1 décembre 2005

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« Atmosphère délétère au palais de Carthage »: ERRATUM

Deux fautes de frappe ont altéré la véracité des faits rapportés dans le deuxième paragraphe du troisième texte publié hier et ayant pour titre: «le pillage s’intensifie ».

Il fallait en fait lire: « Auparavant, il s’est fait offrir, comme tout le monde le sait, mille mètres carrés (et non pas dix mille) à la baie des anges sur les hauteurs d’El Kantaoui par le trio Hmila, Touil et Belhassen Trabelsi en contrepartie du déclassement (et non pas du classement) par décret d’un terrain de 28 hectares en zone verte à vocation non habitable.

Nous sommes sûrs que nos lecteurs ont corrigé d’eux-mêmes.

Rédaction de TUNISNEWS

1er Décembre 2005

UPP


 

Vérité-Action

Tunisie :

Les lendemains difficiles après le SMSI

 

  

A peine le Sommet mondial pour la société de l’information (SMSI) clos, le gouvernement tunisien reprend son acharnement contre les composantes de la société civile et les opposants.

 

Le dernier numéro du journal « Al Maoukif », organe du Parti démocratique progressiste (PDP) vient d’être interdit de parution. Il semblerait que les autorités tunisiennes commencent à faire les comptes au PDP, dont le Secrétaire général, Me Ahmed Néjib Chebbi avait participé à la grève du 18 octobre 2005 avec sept autres personnalités de la société civile tunisienne. Cette grève a durée un mois et avait pour but de dénoncer l’absence totale d’un Etat de droit en Tunisie. 

 

De son côté, le site de la chaîne de télévision « Al Arabiya » n’est plus accessible en Tunisie depuis le 12 novembre 2005 sans que le gouvernement ne donne la moindre explication.

 

Les mesures coercitives contre les associations indépendantes et les défenseurs des droits de l’homme reprennent de plus belle.

 

C’est ainsi que les autorités tunisiennes ont interdit aux membres de l’Association des juges tunisiens de voyager pour participer à l’assemblée générale de l’Association internationale des juges.

 

Il est également le cas avec M. Hédi Triki, membre du Comité régional de soutien au mouvement du 18 octobre dans la ville de Sfax au sud tunisien et ancien prisonnier politique, qui vient d’être sauvagement agressé.

 

Ces exemples ne sont cités qu’à titre exemplatif. 

 

Ces mesures ne sont pas étranges du moment où le régime de Ben Ali, à chaque fois qu’il se trouve mis sous les feux des critiques, rappelle ces fidèles lieutenants, ceux qui avaient pu instaurer depuis de longues années un état de terreur et de peur générale dans le pays.

 

C’est dans cet état d’esprit que le président tunisien vient tout récemment de nommer Mohamed Ali GANZOUI, tortionnaire notoirement connu, au poste de Directeur général de la sûreté nationale, poste qu’il avait occupé au début des années 90. Lors de son premier passage à ce poste, la violation des droits de l’homme était systématique, plus particulièrement par la généralisation de la pratique de la torture dans les locaux du Ministère de l’intérieur.   

 

Face à cette fuite de l’avant, les grèves de la faim se poursuivent dans les prisons tunisiennes, après les promesses non tenues des autorités carcérales. Le journaliste Hammadi Jebali est dans un état critique après qu’il a entamé, depuis quelques semaines, son énième grève de la faim pour demander sa libération.

 

Partout dans les autres prisons du pays, d’autres prisonniers continuent à mener des mouvements de grèves de la faim, individuelles et collectives, tentant de puiser dans leurs corps épuisés, après les longues années d’incarcération injuste, la force d’attirer l’attention du monde sur leurs calvaires et réclamer leur droit d’être libérés. 

 

Vérité-Action, s’alarme de la réaction des autorités tunisiennes qui cherchent à riposter à leur manière aux critiques des gouvernements et des organisations internationales lors du SMSI. Les opposants politiques et la société civile tunisienne qui faisaient depuis longtemps l’objet d’une politique extrêmement répressive, s’attendent à une politique punitive à leur égard. La récente nomination du tortionnaire GANZOUI n’était qu’un pas dans ce sens.

 

Vérité-Action appelle toutes les composantes de la société civile tunisienne à continuer le combat pacifique pour les libertés. Elle appelle à libérer tous les prisonniers politiques et d’opinion et rappelle que l’amnistie générale en faveur des victimes de la répression est une condition indispensable pour débloquer la situation difficile dans laquelle se trouve le pays.

 

Fribourg, le 01 décembre 2005

 

Vérité-Action

Service de l’information

 

 

Case postale 1569

1701 Fribourg

Suisse

Tél. 00 41 79 703 26 11

Fax : 00 41 21 625 77 20

Email. info@verite-action.org

 Site : www.verite-action.org

 UPP


Initiative démocratique -France

Communiqué

Le 01 décembre 2005, l’Initiative démocratique organise au local du Mouvement ETTAJDID, une manifestation de soutien aux magistrats tunisiens et à la direction légitime de leur Association ( Association des Magistrats Tunisiens-AMT ) à l’occasion de la tenue, le 04 décembre 2005, d’un congrès organisé par le comité fantoche installé par le pouvoir tunisien.

