1 septembre 2006

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TUNISNEWS
7 ème année, N° 2293 du 01.09.2006

 archives : www.tunisnews.net


Comité International de Soutien à Abderrahmane TLILI : Appel à la solidarité avec le prisonnier politique tunisien Abderrahmane TLILI

AFP: La Tunisie se lance dans l’écotourisme

AFP: Croissance de 4,2% en 2005 en Tunisie, contre 6% en 2004 (BCT)
Babnet: D’aprés Tunivision, le nouveau pactole  »Dlilek Mlak » est 500 000 Dinars
Reuters: Maroc – Les extrémistes arrêtés allaient passer à l’action
Le Monde: Cinq militaires marocains arrêtés seraient liés à un réseau terroriste
Le Monde: Pierre-Jean Luizard, chercheur au CNRS « La guerre confessionnelle a fait imploser la société irakienne »

 
 

Cliquez ici pour accéder au reportage exceptionnel de l’AISPP sur la catastrophe humanitaire des prisonniers politiques Tunisiens 


 

M. Omar Khallasi vient de nous informer que le « Comité International de Soutien à Abderrahmane TLILI » vient de lancer un blog consacré à cette affaire.   Lien : http://blogabderahmane.over-blog.com/   Rappelons que ce comité a lancé le 26 août 2006 l’appel suivant :

  Appel à la solidarité avec le prisonnier politique tunisien Abderrahmane TLILI

          

 
A l’instar de Housni Moubarak en Egypte, qui a jeté en prison Aymen Nour, son principal concurrent pendant les élections présidentielles, le président tunisien ZINE ABIDINE BEN ALI a décidé d’incarcérer Monsieur Abderrahamane TLILI depuis 2003. Le crime des deux hommes politiques est le même : exercer leurs droits politiques en se présentant aux élections présidentielles contre le chef de l’Etat en exercice. Les accusations qui ont permis de condamner à la prison Monsieur Abderrahmane TlILI sont fallacieuses. En effet, s’il fallait mettre en prison tous les responsables tunisiens soupçonnés de mauvaise gestion ou d’acquisition de biens à l’étranger, la Tunisie, assisterait à un spectaculaire renouvellement de son personnel politique. Toutes les données que nous possédons montrent d’une manière claire et sans aucune ambiguïté que les raisons de l’incarcération de Abderrahmane TlILI sont exclusivement politiques. Le reste n’a été qu’un prétexte. Convaincus que Abderrahmane Tlili a été victime d’une manipulation politico-judiciaire dont nous avons patiemment rassemblés l’ensemble des éléments, et suite aux nouvelles à propos de la dégradation très préoccupante de sa santé en prison, nous appelons les autorités tunisiennes à : 1 – Libérer immédiatement Monsieur Abderrahmane TLILI 2 – Réviser son procès et reconnaître le caractère politique de sa condamnation Nous prions tous les ennemis de l’arbitraire et les amis de la liberté dans le monde de manifester leur soutien à Monsieur Abderrahmane TlILI en protestant auprès des autorités tunisiennes et en se mobilisant auprès des instances appropriées. La libération de Monsieur Aderrahmane TlILI, sera sans aucun doute, un signe précieux pour tous les prisonniers politiques dans le monde. Nous sommes entièrement engagés, avec le soutien de très nombreuses organisations et personnalités à travers le monde, à maintenir la pression sur les autorités tunisiennes afin qu’elles mettent un terme à cette injustice.    Signé: Omar khalassi


