et laissez le reste pour ceux qui le maîtrisent. Au secours les Bouzid, Zran, Boughdir, et cie… le cinéma que vous avez tant soigné est de nouveau malade !
(Source : le blog de « Weld Byrsa » (Tunisie), le 9 décembre 2009)
Lien:http://weldbyrsa.blogspot.com/2009/12/les-secrets-nouveau-caca-du-cinema.html
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