Après les mutations disciplinaires, la fermeture du local de l’AMT, l’interdiction aux membres de la direction de l’AMT de voyager à l’étranger, le pouvoir organise, par l’intermédiare d’un comité fantoche, un pseudo congrès, point culminant d’une campagne de dénigrement et de chasse à la sorcière orchestré par le pouvoir et dans l’objectif est d’inféoder cette association et de briser toute velléité d’indépendance de la magistrature.

Paris, le 01/12/2005

Initiative démocratique -France

UPP


 

FORUM SOCIAL DES JEUNES MAGHREBINS

 
Le contexte mondial, caractérisé aujourd’hui par le néolibéralisme, accentue la crise politico-socio-économique des pays du tiers monde notamment les pays du Maghreb.
 
La jeunesse, qui constitue une grande majorité de la population dans les pays du Maghreb, voit sa situation se dégrader face à la mondialisation qui impose des restrictions économiques sociales et politiques entraînant chômage, licenciement abusif et autres.
Au Maghreb, les pressions sociales et politiques, restreignent toute liberté d’__expression et d’action, empêchant ainsi l’épanouissement de la jeunesse.
Ayant conscience de l’urgence de  faire face a la mondialisation néolibérale, les jeunes du Maghreb se mobilisent dans la dynamique de résistance sociale alter mondialiste
D’où la nécessité de créer un espace de concertation et d’expérience, visant a apporter un ensemble de propositions allant dans le sens de mettre en commun les intérêts des jeunes et leurs aspirations légitimes a la liberté, la justice sociale et a l’égalité. 
 
A cet effet, nous lançons un appel à la tenue d’un Forum Social Maghrébin des Jeunes, et ce, en vue de contribuer efficacement à la tenue du Forum Social Maghrébin et des forums sociaux locaux.
 
La tenue d’un Forum Social Maghrébin des Jeunes aura pour perspective de:
–         S’impliquer d’avantage dans la lutte contre le néolibéralisme et la domination du capital et toutes les autres formes d’impérialisme dans le monde.
–         Favoriser l’échange entre les différentes forces sociales et multiplier les efforts afin de renforcer la résistance sociale maghrébine et de l’immuniser par une large opération de réseautage.
–         S’ouvrir sur les différentes dynamiques altermondialistes des mouvements sociaux maghrébine, africaine et internationale.
–         Favoriser et élargir ouvertement l’implication et la participation des jeunes maghrébins a l’immigration dans la dynamique du forum social maghrébin des jeunes a travers leurs propositions et activités au sein des dynamiques sociales jeunes de leurs pays d’origines.
–         Se mobiliser pour « un autre Maghreb est possible ».
 
Afin de continuer à travailler ensemble  autour de la constitution du Forum Sociale Maghrébin des Jeunes nous lançons un appel aux jeunes du Maghreb,dans les pays respectifs et en immigration, à rejoindre l’assemblée préparatoire qui se tiendra le 27/28 janvier 2006 a bouznika.                                                                                             
 
                                                                                   Tunis, le 26/27 novembre 2005
   
 
 
Compte rendu
de la rencontre du 26 et 27 Novembre 2005 à Tunis pour
un Forum Social de la Jeunesse Maghrebine
 
 
Les participants:
 
§        Représentants ( deux ) du Forum Social Marocain des Jeunes.
§        Activiste ( une ) pour le Forum Social Jeune Algérien.
§        Membres des comités de preparation pour le FSTJ.
 
Contexte:
 
La réunion de Tunis ( Tunisie ) des comités des jeunes Maghrebins pour aborder la démarche préparative du FSJMagh prévue au 26-27 Janvier 2006 ainsi que la tenue du FSJMagh en 2006.
 
Discussion:
 
Après information de l’évolution de préparatifs réalisés jusqu’à présent lors de la rencontre d’Alger ( Algerie ), il était question de discuter les projets d’appel et de plateforme du FSJMagh ainsi que l’architecture organisationnelle à suivre.
Conclusion :
1-   L’adoption de la version définitive de l’appel.
2-   Validation de la plateforme du FSJMagh ( préambule, objectifs, esquisse thématique, résultats attendus, bénéficiaires, activités ).
3-   Secrétariaté technique Marocain travaillant en collaboration avec les antennes en Algerie et en Tunisie.
 
 
 
le  Projet :
 
Forum Social de la Jeunesse Maghrébine
Au sein du forum social Maghrébin
 

 

 

Novembre 2005
 
  
 
I-Qu’est ce que le FSJMAGH ?
 
Le forum social des jeunes maghrébins est un espace ouvert de débat démocratique d’ idées , d’approfondissement de la réflexion, de formulation de proposition d’échanges d’expériences et d’articulation de mouvement sociaux, de citoyen de réseaux, d’associations et d’autres organisations de la société civile.
 

II- Pourquoi l’organisation  d’un FSJM ?