La Tunisie se lance dans l’écotourisme

 
AFP, le 1er septembre 2006 à 06h31
Par Nabiha GASMI   TUNIS, 1 sept 2006 (AFP) – La Tunisie, qui accueille plus de six millions de visiteurs par an, se lance dans l’écotourisme pour diversifier son offre et répondre aux impératifs de développement durable et de conservation de la nature.   Loin des plages de sable fin et des nombreux complexes hôteliers de sa côte Est, à quelques heures d’avion des principales capitales européennes, elle souhaite attirer une nouvelle clientèle dans le reste du pays en mettant en valeur ses richesses naturelles et culturelles.   Le ministre du Tourisme, Tijani Haddad, a ainsi plaidé en juillet pour un  tourisme plus respectueux de la nature et à une « gestion intelligente » des flux qui doivent, selon l’Organisation mondiale du tourisme, tripler dans le monde de 1995 à 2020.   Soulignant que le tourisme de masse aura des conséquences sur l’environnement s’il n’est pas encadré, M. Haddad a dénoncé le comportement abusif de certains promoteurs qui n’hésitent pas « à placer un hôtel au beau milieu d’un splendide paysage, au détriment de l’écosystème local ».   Lors d’un séminaire sur l’écotourisme organisé par le ministère et l’Office national du tourisme, il a aussi déploré que « certains opérateurs utilisent plus facilement les parcours en véhicules 4×4, les piscines et l’air conditionné que la faune et la flore ».   Insistant sur les impératifs du développement durable et de la conservation de la nature, les responsables du tourisme insistent sur la conservation de la biodiversité et de la diversité culturelle.   L’écotourisme met l’accent sur la protection des écosystèmes et l’encouragement du développement durable en fournissant des emplois aux populations locales et le partage des bénéfices socio-économiques en obtenant leur accord et leur participation dans la gestion de l’activité.   La Tunisie, où se sont rendues 6,5 millions de personnes en 2005, compte sur la diversité et la richesse de ses paysages et de ses sites archéologiques pour se lancer dans cette nouvelle forme de tourisme qui allie découverte de la nature, rapprochement culturel et respect de l’environnement.   Outre ses 1.300 kilomètres de côtes, le plus petit des pays du Maghreb souhaite ainsi attirer plus de visiteurs au Sahara (Sud), ses réserves naturelles comme celle d’Ichkeul sur la côte Nord et dans ses zones montagneuses et boisées du Nord-Ouest, voisines de l’Algérie.   Les responsables du tourisme insistent aussi sur l’originalité de la faune et de la flore qui compte des espèces rares voire uniques, comme le faucon pèlerin, la rubiette, passereau présent seulement en Afrique du Nord, de nombreux oiseaux migrateurs et quatre espèces de gazelles.   Les importants sites archéologiques, généralement de l’Antiquité romaine, situés à l’intérieur des terres, peuvent aussi être mis en valeur avec des circuits culturels à thème.   La Kroumirie, région montagneuse du Nord-Ouest, est souvent citée en exemple du potentiel de développement de l’écotourisme avec son épaisse forêt méditerranéenne de chênes liège et zen souvent enneigée l’hiver, et ses rivières.   Ces potentialités sont mises en exergue par la représentation à Tunis du Fonds mondial pour la nature (WWF) qui œuvre au développement de l’écotourisme dans cette région considérée comme un modèle pour le lancement du tourisme écologique.


Croissance de 4,2% en 2005 en Tunisie, contre 6% en 2004 (BCT)

AFP, le 01.09.06 à 13h05
 La Tunisie a enregistré un taux de croissance de 4,2% en 2005 contre 6% en 2004, a indiqué vendredi la Banque centrale de Tunisie (BCT).   Ce ralentissement de croissance est d’abord du à une régression de 5% de la valeur ajoutée du secteur de l’agriculture contre une progression de 10,1% en 2004, a indiqué la BCT dans son rapport annuel.   La baisse de la production agricole a notamment concerné les céréales (-10,6%) et l’huile d’olive, dont la production est passée de 280.000 tonnes en 2004 à 130.000 en 2005 (-53,6%).   Hors agriculture et pêche, le taux de croissance s’est pratiquement maintenu en 2005 (5,6%) à son niveau de l’année précédente (5,5%).   La BCT estime que le tourisme (6% du PIB) a connu en 2005 une « progression importante des principaux paramètres d’activité » avec un record de 6,4 millions de visiteurs (+6,3%) et de 36,3 millions de nuitées (+8,4%).   Les recettes touristiques ont enregistré également un record à 2,587 milliards de dinars (1 dinar = 0,59 euro) contre 2,3 milliards en 2004.   « Malgré leur progression continue, les recettes touristiques restent peu développées en Tunisie », notamment « en comparaison avec les niveaux de recettes réalisées par certains pays concurrents en Méditerranée, en particulier la Turquie, le Maroc et l’Egypte », a noté la BCT.  