 
La jeunesse en grande majorité de la population dans le Maghreb, voit sa situation se détériorer dans un contexte mondial caractérisé par le néolibéralisme engendrant que des conséquences désastreuses.
Au Maghreb les pressions sociales et politiques restreignent toutes les libertés d’ expressions et d’ action empêchant l’ épanouissement de la jeunesse.
Créer un espace démocratique d’idées devient une urgence et une nécessité.
III- But 
 
Mobiliser les jeunes, renforcer leur participation et leur implication dans l’élaboration d’alternatives citoyennes au modèle alter mondialistes.
Multiplier les efforts et les échanges dans un espace de rencontre ouvert, libre et démocrate avec les différentes forces sociales et culturelles visant à mettre en commun les intérêts des jeunes du Maghreb et à l’ immigration. Ceci dans le cadre de la dynamique de lutte à l’échelle locale et globale contre la mondialisation néoliberale, la domination capitaliste et toutes formes d’ impérialisme.
 
IV- Objectif global 
 
Organisation d’un Forum Social de la Jeunesse Maghrébine visant la mise en place d’une table de concertation et de convergence des jeunes maghrébins .
V- Objectifs spécifiques 
 
Articuler le local et le global :
 
–       Ancrer le Forum Social Mondial dans la réalité et les expériences locales des mouvements de jeunes du Maghreb ;
–       Articuler le travail associatif et les luttes sociales citoyennes dans la mouvance régionale et mondiale de réflexion et  de mobilisation qui est en train de se structurer ;
–       S’inscrire dans la démarche des Forums locaux, régionaux et continentaux
Créer des synergies :
 
–       Renforcer et valoriser la participation des jeunes dans les mouvements sociaux et l’action associative ;
–       Créer un espace de rencontre, de débats et de concertation et de recherche pour les jeunes.
–       Accroître la visibilité des expériences de terrain initiées par et pour les jeunes ;
–       Favoriser l’émergence de réseaux des jeunes au niveau régional et mondial.
–       Créer des outils communs de résistance et de solidarité entre les jeunes du Maghreb ;
–       Mettre en place les premiers jalons de réflexion à propos de la construction d’un mouvement social des jeunes africains.
 
 
Fédérer les énergies dans une logique de résistance et de recherche d’alternatives :
 
–       Contre toute formes de précarisation d’exclusion et de discrimination  tels qu’ils se déclinent au niveau régional : plans d’ajustement structurel – privatisations – accords de partenariats bilatéraux -zone de libre échange-  statut de la femme, etc.
 
–       Pour une vie démocratique participative qui prend en considération la réalité des jeunes et garantit leurs droits ;
–       Pour la formulation de revendications mobilisatrices et inclusives ;
–       Pour articuler dans la recherche d’alternatives, les expériences de terrain et la réflexion théorique ;
–       Pour l’émergence de contre-pouvoirs au sein desquels les jeunes sont des acteurs à part entière ;
–       Contre le fatalisme social, économique et politique ;
 
VI- Esquisse des thématiques 
 
Conférences et séminaires :
 
–         Le Maghreb dans l’espace international : au-delà de la définition géographique
–         Mondialisation et développement 
–         Globalisation du phénomène de militarisation : impact sur le Maghreb ;
–         Le Maghreb dans l’espace international : Zone de Libre Echange, OMC etc.  
–         Jeunes et mouvement syndical
–         Droits des Femmes au Maghreb
–         Le Maghreb des droits humains ;
–         L’immigration et droits humains : au Maghreb et au delà.
–         La jeunesse maghrébine à l’étranger
–         Jeunesse Maghrébine et terrorisme international
–         L’environnement et la mondialisation
–         Droits linguistiques et culturels
–         Les conflits militaires et les droits humains.
–         Chômage, fléau frappant la jeunesse au maghreb.
–         Résistance culturelle, contre culture et mondialisation.
–         Jeunesse et participation politique.
–         Problème des minorités .
–         La citoyenneté ; jeune maghrébin ,vie associative syndicale et politique.
–         Les droits des personnes au besoin spécifiques.
–         Les droits sexuels et droit de reproductivité.
–         Problématique d’identités
–         Jeunes maghrébins et insertion professionnelle
–         La question de la précarité.
–         Jeunes maghrébins la question sociale
–         Quelle éducation pour quel citoyen ?
–         Droits des enfants.
–         Les libertés fondamentales.
–         L’intégrisme.
 
Ateliers:
 
–         Participation à la gestion de la chose publique : « Droit de cité pour la jeunesse » ;
–         Les droits humains, le droit international et la mondialisation ;
–         Mouvements sociaux et mouvements de jeunes au Maghreb ;
         Les résistances : éducation, information, communication, mobilisation , réseautage, recherche et création.
–         Coopération et de Partenariat entre les jeunes de l’Afrique: « vers un forum social des jeunes africains »
–         Panel jeunes et l’extrémisme religieux.
–         Pluralisme culturel et problème d’identité.
–         Panel jeunes et la laïcité
–         Panel jeunes et la démocratie
–         Panel jeunes et l’éducation.
–         Les jeunes et la technologie.
–         Les droits des femmes .
–         Femmes et mondialisation.
–         Femmes Et media
–         La violence à l’égard des femmes .
–         La liberté, le choix et le droit à la sexualité.
–         Les jeunes et la toxicomanie.
–         Les mères célibataires.
–         Les libertés de croyance.
–         La jeunesse et le développement économique.
–         L’amitié sans frontière.
–         La Maghreb et les déchets nucléaire.
–         La pollution.
–         La protection des animaux
–         L’immigration clandestine.
–         Empowrment et l’approche genre.
–         Culture de la paix.
 
 Expressions de culture alternative :
 
Les différentes formes d’__expression artistiques alternatives.
 
VII- Résultats attendus 
 
–       Des liens de coordination renforcés entre les mouvements sociaux et les mouvements de jeunes au niveau régional ;
–       La participation effective des jeunes dans l’action de développement social , citoyen et participatif ;
–       Le réseautage des mouvements de jeunes du Maghreb travaillant de concert avec les mouvements internationaux et nationaux à l’élaboration d’alternatives citoyennes au modèle néolibéral ;
–       Des partenariats renforcés entre les mouvements de jeunes du Maghreb
–       Des outils de communications et d’information effectifs entre les mouvements sociaux et mouvements de jeunes à l’échelle régionale et mondiale.
–       Un Forum Social Mondial ancré dans la réalité et les expériences locales des mouvements sociaux et des mouvements de jeunes du Maghreb.
 
   
VII- Bénéficiaires 
 
–         Le tiers des participants au forum social maghrébin sont des citoyens jeunes et des  militants du secteur associatif, des syndicats et des différents mouvements sociaux du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) ainsi que des associations des jeunes Maghrébins immigrés.
 
IX- Activités 
 
–       Conférence d’ouverture, plénière, séminaires, ateliers thématiques, kiosques, activités d’animation culturelle, caravanes, soirée de clôture
 
–       Rédaction de la charte et de l’Appel du FSJMaghrébin dans toutes les langues en usage au maghreb.
 
–       La création d’une page Web au sein du site du FSMAGH incluant des sections : calendrier, action/activités, base de données du secteur associatif-jeunesse, articles-publications, membres, forums de discussions etc.
 
–       Edition de supports documentaires, affiches et dépliants et du rapport du forum.
 
X- Lieu et calendrier 
 
Voir date et lieu du forum social maghrébin (juillet 2006)
 
XI- Budget prévisionnel
 
RUBRIQUES
 
COÛT DHS
Transport international (.. billets d’avion)
 
Transport local  (150 pers.)
 
Hébergement pension complète (400 pers. x 3 nuitées)
 
Soirée d’ouverture (400 personnes)
 
Pauses café ( 400 personnes x 3)
 
Enregistrement audiovisuel, banderoles
 
Documentation (dossiers participants)
 
Promotion et publicité (Affiches, Dépliants, pub journaux)
 
Conception et suivi de la page Web (sur site AJ)
 
Photocopies durant le Forum
 
Soirée de clôture
 
Edition et publication des actes
 
Traduction des documents
 
Frais de secrétariat /coordination (forfait : 5 mois)
 
Administration ( 5 mois)
 
TOTAL
 

UPP

 

AFP, le 30.11.2005 à 16h21
          TUNIS, 30 nov (AFP) – Un groupe naval de l’Otan, composé de six  navires, fera escale à partir de vendredi et pendant quatre jours au  port de Tunis-La Goulette, a-t-on appris mercredi de source  diplomatique à Tunis.           Cette visite permettra à l’Otan « de mieux se faire connaître et  de consolider ses relations » dans le cadre du Dialogue méditerranéen  lancé en 1995, a indiqué l’ambassade du Canada, qui coordonne  actuellement les activités de l’Otan en Tunisie.           La force, composée de six navires d’Allemagne, Espagne, Grèce,  Italie et Turquie, est commandée par le capitaine Alexandros  Theodosiou de la marine grècque.           On ignore si des manoeuvres avec la marine tunisienne sont  prévues durant la visite du groupe de l’Otan, qui a pour mission  principale « la surveillance sous-marine des points névralgiques et  des principaux ports à travers la Méditerranée », a-t-on ajouté de  même source.           La Tunisie, l’Algérie, l’Egypte, Israël, la Jordanie, le Maroc  et la Mauritanie coopérent au Dialogue méditerranéen qui a pour  objectif de promouvoir la compréhension et la confiance dans la  région méditerranéenne. 

UPP


 

AIDONS LE DOCTEUR SAHBI AMRI !

 

Chères sœurs, Chers frères,

 

Un de nos valeureux opposants politiques, docteur SAHBI AMRI est dans le besoin absolu suite au desséchement de ses ressources.

 

Soumis à une surveillance policière jour et nuit, privé de tout contact avec les siens et avec toute personne susceptible de lui porter soutien et solidarité, autant que tout autre opposant politique, interdit de travailler pour assurer sa survie, manœuvres policières aboutissant à terroriser son entourage :

–         son épouse, terrorisée par la police a quitté le domicile conjugal emmenant avec elle ses enfants et emportant tous les meubles et même les affaires personnelles de son mari.