D’aprés Tunivision, le nouveau pactole  »Dlilek Mlak » est 500 000 Dinars

 
 Eh oui, la belle saison est presque terminée et le voile est tombé sur tous nos festivals. Ceux-ci ont vécus des jours heureux et d’autres un peu moins et les bilans sont tantôt positifs tantôt négatifs…Mais les festivités sont loin d’être finies avec TuniVISIONS.   Dans ses couleurs chatoyantes et sa maquette captivante et originale, le numéro du mois de septembre invite tous ses lecteurs à retrouver le plaisir des soirées d’été et du monde agréable du spectacle, de la télévision, de la mode et des stars.   Un numéro qui propose une couverture des plus grands évènements qui ont marqué le mois écoulé : de Amina à Hammamet, en passant par la tournée tant attendue de Haïfa Wahbi en Tunisie ou encore l’excellente prestation de Lotfi Bouchnak à Carthage, etc. l’essentiel de l’actualité artistique est dans TuniVISIONS.   Et comme d’hab, ne cessant de gâter son lectorat en lui proposant dans chaque numéro beaucoup d’exclusivités, TuniVISIONS de septembre vous régalera avec l’interview exclusive de la nouvelle idylle des jeunes Nancy Ajram, le nouveau pactole de l’émission phare de Tunis7 « Dlilek Mlak » ou encore les méduses inoffensives de Koror, et le reste est à découvrir dans le magazine.   (Source : le portail Babnet le 1er septembre 2006) Lien : http://www.babnet.net/festivaldetail-8607.asp


Maroc – Les extrémistes arrêtés allaient passer à l’action

 
REUTERS, le 31 août 2006 à 15h41  RABAT, 31 août (Reuters) – La cellule d’extrémistes islamistes démantelée début août au Maroc était sur le point de passer à l’action dans le royaume, en prenant pour cibles les sites touristiques, les symboles du pouvoir, des personnalités de premier plan et des diplomates étrangers, a déclaré jeudi le ministre de l’Intérieur, Chakib Benmoussa.   Ce dernier n’a pas fourni de plus amples précisions sur les cibles présumées de cette cellule.   De sources proches des services de sécurité, on a déclaré à Reuters que le groupe démantelé projetait d’attaquer le ministère de la Justice, des casernes militaires et des hôtels et de tuer des ministres et des diplomates étrangers.   Chakib Benmoussa a désigné ce groupe sous le nom des Partisans du Mahdi (« Ansar al Mahdi »). Il l’a qualifié de mouvement djihadiste salafiste prônant l’action violente pour atteindre ses objectifs.   Cinquante-six membres présumés de cette cellule, dont quatre femmes, ont été arrêtés dans cinq villes depuis la mise au jour de cette organisation début août, a précisé le ministre de l’Intérieur.   La dernière arrestation a été effectuée « au cours des dernières 24 heures » et il s’agit d’une femme, a-t-il ajouté. Le Maroc a été frappé le 16 mai 2003 par une vague d’attentats suicide à Casablanca, qui ont fait 45 morts.   Depuis, la police a démantelé plus de 50 cellules de radicaux islamistes, certains liés à Al Qaïda, et procédé à plus de 3.000 arrestations, affirment les services de sécurité.   Pour Chakib Benmoussa, le démantèlement des Partisans du Mahdi montre cependant que les extrémistes islamistes constituent encore une menace pour le royaume marocain et son projet « d’édification d’une société moderniste et démocratique ».   Alors que les 13 kamikazes auteurs des attentats de mai 2003 étaient originaires des quartiers déshérités de Casablanca, les membres de la cellule démantelée en août étaient issus des classes moyennes voire aisées puisqu’ils ont notamment fourni des fonds pour des achats d’armes, a en outre souligné le ministre de l’Intérieur.   Il a réclamé le soutien de tous les Marocains aux efforts du gouvernement dans le domaine de la sécurité.