–         Son entourage familial et ses confrères médecins craignant la vengeance policière, le refoulent.

 

Contraint par le régime politique à fermer son cabinet médical à Dahmani depuis juillet 2000, ses clients devaient présenter leurs pièces d’identité aux policiers devant son cabinet  et à la salle d’attente même…entre autres pratiques menaçantes.

 

Les biens agricoles qui lui avaient été cédés par son père mis sous séquestre judiciaire sur ordre politique, facture de son militantisme et son défit aux pouvoirs publics.

 

Il est un devoir humanitaire pour tout un chacun de ne pas abandonner cet homme et le laisser brûler devant notre indifférence.

 

Une aide financière à notre valeureux frère DOCTEUR SAHBI AMRI s’impose, vous êtes priés chers compatriotes en Europe et ailleurs de bien vouloir vous organiser et assurer un comité de soutien financier à cet homme au bout du rouleau pour lui permettre d’assurer le minimum vital et surtout se faire opérer des vaisseaux des membres inférieurs suites aux graves séquelles de tortures physiques qu’il avait subit lors de ses multiples détentions abusives au ministère de l’intérieur à tunis.

 

A noter que le conseil de l’ordre des médecins de Tunisie est totalement indifférent sur le cas de leur collègue docteur SAHBI AMRI, n’en demeure pas moins le syndicat des médecins de libres pratique en Tunisie, qui, ensemble n’ont manifesté aucune signe de solidarité ni de soutien à son égard.

Le renouvellement de son passeport est tributaire du règlement de ses cotisations annuelles impayées au C.O.M.T pendant les 3 dernières années.

 

L’un de ses amis

TAIEB SMATI 

UPP


lien pour lire le communiqé

 

 

Forum Tunezine, le 01-12-2005 à 10h32

 

Quand une certaine gauche devient l’alibi de l’impérialisme : Pauvre Marx.

KMA 

 

Quand une certaine gauche devient l’alibi de l’impérialisme : Pauvre Marx. Une démocratie qui écarte les islamistes est une dictature pire que celle de Ben Ali. Aucune évolution n’est possible sans intégrer les islamistes. Maintenant il est certain que le fait d’employer explicitement l’islam comme symbole politique est une très mauvaise chose. Il est également indéniable que le mélange explicite et besogneux entre religion et temporel est une source de danger et de malheur (implicitement cela peut être le contraire). Le champs de la religion c’est le spirituel ainsi qu’une influence séculaire saine par le comportement, la culture et les valeurs personnelles et collectives. Le champs de la politique est le social dans une échelle de temps active, concrète et non moins sujette aux erreurs et fautes par la limite même de l’homme. Lorsque que la culture ou la religion sans prétention immédiate ou séculaire, devient un frein à l’appétit économique, à l’asservissement du vivant au bénéfice de l’omnipotence, alors elle (la culture ou religion) est dans son rôle spirituel de maintient du vivant contre une mauvaise herbe, séculaire soit elle. Pour répondre plus clairement : Ghannouchi n’est pas plus dangereux que ceux qui le sont vraiment du moins jusqu’à preuve du contraire. Ce n’est pas parce que le pouvoir tunisiens remplit d’incompétents, violents, régionalistes, corrompus, … a échoué à gérer correctement un peuple, pacifique avec des atouts innombrables, comme la Tunisie qu’il faut en tirer des conclusions contre quiconque. Ce sont ces incompétents là qui ont donné la crédibilité à Ghannouchi et qui vont peut être la donner à une certaine gauche complice du néo-colonialisme. Le seul mot d’ordre : YEZZI. On n’a même plus envie de parler. Plate-forme pour une culture démocratique tunisienne

 

 

Forum Tunezine, le 01-12-2005 à 13h38

 

Initiative Démocratique: précision

 Liberté chérie 

 

A la lecture du texte posté par Meriem Zeghidi, je souhaite apporter les précisions suivantes en tant que citoyen tunisien indépendant. Il me semble que les réserves émises à l’encontre de la position du mouvement Ennahdha et de son Leader M. Ghannouchi devraient être scindées en deux parties distinctes. La première serait d’ordre idéologique et la deuxième d’ordre personnelle. Sur le plan idéologique, le consensus entre le mouvement islamiste et le mouvement démocratique est certes très fragile et ce pour des raisons évidentes relatives à la conception de l’Etat et de ses institutions. La divergence est telle que cette espace serait trop court pour en détailler les subtilités surtout que le sujet a déjà été débattu depuis des décennies aussi bien en Tunisie que dans le reste du monde arabe. Il demeure néanmoins que ces divergences sont insolubles tant pour les islamistes que pour les démocrates tous deux ayant un socle incompressible au-dessous duquel ils ne peuvent descendre. En d’autres termes ni les uns ni les autres ne peuvent ignorer ses divergences sans se risquer de se nier eux-mêmes ou couper la branche sur laquelle ils sont assis. De ce point de vue c’est l’impasse. Sur le plan personnel, tout observateur de la scène politique tunisienne peut constater que M. Ghannouchi et son mouvement ont été relativement en retrait par rapport au mouvement du 18 octobre et n’ont contribué que très « modérément » à la vague de protestation/revendication. Ils ont davantage mis l’accent sur la venue de S. Shalom que sur le fond des revendications. C’est un choix qu’ils ont probablement fait et c’est leur droit le plus absolu. Maintenant vient la question la plus cruciale, doit-on continuer la marche vers la démocratie ensemble ou séparément ? Face à un régime aussi répressif, il me semble qu’il faudrait ne pas anticiper sur les évènements car nous nous sommes pas encore au crépuscule de la dictature, un long chemin est encore à parcourir. Pour ce faire il encore possible, voire indispensable qu’au moins une partie de ce chemin soit parcourue ensemble sans dissonance qui pourrait nuire au mouvement et apporter au régime encore une fois une bouffée d’oxygène. Le projet de société ne se décrète pas par une élite mais par le peuple. Les arrières pensées des uns et des autres sont inévitables voire indispensables car c’est ce qui motive les militants et leur donne un objectif, quoi de plus sain ? Au final c’est la volonté du peuple qui s’imposera et le projet auquel il adhèrera le jour venu. Je dis ça tout en étant personnellement farouchement opposé au projet islamiste comme mode de gouvernance et comme modèle d’Etat. Il me semble que nous nous battons tous pour avoir la possibilité de défendre une idée, un projet de société et un idéal démocratique et favoriser la confrontation de ses idées et de ses projets. Et puis comme le dit Farid Uddin Attar le voyage vers son idéal peut changer les individus, l’essentiel c’est de l’entreprendre. (Conférences des oiseaux) Et la Conférence Démocratique dans tout ça ? Le chemin balisé par le Dr Marzouki me semble plein de bon sens car il ne perd pas de vue nos objectifs communs sans gommer nos différences. Ainsi, mettre nos idéologies entre parenthèse, et élaborer un front commun est une démarche qui peut s’avérer efficace dans cette période de transition. Se présenter en ordre groupé pour faire vaciller la dictature est un objectif colossal qui nécessite cette abnégation idéologique circonscrite dans le temps, en attendant de créer un espace démocratique propice à la défense de ses idées et de ses projets. C’est ce que la Conférence démocratique devrait s’attacher à réaliser et pour cela nous avons besoin de toutes les forces de la nation. Qu’est ce que la démocratie si ce n’est le droit de faire coexister des projets aussi divergents que celui des islamistes et des démocrates laïques ?

UPP


 
 
La semaine dernière, le Sommet mondial sur la société de l’information a réuni à Tunis des délégués de plus de 170 pays, qui ont discuté d’Internet et de manières de rendre la technologie plus accessible à tous. Une journaliste du site The Register qui était sur place a eu la bonne idée de mettre en ligne une image d’un site suisse tel qu’elle le voyait…de Tunisie. Le résultat est éloquent. Tapez la même adresse dans votre navigateur, et vous verrez que le site www.swissinfo.org existe bel et bien. Mais le gouvernement tunisien a décidé d’en interdire l’accès à ses citoyens pendant le Sommet. Pour ce faire, l’Agence tunisienne d’Internet (gouvernementale), par laquelle doivent passer tous les fournisseurs d’accès Internet du pays, utilise un logiciel américain nommé SmartFilter. Les sites Reporters Sans Frontières de même que celui du Congrès pour la République, un parti d’opposition, sont ainsi bloqués quand on surfe sur Internet en Tunisie. Serez-vous surpris d’apprendre que Reporters Sans Frontières a inclut la Tunisie sur sa liste des pays ennemis d’Internet?
 
 
 
Publié par Marie-Eve Morasse, le vendredi 25 novembre 2005 à 15h49  
 
Quite dull really By Kieren McCarthy in Tunis Published Monday 21st November 2005 14:56 GMT There been alot of argument in Tunis during the World Summit over the fact that the government filters internet access to remove websites it doesn’t like. We thought we’d show you what it looks like if you’re on the end of it. As such, here is a screengrab of the Swissinfo.org site as seen from the Tunisian perspective. It is a fake 404 page, implying that the site doesn’t exist. SwissInfo.org blocked It does of course, except by using a piece of software from US company Secure Computing, called SmartFilter, the Tunisian internet agency ATI can click it out of existence – at least for its own citizens. The Saudi Arabian version of this internet filtering, which uses the same software, is more honest about its approach and replaces the 404 message with a « Forbidden Content » page. All ISPs in Tunisia are forced to run their traffic through ATI, which then watches where its citizens go and checks out what is on the other end. If it doesn’t like what it sees – usually criticism of the government – it simply blocks the site altogether. There are a large number of sites it does this to, including Reporters Sans Frontieres (www.rsf.fr), Tunisian opposition political party CPR (www.cprtunisie.com), and Tunisian human rights organisation LTDH (www.ltdh.org), but the one that caused the biggest ruckus this week was Swiss news website Swissinfo.org, which was added to the list while the summit was still going on because it printed details of its president’s speech. The speech was very critical of the Tunisian’s government censoring and, ironically and inevitably, was itself was censored across Tunisia. This whole process, incidentally, is extra-legal. That is, there is nothing in Tunisian law that allows the government to do this, and it continues to pretend that it offers a « free and open internet » to its citizens. But, it would seem from having toured around the Tunisian version of the Internet for a few hours that you need only worry about being effectively wiped off the map if you are writing in French (and possibly Arabic). There are al ot of Tunisians, especially among the young, that speak enough English to broadly understand what is being said, but it seems that the censors at the ATI haven’t benefited from the same education and English websites have so far escaped the Net (pun intended). And so the Internet finds another way around efforts to control it. ® Source : http://www.theregister.co.uk/2005/11/21/tu…a_net_filtered/
 