 

Cinq militaires marocains arrêtés seraient liés à un réseau terroriste

 
Des sites touristiques, des symboles du pouvoir, des ministres socialistes ainsi que des diplomates étrangers étaient les cibles visées par le « réseau terroriste » islamiste dont 56 membres ont été arrêtés depuis la fin du mois de juillet, a affirmé jeudi 31 août à Rabat le ministre marocain de l’intérieur, Chakib Benmoussa. « Nous sommes devant un réseau très bien organisé, avec une idéologie salafiste extrémiste du djihad », a-t-il déclaré à propos de ce groupe baptisé Ansar Al-Mahdi.   Le ministre a précisé que cinq militaires, trois gendarmes et un officier de police figuraient parmi les personnes interpellées. Trois femmes, dont deux mariées avec des pilotes de Royal Air Maroc, ont également été arrêtées.   Une quatrième, interpellée mercredi, « était en contact avec l’épouse du Marocain Karim Mejjati, membre d’Al-Qaida » tué en 2005 en Arabie saoudite, a ajouté le ministre. Il affirme toutefois que ses services « n’ont pas de preuves sur des relations du réseau Ansar Al-Mahdi avec des organisations terroristes internationales ».   Depuis l’annonce de ces interpellations, l’Association marocaine des droits humains (AMDH) a dénoncé de « graves atteintes » au droit. Le ministre de l’intérieur a rejeté ces accusations, affirmant que « les avocats ont pu contacter leurs clients sans intervention des services de sécurité ». « Les Marocains veulent la sécurité et la quiétude, c’est ça l’essentiel », a-t-il déclaré.   Alors que les 12 kamikazes tués lors des attentats de Casablanca du 16 mai 2003 étaient issus des quartiers déshérités de la ville, M. Benmoussa a relevé que les personnes arrêtées cette fois appartiennent aux classes moyennes, voire aisées.   Le démantèlement de ce nouveau « réseau » montre, aux yeux du ministre, que les extrémistes islamistes demeurent une menace pour le royaume marocain et son projet d' »édification d’une société moderniste et démocratique ». – (AFP, Reuters.)   (Source : « le Monde » du 2 septembre 2006)

Pierre-Jean Luizard, chercheur au CNRS « La guerre confessionnelle a fait imploser la société irakienne »