(Source: Alerte electronique de M  Daimi Imad le 01-12-2005)

UPP


 
L’ensemble de la rédaction de Tunisie-foot.com souhaite dénoncer avec vigueur le quotidien tunisien LA PRESSE pour avoir plagié intégralement dans son édition du mercredi 30 novembre 2005 les articles de notre site concernant l’actualité des joueurs Tunisiens expatriés.
 
Ces agissements, devenus récurrents, dénotent à notre sens, au delà du manque de respect que cela représente à l’égard des rédacteurs de notre site, d’une absence flagrante de la plus élémentaire des déontologies professionnelles et il nous parait étrange pour ne pas dire honteux que ce soient des « amateurs » tels que nous qui soyons dans l’obligation de rappeler aux journalistes de cet honorable établissement les règles les plus élémentaires de leur profession.
 
N’ayant d’autre ambition que d’informer les mordus de football tunisien, Tunisie-foot.com se serait généreusement contenté à défaut de reformulation de nos articles d’une citation dans les articles ainsi plagiés mais la rédaction du quotidien La Presse n’a même pas pris cette peine nous obligeant à réagir !
 
Que les responsables des différents médias écrits tunisiens se le tiennent pour dit, ces agissements qui n’ont que trop duré, impliquant plusieurs quotidiens tunisiens, ne seront plus passés sous silence et nous les dénoncerons à chaque fois que cela sera nécessaire sans faire de distinction entre leurs « auteurs » et les titres qui les emploient.
 
GH 
01/12/2005 12:01:56 :

UPP


 

Sommet mondial sur la société de l’information Le Québec n’a rien à envier aux leaders mondiaux

Audet, Michel

Plus de 20 000 personnes ont participé, à la mi-novembre, au Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI), cette grande messe « onusienne » qui s’est tenue en Tunisie dans un contexte géopolitique fortement critiqué. Certains incidents reliés à l’affirmation de la liberté de la presse et au respect des droits de l’homme ont été rapportés avec raison par la presse internationale. Malheureusement, ces reportages ont semblé occulter les retombées de cet événement unique au monde, événement foisonnant et stimulant en termes de partage de connaissances et de collaboration internationale.

Le Canada et le Québec y ont d’ailleurs fait bonne figure en présentant des projets illustrant l’expertise de chacun des ordres de gouvernement ainsi que de la société civile.

Les participants au Sommet ont pu assister à de multiples sessions parallèles (plus de 300 colloques, tables rondes, séminaires, etc.) et visiter une immense foire regroupant 328 exposants. De ce nombre, près de 70 pays avaient une vitrine afin de promouvoir leurs meilleures pratiques en matière d’appropriation des technologies de l’information dans toutes les sphères de la société. De plus, une multitude d’organismes internationaux (UNESCO, Agence de la francophonie, Union internationale des télécommunications, etc.) ont exposé leurs stratégies visant à accélérer la collaboration internationale sur les enjeux de la société de l’information.

Retombées officielles

Sur le plan officiel, ce Sommet a accouché de l' »Engagement de Tunis » et de l' »Agenda de Tunis ». La première de ces deux pièces maîtresses réaffirme la volonté et la détermination de tous les pays de la Terre à édifier une société de l’information à dimension humaine, inclusive et privilégiant le développement conformément aux buts et aux principes de la Charte des Nations unies, au droit international, au multilatéralisme et à la Déclaration universelle des droits de l’homme.

La deuxième pièce maîtresse, l' »Agenda » de Tunis, est le fruit d’une concertation mondiale sur 122 points répartis autour de trois thèmes majeurs à savoir les mécanismes de financement pour répondre aux défis des TIC pour le développement, la gouvernance d’Internet et la stratégie de mise en oeuvre.

Sur le plan moins officiel, l’impression qui se dégage de cet événement est la convergence des énergies autour de quatre enjeux – clés : la lutte contre la fracture numérique, l’éducation, la convergence des pratiques exemplaires de gouvernement en ligne et la collaboration internationale. Un grand absent toutefois, le monde de la santé. Sans doute que les réseaux internationaux associés à l’utilisation des TI en santé mènent leur barque en parallèle.