 
Cécile Hennion   Le sud de l’Irak est devenu le théâtre d’incidents de plus en plus fréquents entre milices chiites rivales ou opposées à l’armée irakienne. Les affrontements, dimanche 27 et lundi 28 août, opposant soldats irakiens et miliciens chiites à Diouaniya qui ont fait 81 morts, suivis de l’explosion d’un oléoduc, au même endroit, tuant au moins 36 personnes, illustrent l’impasse dans laquelle se trouve le gouvernement de Bagdad.   L’émiettement politique entre chiites complique encore la tâche que s’était fixée le premier ministre irakien, Nouri Al-Maliki, de désarmer les milices. Pour Pierre-Jean Luizard, chercheur au CNRS et expert du chiisme irakien, « après deux années de guerre confessionnelle larvée, on assiste aujourd’hui à une véritable implosion de la société irakienne où chaque milice combat pour le contrôle des territoires et de leurs ressources, notamment pétrolières ».   Le chercheur avait observé de près l’ascension de l’imam radical chiite Moqtada Al-Sadr et de sa milice, l’Armée du Mahdi, suite à la guerre qu’ils avaient menée – et perdue – à Nadjaf, en août 2004, contre les forces de la coalition américaine. La popularité qu’en avait retirée la mouvance sadriste auprès des Irakiens sunnites, son discours ultranationaliste refusant toute occupation étrangère, mais aussi toute partition du pays, avaient peu à peu imposé cet imam controversé comme un acteur fédérateur de la scène politique irakienne.   Dans un contexte de tensions communautaires accrues, et après la victoire de son mouvement aux élections législatives du 15 décembre 2005, Moqtada Al-Sadr avait, peut-être, un rôle stabilisateur à jouer. Mais deux ans, presque jour pour jour, après la bataille de Nadjaf, note M. Luizard, « l’eau a coulé sous les ponts ». « La base populaire de Moqtada Al-Sadr, constituée des populations chiites défavorisées des quartiers pauvres et mal protégés, a été, par sa vulnérabilité, la cible principale des attentats anti-chiites de 2005 et 2006. »   Dépassé par la spirale des violences communautaires, l’imam s’est retrouvé acculé à rallier le clan des partis chiites sous peine de perdre sa base, aux dépens de son statut de « rassembleur ».   La ligne rouge a été franchie avec l’attentat anti-chiite de Samarra, en février 2006. L’imam prononce alors des sermons très durs envers les takfiris (« excommunicateurs »), c’est-à-dire la frange sunnite la plus virulente qui considère les chiites comme des « hérétiques ».   « Aujourd’hui, la cruauté de l’Armée du Mahdi a dépassé celle des Brigades Bader et des escadrons de la mort du ministère de l’intérieur dans les représailles contre les sunnites, constate M. Luizard. La solidarité intercommunautaire autour d’un front commun antiaméricain a disparu. Moqtada n’a pas été vaincu par les Américains, mais par Zarkaoui qui, hélas, a remporté une victoire posthume en entraînant l’Irak là où il voulait : dans le chaos et la guerre communautaire. »   DISCOURS ANTIAMÉRICAIN   L’affaiblissement politique, sur le plan national, de Moqtada Al-Sadr a entraîné une perte de contrôle sur son mouvement qui s’est traduite par une succession de dissidences. La plus importante a abouti à la création du Parti de la vertu, Hezb Al-Fadhila, aujourd’hui majoritaire à Kerbala, Bassora et dans plusieurs villes du Moyen-Euphrate. « C’est une organisation qu’il faut prendre au sérieux, estime le chercheur, car elle jouit de la présence d’un marjaa (autorité religieuse) reconnu, Mahmoud Yaaqoubi, adoubé par le père de Moqtada, (Sadiq Al-Sadr, mort assassiné et aujourd’hui encore très respecté), comme son successeur officiel. Contrairement aux sadristes, le Parti de la vertu rassemble des cadres disciplinés et éduqués. Ils ont déjà effectué une tournée à l’étranger, notamment en France en juillet, où ils ont demandé la permission d’ouvrir des bureaux. »   « Un autre mouvement de dissidence est dirigé par Mahmoud Sarkhi Al-Hassani, dit encore M. Luizard, un ayatollah autoproclamé, inconnu, devenu populaire en prenant la tête des milices à Kerbala dans des combats, le 15 août, contre l’armée irakienne soutenue par l’ASRII (la puissante Assemblée suprême pour la révolution islamique en Irak, dirigée par Abdel Aziz Al-Hakim) pour contrôler certains quartiers de la ville ».   Ces dissidents, qui ont en commun un discours aussi virulent contre l’Amérique que contre l’Iran, n’ont pas été épargnés par l’émiettement politique des chiites. En témoignent les affrontements, le 16 août à Bassora, entre la tribu Bani Assad et les miliciens d’Al-Hassani, accusés par les premiers d’avoir assassiné leur chef. Les autorités avaient dû imposer un couvre-feu à la ville.   Face à cette implosion de la société irakienne, M. Luizard juge « voué à l’échec le discours unificateur de M. Maliki car le gouvernement, à l’intérieur duquel chaque parti et chaque ministère possèdent désormais sa propre milice, reflète lui aussi le rapport de force qui se jouent entre milices rivales ».   La zone verte et le gouvernement central font figure, estime-t-il, de « territoires comme les autres, comparables aux fiefs disputés ailleurs en Irak ». « Sans compter qu’un soldat irakien peut se transformer en milicien le soir. Dans cette configuration, le désarmement des milices paraît impossible », ajoute M. Luizard.   (Source : « le Monde » du 1er septembre 2006)
 

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