Les retombées pour le Québec

Le SMSI a permis aux divers pays et niveaux de gouvernement de se comparer dans leur marche vers un monde meilleur. À ce chapitre, le Québec n’a rien à envier aux leaders mondiaux. Cependant, les leçons qui émergent de cette grande messe « onusienne » nous permettent de cibler les pistes d’amélioration suivantes :

– La fracture numérique existe au Québec. En matière de fracture numérique, il est temps pour le Québec de mieux connaître l’état de situation des 40 % de la population qui n’utilise pas Internet et qui potentiellement, est appelée à vivre une forme d’exclusion. À l’instar des pourparlers de Tunis, une attention particulière doit être accordée aux personnes vieillissantes, aux femmes, aux défavorisés, aux autochtones et aux handicapés. La mise en place de Service Canada et de Service Québec est d’ailleurs une excellente fenêtre d’opportunité pour prendre position face aux dangers d’exclusion de certains segments de population.

– Le « elearning » traditionnel : « out ! » En matière d’éducation, le Sommet a souligné l’importance d’innover dans les pratiques pédagogiques, les contenus éducatifs et les systèmes d’éducation afin de tirer profit de l’immense potentiel des technologies, ce qui signifie d’aller bien au-delà de l,apprentissage en ligne traditionnel. Ce recentrage de l’usage des TI en éducation est déjà amorcé au Québec comme en témoignent les nombreuses initiatives d’ici qui ont été présentées à Tunis.

Parmi celles-ci mentionnons les projets d’École éloignée en réseau du ministère de l’Éducation du Québec et du CEFRIO (www.eer.qc.ca), de Campus virtuel en santé (www.cvs-vch.ca), de Bibliothèque virtuelle du patrimoine documentaire (www.cdeacf.ca) et d’Érudit (www.erudit.org).

La plupart de ces réalisations sont le résultat d’une collaboration étroite entre le monde universitaire, la société civile, des ministères ou organismes et le Fonds de la Société de l’information. Malgré sa taille sur l’échiquier international et la rareté de ressources financières, le Québec regorge d’innovateurs à la fois dans les milieux scolaire, de la consultation et de la recherche. Cette force d’innovation gagnerait à être mieux promue dans la francophonie et dans le monde en général.

Le gouvernement et la société de l’information

Il n’y a pas de gouvernement en ligne sans « gouvernement » et sans une vision partagée de la Société de l’information. En ce sens, la Société de l’information est une réalité inclusive et c’est ce concept qui doit englober l’administration électronique, la cyberdémocratie et la cyberéducation. Les grands chantiers de modernisation de l’État (gouvernement en ligne, Service Québec, Centre des services partagés, etc.) ne doivent pas se réaliser au détriment de la stimulation des innovations en matière d’appropriation des technologies de l’information dans les domaines de l’éducation, des collectivités locales, du développement économique, de la vie démocratique, etc.

L’ensemble des organismes publics associés au développement économique et social du Québec doivent mieux articuler leurs stratégies et leurs moyens afin de renforcer l’axe de la Société de l’information, pas seulement l’axe du gouvernement en ligne. Plus que jamais le rôle de l' »État stratège » prend tout son sens ici. Le Sommet de Tunis a également permis de prendre conscience d’une meilleure collaboration avec l’ordre fédéral et les autres provinces. Mais cette chanson a déjà été entendue plus qu’une fois.

La collaboration internationale

L’expertise que le Québec a développée autour de la Société de l’information revêt un potentiel important d’exportation. Des gens d’affaires du Québec ont d’ailleurs annoncé à Tunis que l’expertise québécoise sera mise à profit au cours des prochaines années afin d’améliorer de façon substantielle les infrastructures à large bande dans l’ensemble des pays arabes. Le Québec a également été invité à participer activement à la mise sur pied d’un réseau de la Francophonie visant à échanger sur les meilleures pratiques en matière de gouvernement en ligne.

De nombreux représentants de pays en voie de développement ont interpellé les Québécois et les Canadiens afin de leur réitérer l’état d’urgence de la collaboration internationale dans la poursuite du rêve de l’ONU qui est de connecter l’ensemble de la planète d’ici 2015. Outre la construction et la mise à niveau d’infrastructures, des besoins immenses se profilent en matière de collectivités locales, de gouvernement en ligne, d’informatisation des PME, de santé et d’éducation.

Être un leader mondial dans la Société de l’information, voilà un projet rassembleur pour les forces vives du Québec qui oeuvrent dans le monde des technologies de l’information. Ce projet de société est l’affaire de tous (société civile, entreprises, universités, gouvernements) mais demande spécifiquement à l’État québécois de réamorcer la pompe et de réactualiser la politique de l’autoroute de l’information avec une stratégie plus volontaire et plus intégrée. C’est à la fois un enjeu « politique » et un enjeu « de politiques ».

Directeur Institut Technologies de l’information et Sociétés, Université Laval. Directeur scientifique, CEFRIO

(Source: Le Journal canadien  Soleil  du  jeudi 1 décembre 2005, p. A19 )

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مجازرعربية يومية بدم بارد..أنموذج تونس

(الحلقة الثامنة)

 

بقلم: حسين المحمدي


 

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